plaisir et jouissance

Je n'ai pas vu pour l'instant mais si vous voulez partagez votre opinion!! Nul, génial entre les deux à vous de décider.

Projet sulfureux : Cunnilingus, masturbation, fellation,

éjaculation, pénétration

 9 songs décrit la passion d'un couple qui ne vit que d'amour et de musique, avec des acteurs qui ont des relations sexuelles non simulées devant la caméra.

 

Sous couvert d'une passion brûlante et libérée, Michael Winterbottom passe en revue ses fantasmes et les alignent tels des standards inusables, en brandissant un alibi choc: filmer au plus près l'intimité d'un couple, dans un souci quasi documentaire, montrer l'acte sexuel, brut et sans apprêt, là où d'autres ne font que le suggérer. 

Le défilé sur scène capture l'air du temps, de Franz Ferdinand aux Dandy Warhols, de Primal Scream à Black Rebel Motorcycle Club.

Quelle serait la morale de l'histoire ?

Ni morale, ni message. C'est un sujet à la fois intime et universel. J'ai surtout cherché à capter ce parfum de l'amour que le cinéma ne sait pas appréhender, y compris à travers la musique, qui confère une atmosphère particulière. Mais le propos n'appelle aucun jugement sur les personnages au sujet desquels, d'ailleurs, on sait finalement peu de choses.

L'interdiction aux moins de 18 ans vous paraît-elle injuste ?

9 Songs montre un homme et une femme adultes allant au concert ou faisant l'amour de manière consentante. Il n'y a donc rien de malsain, d'avilissant et je serais surpris qu'un ado de 15 ou 16 ans y trouve matière à s'offusquer. Croyez-moi : ce film n'a pas été conçu pour choquer. Tout juste tente-t-il de poser une question et d'y répondre : pourquoi ne pourrait-on pas montrer le sexe au cinéma dans un contexte autre que pornographique ?

Peut-on filmer le sexe comme une situation ordinaire ?

C'est du moins ce qu'on a essayé de faire. Présenter deux personnes qui s'aiment, sans rien de métaphorique. Au contraire, on cherchait à être le plus authentique possible, en évitant toute forme d'exotisme, en ne cherchant pas à créer une quelconque dramaturgie, qui serait allée par exemple vers quelque chose de plus en plus oppressant, ou violent, ou destructeur. Sur le plan pratique, ça n'a pas été simple : long casting pour trouver les volontaires, puis tournages sur de courtes périodes, entrecoupées de pauses. Cela devait rester simple, avec une petite équipe souple et discrète.

L'affiche est dans l'album Oula

Jeu 3 mar 2005 1 commentaire
Ce film est une vraie catastrophe !!! Le seul intérêt 2 ce film ? la bande-son et les groupes de rock filmés en live. Sinon, n'importe quel gonzo de Nina Roberts ferait l'affaire.

Bruno
Bruno Galetti - le 07/03/2005 à 21h16