plaisir et jouissance

Mais qu’est ce donc ? C’est la  Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des Droits sur Internet. C’est aussi le nom du projet de loi présenté mercredi aux ministres pour lutter contre le piratage sur internet. En ces temps de livre blanc, l’arme miracle pour résoudre le problème des majors.

C’est cette haute autorité qui contrôlera et punira les internautes qui se livrent au téléchargement illégal. C’est aussi ce que certain appelle la riposte graduée en effet si vous êtes repéré lors de vos téléchargement alors vous recevrez émails d’avertissement puis lettre recommandé puis si vous continuez fini internet.

Rapidement résumé mais je crois que j’ai bon, il y a les détails technique sur tout les sites spécialisés. Evidement ce genre de réponse de la part d’une haute autorité cela froisse certains.

L'association européenne des consommateurs a qualifié de "mesure disproportionnée" et "inefficace" la coupure d'accès à Internet, qui "viole certains droits fondamentaux comme la présomption d'innocence ou la protection des données personnelles." Eh, oui maintenant sans Internet on fait plus grand chose. Et quid de la surveillance par des entreprises privées ?  du téléchargement légal ? du filtrage sur le volume ? les fichiers ? les contenus ??

Pour résumer, la chasse au pirate va sonner, les chiens sont lâchés et déjà les plus pro laissent tomber les plate-formes connues pour un réseau souterrain de petit site, d'échange coopter et de site a inscriptions payantes. Oui évidement on ne voit pas arriver les contenus intéressants, attractifs innovants, cela fait combien d’année que le concept un mp3 pour 0.99centime est sorti? en prime les DRMs (protection contre la copie) ne vous laisseront pas tranquilles.

Maintenant youtube et autre site de visionnage fournissent gratuitement la plupart des vidéos et des mp3 pour les pirates. Et le gouvernement annonce que la loi hadopi a pour but de faire baisser de 70 a 80% le piratage…impressionnant.

La loi sans contrepartie attractive je pense que cela revient à mettre la charrue avant les bœufs. alors qu'il que le bœufs sont déjà partie depuis longtemps. En effet exemple du livre. Un objet dont on a plusieurs fois creusé la tombe mais qui est toujours là. En effet pour un livre « Surfer la nuit » payé 7 euros. Vous avez accès un objet 200pages que vous pourrez utiliser aujourd’hui demain, dans 10 ou 20 ans et plus. Pour 15 euros vous aurez 15 fichier musicaux sur une galette de plastique qui ne fonctionnera plus dans 5 ans. Alors que cette même galette pourrais contenir bien plus. Le contenu. La diversité. Si ces deux éléments sont présents alors le produit est attractif.

Deux sites:
http://www.audionautes.net/

Michel Rocard: contre la riposte graduée, pour la licence globale
Sam 21 jun 2008 3 commentaires
Contre la chasse aux internautes !

Socialistes, nous nous dressons donc aujourd'hui contre ce projet disproportionné et dangereux, relevant d'une vision rétrograde et conservatrice de la société de l'information. Nous refusons de voir ouvrir, avec HADOPI, une nouvelle chasse aux internautes. Nous refusons que l'argent public soit dilapidé dans un dispositif voué une nouvelle fois à l'échec. Nous appelons à la mise en place d'une juste rémunération apportant une véritable garantie aux créateurs.

La France, pays des droits de l'Homme et des Lumières, ne peut pas entrer dans le millénaire du numérique avec les habits de l'Ancien Régime.

http://www.liberation.fr/rebonds/332788.FR.php
lesud - le 22/06/2008 à 12h15
C'est du n'importe quoi cette loi. Et vous avez vu la liste des planqués du fisc qui la soutien ?
KH78 - le 25/06/2008 à 14h16

Projet de Loi « Création et Internet » : pour le respect des Accords de l’Elysée

Paris, le 24 juin 2008

L’Association des fournisseurs d’accès et de services Internet (AFA) et Free, confirment leur engagement dans la lutte contre le piratage et le développement des offres légales, dans un strict équilibre entre protection du droit d’auteur et protection des libertés individuelles.

C’est pourquoi ils regrettent que le projet de loi « favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet » contienne des dispositions qui pourraient remettre en cause l’équilibre trouvé par les Accords de l’Elysée.

Ceux-ci devaient permettre la mise en œuvre d’un dispositif incitant les internautes à ne pas télécharger illégalement des œuvres protégées, ainsi qu’à améliorer et promouvoir les offres légales. Force est de reconnaître, sept mois après la signature que le volet sur les offres légales est au point mort et que le dispositif aujourd’hui proposé pour lutter contre le téléchargement illégal va au delà des engagements des parties sur plusieurs points, en pénalisant à l’excès les internautes et leurs fournisseurs.

L’AFA et Free appellent le Gouvernement et les parlementaires à revenir à cet équilibre lors des futurs débats au Sénat et à l’Assemblée Nationale.

Les principaux problèmes portent sur les points suivants :

    * La mise en œuvre de nouveaux pouvoirs pour le juge judiciaire permettraient de prendre, y compris en référé : « toute mesure de suspension ou de filtrage des contenus portant atteinte à un droit d’auteur ou un droit voisin, ainsi que toute mesure de restriction de l’accès à ces contenus, à l’encontre de toute personne en situation de contribuer à y remédier ou de contribuer à éviter son renouvellement ». L’application de ce texte permet donc d’imposer aux fournisseurs d’accès internet la mise en œuvre de mesures de filtrage portant sur les contenus mais aussi sur le réseau (restriction d’accès), alors même que les accords de l’Elysée prévoient que soient menées d’ici fin 2009 des expérimentations de filtrage, et soumettent une possible extension à trois conditions essentielles : succès de l’expérimentation, faisabilité technique de sa généralisation et cela dans des conditions financières réalistes. Aujourd’hui, rien ne prouve que ces techniques soient efficaces. Il est prématuré et contraire aux Accords de donner au juge de façon explicite un tel outil.


    * La gradation des mesures avec des étapes successives (avertissement, lettre recommandée, sanction) doit être la règle et non soumise à la bonne volonté de l’instance administrative créée par la loi, qui n’est pas obligée de respecter toutes ces différentes étapes pour prendre des sanctions


    * L’absence de recours de la part des titulaires de l’accès recevant des messages d’avertissement par voie électronique est très dommageable, au regard du respect des droits de la défense (que se passe-t-il en cas d’erreur de transmission ? d’erreur dans la saisine initiale par les organismes de défense et représentation des ayants droits ?). Le recours n’est possible qu’en cas de suspension, et n’est pas lui-même… suspensif. Aucun dispositif d’accueil des internautes « avertis » n’est par ailleurs prévu pour répondre à leurs questions, demandes ou contestations.


    * La mise en place du dispositif de suspension des « services de communication électronique » ne correspondant à aucun processus existant : le développement spécifique nécessaire prendra du temps. Il est indispensable qu’une certaine souplesse soit introduite quant à son contour précis pour tenir compte des contraintes techniques : que se passe-t-il si la suspension de l’internet entraîne aussi suspension d’un autre service (téléphone, TV) ? La suspension de l’accès internet doit-elle concerner tous les services de communications publiques en ligne, ou peut-on en préserver certains chaque jour plus essentiels : mails, accès aux services publics en ligne … ?


    * Le projet de loi reste muet quant à la prise en charge financière des frais supportés par les opérateurs, alors que les sanctions financières appliquées aux fournisseurs d’accès pour chaque manquement à leurs obligations sont très élevées (jusqu’à 5000 euros par acte).

Enfin, la signature des accords de l’Elysée par les fournisseurs d’accès supposait en échange que les internautes aient accès à des offres légales compétitives, les dissuadant de pirater. Or, les négociations avec les ayants droits, tant sur la chronologie des médias que sur l’ouverture des catalogues, restent suspendues à l’adoption de la loi et le temps passe sans que rien n’évolue.

Dans ce contexte, et au moment même où par ailleurs se profilent de nouvelles taxes, concernant l’audiovisuel public ou la création audiovisuelle supportées par les mobiles et l’Internet, les fournisseurs d’accès tirent la sonnette d’alarme : en multipliant les charges, les pouvoirs publics prennent le risque d’affaiblir la capacité des acteurs de ce secteur à investir dans des projets d’équipements numériques essentiels qui rendront la France innovante et compétitive.

Ils prennent aussi la responsabilité de favoriser dans le même temps l’augmentation des prix.

>> Imprimer Projet de Loi « Création et Internet » : pour le respect des Accords de l’Elysée Paris, le 24 juin 2008 L’Association des fournisseurs d’accès et de services Internet (AFA) et Free, confirment leur engagement dans la lutte contre le piratage et le développement des offres légales, dans un strict équilibre entre protection du droit d’auteur et protection des libertés individuelles. C’est pourquoi ils regrettent que le projet de loi « favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet » contienne des dispositions qui pourraient remettre en cause l’équilibre trouvé par les Accords de l’Elysée. Ceux-ci devaient permettre la mise en œuvre d’un dispositif incitant les internautes à ne pas télécharger illégalement des œuvres protégées, ainsi qu’à améliorer et promouvoir les offres légales. Force est de reconnaître, sept mois après la signature que le volet sur les offres légales est au point mort et que le dispositif aujourd’hui proposé pour lutter contre le téléchargement illégal va au delà des engagements des parties sur plusieurs points, en pénalisant à l’excès les internautes et leurs fournisseurs. L’AFA et Free appellent le Gouvernement et les parlementaires à revenir à cet équilibre lors des futurs débats au Sénat et à l’Assemblée Nationale. Les principaux problèmes portent sur les points suivants : * La mise en œuvre de nouveaux pouvoirs pour le juge judiciaire permettraient de prendre, y compris en référé : « toute mesure de suspension ou de filtrage des contenus portant atteinte à un droit d’auteur ou un droit voisin, ainsi que toute mesure de restriction de l’accès à ces contenus, à l’encontre de toute personne en situation de contribuer à y remédier ou de contribuer à éviter son renouvellement ». L’application de ce texte permet donc d’imposer aux fournisseurs d’accès internet la mise en œuvre de mesures de filtrage portant sur les contenus mais aussi sur le réseau (restriction d’accès), alors même que les accords de l’Elysée prévoient que soient menées d’ici fin 2009 des expérimentations de filtrage, et soumettent une possible extension à trois conditions essentielles : succès de l’expérimentation, faisabilité technique de sa généralisation et cela dans des conditions financières réalistes. Aujourd’hui, rien ne prouve que ces techniques soient efficaces. Il est prématuré et contraire aux Accords de donner au juge de façon explicite un tel outil. * La gradation des mesures avec des étapes successives (avertissement, lettre recommandée, sanction) doit être la règle et non soumise à la bonne volonté de l’instance administrative créée par la loi, qui n’est pas obligée de respecter toutes ces différentes étapes pour prendre des sanctions * L’absence de recours de la part des titulaires de l’accès recevant des messages d’avertissement par voie électronique est très dommageable, au regard du respect des droits de la défense (que se passe-t-il en cas d’erreur de transmission ? d’erreur dans la saisine initiale par les organismes de défense et représentation des ayants droits ?). Le recours n’est possible qu’en cas de suspension, et n’est pas lui-même… suspensif. Aucun dispositif d’accueil des internautes « avertis » n’est par ailleurs prévu pour répondre à leurs questions, demandes ou contestations. * La mise en place du dispositif de suspension des « services de communication électronique » ne correspondant à aucun processus existant : le développement spécifique nécessaire prendra du temps. Il est indispensable qu’une certaine souplesse soit introduite quant à son contour précis pour tenir compte des contraintes techniques : que se passe-t-il si la suspension de l’internet entraîne aussi suspension d’un autre service (téléphone, TV) ? La suspension de l’accès internet doit-elle concerner tous les services de communications publiques en ligne, ou peut-on en préserver certains chaque jour plus essentiels : mails, accès aux services publics en ligne … ? * Le projet de loi reste muet quant à la prise en charge financière des frais supportés par les opérateurs, alors que les sanctions financières appliquées aux fournisseurs d’accès pour chaque manquement à leurs obligations sont très élevées (jusqu’à 5000 euros par acte). Enfin, la signature des accords de l’Elysée par les fournisseurs d’accès supposait en échange que les internautes aient accès à des offres légales compétitives, les dissuadant de pirater. Or, les négociations avec les ayants droits, tant sur la chronologie des médias que sur l’ouverture des catalogues, restent suspendues à l’adoption de la loi et le temps passe sans que rien n’évolue. Dans ce contexte, et au moment même où par ailleurs se profilent de nouvelles taxes, concernant l’audiovisuel public ou la création audiovisuelle supportées par les mobiles et l’Internet, les fournisseurs d’accès tirent la sonnette d’alarme : en multipliant les charges, les pouvoirs publics prennent le risque d’affaiblir la capacité des acteurs de ce secteur à investir dans des projets d’équipements numériques essentiels qui rendront la France innovante et compétitive. Ils prennent aussi la responsabilité de favoriser dans le même temps l’augmentation des prix. - le 28/06/2008 à 14h05