plaisir et jouissance
Voici un article qui se balade sur le net depuis environ une semaine instructif. Jetez un coup d'oeil aux marges!!
En presque un an, le site de téléchargement VirginMega a écoulé 1,5 million de titres. Pour gagner de l'argent à terme, il espère revoir les contrats de reversement avec les producteurs.
La route est longue et tortueuse jusqu'à l'eldorado supposé de la musique en ligne. C'est l'enseignement de Virgin Megastore presque un an après avoir lancé la deuxième version de son site de téléchargement, VirginMega. Principal problème : le modèle économique. "Il n'est pas viable, tranche Jean-Noël Reinhardt, le président du directoire de Virgin Megastore. Nous payons 0,16 euro de TVA, 0,70 euro aux producteurs, 0,07 euro à la Sacem et 0,05 euro de frais de transaction." Pour un titre vendu 99 centimes d'euro, il ne reste donc que 1 centime d'euro de marge brute au détaillant, soit un peu plus de 1 %. "Dans le monde physique, nous touchons une marge de 30 %. Nous avons donc engagé de nouvelles discussions avec les producteurs", a indiqué le président du directoire qui espère faire baisser le montant des reversements. La Fnac admet aussi à mots couverts que le modèle n'est pas rentable mais préfère pour l'instant insister sur l'importance de se placer sur ce marché émergent.
Reste que les maisons de disques sont réticentes à l'idée de baisser les tarifs. "La structure de marge est équivalente entre les mondes physique et virtuel", assure Jérôme Roger, le directeur géné- ral de l'Union des producteurs phonographiques français indépendants (Upfi). A une différence près : dans le commerce en ligne, c'est le distributeur qui paye directement les droits à la Sacem alors qu'ils sont assumés par le producteur dans le monde physique.
"Il faudrait plutôt mener une réflexion sur le prix de vente d'un titre à l'unité", oppose Jérôme Roger. De fait, le prix de 99 centimes est un standard qu'a imposé Apple au niveau mondial en lançant l'iTunes, et qui a obligé les plates-formes de musique à s'aligner. Au départ, VirginMega commercialisait ses titres 1,19 euro. Faut-il augmenter les prix ? "Les sonneries sont vendues entre deux et trois euros", précise Jean-Noël Reinhardt. Et le prix de vente des titres sur mobile a débuté à 2 euros.
Silicon.fr