plaisir et jouissance
Entre la plage et le barbecue, si on prenait cinq minutes pour se tenir au courant du monde musical et des méchants pirates
Une première info plutot générale: Le feu vert au mariage Sony/BMG a été annulé par le tribunal de première instance de l'Union européenne Pas de quoi se réjouir encore, rien n'est encore joué, et puis cela finirai presque pas faire plus de mal que de bien l'autorisation avait été donnée en Juillet 2004 et depuis les sociétés avait en un sens fusionnées. On verra le jugement en appel, il risque d'être beaucoup plus clément que ce coup de canon.
Par contre l'intérêt de ce jugement, et de ralentir voir peut être d'empecher un seconde fusion ou alliance entre EMI-Warner. Cela éviterait au secteur musical de se retrouver aux mains de quelques très grands acteurs dont les parts de marché avoisineraient 25%. En effet, le partage entre EMI-Warner 24,7 % du secteur arriverait devant Sony-BMG (21,5 %) et derrière Universal (25,5 %). Les trois majors cumuleraient donc une part du marché du disque supérieure à 70 %... Un bon point pour la création ? Je ne le pense pas. Il y a un fort risque que ce marché basé sur la création et l'offre, contrôlé par seulement trois acteurs se transforme en bataille de hit dont la rentabilité serait jugée sur une semaine. On le voit déjà au cinéma ou un week-end fait ou défait la carrière d'un film.
Impala, un groupe représentant quelque 2.500 labels indépendants à l'origine de la plainte contre Sony-BMG, s'est félicité de la décision de la justice européenne en ces termes:
"La Communauté européenne a eu le courage de passer au crible et de corriger ses erreurs", a déclaré Hein van der Ree, vice-président d'Impala et directeur général d'Epitaph Europe. "La porte se referme sur une fusion EMI/Warner, heureusement, et les portes du marché restent ouvertes pour les petits."
En France coté peer to peer, après le vote de la loi DADVSI, deux actions la création d'un parti lobbyiste "pirate". Cette idée provenant de pirates scandinaves a fait des émules aux Etats-Unis et, maintenant, en France. On verra ce qu'il adviendra d'un mouvement qui semble avoir plus envie de peser sur la présidentielle que de débattre au grand jour et d'avancer des propositions.
Une initiative tardive des députés socialistes qui demande l'avis du Conseil constitutionnel afin de retarder la promulgation de la loi. Vous vous êtes bien battus à l'assemblée nationale mais on n'aimerait que cette ultime tentative ne disparaisse pas avec les départs en vacances. Qu'elles sont vos idées pour avancer ? On n'espère que vous n'aurez pas oublié lorsque vous reviendrez de vacances.
Une première info plutot générale: Le feu vert au mariage Sony/BMG a été annulé par le tribunal de première instance de l'Union européenne Pas de quoi se réjouir encore, rien n'est encore joué, et puis cela finirai presque pas faire plus de mal que de bien l'autorisation avait été donnée en Juillet 2004 et depuis les sociétés avait en un sens fusionnées. On verra le jugement en appel, il risque d'être beaucoup plus clément que ce coup de canon.
Par contre l'intérêt de ce jugement, et de ralentir voir peut être d'empecher un seconde fusion ou alliance entre EMI-Warner. Cela éviterait au secteur musical de se retrouver aux mains de quelques très grands acteurs dont les parts de marché avoisineraient 25%. En effet, le partage entre EMI-Warner 24,7 % du secteur arriverait devant Sony-BMG (21,5 %) et derrière Universal (25,5 %). Les trois majors cumuleraient donc une part du marché du disque supérieure à 70 %... Un bon point pour la création ? Je ne le pense pas. Il y a un fort risque que ce marché basé sur la création et l'offre, contrôlé par seulement trois acteurs se transforme en bataille de hit dont la rentabilité serait jugée sur une semaine. On le voit déjà au cinéma ou un week-end fait ou défait la carrière d'un film.
Impala, un groupe représentant quelque 2.500 labels indépendants à l'origine de la plainte contre Sony-BMG, s'est félicité de la décision de la justice européenne en ces termes:
"La Communauté européenne a eu le courage de passer au crible et de corriger ses erreurs", a déclaré Hein van der Ree, vice-président d'Impala et directeur général d'Epitaph Europe. "La porte se referme sur une fusion EMI/Warner, heureusement, et les portes du marché restent ouvertes pour les petits."
En France coté peer to peer, après le vote de la loi DADVSI, deux actions la création d'un parti lobbyiste "pirate". Cette idée provenant de pirates scandinaves a fait des émules aux Etats-Unis et, maintenant, en France. On verra ce qu'il adviendra d'un mouvement qui semble avoir plus envie de peser sur la présidentielle que de débattre au grand jour et d'avancer des propositions.
Une initiative tardive des députés socialistes qui demande l'avis du Conseil constitutionnel afin de retarder la promulgation de la loi. Vous vous êtes bien battus à l'assemblée nationale mais on n'aimerait que cette ultime tentative ne disparaisse pas avec les départs en vacances. Qu'elles sont vos idées pour avancer ? On n'espère que vous n'aurez pas oublié lorsque vous reviendrez de vacances.
Lun 17 jui 2006
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