plaisir et jouissance
“Douches Froides” une comédie dramatique sur le bonheur
La suite de Douches Froides
Douches froides, ce film je vous en avais parlé il y a quelques semaines au moment de la fete du cinéma. Retour sur un film.
Douches froides, au pluriel, que Mickael 17 ans doit prendre pour économiser l'électricité. Mickael est capitaine de l'équipe de judo. Tout irait bien si sa famille n'avait pas des problèmes d'argent chroniques. Et surtout s'il n'était pas étrangement tenté de partager sa petite amie, Vanessa, avec Clément, nouvellement débarqué, dont le père est devenu le sponsor de l'équipe.
Douches froides possède les qualités et les défauts de ce que certain appelle le premier film français d'auteur. Heureuse ce film est plus que cela il reflète les ambiguïtés psychologiques de chaque personnage, leurs indécisions.
Le film distille de puis l'affiche un parfum érotique. Erotisme adolescent virant rapidement ers celui de l'adulte. Mickaël perd son l’innocence, lorsqu'il partage sa copine consentante avec son meilleur ami.
Vous l'avez compris le film est cru entre désirs sexuels, lutte des classes, jalousie, échangisme, peur de la chute. On pourrait le comparer au cinéma de Ken loach réaliste ancré dans le réel.
Plus sur le réalisateur: «Ma grand-mère était femme de ménage, mon père routier, ma mère gouvernante d'enfants, explique Antony Cordier pour justifier ses racines modestes. Mon frère vend des fruits et légumes. J'ai grandi à Tours et à l'école républicaine. Mes parents nous encourageaient à bien travailler pour sortir de notre milieu. «Ne soyez pas ouvriers !», nous répétaient-ils. Dans ma famille, c'était le culte du sacrifice. Il fallait toujours souffrir, se priver de choses essentielles. On devait continuellement se serrer la ceinture pour boucler les fins de mois : économie de nourriture, d'électricité, de vêtements, d'eau. C'était pour eux l'expression du bonheur. Comme Michaël, mon héros, j'ai pris des douches froides pendant toute ma jeunesse, d'où le titre de mon film.» entretien avec Brigitte Baudin [22 juin 2005]
Plus de texte: Qu'est-ce que le monstre ? Le minotaure du déterminisme social, dévoreur de jeunes gens trop tendres ? L'abîme de peur que Mickael porte en lui ? La bête de sexe ? La « bête dans la jungle », comme dans la pièce de Henry James - où elle est la métaphore du gâchis absolu ? Louis Guichard
Plus de zik: Meet Ze Monsta from P.J. Harvey Album: To Bring You My Love
See it coming at my head I'm not running I'm not scared Big black monsoon Take me with you I'm not jerking I won't hide Yeah, I'm ready Meet ze monsta tonight Big black monsoon Take me with you Ow! what a monsta What a night What a lover What a fight Big black monsoon Take me with you [whistle blow] Yes it's coming out of this world Yeah, I'm lucky Lucky girl Hell ain't half full Take me with you Big black monsoon Take me with you