plaisir et jouissance

La suite du post précedent  ce qu'en pense les gens d'arte. Merci a l'auteur et oui c pas de moi. Mais si ca vous donne envie d'aller le voir,j'ai réussi....

La dura vita
Marco Ponti nous entraîne dans un premier film à l'atmosphère délirante. Lorsque deux jeunes hommes, habituellement plantés devant leur écran de télévision, doivent se confronter à la vraie vie, les règles du jeu changent. Plus question d'appuyer sur le bouton "pause" de la télécommande ! Il faut penser à payer le loyer, à soigner sa tenue pour décrocher un emploi, envisager d'endosser des responsabilités... Et quand l'amour surgit au coin d'une rue, tel un Coup de foudre à Notting Hill - le film est truffé de références -, la situation se complique encore. Andrea (Stefano Accorsi, connu pour ses rôles dans La chambre du fils ou Le jeune Casanova), perd totalement les pédales dans ce monde qu'il ne maîtrise pas. Même lorsqu'il achète du pop-corn, il se sent désorienté face à la vendeuse, qui répétant les mêmes phrases toute la journée, lui fait l'effet d'une machine. Quand le réalisateur insiste sur ces situations de confrontation avec le réel, les plans s'étirent, la musique se tait. Ces moments de pause tranchent avec le rythme accéléré de cette fiction qui, le reste du temps, entraîne ses protagonistes dans un tourbillon infernal. Parfois même, la confusion s'empare de la chronologie et les scènes arrivent dans le désordre ! Quant à la rencontre amoureuse, elle prend les traits d'un vaudeville à rebondissements. Dans un épuisant jeu de ping-pong, les amants s'assènent des révélations fracassantes. Les sous-titres du réalisateur, précisant les pensées des personnages ou ajoutant des commentaires ironiques, éclairent la lanterne du spectateur, qui compte les points de ce match réjouissant.

Ven 14 jan 2005 Aucun commentaire