plaisir et jouissance
Une enquête Novatris pour FRANCE 24 et L'Express sur la sexualité en Europe et aux Etats-Unis montre que les adultes français et américains impliqués dans une relation à long-terme sont plus enclins à pardonner les écarts de leur partenaire sexuel que leurs homologues, allemands, italiens, espagnols et britanniques. Ces derniers sont par ailleurs les moins enclins à pardonner à leur conjoint leur infidélité.
L’enquête Novatris, a été effectuée sur un échantillon de 5430 adultes entre 16 et 64 ans en France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne et aux Etats-Unis.
D’après le sondage, les habitudes sexuelles sont les mêmes au début de la vie sexuelle d’une part et d’autre de l’Atlantique. Ainsi, la perte de la virginité intervient en moyenne à 18 ans, tous sexes et toutes nationalités confondues. Ce n’est que plus tard que les différences émergent ; les Américains et les Européens ou encore les hommes et les femmes ayant une approche différente de la question.
Des différences qui émergent sur le tard
Alors que les femmes ont tendance à moins pardonner aux hommes leurs infidélités, l’enquête a montré que les Françaises sont beaucoup plus indulgentes que leurs consoeurs d’Europe de l’ouest et des Etats-Unis. Alors que 28% d’entre-elles ont déclaré qu’elles pardonneraient leur époux infidèle, seules 13% des Britanniques ont déclaré y être prêtes. Aux Etats-Unis, elles sont environ 25%. Quant à la monogamie, elle serait un idéal qui requiert une certaine souplesse au sein du couple. Pourtant, d’après le sondage, les ardents défenseurs de la thèse « monogame » ne craignent rien, le nombre de partenaires sexuells n’étant pas en rapport avec le nombre de fois où un couple fait l’amour.
A titre d’exemple, alors que les hommes italiens sont ceux qui affirment avoir eu le plus grand nombre de partenaires sexuels l'an passé, ce sont les Français, hommes et femmes, qui sont les plus actifs sexuellement. Les hommes et les femmes interrogés ont déclaré faire l’amour en moyenne 8,9 fois par mois. Suivis de près par les hommes italiens qui ont en moyenne fait l’amour 8,8 fois par mois.
Parler de sexe sans tabous ?
Cette étude montre également que ce sont les Américains qui sont les moins réticents à parler de leur vie sexuelle. De l’usage des préservatifs à l’infidélité, en passant par la fréquence des rapports sexuels ainsi que les rencontres sur internet, une majorité d’Américains a répondu sans tabous aux questions concernant leur vie privée. C’est le cas aussi pour l’avortement, sujet pourtant sensible aux Etats-Unis. Alors que 28% des Allemands ont refusé de se prononcer sur l’avortement en cas de grossesse involontaire, seuls 12% des Américains ont refusé de répondre. Dans les 5 pays d’Europe occidentale précités, ainsi qu’aux Etats-Unis, les femmes sont plus favorables à l’avortement que les hommes. Surtout en France où 56% des femmes sont pour contre seulement 38% d’hommes. D’après le sondage, la France est le pays le moins réfractaire à l’avortement. 48% des Français et Françaises ont répondu qu’ils n’hésiteraient pas à opter pour un avortement si nécessaire. Aux Etats-unis, par contre, le pourcentage de personnes réfractaires à l’avortement est le plus élevé : 65% des personnes interrogées ont déclaré rejeter cette option.
Let's not talk about sex, baby
Dans les années 90, les rencontres sur internet ont fait couler beaucoup d’encre. Selon ce sondage réalisé pour France 24 et l’Express, une majorité d’Européens et d’Américains n’ont jamais eu de rapports sexuels avec un partenaire rencontre initialement sur internet. Bien que ces sites de rencontre soient des sources énormes de revenus dans certains pays, notamment les plus conservateurs en matière de mœurs, mais qui connaissent une forte croissance économique tels que l’Inde ou la Chine, les Etats-Unis et surtout l’Europe occidentale ne semblent pas emballés par cette alternative. 70% des personnes interrogées en France et en Grande-Bretagne et 72% en Espagne, ont répondu qu’ils n’avaient jamais couché avec un partenaire rencontré sur le Web. Les Américains, eux, sont plus séduits. 25% d’entre eux disent avoir eu des rapports sexuels avec une personne rencontrée sur Internet.
Ces derniers sont également les moins réticents à utiliser des médicaments favorisant l’érection tels que le Viagra, le Levitra et le Ciallis. Médicaments qui ont moins de succès auprès des Européens surtout auprès des Allemands. A titre indicatif, 28% des Américains envisagent d’y avoir contre seulement 5% des Allemands. Un pourcentage à nuancer cependant, sachant que 23% d’entre eux ont refusé de répondre.
Ainsi, qu’il s’agisse de sexe ne change rien. Une fois de plus, à la réserve européenne s’oppose la franchise américaine.
Crédit: http://www.france24.com/france24Public/fr/archives/debats/20070724-ete-sexe-enquete-europe-americains-tromper
L’enquête Novatris, a été effectuée sur un échantillon de 5430 adultes entre 16 et 64 ans en France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne et aux Etats-Unis.
D’après le sondage, les habitudes sexuelles sont les mêmes au début de la vie sexuelle d’une part et d’autre de l’Atlantique. Ainsi, la perte de la virginité intervient en moyenne à 18 ans, tous sexes et toutes nationalités confondues. Ce n’est que plus tard que les différences émergent ; les Américains et les Européens ou encore les hommes et les femmes ayant une approche différente de la question.
Des différences qui émergent sur le tard
Alors que les femmes ont tendance à moins pardonner aux hommes leurs infidélités, l’enquête a montré que les Françaises sont beaucoup plus indulgentes que leurs consoeurs d’Europe de l’ouest et des Etats-Unis. Alors que 28% d’entre-elles ont déclaré qu’elles pardonneraient leur époux infidèle, seules 13% des Britanniques ont déclaré y être prêtes. Aux Etats-Unis, elles sont environ 25%. Quant à la monogamie, elle serait un idéal qui requiert une certaine souplesse au sein du couple. Pourtant, d’après le sondage, les ardents défenseurs de la thèse « monogame » ne craignent rien, le nombre de partenaires sexuells n’étant pas en rapport avec le nombre de fois où un couple fait l’amour.
A titre d’exemple, alors que les hommes italiens sont ceux qui affirment avoir eu le plus grand nombre de partenaires sexuels l'an passé, ce sont les Français, hommes et femmes, qui sont les plus actifs sexuellement. Les hommes et les femmes interrogés ont déclaré faire l’amour en moyenne 8,9 fois par mois. Suivis de près par les hommes italiens qui ont en moyenne fait l’amour 8,8 fois par mois.
Parler de sexe sans tabous ?
Cette étude montre également que ce sont les Américains qui sont les moins réticents à parler de leur vie sexuelle. De l’usage des préservatifs à l’infidélité, en passant par la fréquence des rapports sexuels ainsi que les rencontres sur internet, une majorité d’Américains a répondu sans tabous aux questions concernant leur vie privée. C’est le cas aussi pour l’avortement, sujet pourtant sensible aux Etats-Unis. Alors que 28% des Allemands ont refusé de se prononcer sur l’avortement en cas de grossesse involontaire, seuls 12% des Américains ont refusé de répondre. Dans les 5 pays d’Europe occidentale précités, ainsi qu’aux Etats-Unis, les femmes sont plus favorables à l’avortement que les hommes. Surtout en France où 56% des femmes sont pour contre seulement 38% d’hommes. D’après le sondage, la France est le pays le moins réfractaire à l’avortement. 48% des Français et Françaises ont répondu qu’ils n’hésiteraient pas à opter pour un avortement si nécessaire. Aux Etats-unis, par contre, le pourcentage de personnes réfractaires à l’avortement est le plus élevé : 65% des personnes interrogées ont déclaré rejeter cette option.
Let's not talk about sex, baby
Dans les années 90, les rencontres sur internet ont fait couler beaucoup d’encre. Selon ce sondage réalisé pour France 24 et l’Express, une majorité d’Européens et d’Américains n’ont jamais eu de rapports sexuels avec un partenaire rencontre initialement sur internet. Bien que ces sites de rencontre soient des sources énormes de revenus dans certains pays, notamment les plus conservateurs en matière de mœurs, mais qui connaissent une forte croissance économique tels que l’Inde ou la Chine, les Etats-Unis et surtout l’Europe occidentale ne semblent pas emballés par cette alternative. 70% des personnes interrogées en France et en Grande-Bretagne et 72% en Espagne, ont répondu qu’ils n’avaient jamais couché avec un partenaire rencontré sur le Web. Les Américains, eux, sont plus séduits. 25% d’entre eux disent avoir eu des rapports sexuels avec une personne rencontrée sur Internet.
Ces derniers sont également les moins réticents à utiliser des médicaments favorisant l’érection tels que le Viagra, le Levitra et le Ciallis. Médicaments qui ont moins de succès auprès des Européens surtout auprès des Allemands. A titre indicatif, 28% des Américains envisagent d’y avoir contre seulement 5% des Allemands. Un pourcentage à nuancer cependant, sachant que 23% d’entre eux ont refusé de répondre.
Ainsi, qu’il s’agisse de sexe ne change rien. Une fois de plus, à la réserve européenne s’oppose la franchise américaine.
Crédit: http://www.france24.com/france24Public/fr/archives/debats/20070724-ete-sexe-enquete-europe-americains-tromper
Dim 28 oct 2007
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