plaisir et jouissance
Retour sur un sujet qui m'intéresse et vous aussi j'espère. Les CD et le piratage;.
Voici les dernière infos: Le SNEP (Syndicat National de l'Edition Phonographique) a communiqué, le 5 septembre, les résultats de l'industrie du disque pour le premier semestre 2005. Le nombre d'unités écoulées a augmenté de 5 % cependant chiffre d'affaires des ventes des disques à diminuer. Pour le détail, les ventes de disques ont baissé de 11,7 % en valeur et augmenté de 4,8 % en volume.
Et voila que les majors ne sont toujours pas heureuse!! Voila qu'elles vendent plus de disques cependant moins cher. Le responsable de cette baisse du prix des CD est tout désigné : le téléchargement illégal sur les réseaux Peer to Peer. Mais comme toujours ce n'est pas vrai !!
En effet, si on achète un album au prix fort on le paye parfois plus de 20 euros, acheté sur le net on le paye plus souvent plus de 9,99 euros, alors que les vendeurs classiques eux sont prêt à aller plus bas 6,99 euros, cf. promo d'été et autres.
Voila le loup sort du bois !! Voila que les ventes augmentent et que les arguments précédemment entendus ne sont plus d'actualité. Quoi !! Où est la protection des artistes de la diversité musicale ? Maintenant que la musique circule, les artistes deviennent connus, les majors se plaignent de la rentabilité. Ah belle rentabilité dont l'industrie du disque qui s'est enrichie avec l'avènement du disque compact, en doublant son prix par rapport au vinyle, dont le coût de fabrication était pourtant supérieur à profiter goulument.
Le SNEP est soit disant "[…] pris entre le marteau et l'enclume". Mais l'enclume, ils l'ont crée eux même. La défense de la diversité musicale n'a jamais été une garantie de rentabilité à court terme. Vendre des milliers d'album sur une ou deux journées après un marketing bien soigné et un matraquage de plusieurs semaines sur les stations FM commerciales, c'était le bon temps.Mais les consommateurs avertis eux ramait dur pour trouver de la musique originale. Et voila ce que l'on nous prépare. La FNAC par exemple parle d'une politique à trois niveau de prix : "Le catalogue (les disques de plus de deux ans) à moins de 10 euros, les artistes en développement autour de 12 euros et les artistes confirmés à 14,99 euros." Eh, les gars de la finance, j'espère que dans ce plan bien huilé, vous n'oublierez pas de lancer des artistes inconnus en France au lieux de toujours promouvoir les mêmes.