plaisir et jouissance

Voici un petit texte que j’ai du porter en moi un certain temps. Ce matin, il est sorti.

D’abord mes mains palpent, malaxent ses épaules, ses bras, avec fermeté et décision. Détendre les muscles, assouplir la peau, caresser le creux du bras. Puis les pouces suivent les omoplates, les doigts roulent la peau de l’épaule, les pouces descendent le long de la colonne, accentuant chaque vertèbre. Les paumes viennent naturellement se placer au creux de ses reins. Elles créent un tourbillon lent. Réveiller l’énergie enfuie à cet endroit. Les mains s’écartent pour pétrir les hanches, glisser légèrement vers le ventre, suivre le sillon des aines, et retour au reins. Mes mains remontent aux épaules et recommencent le trajet, plusieurs fois, jusqu’à ce que son souffle prenne de l’ampleur. enfin revenue au bas de son dos, elle descendent doucement vers les cuisses, le creux poplité, les jambes, en aller-retour fermes et décidés. Ici encore détendre et assouplir. Mais aussi caresser du bout des doigts, tourner avec douceur au creux des genoux, masser les jambes. Puis aller vers les pieds, où, après les mains, ma bouche va prendre le relais, pour baiser, mordiller, lécher, sucer. Orteils, plante, tendons.

Mon souffle maintenant parcours les jambes, les genoux, les cuisses, les fesses. Mes mains reprennent ces globes, charnus, musclés, ronds. Pétrissage lent et doux. Ecartement léger, puis plus ample pour laisser la place à la langue qui s’insinue, cherche et atteint la rosace où elle s’attarde, mouille, ouvre. Le bout de ma langue rencontre le bas de ses lèvres, et les effleure. Je redescends vers les cuisses, et son souffle s’est fait musique depuis un moment. Alors mes mains lui demande de se retourner. Mes lèvres et mes doigts glissent lentement le long de l’intérieur de ses cuisses où la peau se fait de plus en plus douce, de plus en plus fine. Je contourne le triangle pour remonter à son ventre, le baiser, le lécher jusqu’au nombril, mordiller sa toison au parfum si discret. De temps en temps, ma langue s’échappe vers les lèvres. Peu à peu, elle s’y installe. Alors elle lèchent doucement, sucent. La langue s’insinue entre elles, et titille leur intérieur. Elle remonte parfois pour couvrir avec légèreté le petit promontoire qui a gonflé. Et le ballet continue, en haut, en bas, au centre où la langue se glisse et ouvre sa grotte. Son voix à pris son envol, c’est maintenant un chant continu qui m’enthousiasme et me survolte. Ma bouche couvre totalement son sexe, je mange ses lèvres, son clitoris, ma langue s’enfonce, lèche, suce, mouille. Je bois la liqueur de son ventre mêlée à ma salive. Et doucement , mes doigts se mêlent au jeu. Le majeur masse en tournant l’entrée de sa bouche, doucement, sans forcer, au passage il s’enduit de sa sève. Lorsqu’il est totalement trempé, l’index le remplace, et lui s’avance un peu plus, caressant le haut de la paroi. Nos souffles se font plus rauques, ses hanches basculent, un rythme lent, doux et incessant s’est installé. Mon index caresse toujours, et mon majeur a glissé vers la rosace de son cul. Peu à peu il s’introduit, d’abord en tournant lentement, et puis plus vigoureusement. Une phalange s’est installée et masse doucement. L’index reste dans sa chaleur douce et humide, ma bouche s’active, ma langue agace le clitoris. Et tout à coup la tension monte, sa voix explose, et ses mains repoussent mes mains, ma tête. Mes lèvres s’éloignent en petits baisers sur les cuisses qui vont se refermer.

Alors, mon corps se glisse vers le sien, alors ses cuisses s’ouvrent, sa bouche murmure " oui, viens… ".

Sa main s’empare de ma queue et la guide. Je caresse son sexe de mon gland, et peu à peu je me glisse. Douceur de ses lèvres sur ma peau, douceur de son vagin sur mon sexe. Je m’enfonce doucement. Nous savourons l’instant. Et tout à coup, sa voix reprend son chant, l’orgasme s’installe. mon sexe caresse ses parois. Et puis je ressort, m’allonge. Elle se colle à moi, nos souffles se mêlent. Sa bouche glisse vers mon cou, embrasse ma poitrine, titille mes tétons. Elle reprend son parcours, effleure mon ventre de son souffle. Son nez explore ma toison. Sa bouche baise à petits coups la base de ma queue. Sa langue glisse le long de la hampe, effleure le gland. Puis elle redescend pour le parcours inverse, se glisse vers mes couilles, les mordille, ses doigts se faufilent cers mon cul, écartent mes fesses et viennent se poser sur ma rosace. Un instant, un instant seulement. Sa main prend possession de mon sexe et le masse avec vigueur. Sa langue frôle mon méat. Ses lèvres s’en mêlent. Elle lâche une goutte de salive sur le gland. Ses lèvres s’entrouvrent pour couronner mon bout. Et ce jeu continue longtemps, jusqu’à ce que tout à coup sa bouche m’avale totalement. Alors elle procède à un va et vient lent ou rapide. Sa langue caressant toute la longueur qu ‘elle avale. Elle le recrache pour mieux le baiser et le reprendre encore et encore…

Enfin ces jeux ont éveillés tous nos sens, nos peaux sont devenus des récepteurs d’une puissance nouvelle. C’est le moment où mon desir d’elle est son paroxysme. Je la pénètre avec toute ma force, comme pour la clouer sous mon poids. Je vais, je viens. Elle explose. Je la retourne et prend son sexe presque violemment. Mes mains pèsent sur sa taille. Elle se creuse, visage enfoui dans l’oreiller, cul offert à ma démence. Et je la baise. Rythme lent. Rythme rapide. Gland se frottant à ses lèvres, à son clitoris. Queue au fond de sa chatte. Explosion. Sommeil tendre enlacés l’un contre l’autre, l’un dans l’autre. "

Ven 18 mar 2005 1 commentaire
Mmmm...
Ca me rappelle ce week-end... ;)

Vivement le suivant

Angelino
Angelino - le 21/03/2005 à 11h38