plaisir et jouissance
Je suis chaude et luxurieuse comme Messaline et peut-être plus amoureuse encore, s’il est possible, que cette
célèbre Romaine.
Je baise et jouis jusqu’à extinction de force et, de même encore que Messaline, lorsque trente ou quarante hommes m’ont passé sur le corps, je suis exténuée, sans doute, mais je ne suis pas rassasiée ; lorsque réduite, esquintée, anéantie et noyée dans le sperme, je n’ai plus la force de jouir, mon con brûlant demande toujours et plus que jamais un membre viril. C’est même à ce moment que l’envie de faire ça est plus impérieuse et il me semble que cent décharges successives ne me feraient pas broncher ni reculer.
On dira peut-être qu’obéissant à de vains sentiments de vantardise, j’exagère ici mes facultés amoureuses, hé ! bien non, il n’en est rien ; je ne dis que l’exacte vérité et comme preuve de mon dire je vais raconter un de mes exploits amoureux dans tous ses détails, et l’on verra par ce récit combien j’ai raison de me dire une bonne baiseuse.
Il y a de cela quelques années déjà ; j’avais alors dix-sept ou dix-huit ans. J’habitais encore avec ma mère que j’ai dû quitter depuis, pour me livrer sans contrainte à ma lubrique passion. Malgré mon jeune âge, aucun homme, tout robuste eût-il été, n’aurait pu se vanter de me satisfaire et c’est, je le répète, lorsqu’il était entièrement vidé que la rage luxurieuse me prenait avec la plus grande violence ; j’aurais ainsi épuisé vingt hommes l’un après l’autre.
Extrait : Orgie soldatesque ou La Messaline moderne, Au Champ de Mars, 1893.
Je baise et jouis jusqu’à extinction de force et, de même encore que Messaline, lorsque trente ou quarante hommes m’ont passé sur le corps, je suis exténuée, sans doute, mais je ne suis pas rassasiée ; lorsque réduite, esquintée, anéantie et noyée dans le sperme, je n’ai plus la force de jouir, mon con brûlant demande toujours et plus que jamais un membre viril. C’est même à ce moment que l’envie de faire ça est plus impérieuse et il me semble que cent décharges successives ne me feraient pas broncher ni reculer.
On dira peut-être qu’obéissant à de vains sentiments de vantardise, j’exagère ici mes facultés amoureuses, hé ! bien non, il n’en est rien ; je ne dis que l’exacte vérité et comme preuve de mon dire je vais raconter un de mes exploits amoureux dans tous ses détails, et l’on verra par ce récit combien j’ai raison de me dire une bonne baiseuse.
Il y a de cela quelques années déjà ; j’avais alors dix-sept ou dix-huit ans. J’habitais encore avec ma mère que j’ai dû quitter depuis, pour me livrer sans contrainte à ma lubrique passion. Malgré mon jeune âge, aucun homme, tout robuste eût-il été, n’aurait pu se vanter de me satisfaire et c’est, je le répète, lorsqu’il était entièrement vidé que la rage luxurieuse me prenait avec la plus grande violence ; j’aurais ainsi épuisé vingt hommes l’un après l’autre.
Extrait : Orgie soldatesque ou La Messaline moderne, Au Champ de Mars, 1893.
Ven 5 mar 2010
5 commentaires
Très beau texte ! J'aime quand le smots séntrmèlent aux actes...
Pauline Patarin - le 11/03/2010 à 17h59
Vraiment intéressant comme blog.
Félicitation
Libertin - le 05/08/2010 à 15h24
J'aime ta façon de dire les choses avec des mots crus !
Bisous
poésies cochonnes
poésies cochonnes - le 05/02/2011 à 17h00
Un peu triste tant d'énergie dépensée pour rester insatisfaite...
La performence n'est elle pas plutôt d'arriver à l'extase?
stripteaseuse - le 15/05/2011 à 16h11
vs me fète tro bndé - le 29/08/2011 à 12h02