Vendredi 21 novembre
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10:25
Milieu de la nuit, je n’arrive pas à dormir. La nuit est pourtant fraîche, hier il a plu une bonne partie de la journée. C’est la troisième fois que j’ouvre les yeux, il n’est que quatre heures du
matin, et mes pensées volent vers toi à chaque réveil.
Vers ce sexe qui m’attend, ce sexe qui m’échauffe le sang, m’échauffe l’esprit, me fait ressentir plus qu’un grésillement au fond du ventre. Comme un feu qui couve et demande à prendre vie. Tu m’en
as trop bien parlé hier, il est resté gravé en fond d’écran, je t’imagine derrière moi, prêt à m’offrir.
Ma main caresse ma peau, caresse mon épaule, seule ma nuisette noire me couvre. J’aime me frôler du bout des doigts, légèrement, faire plein de petits allers-retours sur ma peau si réceptive, pour
m’envelopper d’une chair de poule, en petits frissons qui passent sur tout mon corps, j’aime trop ces douceurs.
Oh ! Mes mamelons sont tout pointés, du bout de mon ongle, je contourne mon aréole du sein droit. Elle est assez large, pas très foncée. Je ne sais pas pourquoi mais mon sein droit a toujours reçu
plus de caresses. Et mon téton est plus gros, plus réactif aussi, il a plus d’entraînement, c’est comme dans tous les domaines, l’action amène l’endurance.
Frémir, ressentir mes doigts courir sur cette poitrine qui a envie d’être tétée, aspirée, gobée, malaxée. Oui gonfler sous la pression de mes paumes. Être pleine d’envie d’aspiration. La prendre à
pleines mains et serrer fort, pour sentir la chaleur et la rondeur qui s’en dégage. Continuer mon chemin, descendre vers mon ventre ; ce qu’il est chaud et doux, moelleux et souple.
Quelques tours d’index sur mon nombril et je continue vers mes cuisses entrouvertes. Ma toison pousse, je la laisse pousser, envie de retrouver mes poils, envie de cette garniture noire sur mon
mont de vénus. Depuis un bon mois je ne m’épile plus. Pour te permettre de fouiner, fouiller, débusquer l’odeur sauvage de mon fumet, cadeau pour tes narines à notre prochaine rencontre. Pour
l’instant elle n’est pas très fournie, ni foisonnante, ils ne mesurent qu’un centimètre environ mes petits poils noirs !
Sois patient, bientôt je me prendrai en photo, sous plusieurs angles, sans pudeur, pour te la montrer… Oui, très bientôt nous allons pouvoir nous découvrir.
Hier matin encore une fois au téléphone, nous avons joué à entretenir le désir, à le faire monter d’un cran supplémentaire. Petit rituel ô combien excitant. J’aime à être docile, à obéir à tes
mots. Je réclame le son de ta voix, ton accent envoûtant, eux seuls suffisent à émoustiller mon bas-ventre.
Quand tu me demandes de m’allonger nue sur mon lit à plat ventre, je le fais. Quand tu me demandes de remonter mes jambes, tendre mes fesses au plus haut, je le fais. Quand tu me demandes de ne pas
me toucher, de rester à genoux, en lordose, je le fais…
Je fais tout ce que tu me murmures, désirante et soumise, je suis. Oh ! Douce et bonne attente.
Il me plaît d’être femme demandant d’être baisée. D’être femme réclamant à faire l’amour…
Ta voix qui me parle de ton sexe tendu, de ton sexe qui pointe vers ton ventre, de ton sexe qui est dur comme un pieu, comme un bout de bois, dur tel un sabre pour glisser dans ma chair. Tu veux
écarter mes chairs. De tes gouttes de désir qui pointent au bout de ton gland. Qui bientôt me prendra. De toi en érection, derrière moi me regardant, de tes yeux sur mon bouton à éclore, de mon
anus que tu veux lécher, de ta langue qui veut goûter à mon nectar, de ton nez qui aimerait tant renifler l’odeur de ma fleur la plus intime.
Au son, au rythme de tes mots, mon bassin tanguait pour faire monter le désir un peu plus près de la sortie. Oui ce brasier au fond de mon vagin, tu arrives à l’amener sans que je me touche, aux
portes de mes lèvres. Lèvres, que j’effleure à peine, déjà recouvertes d’un filet juteux. L’humidité suinte sous l’émoi, sous l’envie d’être prise.
Oui, oui.
* — Baise-moi, baise-moi… Je te dis, je te le crie…
* — Baise-moi, baise-moi.
* — Donne-moi ton sexe, entre dans moi, juste un tout petit peu. Encore, je te veux… sont mes mots
* — Non, doucement, pas si vite, calme-toi… je t’entends me répondre.
Et encore ta voix qui m’accompagne, tes mots qui font venir le plaisir. Tes mots qui me chantent ma vulve, mon anus, l’envie de me prendre. Encore elle, l’Envie…
* — Laisse-moi te regarder, montre-moi, ouvre-toi, me dis-tu.
Je ne suis que soupirs et lamentations. Douce torture pour mon corps en attente. Enfin tu m’autorises à me toucher, à franchir la frontière du lâcher prise.
Inexorablement le plaisir se déverse doucement, au frôlement de mon clitoris, petit mais si sensible. Ma main gauche est bien à plat sur mon ventre, et la droite enferme mon clito entre le pouce et
mon index, pour le titiller lentement. Je me concentre complètement sur la montée douce de sensations grisantes.
* — Maintenant prends ton gode, pose-le juste sur ton clito, dis-toi que c’est moi.
Enfin, je le glisse dans mon intérieur, le reçois comme une verge tendue pour moi.
Le plaisir, je le ressens de mes orteils, il remonte derrière mes cuisses, s’insinue entre mes fesses, glisse vers mon dos. Mon souffle se fait court, ma respiration s’accélère, j’ai chaud, très
chaud, entre mes seins coule ma sueur.
Je freine mes mouvements de doigts et du gode, lorsque je sens que je suis en bordure de ne pouvoir arrêter le septième ciel se propager dans mon corps. Je stoppe dix à quinze secondes, et je
reprends la montée lente du plaisir diffus mais bien réel. Je ferme les yeux, mon imaginaire spontanément m’ouvre avec limpidité tous les possibles de l’indicible. Je t’imagine si bien près de
moi.
Plusieurs fois comme ça. Jouer à arriver à ne pas franchir la limite où le chavirement devient trop impérieux. Pourtant à un moment, même si je souhaite encore me retenir, retarder la délivrance,
ma main s’agite implacable sur mon bouton rose en feu, gorgé d’espoir. Et alors une onde de jouissance déferle de partout dans mon être. L’orgasme se déclenche en spasmes, vibrations, ondulations,
en passant du bout de mes ongles, à mes doigts écartés, de ma nuque, jusqu’à mes cheveux. Comme une vague énorme emportant tout sur son passage ! Je laisse mes râles sortir de ma gorge et mes cris
les accompagner. Tu en redemandes et encore ma jouissance plusieurs fois je te donne. Toujours de plus en plus profond, le plaisir je vais le chercher. Pour toi, pour que tu entendes. Tu aimes
tellement.
Je suis dans un état de flottement complet. Mon cœur bat prêt à se rompre. L’ivresse du moment, vertiges et abandon. Étranges sensations mais si bonnes. Oui ! Jouir, jouir, jouir… totalement…
Et doucement je reviens à la vie, lentement tout s’apaise, j’ai envie de repos… Je ferme les yeux, encore, je suis bien. Heureuse… je vais me rendormir, aussi bon qu’hier. Hummm ! Au revoir mon
cœur…
J’adore tes textes mais il te faut y mette des images
;-)