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Dimanche 22 mars 7 22 /03 /Mars 09:11

Bon, j’avoue que je n’ai pas trop bien dormi cette semaine-là. Mais je suis allée au rendez-vous à l’heure dite et j’ai appuyé sur ce petit bouton blanc à côté duquel était écrit SPARTE D. P.

— Bonjour, que puis-je pour vous ?

— J’ai rendez-vous ce matin à neuf heures. Un certain Alain.

— Qui êtes-vous, madame ?

— Aline Arnault.

— Entrez. Monsieur Alain arrive.

J’entrai. C’était un joli immeuble de bureaux, avec une petite cour centrale. Alain, enfin Monsieur Alain, est arrivé, toujours tiré à quatre épingles.

— Bonjour, Je suis très heureux de vous rencontrer, Aline.

— Euh, bonjour. De même. Ça va ?

— Oui, Aline, je vais bien. Et vous-même ?

— Oui, répondis-je d’une voix trahissant une certaine timidité. Je n’étais pas dans mon monde.

— Veuillez me suivre.

Il m’a emmenée dans une petite salle et m’a montrée une table.

— Aline, je vais vous demander de remplir ce questionnaire. Soyez honnête, ne trichez pas. Les questions sont personnelles mais cela devrait nous aider pour la suite. Mon bureau est derrière cette porte. Lorsque vous aurez fini, frappez, on continuera dans mon bureau.

Après quelques pages de questions très classiques, cela devenait plus direct, particulièrement concernant ma vie personnelle. Je tournai rapidement les pages du gros questionnaire, c’était comme cela pour toutes les questions suivantes. Après avoir hésité, je décidai de finir mes réponses. Après tout, c’était peut être l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes et puis Pierre les connaissait.

Voici quelques exemples de questions :

À quel âge avez vous eu votre premier rapport ?

Avez-vous pratiqué la fellation au cours de ces six derniers mois ? Si Non, expliquez en quelques lignes votre réponse.

Après plus de quarante minutes, j’arrivai au bout et je frappai à la porte du bureau d’Alain.

— Merci, Aline. C’est très bien. Maintenant venez ici, prenez place. Je suis sûr que vous avez plein de questions et je dois vous informer de certains détails de notre association.

— Je ne comprends pas trop pourquoi vous m’avez demandé de remplir tout ce questionnaire.

— Eh bien, chère Aline, c’est pour mieux vous connaître. Vous n’êtes pas sans savoir que nous facilitons les rencontres entre hommes et femmes. Vous semblez intéressée par cela.

— Euh… oui.

— Vous semblez aussi m’avoir vu à l’œuvre ?

— Euh…

— Répondez ! Ne soyez pas timide.

— Oui.

— En effet, comment dire… Nous avons certaines règles de fonctionnement. Vous entrez dans notre organisation au niveau un et ensuite vous progresserez. Vous êtes libre de la quitter à tout moment. Cependant une rupture est définitive. De plus, je vais vous demander de signer ce document qui stipule que vous entrez dans notre organisation de votre plein gré. Mais avant, je dois vous dire que nous avons, comment dire, une vision de la femme différente de certaines personnes. Et que nous appliquons ce que nous pensons être bien pour elles, bien sûr.

Il me regarda, et me tendit un stylo.

— Avez vous bien compris ?

— Oui.

— Sur votre condition ?

— Euh, oui. Enfin non… Je veux dire… Je ne sais pas, dis-je rougissante.

— Pour être clair, Aline, la femme dans notre organisation a un statut inférieur à l’homme, et le statut de débutante est le plus bas. Vous devrez donc nous obéir.

— Euh, d’acc… Enfin oui, je comprends.

— Signez là, mademoiselle… Bien, maintenant cela est fait. Je vais vous faire passer un examen médical. Je suis en effet docteur et je vais m’assurer de votre bonne condition physique. Êtes vous d’accord ?

— Je suis en pleine forme.

— Je n’en doute pas mais je me dois de le faire. Cela fait partie des conditions à remplir pour entrer dans Sparte.

— Eh bien, d’accord.

— Veuillez me suivre.

Nous avons marché jusqu’à un autre bureau. Là, il me demanda de me déshabiller. Je gardai mes sous-vêtements. Il procéda aux examens d’usage et me demanda ensuite de tout retirer. Je n’étais pas très d’accord mais je le fis.

— Aline, vous êtes une très jolie jeune femme. Écartez vos jambes. Merci. Encore. Je vois. Mettez vos mains là. Très bien, vraiment. Très jolis seins !

Je tentai un petit "Euh merci’’ qui le fit sourire. L’examen minutieux dura une bonne dizaine de minutes.

— Vous êtes en bonne forme, je pense que vous allez vous plaire. Avant de vous laisser partir, je vais fixer avec vous nos deux prochains rendez-vous.

Je me rhabillai rapidement.

— Disons samedi prochain huit heures. Ce sera une première je pense pour vous. Je vous tiendrai au courant par e-mail. Et on dit la semaine d’après, vendredi, dix-neuf heures. On verra dans tous les cas comment se passe notre rendez-vous de samedi. Voici les heures des rendez-vous.

Il me tendit une carte.

— Aline, j’espère que vous serez tout aussi excitée la semaine prochaine, dit-il en touchant ses doigts.

J’étais morte de honte.

Une fois chez moi, j’étais aussitôt sous la douche. Eh oui, je me suis masturbée. Oui, j’avais été excitée par ses attouchements à peine voilés. Je savais que cela n’était pas la manière de passer un examen médical. Mais cela ne faisait rien, j’avais accepté.

Le samedi suivant, Alain est venu m’ouvrir et m’a amenée dans son bureau. Il m’a expliqué que je serais une Holite. J’avoue, je n’ai pas tout compris mais ce que j’ai compris c’est que je devais faire ce qu’il me disait sinon je devrais quitter le club. Il m’a fait visiter les lieux un peu plus en détail. Sparte possédait presque tout le bâtiment. Il me montra des salles de réunion, des bureaux et diverses petites salles qu’il me présenta comme étant des salles de travail.

Nous sommes retournés dans son bureau et là il m’a demandé si l’examen de la dernière fois m’avait fait du bien. Je restai d’abord silencieuse, cherchant dans ma tête une réponse qui ne sonnerait pas faux, enfin pas trop.

— Je… enfin, c’était un peu bizarre.

— Bizarre, vous êtes sûre, chère Aline ? J’ai décelé une certaine excitation chez vous. Oui, votre minou laissait transparaître cette excitation. Cela fait longtemps que vous n’aviez pas été touchée par un homme, n’est ce pas ?

— Euh… ui.

— Oui, vous avez mis six mois dans le questionnaire. Cela a dû vous manquer. J’ai étudié vos réponses. Vous ne semblez pas être une spécialiste du sexe moderne, si je peux parler ainsi ?

— Pardon ?

— Oui, côté fellation, cunnilingus, anulingus, sodomie ?

— Oui, en effet, enfin, vous savez, je n’ai pas d’homme dans ma vie en ce moment.

— J’ai bien compris cela. Nous avons ce matin, comment dire, la possibilité de commencer votre éducation, chère Aline. Êtes-vous prête ? Voulez-vous commencer ?

Silence. J’avais la possibilité de refuser ?

— Oui j’accepte.

— Sachez qu’en tant qu’holite, vous allez devoir obéir strictement aux ordres. Ce sera dur, mais délicieux pour vous en fin de compte.

Alain m’ordonna de le suivre jusqu’à une salle du sous-sol dans laquelle il me demanda d’entrer. C’était une petite salle qui possédait un canapé, une table, quelques placards et sur un mur des espaliers, me sembla-t-il. Il me demanda de m’asseoir et d’attendre. Quelques minutes après, il revint accompagné d’un homme qui portait un masque de cuir. J’eus un mouvement de recul. Alain me calma.

— Aline, n’aie pas peur. C’est ton étalon, ton dresseur. Debout !

— Maintenant ?

— Oui, là, tout de suite. Lève-toi.

Le ton de sa voix ne laissait pas place à la discussion.

— Déshabille-toi. Et complètement, cette fois. Je veux te voir nue… Maintenant !

Je me suis décalée dans un coin de la pièce pour me déshabiller. J’avais à peine fini qu’Alain était déjà à côté de moi.

— Regarde comme elle est belle, cette femelle. Aline, tourne-toi. Encore. Regarde-moi. Comme elle est belle, cette jolie touffe noire ! Aline, ce beau mâle, c’est Léo. Il participera à ton dressage.

Léo était habillé classe : chemise blanche, pantalon de toile. Il avait la quarantaine mais était, semblait-il, en pleine forme. Son masque de cuir lui donnait une allure de bourreau.

— Recule un peu, me dit-il.

Il me prit le bras et me fit reculer jusqu’à ce que je sois contre le mur. Il prit mon sein droit d’une main ferme.

— Tu aimes être prise en main, jeune fille. Tu as bien choisi. Tu ne le regretteras pas.

Après avoir joué avec mes seins, les pressant comme des fruits, il retourna dans son bureau et en revint avec un appareil photo.

— Souris, Aline. C’est pour ton book. Ton livre qui retracera ta découverte du plaisir. Retourne-toi. Tu sais que tu nous fais envie, avec tes jolies fesses. Allez, mets-toi à quatre pattes.

— Pardon ? dis-je en regardant Alain, l’air incrédule.

— Oui, Aline. Allez, obéis. Tu ne voudrais pas me décevoir pour ton premier jour.

Lentement, je descendis vers le sol et je vis dans leurs yeux plus que du désir, une perversité que je n’avais jamais vue chez un homme. Et leurs mains furent sur mon dos, mes fesses, mes seins. L’homme au masque commentait :

— Elle est un peu grasse comme femelle mais on en fera quelque chose. Et regarde-moi ces seins. Hummm, comme elle a la peau douce. Sais-tu que tu vas me donner beaucoup de plaisir ? Écarte bien tes jambes.

Je sentais leurs doigts glisser sur mon sexe. Leur travail fit son effet. Léo usa de son pouce et de son index pour entrouvrir les lèvres de ma vulve. Alain me tenait par les cheveux, maintenant ainsi ma tête en arrière. Ses yeux brillaient.

— Léo ? Elle est mûre ?

— Oh oui, c’est bon, elle est en chaleur, cette truie. C’est vrai que vu son dossier elle en avait envie. Vas-y, fais-lui goûter son jus.

Léo présenta ses mains.

— Lèche, hilote, ordonna-t-il. Lèche ton jus.

J’ouvris la bouche, il engouffra un doigt, puis deux. Je léchais sans savoir, sans penser… Il retira sa main, ouvrit son pantalon et sortit son sexe. Cette bite était dure et raide. Alain me redressa, il me tenait le cou et les bras. Léo me regardait à travers son masque. J’étais à genoux et il me tenait la tête. Il me prit la bouche, il n’y a pas d’autres mots. Je ne respirais plus, je haletais.

Alain me libéra de son étreinte et me poussa pour que je reprenne ma position. Je n’eus pas le temps de me retourner avant sentir la prise ferme de Léo sur mes fesses. Oui, il venait de me prendre sans capote. Il était parvenu à me pénétrer d’un seul coup sans difficulté. J’essayais d’avancer mais sa prise était forte. Il tenait fermement mes hanches trempées de sueur. Ses coups de butoir étaient masculins, un taureau.

Huumm, Wouuw, Muuuuhhm, la pièce ne résonnait plus que de ces bruits.

Il me pilonna avec vigueur, me faisant jouir et atteindre l’orgasme. Extase non contrôlée. Je sentais ses violents coups de butoir contre mes fesses. Je m’abandonnais, je jouissais. Il râlait, arrrh, arrhh. Il me baisait, il me bourrait.

Il gicla. Il était là, suant, en train de se vider en moi.

Il se retira. J’étais là, à quatre pattes. Suante. Alain debout face à moi toujours bien habillé. Et l’homme à la cagoule me tendit la main pour que je me relève. Je tremblais, mes jambes me tenaient à peine.

— Tu es belle, me dit ce mâle masqué, souriant.

Il m’embrassa, écartant de mes yeux mes cheveux collés par la sueur et quitta la pièce. Alain reprit les choses en main. Il me tendit une serviette. Il s’agitait autour de moi. Et moi je restais là, dans un autre monde. Il m’aida à m’habiller. Je l’entendis me dire :

— Aline, je vois que tu as aimé. Tu n’auras donc pas de crainte à revenir chez nous. Tu as aimé ? Aline, Aline, tu ne me réponds pas ?

— Quoi ?

— Tu as aimé ?

— Oui.

— Allez, viens, c’est fini, il va falloir rentrer chez toi.

J’ai retrouvé ma voiture. J’ai roulé. Je suis rentrée chez moi, épuisée. Je me suis jetée sous la douche avant de m’affaler sur mon lit. Qu’avais-je fait ? Vraiment, pourquoi n’avais-je rien dit ? Était-ce cela, le plaisir ? Je ne sais pas. Oui, j’avais ressenti des choses…

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