Samedi 6 mai
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Petit retour sur un leader étudiant de la lutte contre le CPE. Un non une, qu'on ne voit plus beaucoup d'ailleurs. Je me renseignais sur ce vaste sujet qu'est la réforme en France lorsque je suis tombée sur bataille rangé concernant julie Coudry sur wikipédia. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Discuter:Julie_Coudry)
Je me suis dis, pourquoi pas vous faire lire ce portait. Oh loin d'être parfait mais qui existe.
Julie Coudry, née en 1979 d'une mère conseillère d'éducation et d'un père musicien, est présidente de la Confédération Étudiante depuis sa fondation en mars 2003. Avant cela, elle faisait partie de l'UNEF.
Elle est étudiante en master d'administration économique et sociale (AES) à Paris I. Elle a grandi à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et a manifesté dès 1994 contre le Contrat d'Insertion Professionnelle (CIP) lorsqu'elle était lycéenne dans le XXe arrondissement de Paris.
Elle était présidente de l'AGE de Paris V au sein de la TPAS (Tendance Pour une Alternative Syndicale) qui y était majoritaire et qui est devenue plus tard la TS (Tendance Syndicale). Julie Coudry a été membre du Bureau National de l'UNEF-ID de 1998 à 2001.
En 2003, elle quitte le bureau national de l'UNEF, réunifiée 2 ans plus tôt (en 2001), pour fonder la Confédération Étudiante avec une partie de la Tendance Syndicale, plus quelques autres associations locales, et le soutien actif de la CFDT avec laquelle elle aurait entretenu des liens étroits. Elle reproche alors à l'UNEF « d'être à la fois conservatrice et radicale et d'être destructrice de citoyenneté en cherchant à faire rentrer tous les jeunes dans des "moules idéologiques prédéterminés " ». Elle dénonce aussi la radicalisation de son ex-syndicat après la réunification avec l'UNEF-SE : « Nous en avons marre de ceux qui vendent du malaise par kilos », précise-t-elle.
À la tête de la Confédération étudiante, elle s'intéresse au sort des étudiants obligés de travailler pour financer leurs études : « Il faut dépasser la simple dispense d'assiduité. Dans de nombreux cas, travailler, seul moyen de financer ses études, peut être un facteur d'échec lorsque le système n'est pas adapté à ce double statut », déclare-t-elle.
Elle prend également position en faveur du traité établissant une Constitution pour l'Europe. Pour elle, ce texte correspond bien aux enjeux européens pour l'université : la réforme LMD, la recherche et la mobilité. En octobre 2004, elle affirmait : « On a soutenu le LMD, on a travaillé à sa mise en place et on soutient le traité constitutionnel dans cette logique, parce que c'est nous qui allons construire l'Europe, en particulier les étudiants ». Le traité sera finalement rejeté par une majorité des suffrages exprimés, avec 55 % de non, mais soutenu, selon un sondage, par la majorité des étudiants avec 54 % de oui. Durant la campagne, elle a participé à des conférences où elle a défendu le traité avec certains hommes politiques engagés dans le construction européenne.
En 2006, avec sa casquette caractéristique, elle est une des figures médiatiques de la contestation étudiante anti-CPE, fréquemment interviewée par les médias (télévision, radio). Le 10 avril 2006 (le jour de l'annonce du remplacement du CPE), soit six semaines après le début des contestations, elle appelle au déblocage des universités, contrairement à d'autres syndicats étudiants et à la coordination étudiante, expliquant qu'il « serait regrettable qu'une victoire collective soit gâchée par des échecs individuels » (concernant les examens), et que « le positionnement des militants [de la Cé] ne se fait pas par rapport aux autres organisations comme l’Unef mais par rapport à la mobilisation pour le retrait du CPE ».
copyright alain bachellier
Malheureusement elle parle avant de reflechir :-( Pas assez de courage pouy aller jusqu'au bout, un besoin de sauver son année et la bourse qui va avec.
Bon va falloir trouver la nouvelle Arlette ailleurs :-(
Par contre je trouve très bien qu'elle réfléchisse Il est rare de voir un leader étudiant ne pas foncer en se servant que des lieux communs mais plutôt de poser des questions et s'interroger. Même si elle ne possède pas toutes les réponses. A nous de juger ensuite.