Samedi 29 octobre
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Balou fait un rêve étrange, il vit sur une planète ressemblant à la terre, peuplée en majorité de femmes. Les hommes eux ne servent qu’à la reproduction et à retarder le vieillissement des femmes. Leur semence bue par les amazones leur permet également de rajeunir.
Le cri des mouettes le réveilla, il entendit le bruit du ressac des vagues sur la plage. L’air était déjà chaud en ce début de matinée, le soleil illuminait sa cellule monacale.
Balou tâta son bas ventre, il lâcha un gémissement. Ses bourses le faisaient encore souffrir. Son sexe irrité brûlait. Cette douleur le réveilla complètement. L’anesthésie perdait ses effets au bout d’un certain temps, comme à chaque fois qu’il se faisait traire.
Il avait lu dans une très vieille encyclopédie que sur une lointaine planète appelée « Terre », certains terriens élevaient des animaux « vaches » pour leur aspirer une substance nommée « lait ». Ce liquide était inclus dans leur alimentation. Balou n’avait pas tout compris, mais en tout cas il ne ressemblait pas à ces bêtes à cornes.
Les femmes dirigeaient le Monde « connu ». Le pays était une île verdoyante, faite de pâturages où les brebis gambadaient, de forêts denses peuplées d’animaux qu’il ne connaissait pas. L’énergie solaire permettait de faire fonctionner divers engins robots et machines, que les femmes utilisaient dans leur quotidien. Les hommes eux, ne servaient qu’à la reproduction de l’espèce. Si un bébé mâle naissait, il était immédiatement placé dans le « centre résidentiel » rempli d’hommes-nounou. Il passait son enfance dans un cocon douillet, axé principalement sur le sport, l’apprentissage de la Loi et le respect des femmes.
Balou ne connaissait pas sa mère; ni son père, encore moins l’histoire de son peuple. Les lointains souvenirs de son enfance le replongeaient dans un univers typiquement masculin.
Les anciens, n’étant plus capables de fournir la sainte semence, étaient cantonnés dans des rôles de serviteurs, de cuisiniers et d’ouvriers.
Lui-même était encore jeune, malgré les quarante grandes tempêtes qu’il avait vécues. Chaque déchaînement de l’océan marquait pour lui une étape supplémentaire dans sa vie.
Il espérait pouvoir encore longtemps convenir aux gouvernantes grâce à la pratique assidue des disciplines sportives, et de ses talents d’amant. Il brûlait d’un amour immodéré pour les femmes, il les respectait plus que de coutume. Certains hommes le considéraient comme un traître, dans la mesure où ils souhaitaient que les femmes redeviennent des servantes et des génitrices au service des hommes comme aux temps anciens avant l’apocalypse.
Balou n‘en avait cure. La Reine Zara était certes un peu tyrannique, mais elle aimait son peuple. Les hommes n’étaient nullement cloîtrés dans des ghettos, ils se devaient simplement de respecter la loi, comme Elle te respectait. Ensuite, les « récolteuses » apportaient plaisirs et jouissances à ceux qui se donnaient la peine de les apprécier.
Cette civilisation n’était pas idyllique pour tout le monde, mais rien n’est parfait. Ceux qui en pâtissaient étaient ceux-la même qui prônaient l’avilissement des femmes.
Allongé sur sa couche, Balou réfléchissait à tout cela. Il savait par quelques vieillards que le Monde n’avait pas toujours été ainsi. A une époque Femmes et Hommes vivaient en complète harmonie. Quel cataclysme avait provoqué ce changement ? La réponse le fuyait toujours.
Son statut de reproducteur lui imposait d’être en condition physique optimale. La journée qui s’annonçait serait remplie d’exercices physiques et de courses à pieds dans le stadium.
Hier soir la Reine Zara l’avait utilisé à nouveau. Les éjaculations répétées le fatiguaient de plus en plus souvent, mais il comprenait que son relatif confort de vie dépendait de ses performances.
Zara était une femme imposante. Blonde, à la peau halée par le soleil. Ses cheveux dorés tombaient en cascade sur ses larges épaules. Sa poitrine relativement petite en comparaison de sa stature, dominait un ventre plat et musclé. D’interminables cuisses puissantes terminaient le tableau.
Balou craignait le regard d’un vert intense de la Reine, cela signifiait si elle sondait ainsi un homme, que pour la nuit il devrait l’honorer, ou baisser dans l’échelle sociale, s’il ne réussissait pas cette épreuve. De plus, sa grande bouche pulpeuse, pouvait aimer et caresser mais aussi mordre.
Dans sa vie, Balou avait déjà dû subir à plusieurs reprises les assauts répétés de cette femme. A chaque fois, il en ressortait épuisé, vidé, anéanti. Généralement, Zara passait la nuit avec plusieurs hommes vigoureux qui lui donnaient du plaisir, mais qu’elle aussi faisait hurler par ses talents d’amoureuse. Des torrents de sève si précieuse coulaient sur sa peau. Elle en avalait la majorité pour que son organisme se régénère. Cette substance ralentissait le vieillissement des femmes.
Le laboratoire national essayait vainement de fabriquer une semence de synthèse, mais les résultats n’étaient pas probants du tout.
Cependant, le Sénat, bannissait le gaspillage de sève. De ce fait Zara recevait ses amants en toute discrétion.
La récolte de laitance quotidienne se déroulait dans un bâtiment à l’écart de la population. Une grande salle souterraine accueillait les hommes élus.
Des cris, des gémissements, des râles, des pleurs, emplissaient alors cet espace. Les employées officiant dans ce cercle restreint étaient triées sur le volet. Des gardiennes armées veillaient à ce qu’aucune femme ne dérobe l’inestimable liquide.
Balou se rappelait la première exploitation de son corps. Il avait 18 tempêtes à son actif, âge minimum pour effectuer le « don de soi » pour la pérennité nationale. Plus jeune, il était libre de sa vie sexuelle. Mais certaines amazones du Sénat désiraient voter une loi abaissant l’âge minimum requis pour la traite des mâles.
Le dépucelage de Balou avait eu lieu dans un laboratoire aseptisé. Avant d’accéder au saint des saints, chaque homme devait passer sous une douche purificatrice. Ensuite les gardiennes les guidaient vers les box adéquats, où elles les sanglaient.
L’homme était debout, nu, attaché et adossé à une paroi douce qui épousait parfaitement son dos.
Ainsi maintenu confortablement, les employées inoculaient avec une fine seringue un sérum à l’homme ce qui augmentait les capacités sexuelles, mais démultipliait également la taille du sexe et des bourses. Le corps mâle générait ainsi une quantité de semence largement supérieure à la moyenne.
Balou se remémorait cela. Il ne pouvait plus bouger, attaché à la paroi du box, il vit son employée vêtue d’une blouse d’infirmière, déposer un support devant son bas ventre. Cet engin ressemblait à un tube d’une cinquantaine de centimètre fait d’une matière ressemblant à du latex.
La jeune femme sourit à son étalon en prenant entre les doigts le sexe encore flasque de Balou. Elle venait de le « piquer ». Lui il était angoissé, ne sachant pas à quoi s’attendre vraiment. Ses aînés l’avaient pourtant prévenu. Au début, l’excitation est si forte qu’on se laisse griser par les orgasmes. Mais ensuite le plaisir peut se transformer en supplice si le mâle n’est pas en parfaite condition physique. Crampes, spasmes, peuvent devenir insupportables dans ces conditions.
L’employée était jeune, mais cela avait-il un sens ? Elle devait certainement boire la semence elle aussi.
Balou la détailla. Petite, brune, cheveux coiffés en nattes, une blouse trop grande pour elle. Elle paraissait nue en dessous. Les doigts fins le masturbaient doucement. « Que c’est bon se dit-il » en gémissant. Sa verge grossissait maintenant à vue d’œil, il sentait une intense chaleur irradier ses testicules.
L’employée ôta sa blouse et se retrouva nue devant Balou. Celui-ci avait les yeux écarquillés par la beauté féminine puisque c’était la première fois qu’il voyait un corps nu de femme. Ensuite, l’effroi le saisit aussi lorsqu’il vit sa monstrueuse érection surmontant des bourses volumineuses.
- Rassure toi, tout ira bien, dit la petite brune.
Elle avait maintenant stoppé sa caresse. Elle s’agenouilla devant lui, ses petites mains soupesèrent les testicules ovoïdes et admirablement formés, aussi gros qu’une belle tomate, gorgés de ce breuvage si important pour ses sœurs. La hampe également était devenue un vrai gourdin long, au diamètre extraordinaire, ressemblant à celui d’un étalon. Elle admirait son œuvre, de grosses veines bleues courraient sous la fine peau du tronc démesurément allongé.
A la vue du gland violacé qui la narguait, elle senti au creux de son ventre la moiteur du désir l’enflammer toute entière. Elle se passa la langue sur ses lèvres. Hélas il lui était interdit de sucer ce magnifique menhir, sous peine de retenue sur salaire.
Contrairement à ce que pensait Balou, elle était pucelle, jamais elle n’avait pu goûter à un sexe d’homme. Pourtant elle en voyait des centaines, mais c’était le prix à payer pour officier dans ce laboratoire.
Balou vit son accompagnatrice rapprocher le tube de latex devant le gland. Cet engin était relié par un tuyau à un appareil s’apparentant à un alambic, fait d’un enchevêtrement de durites en tout genre.
La jeune femme logea sa verge dans ce fourreau jusqu’à la garde. Immédiatement Balou ressenti une agréable douceur envelopper son sexe devenu monstrueux, comme celui d’un incube.
Il transpirait, ses bourses semblaient animées d’une vie propre, il sentait la semence vibrer. Le tube de latex s’anima aussi. Il bougeait, le serrait, le caressait. Il ferma les yeux, c’était sublime.
La petite brune se colla nue à ses côtés, elle lui massait le torse, elle embrassait sa poitrine velue, puis elle enfourna sa langue dans sa bouche, le violant buccalemant. Balou était aux anges.
- Tout doux, jeune homme. Je suis avec toi pour t’aider, susurra l’employée.
Balou perdait pied, il entendait des cris, des gémissements, mêlés de hurlements dans les box alentour. Où était-il ?
Le tube de latex continuait à le pomper, à le masser. C’était merveilleux. Il avait oublié son sexe hors norme. Une gigantesque vague de bonheur allait déferler bientôt en lui, il ressentait le plaisir croître dans le creux de ses reins.
La jeune femme brune quitta sa bouche. Elle s’agenouilla à nouveau devant lui, et elle prit entre ses petites mains, les bourses pleines de balou, qu’elle léchait doucement.
Balou haletait, il vit le tube de latex augmenter sa cadence de succion, le plaisir montait irrémédiablement dans son membre, la sève serait éjectée dans quelques secondes. Son regard croisa celui de son infirmière, agenouillée à ses pieds……
La jouissance suprême. Le jeune mâle se tordit, il explosa en hurlant comme le damné qu’il était. Encore et encore, il éjaculait dans cette bouche artificielle qui n’arrêtait pas de pomper son essence. Ses testicules se vidèrent longuement, son sexe éjaculait interminablement la récolte des femmes.
Balou eu l’impression qu’il allait être aspiré par cet infernal cylindre de plaisir. Jamais il n’avait connu une telle extase. Un bonheur inégalé le faisait vibrer, il frétillait, les tétons de sa poitrine étaient durcis et allongés comme jamais, ses jambes tremblaient, la sueur ruisselait sur son visage.
………………………..
- La moisson a été particulièrement bonne, tu es très prometteur jeune étalon, dit la femme en lui déposant un doux baiser sur le front.
- je n‘en peux plus, gémit Balou. Il était à bout de souffle, comme s’il avait couru un marathon.
- Ne t’inquiète pas, nous recommencerons dans quelques instants mon beau.
Balou la regarda ahurit, comment pouvait-il continuer ? Il comprenait, là en cet instant, les conseils et les craintes de ses aînés.
- Mais c’est impossible Madame cria-t-il.
- Je suis avec toi pour t’aider, rappelle-toi. Je veillerai personnellement à ce que tu remplisses ton quota, même si pour ce premier « jet » tu as été au-delà de mes espérances. Nous formons une équipe, nous réussirons ensemble.
Sur ces bonnes paroles, elle se pelotonna contre lui et dessouda le tube de sa verge. Celle-ci avait retrouvé sa taille normale, comme les bourses d’ailleurs. Puis elle actionna une manette.
Balou se retrouva à l’horizontal, couché sur la texture douce.
- Je m’appelle Maglou, dit l’infirmière
Elle se coucha près de lui, et l’embrassa passionnément. Leurs langues se chamaillèrent, leurs lèvres se soudèrent, tous deux haletaient.
Balou aurait aimé caresser cette femelle qui le rendait fou. Comme si elle avait lu dans ses pensées, Maglou répondit :
- Je ne peux pas te détacher, mais je vais permettre à ta bouche de sucer mon orchidée luisante de désir pour toi.
Elle s’agenouilla au-dessus du visage de Balou. Lentement elle approcha sa brune toison des lèvres de son protégé. Tête-bêche, ils se retrouvèrent. Maglou avait devant ses yeux le sexe à nouveau dressé, mais elle ne pouvait pas le prendre en bouche sous peine de contamination. « Ah ces satanées procédures Qualité », se dit-elle.
Ses doigts masturbaient doucement la verge de Balou, qui lui avait inséré en elle sa langue chaude. Maglou gémissait sous la caresse buccale de cet homme. Il était puceau certes, mais il semblait avoir été bien formé par ses maîtres. Il lui titilla à merveille son bouton avec sa bouche vorace, il savait y faire celui-la.
Le plaisir n’allait pas tarder. Elle repensait à ce menhir qu’elle avait vu, à la taille impressionnante des testicules, aux crispations du visage de l’homme pendant les orgasmes répétitifs. Ces visions la firent jouir violemment au-dessus de Balou. Elle lâcha à son tour un feulement qui se mêlait à ceux des autres box. Ses collègues féminines devaient être dans la même position qu’elle................. En principe. Pensa-t-elle en souriant.
Balou bu à pleine bouche le jus d’amour de sa récolteuse. Ses cris de bonheur chantaient à ses oreilles, quelle joie d’écouter une femme jouir. Décidément cette journée était grandiose.
Maglou stoppa sa branlette de crainte d’une éjaculation non programmée. Elle savait que certains hommes se masturbaient en cachette ou copulaient ensemble dans la joie de Sodome, mais ce n’était pas leur intérêt car ils devaient conserver leur essence vitale, s’ils souhaitaient rester dans la caste des reproducteurs.
La directrice du Centre vint assister à la seconde séance de don pour Balou.
- Bonjour jeune homme, je suis Doris, la responsable de ce lieu de plaisir. J’espère que vous appréciez nos installations et nos hôtesses.
- Oui Madame, Maglou prend très bien soin de moi, elle est adorable.
- Je n’en doute pas. Elle m’a prévenu que votre premier jet vous permet à tous les deux d’approcher le quota de la récolte. C’est assez rare et je tenais à vous féliciter pour cette belle performance, surtout pour un puceau. Logiquement il faut 3 ou quatre traites pour approcher seulement les 100%. Vous allez au-delà c’est bien, le Sénat saura vous remercier.
Balou, nu, debout devant Doris, se mit à s’interroger sur les paroles qu’elle venait de prononcer. Il laissa son regard courir sur cette femme-manager. Sa peau brune luisait. Ses cheveux noirs tirés en arrière en chignon, dévoilaient un visage bien dessiné, des lèvres rouge sang rehaussaient l’ensemble. Elle devait avoir environ 30 cycles de plus que lui, songea-t-il.
Maglou se tenait en retrait. Elle vit sa patronne tendre la main vers la hampe déjà dressée. Les doigts aux ongles rouges s’enroulèrent autour du tronc, elle masturbait délicatement Balou qui avait fermé les yeux de bonheur.
- J’ai presque 200 grandes tempêtes à mon actif, jeune Balou. Vous voyez le bien que nous fait votre nectar. ?
Immédiatement il rouvrit ses yeux, il battait des paupières. « Incroyable » se dit-il.
- Laissons la place à Maglou, voulez-vous ?
Elle le piqua à nouveau.
La seconde récolte se déroula à merveille. Maglou aida presque amoureusement son équipier à accéder à la jouissance sans se dépenser trop rapidement. Les attentions qu’elle lui portait évitaient également des douleurs dues à un excès de succion de la pompe. Il fallait que les deux partenaires soient en parfaite harmonie, ils devaient communiquer et ne pas se laisser griser.
Maglou s’était caressée devant Balou, elle lui prouvait ainsi sa confiance. L’orgasme les avait emporté tous les deux. Le tube de latex était devenu le sexe de Maglou.
Doris avait assisté en connaisseuse à ce deuxième épisode. Elle les avait félicité pour leur harmonie sexuelle, de plus, cette moisson dépassait largement l’objectif du jour.
- Bravo mes chéris, vous formez un excellent tandem. En fait c’est une parfaite idée d’associer une pucelle et un puceau pour cet exercice Ô combien millimétré.
Maglou et Balou se dévisagèrent, comme deux chenapans pris en faute. Ils souriaient, heureux d’être ensemble.
Doris actionna la manette. Balou se retrouva allongé.
- Ma fille, dit-elle à Maglou, je t’autorise à faire l’amour avec ce garçon.
Elle délia les sangles de Balou rapidement.
- Je vous laisse jusqu’à ce que ce sablier se soit écoulé. Je me tiendrai à l’extérieur, bon amusement mes tourtereaux.
Maglou se jeta immédiatement sur Balou, elle roula sur lui.
- Prends moi vite mon chéri, vite je te veux en moi, gémit la jeune femme.
- Je suis vidé ma belle, je n’arrive plus à bander, dit Balou dépité.
Maglou voyait avec angoisse le sable s’égrainer dans la partie inférieure du sablier.
- Laisse moi faire dit-elle
Elle plongea entre les cuisses du garçon et se mit en devoir d’exécuter une fellation comme le lui avait apprit ses professeurs.
A suivre
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