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Dimanche 6 juillet 7 06 /07 /Juil 08:16
— Karine, tu devrais t’inscrire dans « Facebook », c’est génial, m’interpelle Maud.

Nous sommes assises à la terrasse d’un café où nous reprenons quelques forces après une séance de shopping.

— Cela m’a permis de reprendre contact avec une amie de pensionnat que j’avais perdu de vue, m’explique-t-elle. Et pas n’importe laquelle, ma chère, ajoute-t-elle avec un regard espiègle… Celle, me glisse-t-elle à l’oreille en se penchant vers moi, qui m’a fait découvrir les plaisirs saphiques.

Très intéressée, je ne peux m’empêcher de répondre :

— Raconte-moi ça !
— J’avais juste 18 ans. J’étais en terminale.


Mon amie Maud est toujours pour moi une source d’étonnement. Comme vous le savez, (voir chapitre 5) nous sommes très différentes. Le côté physique d’abord : je suis une grande brune mince toute en jambes avec guère de poitrine, elle, une petite blonde aux yeux bleus, craquante et pulpeuse. Le caractère ensuite, Maud est une extravertie 100%, drôle, insouciante, vivant au jour le jour, tout le contraire de ma pomme, longtemps complexée et coincée (voir Chp 1). Pour finir, côté vie amoureuse et sexuelle, nous sommes aux antipodes. Maud multiplie les aventures et se donne à qui lui plaît avec la bénédiction d’Alex son compagnon qui en fait autant de son côté, tandis que moi, sentimentale et idéaliste, je n’ai aucune envie de tromper Pierre, mon mari.

— Ma mère m’avait mise en pension au fin fond de la Normandie parce que j’étais enragée, m’explique-t-elle en riant. Je ne supportais pas l’idée qu’un jour elle puisse se remarier et j’étais infernale avec tous les hommes qui lui faisaient la cour. Elle en a eu marre.
— Logique.
— Le pensionnat ne prenait que des filles. Il n’y avait dans ma classe que trois garçons boutonneux qui venaient des villages voisins. Ils ne parlaient que de foot, tu vois le niveau.
— Pas de quoi tomber amoureuse, effectivement.
— Ma nouvelle voisine de dortoir m’intéressait beaucoup plus, c’est elle dont je te parle. Elle se vantait d’avoir déjà couché avec une dizaine de mecs.
— Vrai ?
— Sûrement car elle avait un appétit sexuel féroce. En réfléchissant, c’est probablement à cause de ça que ses parents l’avaient cloîtrée en pension, conclut-elle avec un éclat de rire.
— Et alors ?
— Je vais te dire un truc marrant, Karine. Au bout d’un certain temps en pension, nous avons toutes nos ragnagnas en même temps. C’est bizarre hein ?
— Toutes les élèves ?
— Oui, les profs, je n’en sais rien, dit-elle en riant d’un rire communicatif.
— Ce qui veut dire, continue-t-elle, que toutes les filles ont leur pic de libido en même temps. Tu vois le topo ? Ces jours-là, ma chère, il y a de drôles de bruits dans les dortoirs.
— Tu veux dire que toutes les filles se masturbent ?
— Pas toutes, bien sûr. La proportion c’est une sur deux en général, mais en pension c’était plutôt neuf sur dix. Nous étions toutes en manque de câlins et de tendresse et il y avait une certaine émulation. Un jour j’ai dû laisser échapper quelques soupirs suggestifs et j’ai écouté ma voisine me chuchoter à voix basse :


— Tu te caresses ?
— Euh, je… je… oui, ai-je répondu toute penaude.
— Il n’y a pas de honte, je le faisais aussi. Viens on va aller dans la salle de douches, nous serons tranquilles pour continuer et on pourra se parler.


— Dis-toi bien, Karine qu’à l’époque, il y a 15 ans, dans ce genre de pension, c’était la galère. Nous étions censées être de vraies jeunes filles et le sexe était un sujet tabou. Tout était filtré, censuré. Pas question de lire une revue ou un bouquin décrivant un tant soit peu une relation sexuelle. J’étais donc ravie de faire parler une fille qui avait de l’expérience.
— Maud, arrête ! Tu me racontes des salades, tu n’avais rien à apprendre. Tu n’étais plus vierge depuis longtemps.
— Pas depuis longtemps. J’avais une vie très orthodoxe à l’époque.
— Admettons.
— Tu ne me crois pas ? Cela s’était passé dans une 205, l’été d’avant, je ne te dis pas le confort ! explique-t-elle avec un petit rire. Mon amoureux au moment crucial m’avait sorti de la boîte à gants tout un stock de préservatifs.
— Tu t’étais fait piéger, ma cocotte.
— Oui et alors ? s’exclame-t-elle en haussant le ton, attirant l’attention de notre voisin, un papy rondouillard et rougeaud plongé dans un journal de Turf et en train de noter des numéros avec un crayon. À 17 ans, c’était temps, non !
— Si tu le dis.
— Bon j’en reviens à cette fille. À un moment, elle m’a demandé si j’aimais me faire lécher. Je lui ai répondu que je n’avais jamais eu droit à ce traitement de faveur dans la 205 de mon copain. Cela l’a surprise : « Tu ne t’es jamais fait lécher la chatte ? C’est top, tu vas voir, je vais te le faire ».

Je jette un coup d’œil furtif au papy qui ne perd plus rien de notre conversation et qui paraît pétrifié.

— Karine, pourquoi aurais-je refusé ? Tu sais, dans ce genre de pensionnat c’est courant.
— Ah ?
— Les filles qui n’ont pas de tabous au lieu de se caresser seule, le font à deux. C’est quand même mieux.
— Ben, euh… effectivement.

Il va en avoir des choses à raconter à Bobonne, ce gros papy,… il me fait penser à Bidochon. Il a le même look.

— Cela ne veut pas dire qu’elles soient lesbiennes, c’est faute de garçons. Ce n’est pas compliqué à comprendre.
— Je ne dis rien. J’ai capté. Continue.
— Elle m’a allongée sur le carrelage froid, m’a remonté ma chemise de nuit et je me suis retrouvée avec sa tête entre mes jambes. Je te fais un dessin ?
— Décris-moi quand même un peu la scène.

Bidochon pourra me dire merci.

— Si tu veux. J’avoue que mon cœur battait la chamade, et que j’étais plutôt crispée, mais elle me tenait fermement par les hanches, je ne pouvais pas me soustraire, ni crier bien sûr. Tu t’imagines si une surveillante s’était pointée ?
— Cela aurait pu être une surveillante lesbienne.

Maud hausse les épaules et embraye.

— Quand elle a attaqué mon bouton, j’ai perdu toute résistance, j’ai fermé les yeux, j’ai ouvert mes cuisses en grand et je me suis laissée aller. Elle a écarté ma vulve pour faire saillir mon clito et elle a commencé à le sucer et à le téter. Je n’avais jamais rien ressenti de pareil, je le sentais grossir, gonfler à chaque aspiration, atteindre une taille inimaginable. C’était très différent de mes propres caresses, très doux et très intense à la fois. Quand elle m’a senti mûre, elle s’est mise à le balayer à vif de petits coups de langue à une allure folle, c’était presque insoutenable, je me suis tortillée dans tous les sens, mais elle a tenu bon et j’ai explosé. J’ai failli hurler.
— Elle savait y faire. Tu as eu du pot.
— Attends, ce n’était pas fini. J’avais à peine repris mon souffle que j’ai senti un doigt me pénétrer, puis deux, puis trois. C’était bien plus gros que le sexe du propriétaire de la 205. J’ai chuchoté : « Oui… oui… vas-y à fond… » et elle a commencé à me fouiller dans tous les coins. Je me sentais couler comme une fontaine. Puis je n’ai plus fait attention à rien car un plaisir très différent du premier montait, montait… c’était tout mon bas-ventre qui s’embrasait. L’orgasme m’a terrassée, et m’a tenue plus d’une minute. Je suppliais : « Continue… continue… »

Punaise, Bidochon est scotché, tout pâle, les yeux fixés sur ma copine, la bouche ouverte comme s’il manquait d’air… Il va nous faire une syncope…

— Ne me dis pas que c’était pas ton premier orgasme, Maud. Ton petit copain t’avait déjà fait grimper au plafond de la 205, j’imagine.
— Oui, mais pas avec cette intensité. Je venais d’avoir deux orgasmes de suite, très différents, je découvrais que je ne savais encore rien de mon sexe. Plus rien n’était pareil. Je ne pensais plus qu’à recommencer.
— Tu n’as pas dû t’en priver.
— Oui, avec elle et avec d’autres, avoue-t-elle en souriant.
— Pourquoi tu souris ?
— Aux vacances de Pâques, elle avait ramené un petit vibro offert par son petit ami de l’époque. Je ne te dis pas le succès qu’elle avait eu avec cet engin. Elle s’était mise à organiser des expériences sexuelles, une sorte de compétition d’orgasmes, tu vois le genre.
— Non, pas bien.
— Le plus rapide, le plus long, la manière la plus originale pour y arriver.
— Attention aux tricheuses.
— Oui, elle avait aussi fait le concours de la meilleure simulation. C’était à mourir de rire.
— Je vois que tu as appris des choses intéressantes dans ce pensionnat, ma chère Maud.
— Oui, je sais depuis que toutes les femmes sont bisexuelles par nature. C’est juste un interdit moral à transgresser. N’est-ce pas Karine ? ajoute-t-elle avec un petit sourire narquois. Tu ne peux pas me contredire, je prêche une convaincue, toi, la grande sentimentale soi-disant 100% fidèle à ton mari, tu as bien passé une nuit avec Ayaan et ne me dis pas que tu n’as pas aimé, elle m’a tout raconté.

Oh, punaise, pourquoi, je me sens fautive tout à coup ? Que répondre ? Je ne vais pas dire que je regrette, ce n’est pas vrai.

— Oui, j’ai aimé, mais je peux t’affirmer que je ne suis pas du tout attirée par les filles.
— Alors comment expliques-tu que tu aies complètement flashé sur elle ?

Oh, la vache, elle appuie où ça fait mal…

— Tu le sais bien.
— J’aime te l’écouter dire, répond-elle avec un large sourire.
— Elle m’avait fait jouir comme une folle sur sa table de massage. Voilà, j’ai avoué, tu es contente ?

Coup d’œil au papy qui ne prend même plus la peine de faire semblant de lire son journal et qui laissant tomber Maud, me dévisage à mon tour.

— Cela ne me suffit pas. Je veux la suite.
— J’étais comme envoûtée, je me caressais la nuit en pensant à elle. J’ai fini par tout raconter à Pierre.
— Il a été malin ton mec de t’autoriser à faire ce qui de toute manière serait arrivé.
— Cela m’a sidérée, car il est plutôt possessif.
— Il est jaloux ?
— Non pas jaloux, possessif. Il me laisse entièrement libre mais il serait inconsolable si j’en profitais.
— Heureusement qu’il n’a pas assisté à vos ébats, conclut-elle en me fixant avec un regard ironique. Raconte un peu.
— Maud, tu n’auras pas de détails. Ce que je peux te dire c’est qu’elle m’a appris un tas de choses et que je n’avais jamais eu autant d’orgasmes en une nuit. Elle m’a épuisée sexuellement, ajouté-je en souriant. Cela te va comme confession ?

Pourquoi Bidochon me gratifie-t-il d’un sourire graveleux ? Il croit qu’il a une ouverture parce que cela fait plusieurs fois que je le regarde ? Il est grave !

— Cela me va parce que tu avoues que tu n’as pas besoin d’être amoureuse pour accéder au septième ciel.
— Je le concède mais il faut quand même en avoir envie. Un mec grand, séduisant, avec un sexe bien vigoureux, d’accord, mais (en regardant Bidochon) un petit vieux qui déballe une saucisse molle, défraîchie et qui sent la pisse, c’est mission impossible.

Message reçu ? S’il n’a pas capté, ce vieux débris… Maud, qui a tout compris, me gratifie d’un clin d’œil et poursuit :

— Pour terminer mon histoire, Karine, ensuite je suis rentrée en fac et j’ai perdu de vue ma copine. Cela va me faire tout drôle de la revoir, ajoute-t-elle en me regardant avec ses grands yeux bleus… Si elle a toujours le feu aux fesses, les retrouvailles vont être chaudes, ajoute-t-elle avec un rire communicatif.
— Et à la fac, Maud, pas d’autres expériences du même genre à me raconter ?
— J’ai eu deux ou trois petits amis… à la suite, très classiquement, rassure-toi. Mais j’ai surtout rencontré Géraldine.
— Géraldine ? Je ne connais pas.
— Une nana complètement déjantée qui a bouleversé ma vie.
— Une lesbienne ?
— Pas du tout. Pourquoi ?
— Tu dis qu’elle a…
— Elle m’a fait découvrir le monde du sexe. Elle a eu l’idée de partir en vacances à Ibiza.
— La réputation des boîtes de nuit ?
— Oui. Un reportage télé qu’elle avait vu. Si je te raconte ça, je vais te choquer, prude comme tu es.
— Vas-y, je suis assise.

Je sens que cela va plaire à Bidochon. Il fait semblant de s’être replongé dans son journal, mais il a toujours les oreilles qui traînent. Va-t-il pouvoir tenir le choc sans éjaculer dans son slip kangourou ?

— Tu comprends, Maud, m’avait expliqué Géraldine, j’ai 20 ans, dans deux ou trois ans je serai peut-être casée et je n’ai aucune envie de tromper mon futur mari. Alors, si je veux profiter de la vie et m’amuser un peu, c’est maintenant ou jamais. Viens avec moi, à Ibiza. Là-bas, personne ne nous connaîtra, on va pouvoir s’éclater, ni vue ni connue.
— Tu n’as pas dû être difficile à convaincre.
— Nous avons acheté nos billets d’avion et nous sommes parties à l’aventure. Nous avons sympathisé avec un couple de jeunes qui nous ont conduits dans leur club de vacances. Nous avons pu trouver une petite chambre en allumant le responsable, un bel hidalgo de 50 balais. Géraldine lui a fait comprendre que s’il s’arrangeait pour ne pas nous faire payer, nous pouvions être très, très gentilles avec lui.
— Mais, Maud… (Je suffoque indignée) c’est de la prostitution !
— Mais non ! s’esclaffe-t-elle. Il aurait fini dans notre lit même s’il n’avait pas eu le pouvoir de nous rendre service. Il était un peu vieux pour nous, d’accord, mais il était vachement séduisant, bien bronzé, pas un poil de bedaine, un sourire ravageur à la Julio Iglésias, un vrai tombeur, pas du tout le look pervers pépère de notre voisin aux grandes oreilles.

Oh, punaise, le papy va avaler son dentier… il nous regarde, tout rouge, va-t-il se fâcher ?

— Et surtout il avait un gros savoir-faire, ajoute-t-elle avec un grand sourire et un clin d’œil salace à Bidochon qui du coup semble se calmer.
— Ça, tu ne l’as su qu’après, ma cocotte…
— Tout de suite après, dans la chambre. Ce qui nous a rassurées pour nos débuts, c’est qu’il nous voulait toutes les deux à la fois. On l’a vite épuisé, ajoute-t-elle en riant.
— À 50 ans, avoir deux nymphos dans son lit ! Vous auriez pu le faire crever.
— Penses-tu ! C’était un bon. Pas du genre à avoir besoin de Viagra, lui ! (nouveau clin d’œil vers Bidochon qui dégoûté par cette attaque à sa virilité se lève et nous quitte sans un regard.) Résultat, continue Maud, nous changions de chambre sans arrêt, au gré des trous du planning mais nous n’avons jamais rien payé.
— Je ne sais pas si je dois te féliciter.
— Tu peux, c’était un club super avec une ambiance très cosmopolite, tout le monde vivait la nuit et ne pensait qu’à faire la fête. Reste assise, Karine. En quinze jours, j’ai dû me taper une cinquantaine de mecs.
— Mais… (Je calcule horrifiée)… Maud, ce n’est pas possible, ça fait plus de trois par jour !
— Ça va vite, Karine, explique-t-elle en riant de mon indignation. Entre elle et moi c’était presque une compétition. Au début, on s’était fait piéger, on avait suivi un mec rencontré en boîte soi-disant dans une soirée privée et on était tombé sur une véritable partouze.
— Vous ne vous êtes pas enfuies ?
— On était scotchées. Géraldine a été traînée vers un lit par un grand blond tout nu un peu plus rapide que les autres. Moi, j’hallucinais devant le spectacle. Cela baisait dans tous les coins. Comme les filles à l’œuvre avaient l’air de prendre beaucoup de plaisir, je me suis dit : "Merde, je ne vais pas me contenter de regarder, je peux bien faire ça une fois dans ma vie."
Alors, tu t’es faite partouzée… (Voix épouvantée)
Je me suis laissée entraîner par mon copain d’un soir qui m’a culbutée sur le coin d’un lit déjà pris par un couple en pleine action. Un autre mec est venu nous regarder, puis un second. C’était la première fois que je faisais l’amour en public, cela m’a fait un effet terrible et j’ai eu un orgasme très rapidement. Mon copain en se retirant m’a glissé à l’oreille : « Ils attendent leur tour. Tu es nouvelle, super mignonne et tu jouis facilement, tous les mecs vont vouloir t’essayer. Vérifie leurs préservatifs et amuse-toi bien. »

Punaise, Bidochon est parti trop tôt, il a manqué le meilleur…

— Il est parti tenter sa chance ailleurs, continue Maud, et le premier arrivé a pris aussitôt sa place entre mes jambes. Au début c’est génial. Tu comprends, ton mec sauf s’il est mort de faim, il ne te baise pas deux fois de suite, il lui faut un petit temps de récupération. Tandis que là, tu viens à peine de prendre du plaisir avec le premier qu’un autre le remplace, tout aussi vigoureux, tout aussi fougueux, tu n’as pas le temps de refroidir.

Punaise, c’est kiffant comme truc mais il faut être raide dingue…

J’arrive à balbutier :

— Et… et ensuite ça se gâte ?
— Jusqu’au cinquième c’est meilleur à chaque fois mais après il faut être entraînée. Les mecs me prenaient sans même me changer de position. Arrive un moment où tu es complètement défoncée, tu ne les comptes plus, tu es shootée, tu peines à tenir tes jambes, à bouger comme il faut pour ne pas les décevoir, tu les confonds, tu ne sais même plus qui t’a déjà baisée ou pas, lesquels font ça bien ou pas, tu as mal aux cuisses, mal au sexe.

J’avais peur pour Bidochon et c’est moi qui vais tomber raide…

— Alors, Karine, continue-t-elle, j’ai fait une pause, j’ai été me laver un peu car il y avait un impatient qui s’était branlé sur mes seins. J’ai fait un tour pour m’en mettre plein les yeux et, évidemment, au bout d’un certain temps, devant le spectacle l’envie m’est revenue. Cette nuit-là, j’ai dû me faire enfiler par une vingtaine de mecs. Tous ceux qui le désiraient.

Tous ??? Alors là, c’est le pompon ! Ce n’est pas possible ! Elle a un pet au casque.

— Tu… tu ne les choisissais pas ?
— Non, cela ne se fait pas. Dans ce genre de soirée, seul le sexe compte. Un garçon peut être moche, poilu ou grassouillet mais avoir une queue magnifique et faire ça super bien. Je vais même te dire que les mecs trop beaux sont rarement des fines braguettes.
— Ah… Mais… euh… (J’en ai les neurones qui disjonctent)… et… et les filles ?
— Quoi, les filles ?
— Les jolies doivent être surbookées et les autres délaissées, non ?
— Pas du tout ! D’abord il y a nettement plus d’hommes que de femmes et ensuite une fille canon peut être une vraie planche ou bouger à contretemps tandis qu’une autre moins jolie ou moins jeune peut avoir des rondeurs appréciées, un grand savoir-faire ou une chatte surprenante.
— Une chatte surprenante ?
— C’est une chatte musclée qui donne aux mecs un max de sensations. Demande à ton mari ce qu’il en pense, il a bien dû connaître ça avant que tu lui mettes le grappin dessus.
— Laisse mon mari où il est et termine ton histoire hallucinante, Maud.
— Pour en revenir à cette partouze, Karine, c’était trop. Overdose. Je n’avais pas l’entraînement, j’ai eu des pertes pendant deux jours. Plus question de se faire traîner dans un piège pareil en suivant des mecs dans un lieu inconnu. Chaque soir, on se contentait de ramener chacune un garçon. Comme nous n’avions qu’une chambre pour deux on devait leur expliquer que ce n’était pas grave et qu’il fallait faire avec. La plupart de temps cela se terminait en partie carrée.
— Tu m’étonnes.
— Je t’ouvre des horizons, Karine ?
— Cela ne me branche pas du tout mais j’admets que ton histoire m’a fait mouiller ma petite culotte.
— Si un jour, tu changes d’avis, je peux te faire inviter à des petits dîners libertins quand ton mari sera en voyage.
— Non, Maud.
— Bon… Je n’insiste pas. J’en reviens au décompte. Tu vois, deux par nuit, plus tous ceux de la petite soirée, j’arrive à une cinquantaine et Géraldine encore plus, elle ne savait pas dire non. À la fin du séjour, elle ne mettait même plus de petite culotte pour partir en boîte.
— Heureusement que je suis assise, effectivement. Qu’est-elle devenue cette copine nympho ? Tu l’as perdue de vue, comme l’autre ?
— Oui. Elle a totalement coupé les ponts avec moi quand elle a rencontré son futur mari.
— Evidement. Elle n’avait pas envie que tu racontes ces vacances à son fiancé.
— Elle devait aussi avoir peur que je me le fasse. Ce qui est ridicule. Tu me connais, je sais ce qu’il faut faire et ne pas faire. Je n’ai jamais dragué ton Mari, Karine, et pourtant il est craquant.
— Je t’en remercie beaucoup, Maud (avec un air ironique).
— Sans rire, ces vacances ont réellement changé ma vie. Je suis revenue d’Ibiza complètement libérée. De retour à Paris, je me suis mise à pratiquer le sexe comme un sport.
— Un sport ?
— Je me suis mise à fréquenter un club libertin. Mais c’est une autre histoire. Tu as vu l’heure ? Il faut que j’aille récupérer ma fille. Je l’ai collée à ses grands-parents mais ils s’épuisent vite. Je me sauve. À plus.

Maud me claque deux bises et me laisse seule toute pensive devant mon thé froid. Punaise, et si je me musclais la chatte ? Pour voir.
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