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From: le nouvel obs et les news.
La Cour suprême des Etats-Unis a jugé lundi que les sites déchange gratuit de fichiers numériques de musique et vidéo peuvent être tenus responsables de piratage des droits dauteur par les internautes. La Cour suprême, qui rendait son arrêt dans laffaire connue sous le raccourci MGM vs Grokster, sest ainsi rangée à lunanimité du côté de lindustrie du divertissement dans son combat contre le piratage en ligne.
Laffaire opposait 28 maisons de disques et studios de cinéma aux exploitants de Grokster et Morpheus, deux sites déchanges de fichiers dits peer-to-peer (P2P, de pair à pair, directement entre ordinateurs), devenus populaires dans la foulée de la fermeture de Napster en 2001.
En définitive, les neuf juges de la plus haute juridiction américaine ont estimé à lunanimité que les exploitants des logiciels P2P violent la loi fédérale sur le copyright quand ils fournissent aux usagers dordinateurs les moyens déchanger les fichiers de musique et de films téléchargés sur internet.
«La question (était de savoir) dans quelles circonstances le distributeur dun produit pouvant être utilisé à la fois légalement et illégalement peut être tenu responsable des actes de violation du copyright par des tierces parties», a écrit le juge David Souter en rendant publique la décision. En substance, lui et ses huit collègues ont estimé que ce distributeur pouvait effectivement être tenu responsable.
La Cour a jugé quil y avait «des preuves substantielles en faveur de MGM» sur les motifs de la saisie, à savoir que la technologie du P2P était promue dans le but dinciter les internautes à faire des copies non autorisées de chansons ou de films. La Cour suprême est allée à lencontre dun jugement rendu en août 2004 par une cour dappel fédéral, qui avait confirmé une première décision favorable à Grokster et Morpheus datant du printemps 2003.
Les neuf juges de la plus haute juridiction américaine ont estimé à l'unanimité que "les développeurs de ces logiciels (P2P) violent la loi fédérale sur le copyright quand ils fournissent aux usagers d'ordinateurs les moyens d'échanger les fichiers de musique et de films téléchargés sur l'internet", selon le texte de la décision.
La Cour suprême est allée à l'encontre d'un jugement rendu en août 2004 par une cour d'appel fédéral, qui avait confirmé une première décision favorable à Grokster et Morpheus datant du printemps 2003.
Plus de news: Claque pour le peer-to-peer
Par Florent LATRIVE
mardi 28 juin 2005 (Liberation - 06:00)
Les services de peer-to-peer peuvent-ils être tenus responsables pour les actes des millions de «pirates» qui se gavent de musique et de films gratuits grâce à eux ? Oui, s'ils encouragent activement ces atteintes au droit d'auteur, ont répondu hier à l'unanimité les neuf juges de la Cour suprême américaine, offrant ainsi une importante victoire aux majors de la musique et à Hollywood. Cette décision, l'une des plus attendues depuis le procès du magnétoscope dans les années 80...
Big money,
Big system,
Big fame,
Big brother
from: Stereo Total, I Love You Ono
Le risque est de voir des logiciels tels qu'un traitement de textes se voir interdire d'utilisation sous prétexte qu'il permet de faire du copier-coller. Cela dit, visiblement, les logiciels incriminés ici semblent condamnés non pas parce qu'ils permettent de copier des fichiers protégés par la loi d'auteur, mais parce qu'ils incitent à le faire par leurs campagnes promotionnelles. Ceci est très différent.
Il y a quelques trois ans, en France, les opérateurs télécom lançaient leurs campagnes de publicité pour l'ADSL en déclarant justement que les Internautes pourraient télécharger des musiques... Il y a clairement de l'hypocrisie dans le secteur.
Même en interdisant tout les logiciels connus actuellement cela n'empecherait pas la transmission de donnée.
Empêcher ? Non, mais réduire ? Certainement. Depuis la démocratisation des logiciels dits "P2P", les ventes de CD de musiques chutent. Or, rien ne sert de baisser les prix pour concurrencer de la musique gratuite. La solution n'est donc pas dans cette voie.
Pour ma part, je suis déçu du prix élevé de la musique disponible en téléchargement auprès des divers opérateurs, puisqu'à 1 le morceau, on paye grosso modo (sinon plus cher) un album en téléchargement, alors que celui-ci est réputé peu onéreux (d'où le succès du P2P), et la distribution classique, via grossistes, centrales d'achat, points de vente, elle, semble plus onéreuse...
Hmm... Bref.