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Dimanche 2 octobre 7 02 /10 /Oct 00:00
Il n’est pas toujours aisé de travailler dans une multinationale, Balou le savait. Mais il arrive parfois au fil de la vie professionnelle que l’excès de dépenses, de stress, de manque de reconnaissance par la hiérarchie, engendre un mal être certain vers les salariés. Balou broyait du noir. Sa direction lui avait refusé une promotion, et la pilule était difficile à avaler sachant qu’une autre personne avait été élue au poste convoité. De plus, la candidature de Marie pour le service export n’avait pas été retenue par la DRH.

Cette accumulation de déception pesait sur lui. L’envie d’aller voir ailleurs si « l’herbe est plus verte » le démangeait, mais le remord également le taraudait, dans la mesure où il avait toujours été loyal et fidèle envers la firme. Marie s’était installée chez lui depuis un mois. Le relookage de l’appartement avait débuté. Balou avait laissé carte blanche à sa compagne, en plus il était nul en bricolage. Marie ne travaillait plus chez l’oncle Freddy le week-end, et ce d’un commun accord avec Balou. Elle recherchait toujours un job stable, mais les travaux dans l’appartement accaparaient tout son temps dans l’immédiat.

Magali, la filleule de Balou, le fuyait. Plus de deux mois s’étaient écoulés depuis ce baiser qu’elle lui avait furtivement volé. Il commençait à comprendre son attitude engendrée vis-à-vis de Marie. Il ne pouvait évidemment en parler ni à sa compagne, ni aux parents de Magali.
Il était peiné de la voir ainsi. Il fallait absolument qu’il trouve un moyen de la rencontrer seul. L’envoi de mails, de messages laissés sur son tel portable, rien n’y faisait. Cette petite peste faisait la sourde oreille.

Il décida de quitter son bureau vers 15h pour rejoindre l’école où étudiait sa filleule. Il fit le pied de grue pendant un bon quart d’heure devant le portail d’entrée. L’air respirait déjà le printemps, les températures en ce mois de mars frôlaient les 20°. Les femmes commençaient à changer de tenues, dévoilant leurs charmes cachés par l’hiver. Balou admira les passantes, les étudiantes, portant des jupes dont il appréciait le galbe des jambes ainsi que la courbe des fesses.

Magali vit son parrain avant qu’il ne la voie. Son ventre se tordit instantanément, une bouffée de chaleur remontait dans ses entrailles, ses joues rosirent.  Enfin il était venu, se dit-elle. Le bonheur de voir Balou la ravissait complètement. Elle se dit en souriant que son manège avait fonctionné. Tout en marchant vers lui, elle se rappelait les séances de plaisir solitaire qu’elle s’octroyait chaque soir, les rêves érotiques voire pornographiques qui l’assaillaient. Magali se voyait avec Balou. Lui, son visage embrassant sa blonde toison, elle le chevauchant telle une amazone. Elle détailla la tenue vestimentaire de son parrain. Il portait un costume gris anthracite superbement bien coupé, une chemise rose pâle avec cravate assortie. Sa brune chevelure coupée court, ses tempes grisonnantes, le rendait irrésistible.

- Coucou !

Balou se retourna. Une déesse blonde sortie de nulle part lui faisait face.
Il resta sans voix quelques secondes, puis prit la parole :

- Bonjour ma petite sirène. Cela fait un bail hein ?

Ils se firent la bise. Magali portait une tenue complètement différente de celles que Balou avait l’habitude de voir. Il la détailla de la tête aux pieds.
Elle portait une jupe écossaise, des bas couleur chair, un spencer assorti à sa jupe, de mignonnes bottines rouge. Ses cheveux blonds coiffés en queue de cheval laissaient voir son cou fin et gracieux.

- Waouuuu tu es superbe ma chérie !

Magali rougissait en se mordant sa lèvre inférieure. Elle frétillait d’aise devant cet homme, elle avait envie de se jeter dans ses bras, mais retint son élan par pudeur.

- Je t’invite à boire un café ? Proposa Balou.

Elle accepta de bon cœur. Ils se retrouvèrent attablés dans un petit troquet sympa.
Magali sirotait son coca light en écoutant parler son parrain. Celui-ci lui posa des tas de questions sur ses études. Bien évidemment il aborda le sujet brûlant du moment.

- Pourquoi me fuis-tu ainsi, qu’ai-je fait de mal ? Questionna-t-il.
- Hum mm c’est compliqué tu sais Balou. Répondit Magali en le regardant droit dans les yeux.
- Allez arrête de me faire des cachotteries, on se connaît depuis si longtemps.

Magali, posa sa main fine sur celle de Balou et dit :

- Je ne suis plus un bébé, je ne suis plus la petite fille ni l’adolescente délurée que tu connaissais. Je suis une femme qui aime un homme. Toi !

Balou la regarda intensément. Il était sidéré par cet aveu.

- Allons, allons Magali, ce n’est pas raisonnable.
- Je ne supporte pas que tu sois avec cette grande rousse. Tu ne penses plus à moi, tu ne m’accompagnes plus dans les boutiques, bref, tu m’as laissé tomber. J’en ai marre !!

La situation semblait surréaliste, se dit Balou. Il faut absolument que je me sorte de là, pensa-t-il. Magali souriait. Son intimité commençait à dégager une douce moiteur. Elle caressait maintenant de ses doigts fins la main de son parrain.  Balou la retira vivement comme s’il s’était brûlé.

- Magali ce n’est pas sage, mais je me mets à ta place, enfin j’essaie. Souffla-t-il. Tu dois certainement avoir des copains cool dans ton entourage, non ?

Cette gamine avait le feu aux fesses. Il ne reconnaissait plus du tout la petite fille, il avait devant lui une femme amoureuse qui le désirait.

- Je me masturbe tous les soirs en pensant à toi, je sens ta queue en moi, je jouis grâce à toi et par toi uniquement. Lança Magali.

Balou espérait que personne n’écoutait leur dialogue. Il ne savait plus que faire. L’unique solution consisterait à partir en courant. Cependant il craignait que Magali colporte des ragots infâmes à son sujet, du genre » mon parrain m’a touchée et caressée »….Bonjour la réputation se dit-il.
Comme si elle avait lu dans ses pensées, Magali lança :

- Je ne m’abaisserais jamais à salir ta réputation en colportant de vils ragots, sois en assuré.
- Bon voilà au moins un point positif, merci ma petite.
- T’es vraiment chiant comme mec ! Je ne suis plus ta « petite », merde !
- Oula ces mots ne sont pas dignes d’une étudiante BCBG.
- Laisse tomber. Bon alors tu m’aimes ou pas ?

Un blanc, un ange passa.

Ils éclatèrent de rire ensemble.

- Oui je t’aime Magali, oui et encore oui, dit Balou. Je t’aime comme un parrain aime sa filleule. Je tiens à toi énormément car je te connais depuis ta naissance. Rappelle-toi les souvenirs.
- Je sais tout ça, je n’en doute absolument pas, mais j’ai envie de faire l’amour avec toi, de t’aimer, de te caresser, de m’offrir à tes baisers, de m’ouvrir comme une fleur.

Balou se sentit rougir, une pointe d’exaspération le traversa également. Et malgré son sang-froid, une érection se développait. Il se tortilla sur sa chaise.

- Tu bandes ?

Balou ne répondit pas. Il fixait cette fille blonde.

- Alors c’est vrai tu as envie de moi tu vois. Ce n’est pas compliqué, souffla Magali.

L’érection de Balou était maintenant au summum de son développement. Il était à l’étroit dans son pantalon. D’autant plus qu’il voyait la langue de Magali lécher la lèvre supérieure de sa bouche, elle le regardait également droit dans les yeux.

- Arrête ton manège s’il te plait, gémit-il.

Magali l’observait. Elle se sentait femme, une femme capable de séduire ce trentenaire mûr. Elle savait qu’ils avaient franchi une certaine ligne jaune. Elle ne pouvait pas s’arrêter ainsi, il lui fallait continuer à rassurer Balou. Elle devait le conduire hors du temps pour le déculpabiliser. Le fait qu’il bandait pour elle la rassura aussi. Balou réfléchissait. Ses méninges turbinaient à plein régime. Cette femme l’emmenait vers un interdit qu’il avait refoulé très loin en lui.
Des souvenirs affluèrent immédiatement et s’insinuèrent dans son esprit.
Lorsque Magali adolescente, se baladait en maillot de bain devant lui, ou lorsqu’il l‘accompagnait dans les cabines d’essayages, il avait bien vu ses formes féminines, ses cuisses de gazelle, ses adorables fesses bien ferme, ses petits seins hauts placés…..Il tenta de chasser ces pensées qui accentuèrent davantage son érection.
La sueur perlait à son front.

Magali le voyait transpirer. Cela devait être difficile pour lui d’accepter, ou plutôt de s’accepter ainsi. Accepter de désirer sa filleule même si aucun lien de parenté ne les unissait puisqu’elle était la fille unique de ses parents, amis de Balou. Elle ne voulait absolument pas le brusquer, mais elle désirait l’amener petit à petit dans les mailles de son filet. Elle était une sirène désirant son Ulysse.

Balou vit la bouche de Magali sucer la paille de son coca. Une langue rose taquina le bout de la paille. Puis les lèvres aspirèrent et pompèrent le liquide.
Il ferma les yeux, serra ses points dont les phalanges blanchirent.
S’en était trop pour lui. Il se vit dans la bouche de Magali agenouillée entre ses cuisses. Sa bouche engloutissait sa hampe, ses doigts fins le masturbaient doucement. Il voyait les lèvres distendues par l’imposant diamètre de sa verge. Ensuite la chevelure blonde remonta vers le sommet et lécha le gland violet.
Magali lui souriait maintenant. Il vit ses doigts enserrer la base de sa hampe, la langue rose titilla son gland.
Les doigts le branlaient, la bouche le pompait. Il vit ensuite des jets de sève blanche asperger le visage de poupée blonde. La fille ferma les yeux en recevant la chaude délivrance de son amant.

- C’était bon, ça t’a plus  mon chou ? dit la fille blonde.

Magali était toujours assise en face de lui et le regardait amoureusement. Soudain il fut à nouveau assis dans le bar. Il ne su jamais si c’était la « vraie » Magali qui avait posé cette question.

- Tu étais ailleurs hein ? Pendant deux bonne minutes j’ai cru que tu avais flipé, t’avais le regard dans le vague comme un débile, dit sa filleule.

- Pardon ? Oui euh je réfléchissais, éructa Balou.
- Mon œil oui…..Si ça t’a plus c’est l’essentiel et j’en suis heureuse.

Balou avait la nette impression de perdre pied. Sa santé mentale lui jouait des tours. Il mourait de soif et bu sa bière en quelques gorgées.

En allumant une cigarette il dit :
- Tu es une petite peste tu sais ça. Oui tu le sais j’en suis sûr. Mais je ne pourrais pas te donner ce que tu désires, je n’ai pas le droit.
- Mais aimerais-tu quand même ? Tu sais bien qu’aucun lien de parenté ne nous unit. Ce n’est pas un inceste.

Balou souffla la fumée vers le plafond.

- Oui tu es belle et désirable. Aucun mec normal ne peut rester insensible à tes charmes. Mais il faudrait trouver un garçon de ta génération, tu dois bien en avoir dans ton école.

- Ils sont trop cons, trop niais, trop macho. Moi je recherche un type comme toi. En plus je l’ai sous la main, dit Magali en reposant ses doigts tendrement sur le poignet de Balou.

Cette fois-ci il ne retira pas sa main. Il sourit à sa filleule. Et ajouta :
- Ma chérie, tu sais bien que je vis avec Marie, je ne suis pas libre.
- Je m’en fiche, tu nous aimeras toutes les deux. En plus elle n’a que 4 ans de plus que moi.

Magali était heureuse de constater le changement d’attitude de son parrain adoré. Elle le voyait qui commençait à fondre pour elle.
Elle vit la main de Balou caresser la sienne. Quelle douceur charmante émanait de cet homme. Sa poitrine se souleva lorsqu’elle respira un bon coup et elle se pencha vers lui pour déposer un doux baiser sur sa bouche.

Balou vit Magali se pencher vers son visage, il ne bougea point. Des lèvres de velours se déposèrent sur les siennes.
Il savoura cet instant magique qui l’emportait loin de ses préoccupations professionnelles. Mais il se rendait bien compte que cette situation n’était pas saine du tout. Que devait-il faire ? Etait-ce de l’amour, du désir qu’il éprouvait pour Magali ? Les souvenirs érotiques enfouis en lui revenaient à la surface, comme le bruit du tonnerre. Un orage se préparait il en était certain.
Comment pouvait-il aimer deux femmes à la fois ? Marie le comblait, ils s’aimaient d’un amour très fort. Quant à Magali l’affection qu’il lui portait se transformait en amour et en désir, c’était indéniable. Il voulait de toute son âme refouler ses pulsions, les jeter aux orties et fuir devant cette fille tentatrice. Mais ne risquait-il pas de provoquer un autre cataclysme en agissant de la sorte, en la laissant tomber ?

Telles étaient les questions que se posait Balou.

Depuis un mois Magali vivait seule, en fait elle avait reprit le studio de Marie. Les amis de Balou, les parents de Magali payaient le loyer de leur fille.

Balou raccompagna Magali chez elle, il conduisait sa voiture en tenant le volant de la main gauche, la droite étant glissée sous la jupe de sa filleule. La chaude moiteur de son entrecuisse le ravissait. Magali gémissait assise à ses cotés.
Dès qu’ils furent montés en voiture, la petite peste blonde avait d’autorité posée sa main sur la cuisse de son parrain. Les doigts étaient remontés pour flatter la bosse érectile.

- Oh mon balounet chéri, j’ai envie de toi, gémit Magali en se tordant sur le siège.

Les pensées de Balou se télescopaient dans sa tête, certes ils ne pratiquaient par l’inceste mais tout de même ils franchissaient allègrement la ligne jaune.
Il dû retirer sa main de sous la jupe car le pilotage de la voiture nécessitait toute son attention.

Magali prit le relais, elle se caressait joyeusement. Elle regardait l’homme qui conduisait. Celui-ci jetait de brefs regards dans sa direction.
La hampe de Balou était en elle. La simple présence à ses côtés lui avait déjà déclenché un orgasme dès que les doigts masculins s’étaient posés sur son minou mouillé.
Magali se caressait pour lui, elle couinait doucement. Son ventre brûlait d’un feu géant. L’incendie se propageait vers chaque parcelle de son corps.

Balou, malgré la circulation importante, avait une terrible érection. Elle le faisait délicieusement souffrir. Près de lui, la « peste blonde » jouissait comme une folle. C’était dingue de voir ça. Il voyait sa bouche ouverte aspirant l’air, sa langue rose, ses dents blanches mordant la lèvre inférieure. De blonds cheveux étaient plaqués contre le front de Magali par la sueur qui perlait.

- Je t’aime ! Je t’aime ! Hurla-t-elle en jouissant à nouveau.

Balou n’en pouvait plus. Arrêté à un feu, il vit que Magali lui présentait ces doigts mouillés. Il les suça avidement. Il avait basculé du coté sombre……..

Arrivés tous deux dans l’appartement des désirs inavouables, la petite peste se jeta immédiatement à son cou pour l’embrasser violement. Elle se colla à lui, sa langue violait sa bouche. Balou laissa ses mains partir à la découverte de ce jeune corps de femme. Il caressa ses flans, ces fesses encore adolescentes.
Ensuite il quitta sa bouche pour se perdre dans le cou qu’il embrassa délicatement. Magali, tête renversée en arrière, se laissait faire. Elle gémissait des « je t’aime » à profusion.

- Je ne prends pas la pilule, glissa-t-elle dans l’oreille de Balou.
- Ce n’est pas grave on s’arrangera, réussit-il à articuler entre deux baisers.

Balou insista pour déshabiller complètement sa filleule. Il prit son temps. Il dégusta cet effeuillage, huma chaque vêtement en se délectant de l’odeur. Il admira le corps, la douce peau qu’il découvrait vraiment. La volupté de l’instant le faisait gémir lui aussi.

Magali était maintenant couchée nue sur le lit. Il l’admirait.
Elle le regardait avidement et devant lui elle se remit à se masturber. Balou voyait la toison blonde, la fente rose aux petites lèvres s’ouvrir comme une fleur. La rosée étincelait cette belle orchidée.
Les doigts de Magali la pénétraient, elle titilla également son pistil dressé. Elle se livrait entière aux regards de cet homme qu’elle aimait profondément.

Balou, le regard rivé vers cette douce toison, se jeta entre les cuisses de sa jeune amante. Il voulait la boire, respirer son parfum, la découvrir avec sa bouche.

Magali hurla dès que les lèvres de son aîné se posèrent sur son intimité. Sa langue taquina son pistil. Ensuite elle la sentit la pénétrer. Son ventre se crispa, elle connu un orgasme fabuleux. Elle appuya la tête de son amant contre le centre de son plaisir en jouissant comme une damnée. Son ventre déversait un feu de joie qui la foudroya.
Oui damnée elle était, elle le savait. Le pêché de chair, le fait de braver un interdit accru encore davantage son extase. Elle cria sans retenue aucune le prénom de son parrain.

Balou suça, lécha, pénétra cet antre du plaisir dont le miel coulait sur son menton. Il écoutait Magali hurler, il la sentait jouir. L’orchidée accueilli deux doigts qu’il fit rapidement coulisser en elle. Il se rendit vite compte que les vas et viens ainsi activés déclenchèrent une seconde vague orgasmique dans le corps de sa petite amante.
Il se releva légèrement et il la regarda avec tendresse, jouir sous ses caresses.

- Déshabille-toi, je veux te voir nu, supplia ensuite Magali.

Il s’exécuta de bonne grâce, son amante le regardait faire, allongée maintenant sur son ventre, ses deux mains sous son menton.

Magali, enfin le vit nu. Ses yeux bleus ne quittaient pas l’objet démesurément allongé qui tressautait au bas ventre de son aîné. Les lourdes bourses se balançaient comme le balancier d’une horloge comtoise. Les cuisses musclées et velues, la toison pubienne noire d’où émergeait ce dard, attirèrent aussi son regard.
Elle se leva, s’approcha de Balou. Timidement ses doigts se posèrent sur sa poitrine velue.

Balou était debout nu face à son amante. Elle se leva et lui caressa la poitrine. Puis il vit les blanches mains de Magali se poser sur sa hampe. Dès cet instant il perdu toute notion de la réalité des choses. Le vertige de l’interdit l’attira, il se laissa tomber pour toujours dans ce puis de luxure.

La petite peste s’agenouilla devant lui. Ses mains caressaient les cuisses. Puis Balou vit les lèvres roses se poser sur le gland. Une bouche chaude se mit ensuite à le sucer timidement.

- Je le fais bien ? demanda une voix de poupée. J’ai pas trop l’habitude tu sais.
- Oui oui ouiiiiiiiiiiii, hummmm c’est trop bon, haleta Balou

Balou tremblait. Il dû s’agripper à la commode. Il se regarda disparaître dans la bouche amoureuse et gourmande. La langue douce s’enroula autour de lui. Son tronc rigide laissait voir des veines bleues gorgées à souhait. Les petites mains de Magali allaient et venaient sur sa hampe.
Quelle douceur. Magali le fellationnait très doucement, avec la même tendresse qu’il avait montré en la caressant avant.
- Ma chérie je vais jouir bientôt, prévint Balou. Je n’en peux plus. Ta bouche est si douce, hummmmm aaoooohhhhh Magaliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, grogna-t-il.

Magali sentait cette verge palpiter dans sa bouche. Elle se dit que c’était un être vivant à part entière. Heureusement que Balou appréciait sa caresse car elle n’était pas une experte en fellation, mais elle savait qu’il aimait qu’on lui prodigue cette douceur. Ce sexe était dur et si doux, le gland avait la forme d’un casque violet et elle aimait sa texture et sa saveur.
Elle était également impressionnée par les grosses veines bleues qui couraient sous la fine peau de ce menhir érigé pour elle.

Soudain un cri.

Magali vit devant ses yeux les jets de sève être expulsés par le gland. Elle lâcha la verge.
Elle senti la chaleur de la semence sur elle, sur son menton.
Elle vit aussi Balou prendre sa hampe en main et se masturber au-dessus de son visage. La main allait et venait à une vitesse vertigineuse.

Un autre cri, plutôt un hurlement et horrifiée elle vit qu’il l’aspergeait de toute sa semence.
Magali resta agenouillée devant son amant sans oser bouger, elle ferma les yeux. Elle avait l’impression que des centaines de jets chauds s’abattaient sur son visage, sur ses épaules, dans ses blonds cheveux.

Agenouillée, la tête relevée face à la hampe, mais les yeux clos, elle se faisait oindre pour son premier baptême du plaisir.

Balou hurla en éjaculant. Il dirigea sa verge vers le visage de poupée. Il l’aspergea. Elle avait fermé ses yeux mais gardait la tête relevée vers lui. Cette vision décupla son orgasme et lui aussi ferma ses yeux tout le temps que dura son bonheur.

Les secondes s’égrainèrent.

A bout de souffle, il rouvrit les yeux. Magali ne bougeait toujours pas. De grasses traînées de semence coulaient sur ses joues. D’autres ruisselaient entre ses lèvres qu’une langue rose recueillait. D’autres encore dégoulinaient de ses épaules et dans ses cheveux.

- Tu peux ouvrir les yeux ma chérie, dit Balou.

Les yeux bleus le regardèrent passionnément, amoureusement. Magali léchait la sève qui refroidissait déjà en la recueillant avec ses doigts.

- J’étais paralysée tu sais, je ne savais que faire, dit la poupée blonde.
- Tu as été parfaite, c’était fabuleux, dit Balou en la relevant. Puis il l’embrassa tendrement. Ils restèrent enlacés debout au milieu de la pièce maintenant silencieuse.
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