Samedi 18 mars
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Retour sur une loi adoptée en quelques lignes.
Les internautes qui téléchargent ne risqueront plus qu'une amende de 38 euros. Un montant porté à 150 euros en cas de mise à disposition d'une oeuvre protégée par le droit d'auteur, ce qui concerne l'immense majorité des gens puisque le partage des fichiers est la base même de fonctionnement du Peer to Peer.
Donc attention vous risquez de recevoir une amende si vous télécharger sur le net des fichiers. Il semble que des logiciels feront le travail de recherche de adresse IP. Que se passera t'il si l'on partage des fichier libre de droit ? Ou si l'on à modifier le nom et l'extension d'un fichier ? Quand au collège de médiateurs qui décidera de la copie privée le flou est le plus total.
Moi ce qui me déplait c'est où ira l'argent ? Une amende ca fini dans la poche de l'état pas dans celle des jeunes artistes. Oh on nous as dis que cela servirait à la promotion de l'exception culturel française ?aux festivals ? au désamiantage du Clémenceau ?
Parce que l'histoire de la baisse des ventes de CD, les pertes financières des majors qui ne pouvait plus faire face et qui allait laisser tomber les artistes. On ne l'entend plus beaucoup.
Un peu normal, coté majors, tout ne va pas si mal. EMI Music Publishing a enregistré une progression de 4,9 % de son chiffre d'affaires pour l'année 2005. Universal Music Group a un chiffre d'affaire qui progresse de 5 % sur les neuf premiers mois de 2005 avec un triplement de ses ventes de musique en ligne. Sur la même période, Vivendi Universal affiche un chiffre d'affaires en hausse de 8 % et une augmentation de 30 % de son bénéfice.
Une citation du groupe Kyo : "Le truc qui m'a le plus parlé dans ce qu'il nous a dit, c'est la possibilité de fermer un site de téléchargement illégal parce que c'est s'attaquer aux gens qui proposent de la musique gratuite et non pas s'attaquer aux internautes", a déclaré de son côté Fabien, du groupe Kyo, invité au ministère. "Avec internet, on peut faire n'importe quoi. On peut empêcher ces sites d'être utilisables en France. Ils le font bien en Chine", a renchéri Benoît, du même groupe, avant d'ajouter qu'il s'agissait "juste d'une comparaison technique".
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