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Mardi 20 septembre 2 20 /09 /Sep 00:00
Après cette séance de découvertes franco irlandaises, Marie et Balou déplièrent le canapé convertible et s’engouffrèrent sous la couette. Ils continuèrent à se caresser mutuellement allongés côte à côte pour préserver l’instant magique qui avant rendu leur rencontre si intensément fusionnelle.

Marie souriait. Elle était ravie d’avoir séduit ce grand brun aux faux airs de J Reno, et surtout d’être la première femme à le faire jouir après un semestre de galère. La peau laiteuse de Marie contrastait avec celle de cet homme velu de type méditerranéen. Elle se lova contre lui, caressa sa poitrine poilue, embrassa les petits tétons et mélangea ses blanches cuisses aux siennes.

Enlacé ainsi dans les bras de Marie ; Balou laissait son esprit vagabonder vers les délices irlandais. Cette étudiante de 23 ans, grande, rousse, à la poitrine généreuse, à la peau blanche maculée de taches de rousseur, à la longue chevelure flamboyante et bouclée, l’avait séduit et de cela il n’en douta point.  Les Coors chantaient en sourdine, à travers la fenêtre Balou voyait voltiger les flocons de neige, la nuit s’annonçait une fois de plus sibérienne. Mais en cet instant il était bien au chaud sous la couette avec sa jeune amante. La couette d’ailleurs sentait l’odeur ambrée de Marie, elle enivrait les sens de Balou qui s’en délectait.

- A quoi penses-tu ? Questionna Marie.

- A toi, à nous.

- Et ?

- Tu sais Marie, j’adore ton petit accent so british.

Marie se redressa et regarda son amant d’un air interloqué.
- What !!! Only this !
- Mais non je te taquine voyons, ma petite irlandaise adorée.

Ils éclatèrent de rire avant de replonger ensemble vers une cascade de baisers.  Ensuite ils dînèrent d’un ragoût d’agneau préparé à l’avance par l’oncle Freddy. Ouf, Balou avait échappé à cette satanée sauce verte à la menthe qui accompagnait généralement ce plat irlandais typique.  Le restant de la nuit fut tout naturellement consacré à la débauche de plaisir qu’ils se donnèrent jusqu’au petit matin.
Un pincement, une douleur à l’épaule droite réveilla Balou.

- Arrête de ronfler, ça m’énerve. Gémit une petite voix ensommeillée à coté de lui.

Balou se retourna sur son flan gauche, il sourit en se rendormant. Ce samedi matin était encore plus glacial que d’habitude. L’ordinateur de bord de la voiture de Balou affichait -15°. Heureusement que son véhicule avait démarré sans trop de mal car il s’était garé sur un bateau de livraison.

Il avait laissé Marie dans son appartement au petit matin. Le soleil n’était pas encore levé. Balou éprouvait des courbatures après cette folle nuit de luxure. Mais il se dit que des galipettes comme ça il en ferait volontiers tous les week end, ou alors vraiment il était en train de s’encroûter. Certes la trentaine déjà bien entamée il avait encore de beaux restes, mais quand même se dit-il « faut que je fasse gaffe à mon palpitant ». Il souriait, heureux comme un pape en conduisant vers son domicile. Arrivé dans son petit deux pièces, il fut horrifié de constater le bordel ambiant. Marie porterait certainement les jambes à son cou si elle voyait ce capharnaüm. Il se promit de remédier à cela après un petit somme.

Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing !! Driiiiiiiiiiiiiiiiing !!!

La sonnerie stridente du téléphone tira Balou d’un profond sommeil. Un œil, puis deux s’ouvrirent. Il rampa littéralement hors du lit mais arriva trop tard, le répondeur s’était mis en marche.  La voix anglicisée de Marie remplie son salon, elle voulait prendre de ses nouvelles et lui dire qu’elle partait bosser au bar de son oncle et qu’elle terminerait son service très tard.  Mais qu’elle heure était-il ? Se demanda péniblement Balou.

Le radio réveil affichait 17h en le narguant.  Il avait quasiment fait le tour du cadrant.

Balou fila illico sous la douche. Il devait encore s’activer à faire quelques courses si d’aventure son amante rousse débarquait chez lui. De plus, il jeta un œil inquisiteur sur la propreté de l’appartement. Après quelques secondes d’hésitation il décida que le seuil de tolérance ménagère n’était pas encore atteint.  La soirée était déjà bien engagée. Balou avait dîné chez un couple d’amis quinquagénaires dont il était le parrain de leur fille. Ils avaient été très proches de lui après la déconvenue avec Angela. Leur amitié et leur soutien lui avaient également permit de ne pas sombrer dans le gouffre de la dépression.  Sa filleule se prénommait Magali, petite peste de 19 ans, ressemblant à Avril Lavigne, la punkette canadienne. En fait elle s’habillait comme son idole, et le plus drôle c’est que Balou aimait bien cette musique d’une fraîcheur qui lui rappelait sa jeunesse. Magali adorait son parrain chéri. Balou avait fait la baby-sitter à plusieurs reprises lorsqu’il rendait service à ses amis. Il l’avait connu tout bébé, ensuite vers l’âge de 5 ans il lui avait appris à jouer aux cartes, puis au poker.  Magali s’était transformé au fil des années, passant d’une midinette squelettique à une adolescente révoltée, puis à une jeune femme aux formes bien dessinées. Le lien qui l’unissait à son parrain était très fort. Balou était son confident, il la coachait parfois lorsqu’elle tournait mal. Il cédait évidemment à ses désirs lorsque sa filleule faisait les boutiques avec lui. En fait Magali le relookait quelquefois en lui faisant acheter des tenues tendance, alors que lui il lui offrait une bonne partie de ses vêtements. Ensemble dans les magasins ils piquaient souvent des fous rires devant les vendeuses éberluées.

Les parents de Magali voyaient parfois d’un mauvais œil leur fille affublée de tenues trop « trash », mais au fil des ans ils en avaient pris leur partie. Ce soir là Balou était guilleret. Il raconta à ses amis la rencontre avec Marie, mais passa naturellement sous silence la folle nuit écoulée. Magali était assise en face de lui. Il remarqua qu’elle lui jetait un regard noir et que ses propos devenaient acides à son égard. Il ne comprenait pas son attitude, mais une petite voix lointaine lui soufflait que sa filleule devenait peut-être jalouse de Marie….Il chassa rapidement cette idée de son esprit, la trouvant grotesque.

Balou savait Magali à cran car d’une part elle devait préparer son examen du BTS très sérieusement puisqu’elle n’était pas bonne élève, et d’autre part faire le deuil d’une déconvenue sentimentale avec un petit ami. De plus ce soir ses parents lui avaient interdit de sortir dans la mesure où son niveau scolaire laissait à désirer.

Vers minuit, Balou quitta ses amis après un charmant repas très convivial.

Sur le pas de la porte Magali l’attendait.
- Emmène-moi avec toi s’il te plait mon parrain chéri. Dit-elle d’une voix de fillette. J’ai envie de prendre un verre en ta compagnie.
- Hein ? Mais je ne peux pas, tes parents me font confiance et de plus si t’es pas rentrée ils vont m’engueuler.
- Alors c’est dommage, tu ne sais pas ce que tu loupes….

Elle se mit sur la pointe des pieds et rapide comme l’éclair elle lui déposa un baiser appuyé sur ses lèvres. Balou resta interdit. Elle souriait et lui fit un clin d’œil en refermant la porte de l’appartement. Balou tenait bêtement les clés de voiture à sa main en se demandant s’il n’avait pas rêvé. Sacrée Magali se dit-il, elle en pince pour moi ou quoi. Magali referma la porte rapidement. Elle resta adossée à celle-ci et se passa la langue sur ses lèvres pour capturer l’odeur de Balou. Elle était également rouge d’excitation et de confusion, mais elle s’était dite que son geste était le meilleur moyen de faire comprendre à cet homme qu’elle le trouvait à son goût. De plus il se connaissait intimement non ?

Son ventre la taraudait, elle sentait la douce moiteur entre ses cuisses. Elle n’en pouvait plus, elle voulait sentir la verge de cet homme en elle. Magali tremblait d’excitation en courant vers sa chambre. Elle verrouilla la porte et se jeta sur son lit. Elle ôta rapidement son jean et sa culotte, puis elle fouilla dans sa commode et en sorti un sexe d’homme en latex. Elle sentait son miel d’amour humidifier sa toison blonde.

Sur le lit, couchée jambe écartée elle se livrait à un plaisir solitaire. D’abord ses doigts caressèrent son ventre et sa menue poitrine, puis progressivement ils trouvèrent le bourgeon dressé après avoir écartés les roses petites lèvres. Ainsi elle titilla son clitoris, cuisses largement écartées, offerte à la seule vue du plafonnier. Magali gémit, elle imagina les doigts de Balou sur elle, sa langue en elle, sa brune chevelure entre ses cuisses. Cette simple évocation lui déclencha un premier orgasme. Puis elle porta à ses lèvres le godemiché divin. Elle laissa sa langue courir sur l’engin. Ensuite elle écarta ses lèvres et elle le prit en bouche pour le sucer vaillamment. Avec l’autre main elle continuait à se caresser l’entrecuisse. Se sentant prête, elle laissa courir le gland en latex sur tout son corps, caressa ainsi son ventre plat, avant de positionner l’engin à l’orée de son puis d’amour. Elle cria comme une souri à la première poussée, et d’un coup de rein elle s’empala sur le gode.

Balou était en elle. Elle sentait son poids sur elle, son odeur de mâle l’enivrait. Elle replia ses jambes sur les hanches de son amant pour l’enserrer davantage et le garder en elle. Magali gémissait, ses vas et viens s’accélérèrent encore. La hampe virtuelle de Balou coulissait de plus en plus rapidement, elle l’enfonçait profondément dans son ventre comme le ferait cet homme. Elle prononça son prénom et diverses insanités. Son ventre brûlait, elle se tordait, ses muscles intimes comprimaient ce sexe de latex. Elle sentait le plaisir affluer dans tout son être. Elle mordit la taie d’oreiller pour réprimer son hurlement. Balou jouissait avec elle en gémissant, il éjacula longuement et elle sentait dans son vagin la chaleur de sa semence l’inonder complètement.

Magali était allongée sur la couette. Une fine pellicule de sueur filmait son corps, une petite goutte ruisselait entre ses seins. Elle savourait sa félicité. Balou arriva à l’Irish Pub peu avant 1h du matin.
D’autorité il se dirigea vers le comptoir où officiaient sa dulcinée et Freddy. Le bar était enfumé comme d’habitude. Freddy tirait les guiness et Marie servait à table. Elle portait un simple top prêt à exploser sous la pression de sa voluptueuse poitrine, un jean hyper moulant et ses fameuses bottes. Sa tignasse rousse était maintenue par une barrette en bois, ce qui évitait que ses cheveux flamboyants ne traînent dans les verres à bière.
Entre deux clients elle fit un chaste baiser sur les joues de Balou en lui adressant son plus beau sourire.
- Encore un heure mon chou et je serai à toi. Minauda-t-elle.
Freddy se rapprocha de Balou.
- Alors ça gaze entre vous je vois hein ?
- Oui merci nous apprenons à nous connaître
- T’as intérêt à pas faire de conneries avec ma nièce car sinon t’auras tous les Fitzpatrick sur le dos mon gars. L’averti en rigolant Freddy.
- Allez je t’offre une bibine et sers m’en une aussi. Dit Balou. Marie est une fille intelligente, d’un charme fou ça je te l’accorde.

Freddy lui confirma que Marie comptait plus que tout pour lui dans la mesure où avec sa femme il ne pouvait avoir d’enfant.  Deux heures du matin. Les chaises étaient relevées et posées sur les tables. Les lampes s’éteignirent une à une. Il était temps de fermer le bar.
Marie s’engouffra dans la voiture de Balou. Elle ne portait plus son blouson mais un long manteau de laine noir.
- Il faut que je prenne une bonne douche car je pue la clope. Dit-elle. On va chez moi ok ?
Balou acquiesça.
Il faisait toujours aussi glacial sur Paris. Les deux amants se dépêchèrent de regagner leur petit nid d’amour.
Arrivées au sein du petit studio de Marie, tous deux se déshabillèrent avec frénésie pour prendre une douche chaude. Marie constata d’un regard expert que son amant était déjà fièrement au garde à vous, sa hampe dardait et tressautait devant lui.

La minuscule salle d’eau leur offrit toute la promiscuité nécessaire à de tendres caresses et à des succions buccales et clitoridiennes

Ensuite Marie se retrouva le ventre plaqué contre le lavabo, elle faisait face au miroir embué. Jambes écartées, elle recevait la vigoureuse verge de Balou en elle. Néanmoins cette position était inconfortable à tous les deux. Balou se retira d’elle, il murmura à l’oreille de Marie :

- j’aimerais jouir entre tes beaux seins.

Marie gloussa. Elle se coucha de tout son long sur le lit en lui présentant à deux mains sa voluptueuse poitrine. Balou s’agenouilla au-dessus d’elle. D’abord il embrassa alternativement les fabuleux globes, il suça les tétons durcis et sa langue les titilla également. Puis, il laissa sa langue courir sur les roses auréoles. La douce peau blanche émoustillait les sens de Balou.  Marie se laissait faire. Elle vit son amant s’agenouiller au-dessus d’elle. Ensuite ses mains lui câlinèrent sa poitrine. Balou téta littéralement comme un bébé. Son ventre s’embrasait mais elle voulait offrir cette caresse à cet homme si particulier. La bouche de son amant la rendait folle, elle vit la langue lécher les auréoles de ses seins, elle ferma les yeux, livrée ainsi aux caprices de Balou.  Après, la hampe se positionna dans le sillon de sa poitrine. A deux mains Marie pressa ses seins l’un contre l’autre pour enserrer cette verge d’amour. Balou débuta ses vas et viens. Marie voyait devant ses yeux le gland violet venir et disparaître dans le sillon mammaire. Elle aperçu également les grosses bourses se balançant au-dessus de son ventre. Cette image lui arracha une plainte de bonheur.
Au dessus d’elle son amant ahanait. Balou n’allait pas tarder à jouir elle le sentait. Marie compressa encore davantage la hampe entre ses seins. Elle le regarda, son regard plongea dans ses yeux noisette. Un ultime coup de rein. Un cri. Puis elle vit le gland lâcher plusieurs jets de semence, elle regarda avec avidité cette éjaculation qui aspergea son cou. Marie sentit la chaleur de cette lave sur sa peau, puis elle desserra l’étreinte de ses seins sur la hampe, ce qui permit à Balou de continuer à se masturber au-dessus d’elle. Il continua de gémir tout en éjaculant les derniers jets de son plaisir. La sève coulait maintenant sur le menton de Marie, son ventre en était également maculé. Elle passa ses mains sur sa peau et recueilli du bout des doigts la semence de son amant qu’elle suça avec avidité. Balou se lova contre elle, ils se donnèrent un passionné baiser. Leurs langues se taquinaient, leurs salives se mêlaient, les dents s’entrechoquaient.

D’une main experte Marie constata que son amant n’avait pas vraiment perdu sa vigueur. Elle prit l’initiative de s’accroupir à quatre pattes en lui présentant ses fesses. Il n’en fallu pas plus à Balou pour s’agenouiller devant cette croupe blanche dont la rose et luisante fente attendait ses hommages. Marie sentit le gland caresser son intimité naissante. Elle dégoulinait de désir, puis senti une main se poser sur sa hanche avant de hoqueter sous la vive pénétration de son ventre.

Elle sentait en elle ce pieu de chair qui allait et venait, déclenchant des spasmes de bonheur dans tout son être. Marie mordit le coussin à proximité pour étouffer son hurlement d’extase. Une tornade de plaisir venait de prendre possession de son être. Elle sentait la hampe pénétrer au plus profond de son ventre, elle ressentait son frottement sur ses parois internes qui lui envoyèrent une multitude d’ondes orgasmiques.
Marie continua de jouir encore intensément de longues secondes qui lui semblaient durer une éternité lorsqu’elle sentit un doigt caresser son pertuis. Balou vit la rousse crinière bouclée mordre dans le petit coussin. Cette irlandaise était fabuleusement belle à regarder jouir. Lui aussi se voyait entrer et sortir de ce sexe dont la toison rousse était maintenant complètement mouillée. Il s’accrochait aux hanches laiteuses car son amante était secouée de soubresauts violents. Un doigt aventureux pénétrait doucement la rondelle sodomite de Marie. Il allait et venait en même temps que la hampe. Marie se sentait pénétrée doublement. Elle lâcha des feulements de tigresse. Son amant insatiable l’emportait vers un délire orgasmique jamais atteint.
Soudain elle fut bousculée plus violement encore, dans un dernier coup de rein de Balou. Celui-ci perdit contact avec le ventre de Marie, sa verge luisante dressée, il éjacula sur les fesses blanches à longues giclées de semence grasse. Il gémit le prénom de son amante en jouissant de la sorte de longues secondes encore. Tous deux s’écroulèrent ensuite sur le lit. Le regard dans le vide, aucune parole n’était nécessaire. Ils savouraient l’instant présent, ils avaient atteint le nirvâna absolu.
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