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plaisir

Samedi 5 mars 6 05 /03 /Mars 00:00

Un article qui vous en dira plus sur le libertinage dans la littérature et plus particulièrement au XVIIIe siècle. (Du genre libertin, sous la direction de Jean-François Perrin et Philip Stewart, Paris, Desjonquères, 2004.)

Ce travail collectif sur le genre libertin vient tenter de répondre à la double question, véritable et entière, qui embarrasse, à un moment ou à un autre, tous les usagers, spécialistes et amateurs de la littérature du XVIIIe siècle : qu'est-ce qui est libertin et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Pour quels textes, quel type de texte, sommes-nous en effet autorisés à nous emparer de ce terme si séduisant ? Plus problématique encore que la catégorie de la « littérature sensible » qui lui sert de pendant, la notion de libertinage est piégée pour quiconque s'efforce de tenir un discours théorique sur le XVIIIe siècle (à preuve : les multiples précautions d'usage lorsqu'on doit y recourir. S'il ne prétend pas bien sûr apporter une réponse unique et définitive à une question qui structure tout un pan de la critique de cette période, le recueil présente en tout cas un large éventail des façons de poser la problématique de la mise en texte du sexe à une époque donnée (23 communications), en même temps qu'il donne lieu à une réflexion passionnante sur l'indéniable séduction exercée par un terme critique au fort pouvoir évocateur.

La problématique générique à laquelle invitait hardiment le titre initial du colloque (« La littérature libertine au XVIIIe siècle : existe-t-il un genre libertin? ») a été prise au sérieux par presque tous les participants. Tous reconnaissent que la difficulté consiste à donner un cadre théorique cohérent à un corpus empiriquement constitué par une  « tradition » à laquelle on est bien obligé de se référer. La formulation plus feutrée du titre du recueil des actes (« Du genre libertin ») problématise avec élégance les questions qui se posent à propos d'un « genre libertin » dont l'existence est à la fois entérinée et mise à distance par ce second titre. Les auteurs oscillent entre l’acceptation de définitions et de distinctions consacrées et une attention à un détail des textes qui les met sans cesse à mal. Il en va ainsi des distinctions récurrentes entre le libertinage de pensée et le libertinage de mœurs, entre le pornographique et l'érotique, entre l’ordure et la gaze, ou encore du mot même de libertin qui ne fonctionne pas à l’époque ­– malheureusement– comme un terme de définition générique.

Prenant comme point de départ la définition moderne du genre comme autorisation ou même consigne de lecture, et élargissant le débat à une problématique plus générale, certains se résignent et recommandent finalement, en matière de littérature d’Ancien Régime, d’opter pour une approche historique plutôt que de se risquer sur le terrain de la théorie littéraire. Ils s’efforcent alors de reconstituer l’horizon de réception et les outils conceptuels du lecteur de l’époque. Au-delà de l'objet libertin proprement dit, le recueil engage ainsi des enjeux théoriques importants et notamment l'alternative théorique qui contraindrait de choisir entre un travail de reconstitution de la lecture de l'autre contemporain et une étude fondée sur notre lecture et de notre réception actuelles.

Plutôt que de répéter ici la préface synthétique et concertante de Jean-François Perrin qui se saisit de tous les fils de la problématique pour faire écho à l'ensemble des voix du colloque, nous suivrons les trois grandes divisions de l'ouvrage, qui sont aussi trois méthodes pour aborder la problématique du libertinage :

1. Histoire littéraire, périodisation, définition (« Définir »)

2. Poétique descriptive, fonctionnement textuel (« Modéliser »)

3.  Rapprochements, comparaisons, transgénéricité (« Corréler »).

Pour en savoir plus il vous faudra lire le reste de l'article de Florence Magnot-Ogilvy , "De l'obscur désir de cerner", Acta Fabula, Printemps 2005 (Volume 6 numéro 1).

Sur le site http://www.fabula.org/revue/document779.php

Vendredi 4 mars 5 04 /03 /Mars 00:00

 Le cunnilingus est peut-être la plus agréable forme sexuelle qu'un partenaire puisse engager. Rien ne peut être comparé à la sensation d'une langue chaude et humide glissant de part et d'autre de la vulve et du clitoris d'une femme. Exceptée la masturbation, les rapports bucco-génitaux aboutissent probablement à plus d'orgasmes féminins que n'importe quelle autre pratique sexuelle.

Contrairement aux croyances populaires, et à l'attente de beaucoup de femmes, le cunnilingus n'est pas une aptitude naturelle avec laquelle chaque personne est née. Le cunnilingus est une technique à laquelle il faut d'abord s'initier. Si vous ne prenez pas le temps d'enseigner ou d'apprendre cette technique, vous n'apprécierez jamais pleinement tous ses bénéfices. Chaque femme est différente, alors peu importe l'aptitude que quelqu'un a à donner du plaisir à une femme, il aura à réapprendre à nouveau sa technique s'il change de partenaire. Les femmes ne peuvent pas comparer à la lettre car elles n'ont jamais les mêmes préférences et aversions. Il y a des raisons physiques et psychologiques à cela. Bien que tout le monde voudrait lire un "Guide du Comment-Faire" détaillé, on ne peut créer un tel livre qui serait exact pour toutes les femmes. Tout au plus, on peut donner des idées et des conseils de base. Trouver et lire des explications de femmes ayant déjà expérimenté cette pratique est peut-être la meilleure façon d'avoir de nouvelles idées, mais votre compagne est la seule personne qui puisse vous dire ce qu'elle aime.

A la question, "quelles positions préférées vous?" les femmes ont répondu:

Missionnaire30%

Vous (femme) au dessus 28%

Levrette 21%

Sur le coté 16%

Autre 5%

Un très bon site: http://www.the-clitoris.com

Le cunni au cours de l'histoire!!

   

Jeudi 3 mars 4 03 /03 /Mars 00:00

Discussion sage sur l'amour et l'art d'aimer aujourd'hui

Comment nous inscrivons-nous dans cette aventure? Comment concilions-nous les trois ingrédients de l'amour: le mariage, le plaisir, le sentiment? Aujourd'hui, nous voulons les trois. Tout. Tout de suite. Notre ambition est immense. Notre désillusion aussi: solitudes, familles décomposées, adolescents déboussolés... Voilà la vérité qui nous encombre: l'amour n'est pas plus facile à vivre dans la liberté que dans la contrainte; nos ancêtres n'étaient peut-être pas moins heureux que nous feignons de l'être. Nous voilà seuls devant le gouffre de nos propres choix, explique ici la romancière Alice Ferney, en conclusion à notre série. Fin (provisoire) de notre histoire. A chacun d'inventer la suite, dans l'intimité


Essayons quand même l'analyse, en faisant appel cette fois à votre sensibilité de femme et d'écrivain. Comment concilie-t-on aujourd'hui les trois ingrédients de l'amour: le mariage, la sexualité, le sentiment?
Le mariage et la sexualité ont longtemps été sous contrôle, seul le sentiment était libre: on pouvait obliger l'individu à vivre avec quelqu'un, à coucher avec quelqu'un, on n'a jamais pu l'obliger à aimer… Le plus frappant aujourd'hui, c'est l'éclatement des formes d'amour, la disparition de la norme: chacun a pris le gouvernement de sa vie sentimentale, ce qui est unique dans l'Histoire (même dans les années 1970, Pascal Bruckner l'a raconté, la révolution sexuelle exerçait une contrainte). Désormais, et malgré les risques du sida, la sexualité est débarrassée de l'emprise de l'Eglise, séparée de la procréation grâce au progrès médical, déculpabilisée par la psychanalyse, et même exaltée, puisque c'est l'absence de désir qui est culpabilisée. Quant au mariage, fondé sur l'amour, il échappe lui aussi aux stratégies religieuses ou familiales, et le divorce n'est plus honteux. La modernité, c'est cette immense liberté: «Je ne veux pas d'enfants; je veux vivre sans me marier; je veux me séparer de toi…» On dirait que l'ordre social castrateur, qui a régné pendant de longs siècles en Occident, est mort. Mais faut-il le croire? Notre société cacherait-elle sa norme? Les trois champs de l'amour sont-ils vraiment libérés?

Ce que l'on cherche avidement, c'est à les réconcilier: on veut un vrai amour, qui dure, avec le plaisir à la clef.
Oui. Le rêve d'aujourd'hui reste celui du couple amoureux, fidèle, et désirant. Notre époque se caractérise par une extrême exigence: nous voulons le bonheur à tout prix. Autrefois, la cellule économique de base était la famille, à laquelle on assujettissait son destin. Aujourd'hui, l'unité de base, c'est l'individu, qui ne sacrifie plus son bonheur à l'entité familiale. La psychanalyse a affirmé qu'il valait mieux un divorce qu'une mésentente au sein de la famille. La dernière limite est ainsi tombée. Mais, Mona Ozouf l'a noté, le revers de la liberté n'est rien de moins que la difficulté d'être et l'impossibilité de trouver hors de soi-même la raison d'un échec amoureux. Cette liberté nouvelle est difficile à vivre, car elle suppose le choix, l'engagement, la responsabilité.

On se résigne alors à ce que l'amour ne dure qu'un temps.
Je ne partage pas le défaitisme du moment. Certes, 50% des ménages parisiens divorcent au bout de trois ans. Mais 50% qui le pouvaient ne le font pas. Et les couples qui subsistent durent beaucoup plus longtemps que ceux d'autrefois: on se marie vers 26 ans, on meurt vers 80 ans. Nombre de personnes réussissent donc cette aventure incroyable, l'exploit d'une longue vie commune. La morale conjugale dépend aussi du contexte économique et démographique. Au XVIIe siècle, Jacques Solé le remarquait, «la mort faisait office de divorce». Au XIXe, rappelait Alain Corbin, les femmes étaient enfermées, ce qui garantissait mieux leur vertu et la stabilité du mariage. Aujourd'hui, les femmes travaillent, font des rencontres, elles sont autonomes et ont les moyens de se séparer de leur conjoint. Restent les enfants que l'on met au monde, envers lesquels on a une responsabilité…

C'est donc le libéralisme sentimental, la grande dérégulation de l'amour. On se demande même si ce mot a encore un sens...
«Nous nous heurtons à la définition de l'amour», a constaté Jean Courtin, au début de cette série d'entretiens, le même mot indiquant l'attirance, l'instinct, ou l'attachement… J'aime l'idée que l'amour est une force cosmique, comme la gravitation: une attraction qui nous pousse vers l'autre. Newton cherchait d'ailleurs une loi de l'amour, il pensait que les planètes comme les êtres s'attiraient, «s'aimaient». Teilhard de Chardin estimait que le christianisme aurait mieux fait de tenter de comprendre cette force mystérieuse plutôt que de tout faire pour la canaliser, en vain. Ce mystère n'a pas été élucidé. Comment cette force s'exprime-t-elle en nous? Peut-on la commander? La faire durer ou cesser? Les neurobiologistes nous le disent: nous portons en nous la capacité de marcher, de parler, de raisonner... La force d'amour n'est-elle pas une faculté innée? Mais elle a une spécificité étonnante: elle relève aussi de notre choix.

Le modèle du grand amour n'est pas mort. Même s'ils ne l'avouent pas toujours, beaucoup de jeunes sont à sa recherche. Et désespèrent de le trouver.
Faut-il attendre la fameuse rencontre, la révélation: «C'est elle!», «C'est lui!»? Je ne partage pas cette vision. La théorie platonicienne de l'autre moitié (nous serions tous des êtres coupés en deux en quête de notre autre moitié) ne me convainc pas. Je crois que nous fabriquons à deux une moitié respective: «Je décide que c'est elle», «Je décide que c'est lui».

Vous parlez de l'amour comme d'une construction, d'un travail à accomplir.
Je le pense profondément: aimer, c'est un travail! Comme celles de la gravitation, les lois de l'amour ne peuvent pas être changées. Un verre tombe, il se casse... Vous tombez amoureux, vous êtes attiré par l'autre... Mais ces forces peuvent être utilisées à notre avantage. Malgré la gravitation, qui ne cesse jamais, on fait voler des avions et décoller des fusées. L'amour, c'est la même chose: malgré le désir qui se transforme, on peut faire durer un amour. Il faut vouloir aimer. Aimer, c'est aussi une décision. L'un des personnages de mon livre La Conversation amoureuse a cette phrase: «L'amour, c'est ce qui existe entre deux individus capables de vivre ensemble sans se tuer.» Sans se tuer symboliquement, en tout cas. Car la vie commune n'est pas plus facile à vivre que la solitude. Dans nombre de couples, le rapport de force tue véritablement la personnalité de l'un ou de l'autre. Quand vous réduisez à zéro «l'espace des possibles» de quelqu'un, c'est un meurtre symbolique. C'est ce respect de l'autre qui est un travail.

Dans La Conversation amoureuse, vous décrivez justement différentes configurations de couples d'aujourd'hui: fidèles ou infidèles, heureux ou résignés, avec ou sans enfants... Même quand on y travaille, le bonheur n'est pas toujours au rendez-vous.
Je me posais la question: est-ce qu'aimer rend heureux? Notre société feint de croire que l'on peut obtenir ce que l'on veut sans efforts, que l'on peut écrire un grand livre au fil de la plume, gagner une coupe de tennis parce que l'on a simplement du génie… On dissimule les heures d'efforts et de souffrances nécessaires pour en arriver là. C'est la même chose pour l'amour. Il ne se vit pas sans efforts. Et puis, on a tort de tout attendre de lui. Il me semble qu'une grande part du bonheur ne vient pas de l'amour.

Cette idée de «construire» son amour peut se révéler dangereuse. Souvent, on se trompe en s'engageant, on plaque sur une personne l'image idéale que l'on a dans la tête, on bâtit une illusion.
C'est en effet un danger. Car c'est toujours un (e) inconnu (e) que l'on rencontre. Rappelez-vous la phrase de Thomas Mann: «Nul homme se connaissant lui-même ne reste celui qu'il était.» Nous sommes perpétuellement en changement, physiquement, spirituellement. Sans compter qu'il n'est pas anodin de vivre avec quelqu'un: l'autre vous change aussi, et vous le changez. S'il fait de vous quelqu'un qui ne vous plaît pas, cela peut être une raison de le rejeter. En fait, quand on se place au bout de notre histoire de l'amour, on a le sentiment de vivre une période de transition: les notions de devoir, de péché, d'emprise sociale, de morale sexuelle ont été dissoutes par la libéralisation des mœurs. Nous devons maintenant trouver en nous de nouveaux moyens pour contrôler cette force amoureuse. Nous sommes devenus les seuls maîtres de la durée.

Pas simple... La révolution sexuelle est terminée, mais nous vivons toujours dans la sollicitation envahissante du désir. On peut se demander s'il n'y a pas deux approches de l'amour et de la sexualité, la masculine et la féminine, assez incompatibles.
«On ne naît pas femme, on le devient», disait Simone de Beauvoir, qui prétendait que le sexe n'était qu'une création sociale. Elle a été infirmée par la science. On sait désormais que la chimie amoureuse est différente selon les sexes. Les femmes juxtaposent naturellement la sexualité et l'amour. Les hommes les dissocient. Certes, il y a aussi une petite poignée d'hommes féminins et de femmes masculines. Le fantasme de quelques écrivains femmes masculines («Regardez comme je considère le sexe sans censure») ne représentent pas le rêve de toutes, contrairement à ce que l'on veut nous faire croire. La majorité des femmes veulent la durée, un vrai sentiment vivant qui donne un sens à leur existence.

Les hommes veulent d'abord du plaisir, les femmes, un mari?
Et alors? Rejeter toute convention par principe est une forme de convention. On sait que le désir évolue différemment chez les hommes et les femmes: il est plus fort chez les adolescents garçons que chez les filles. Si celles-ci ont des relations sexuelles, c'est aussi parce qu'elles sont soumises à la pression sociale et à l'insistance des garçons.

Les adolescents sont plongés dans un discours qui exalte le plaisir «tout, et tout de suite». Ce n'est pas vraiment favorable à un «travail» sur la durée.
Il faudrait les éduquer à la distanciation par rapport à ce discours ambiant, leur apprendre à distinguer ce qui est marginal de ce qui est essentiel. Une littérature du désenchantement amoureux, issue de la libération sexuelle, prétend banaliser la sexualité. C'est ridicule! Se mettre nu devant un autre, offrir son corps, n'est pas anodin. On ne couche pas comme on va au cinéma. L'acte sexuel vous engage, vous et l'autre, et garde un caractère sacré. La sexualité ne sera jamais banale!

La volonté, c'est une jolie chose. Mais nous sommes aussi faits de vieux morceaux de cultures, d'anciens tabous, de mythes antiques qui, inconsciemment, nous tirent en arrière.
Bien sûr, les déterminismes familiaux, psychologiques, historiques, sociaux, culturels sont pesants. Mais jusqu'à quel point est-on responsable de soi-même? La déresponsabilisation est l'un des traits de notre époque: c'est la faute de notre petite enfance, de la chimie, de la morphologie… Malgré tout, il y a toujours une petite part sur laquelle nous pouvons agir. Au lieu d'aller vers la défaite, nous pouvons aller vers le soleil.

Nous voulons des guerres sans morts. Et des amours sans blessures.
Oui. Un seul objet nous manque, et nous en sommes contrariés. Nous vivons dans l'idée de l'amour zéro défaut, du mariage sans échec. Autrefois, on acceptait plus facilement l'effort, la souffrance, la défaite. Chaque génération trouve un état du monde différent, un champ des possibles limité, et son lot de malheurs. La liberté, c'est difficile. Il faut oser déplaire, oser dire non, oser ne pas connaître, oser surmonter sa peur des autres, peur terrible qui vous entraîne vers le conformisme. Les loups crient, vous criez... Les loups dorment, vous dormez… Celui qui aime est comme un funambule sur un fil: l'entreprise paraît impossible, et pourtant, un jour, l'équilibre vient. Toute la vie, il faut apprendre à vivre, et à mourir. Apprenons aussi à aimer.

Alice Ferney
Romancière, auteur de La Conversation amoureuse

Mardi 22 février 2 22 /02 /Fév 00:00

Pour ne pas rester ignorant:  www.sodomylaws.org

Merci pour ton commentaire.

Dimanche 20 février 7 20 /02 /Fév 00:00

Mais jusqu'ou vont ils aller. Nicos au boulot!!

 De Porno Academy à Sperm Race, les real tv se mettent au sexe

Le 8 janvier 2004 débutait une real tv américaine très "sexe", animée par trois actrices vedettes en la matière : Mary Carey (ex-candidate gouverneur de Californie), Tabitha Stevens et Ginger Lynn. Nommé Porno Academy, ce programme composé de sept heures d’émissions était proposé aux abonnés de la télévision par câble selon le principe du "pay-per-view". À noter que depuis, cette production a aussi était vendue en DVD avec un net succès.

Comme toutes émissions de real tv, Porno Academy jouait sur l’élimination. Au départ, 28 femmes ont été sélectionnées. Dans chaque épisode, quatre d’entre elles arrivaient dans une maison de Los Angeles pour une séance de photos, des entretiens et des "surprises". Puis, les téléspectateurs ont retenu huit candidates en vue de la finale. La gagnante a décroché un contrat d’un an avec un distributeur de vidéo pornographique ainsi qu’un chèque de 100.000 dollars.

Avec Porno Academy, on pensait que la real tv avait atteint des sommets pour les amateurs de trash. Pourtant, Endemol semble aller plus loin avec une nouvelle production allemande baptisée Sperm Race.

La célèbre société, bien connue pour ses émissions de real tv à succès comme Loft Story, Star Academy, La Ferme..., prépare une véritable course aux spermatozoïdes. Plusieurs inconnus et deux vedettes vont ainsi faire une compétition pour démontrer lequel d’entre eux possède la "sève" la plus rapide.

L’émission présentera toutes les étapes jusqu’aux plus intimes. Cela commence par le don de spermatozoïdes des participants qui sera congelé puis envoyé dans un studio de Cologne. Les spermatozoïdes seront ensuite relachés dans un tube avec une substance chimique imitant un récepteur féminin, une sorte d’appât qui les encouragera à franchir la ligne d’arrivée.

Au final, un groupe de médecins et spécialistes couronnera l’Allemand le plus viril de son pays. Véritable Grand Prix des spermatozoïdes, la production a cependant tenu a affirmé que le programme ne ferait que "tester" et qu’il n’était pas question de conception.

À la tête d’Endemol Allemagne, Borris Brandt, rejette toutes les critiques. Celui-ci a d’ailleurs déclaré : "Le grand prix est une Porsche, pas un bébé. En fait, il s’agit d’abord d’un programme scientifique" tout en soulignant que "la fertilité est un sujet important maintenant en Allemagne où environ 1,8 million d’hommes sont incapables d’avoir des enfants à cause de la piètre qualité de leurs spermatozoïdes".

Une course télévisée de spermatozoïdes n’est pas une première en télévision. En Grande-Bretagne, les docteurs Mike Leahy et Zeron Gibson avaient déjà réalisé une expérience similaire sur la BBC mais dans un cadre beaucoup plus scientifique. Comme quoi, quand la télé se met en "branle", elle ne connait plus de limite.


 

Vendredi 18 février 5 18 /02 /Fév 00:00

Gorge profonde (Deep Throat), tourné par un coiffeur new yorkais, Gerard Damiano, en six jours, avait fait scandale aux Etats-Unis en 1972 .il avait été interdit dans 22 états et est toujours interdit dans certains Etats. Cependant, il est considéré comme le film le plus rentable de tous les temps et est tellement culte que son titre servira de nom de code dans l'affaire du Watergate! Il a coûté 25.000 dollars mais en 33 ans d'exploitation, il a généré environ 600 millions de dollars dans le monde.

Le film était prévu pour circuler sous le manteau, il est soudainement devenu un "must" qu'il fallait avoir vu, ce que ne manqueront de faire les célébrités et les lanceurs de nouvelles tendances, telle Jacqueline Onassis. L’histoire de deep throat suivait une femme qui ne peut connaître l’orgasme que par la fellation car son clitoris est situé dans sa gorge...

Le film va ressortir ,"grâce" à la sortie d'un documentaire, Inside Deep Throat, qui vient d'être présenté au festival de Sundance. Les anecdotes autour du film sont légions: accusé d'avoir été financé par la mafia, c'est ensuite l'actrice principale Linda Lovelace, décédée dans un accident de voiture en 2002, qui avoua avoir fait le film sous la contrainte du revolver de son mari, aussi son manager. De plus, les injections de silicone qu'elle avait du subir pour avoir une grosse poitrine lui ont valu une double mammectomie en 1986 et une greffe du foie l'année suivante.

Dennis Hopper et John Waters apportent leur participation au documentaire, produit par la star télé Jason Bateman, qui aura une double mise en circulation: dix copies seront classées "X", et cinq autres subiront quelques coupures pour être vues par des adolescents de moins de 17 ans accompagnés par un adulte.

Le site pour les curieux:http://www.insidedeepthroatmovie.com/

 

 

Jeudi 17 février 4 17 /02 /Fév 00:00

Chasseurs d'internautes

Beaucoup moins fun que les articles habituellement present sur ce blog mais la on doit informer alors lisez et cultivez vous.!! et partagez l'information !!!


L'industrie du disque s'apprête à ouvrir un nouveau front contre la mise en partage de fichiers musicaux en déléguant la traque des utilisateurs à des entreprises privées.

"Vous ne pourrez pas entrer dans nos locaux, vous n'aurez pas accès à nos installations, vous ne verrez donc pas nos systèmes fonctionner. Vous ne rencontrerez aucun de mes collaborateurs…" Ces conditions préalables draconiennes, dignes d'un feuilleton d'espionnage, sont celles auxquelles il faut se soumettre pour rencontrer Stéphane Michenaud, 33 ans, directeur général de la société Co-pee-right agency.

Attraction de l'édition 2005 du salon international de la musique (Midem), la start-up a été retenue par la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) pour traquer les usagers des systèmes d'échanges de pair à pair ("peer to peer", ou P2P).

C'est donc dans l'anonymat d'une brasserie d'un grand boulevard parisien, et sous la surveillance d'une conseillère juridique, que Stéphane Michenaud décrit son métier : chasseur en masse d'internautes contrefacteurs. "Dès l'année 2000, durant nos temps de loisirs, quelques amis et moi avons déployé des fichiers leurres, recherché sur le réseau par les personnes qui, les premières, mettaient des contrefaçons (des fichiers dont ils ne possèdent pas les droits) en partage", explique-t-il. Le hobby consiste à créer des outils informatiques capables d'automatiser le pistage des internautes.

En 2003 se termine le temps de l'amateurisme pour entrer dans un cadre plus mercantile et créer la société Co-pee-right agency. La jeune société compte une vingtaine d'employés, "douze sont basés au Canada, car nos clients sont français et que c'est du Québec que beaucoup de contrefaçons francophones sont lâchées sur le réseau. Ensuite le gouvernement canadien nous offre une fiscalité avantageuse en ce qui concerne notre secteur recherche et développement", précise le jeune patron.

A ses clients comme le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir (SELL), Disney, ou la SCPP, Co-pee-right agency offre un panel complet de services allant de la diffusion de faux fichiers, le ralentissement des échanges sur les réseaux en créant des encombrements, et cerise sur le gâteau : le "tracking" automatisé des internautes qui mettent des fichiers en partages, l'identification de leur adresse Internet.

Dans le petit monde de la sécurité informatique un passé de hacker, sorte de pirate informatique, peut être une référence de bon aloi. Stéphane Michenaud n'hésite pas à évoquer sur le ton de la confidence, un sombre passé : "L'univers des hackers se divisent en deux catégories explique-t-il les Black hats (chapeaux noirs) et les white hats (chapeaux blancs). Pour schématiser, les méchants et les bons. Nous sommes passés de l'autre côté, au service du droit."

POLICE DU NET

Des références qui font bondir certains habitués de l'Internet souterrain comme Jarodc42, spécialiste des réseaux P2P : "Un "white hat" est un hacker qui exerce ses compétences dans le but d'aider à l'amélioration des systèmes, sans causer de tort à personne. Considérer qu'en faisant de la traque d'utilisateurs de P2P il est passé du côté des "white hat" ne sert pas sa crédibilité", assure-t-il. Mais aucune surenchère n'effraie le présumé ancien hacker, qui confirme par ailleurs qu'un de ses collaborateurs a eu maille à partir avec les services secrets français, peaufinant d'une couche de mystère l'image de sa société.

Prévoyante, la SCPP a décidé de recourir aux armes d'une seconde entreprise pour sa chasse aux internautes. Advestigo, fondée par deux anciens chercheurs du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), propose une technologie calculant "une espèce d'ADN des œuvres protégées. Ainsi nous avons la possibilité de reconnaître sur le réseau les copies, malgré différentes compressions, coupures, etc.", explique Marc Pic, directeur d'exploitation. Pas de passé sulfureux déclaré du côté de ces deux docteurs en sciences. "Nous avons vocation à fournir des solutions de traçabilité des contenus numériques des entreprises. Le P2P est un cas parmi d'autres", poursuit l'ancien chercheur, résumant son activité à celui de fournisseur de solutions informatiques. Un costume trop étriqué pour son concurrent.

Co-pee-right agency serait-elle une police privée sur le réseau ? "Oui en quelque sorte reconnaît le directeur, les contrefacteurs pillent les droits d'auteurs. Nous participons au respect du droit". Si les mots de "police du Net", associés à leurs activités, ne froissent pas la direction de l'entreprise, celui de milice, à la connotation bien plus négative, est loin de lui être agréable. Quentin Renaudo, lycéen et vice-président de l'association des Audionautes, s'est permis la comparaison devant les caméras de France 3 à l'occasion du Midem. Une insolence jugée inacceptable chez Co-pee-right agency, "Milice du Net ! En pleine commémoration de la libération d'Auschwitz ! Nous allons porter plainte pour diffamation", s'emporte Stéphane Michenaud, qui s'apprête à traîner devant les tribunaux cet adolescent de 14 ans.

Eric Nunès - LEMONDE.FR | 11.02.05 |

Mercredi 16 février 3 16 /02 /Fév 00:00

 Mots et images

Un extrait de ce très bon article d'alain Dubois sur le site suivant : http://www.toxicoquebec.com/actus/index.php?2005/01/24/210-la-tyrannie-du-nouvel-ordre-sexuel

Selon Xavier Deleu, «la littérature connaît une vogue intimiste-obscène». Pour Christian Authier «une nouvelle écriture féminine s'est emparée du sexe» (8). Ces produits n'ont pas nécessairement la prétention d'être érotiques ou pornographiques, mais relèvent, selon l'expression de Bertrand et de Baron-Carvais du porno parcellaire : les scènes pornographiques occupent une place d'importance variable, mais ne sont nécessairement pas le fil conducteur du récit. Le sexe y est traité de façon (hyper)réaliste. Est-ce là une stratégie relevant du simple racolage pour percer dans un marché saturé? Le fait est que jamais n'a-t-on été aussi proche de la description organique, qui est celle du X, où la chair est montrée de manière chirurgicale, voire gynécologique. De telles convergences ne sont pas fortuites : dans cette époque marquée par la marchandisation généralisée et la vénalité triomphante (9), dans cette ère de l'extimité, c'est-à-dire de l'intimité surexposée, il y a un souci de rendre acceptable et banale la représentation pornographique. À tout le moins, la frontière entre le X et le non X n'est plus très claire, la pornographie s'ébat de plus en plus, avec succès, hors de son ghetto, en proposant de nouvelles normes sexuelles de plus en plus extrêmes.

Aussi, des magazines destinés aux adolescentes, comme Vingt ans (dont le lectorat a en fait 16 ans), font écho à l'imagerie pornographique et la banalisent incroyablement. Un test dudit magazine range dans trois catégories les lectrices : « 1° La super extra-salope : «C'est bien, tu vas peut-être un peu loin, mais tu as de l'humour» ; 2° La salope normale : «Tu es fille de ton temps, moderne, c'est bien : tu as des aventures et un peu de sentiment, mais tu ne te laisserais pas avoir par ton mec s'il faisait la même chose» ; 3° La ringarde, le dinosaure présoixante-huitard comme il en existe encore, et dont se plaignent beaucoup les journalistes. » La journaliste du magazine féminin donne ses conseils. Et si la jeune fille n'entre pas dans les catégories prédéfinies majoritaires, c'est qu'elle est coincée. «C'est une plume prétendument très émancipatrice, mais qui en fait dicte des règles avec une éloquence putassière », commente Christian Authier (2001). Ce prosélytisme - car c'est de cela qu'il s'agit - est basé sur l'ordonnance de normes à suivre, lesdites normes étant étroitement liées à l'imagerie pornographique.

La pornographie n'est donc plus réservée aux ghettos des sex-shops et des salles spécialisées. Elle est désormais une industrie mondiale, massivement diffusée et totalement banalisée. En France, les chaînes hertziennes, câblées et par satellites proposent chaque mois 840 diffusions de films X (10). Par le câble ou le satellite, au Canada, les téléspectateurs ont accès à des dizaines de chaînes spécialisées dans la pornographie. Il existe même une chaîne canadienne d'informations en continu, Naked News, qui fait présenter l'actualité par des femmes et des hommes nus. Depuis l'arrivée massive des cassettes vidéo dans les années quatre-vingt, du téléphone rose et enfin de l'Internet, ce ne sont plus seulement les adultes qui consomment de la pornographie, mais également les adolescents, voire les pré-adolescents. Selon Denise Stagnara, la moitié des enfants français de 10-11 ans ont déjà vu un film X (11). Une enquête réalisée en 1998 en France auprès des lycéens révélait que «86 % avaient déjà regardé un film X». Dans de telles conditions, « quelles seront les valeurs et les références des enfants qui auront grandi dans une telle société ?», demande Christian Authier qui met en évidence l'apparition de nouvelles formes de délinquance en France * notamment les viols collectifs - et l'explosion du nombre des mineurs mis en examen pour des viols ou des agressions sexuelles (ainsi que l'augmentation parallèle du nombre de mineures victimes de ces agressions).

Vendredi 11 février 5 11 /02 /Fév 00:00

Et vous vous en êtes où ?  

Chaque jour, dans le monde, 240 millions de personnes ont des rapports sexuels, selon Judith Mackay, médecin américaine conseillère auprès de l'Organisation mondiale de la santé. Le chiffre fait de l'effet. Mais pas tant que ça, rapporté aux 6,3 milliards d'hommes et de femmes qui peuplent la planète! Heureusement, jamais en retard d'une vantardise, les Français sauvent l'honneur en déclarant deux ou trois rapports sexuels par semaine, soit 144 fois par an. Las, les Hongrois seraient nettement plus performants avec 152 coïts annuels.

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