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Voici un site en anglais pour tous ceux ou celles d'entre vous qui voudrait associer un trip aux usa avec les tentations charnelles. L'adresse : http://www.sxetc.org/index.php
Ce site est bourré de conseils d'adresse de numéro de tel bien utile à connaître.
De plus il y a plein d'info dont une newsletter (en voici une : http://www.sxetc.org/subscribe/pdfs/currentissue.pdf ) qui regorge d'info et de témoignages pas con voir plus qu'intéressant. A lire pour tous le monde. En effet ça peut servir dans la vie ou pour toutes sortes de recherche sur ce sujet. Moi je dis à quand le même site sur l'europe. Je suis sur qu'il y aurait beaucoup des lecteurs, plein même je parie
Pour en finir avec les visites barbantes de musée avec mamie!!! ou pour visiter le Louvre avec votre mec ou votre nana.
Le Louvre et le musée dOrsay sont bien plus érotiques quon ne le croit. Assez chaud pour faire rougir qui sait où regarder.
Edité et diffusé par lAtelier de Création Libertaire, ce guide très original et précieux est la démonstration que l'art est représentation du corps et des désirs de l'Homme .
"Cette courtoise visite guidée dans le patrimoine couleur cochon est donc relevée de photographies. Il s'agit ici d'érotisme, pas de reproduction. On n'y verra donc pas de catalogue illustré des uvres commentées (la mine acérée d'Aladdin s'emploie bien mieux à cartographier un Bain Turc qui n'a guère besoin qu'on le reproduise encore, en intégral et en couleurs...). J'ai préféré photographier la peau des marbres, les plis de la toile, les ombres courbes des bronzes, et tout le plaisir que leur donne la lumière. Et puis surprendre le regard en coin d'un visiteur qui fait le tour de l'Hermaphrodite ou voir se troubler des Japonaises enlacées devant la Grande Odalisque, ça vous remet l'art en joie..."
Ernesto Tim
144 pages en noir, 45 photographies, couverture couleur, format 16 x 22, dos carré cousu.
Edition et diffuson : ACL, ISBN 2-905691-98-0, achevé d'imprimer en mars 2005.
Un article étonnant publié au canada cette semaine, bonne lecture
Des bambines à tresses qui distribuent les fellations dans l'autobus scolaire. Des garçons de 15 ans qui promettent des cadeaux aux petites de l'école primaire d'à côté en échange de faveurs sexuelles. Des adolescentes qui multiplient les «fuck friends». Des grands de secondaire 4 qui font des concours de masturbation en pleine classe. La bamboula du vendredi soir qui revêt des allures d'orgie. Vous en avez assez? Vous n'y croyez pas?
Eux non plus n'y croyaient pas. Dans l'auditorium d'une école secondaire de Montréal, quelques dizaines de parents écarquillaient les yeux et retenaient mal leur ébahissement -- et leur souffle -- devant les propos de cette conférencière invitée par l'infirmière de l'école pour causer ados et éducation sexuelle.
«Je ne veux pas vous alarmer, mais je crois que la situation que l'on vit actuellement dans les écoles est inquiétante», leur avait d'entrée de jeu lancé la sexologue Francine Duquet. «Les jeunes vivent des expériences sexuelles étonnantes de plus en plus jeunes, et la société hypersexuelle dans laquelle ils baignent banalise le phénomène.» |
Ces parents ont écouté la professionnelle pendant trois heures. Mal à l'aise au début, souvent consternés, parfois même dubitatifs, ils l'ont entendue brosser un portrait en effet inquiétant des pratiques et du discours sexuels de leurs enfants, qu'on dit de plus en plus précoces. Cela tourmente les spécialistes, qui évoquent maintenant avec assurance la «sexualisation de l'enfance».
L'âge de la première relation sexuelle se situe toujours autour de 15 ans et demi, mais il pourrait bien s'agir d'un leurre puisque la vogue actuelle dans les écoles donne la cote à la fellation, et ce, même du côté des écoles primaires, où vestiaires et toilettes sont souvent sous haute surveillance.
«En ce moment, le primaire est notre baromètre», explique Francine Duquet, professeure de sexologie à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). «C'est de là qu'on saisit que ce qui se passe est inquiétant.»
Et restez bien accrochés à vos sièges : dans les écoles, la mode est au fuck friend, et ce «copain de baise» n'a pas besoin d'être unique : on peut le multiplier sans engagement amoureux. Les jeunes filles confient pratiquer la fellation dans la pseudo-intimité des cabinets de toilette, en même temps qu'elles révèlent n'avoir jamais embrassé un garçon.
Sans s'afficher comme lesbiennes, les demoiselles pratiquent allégrement les caresses entre elles pour émoustiller les garçons, qui en redemandent. Les trips à plusieurs dans l'obscurité des sous-sols sont monnaie courante, et il n'est pas rare que les garçons du secondaire reluquent dans la cour de l'école primaire d'à côté pour recruter une nouvelle élue... sexuelle.
Dans une école secondaire de Montréal, la direction a même dû composer avec un drôle de phénomène : assis au dernier rang d'une salle de classe, les garçons se livraient à un concours de masturbation, coursant pour la première éjaculation, au vu et au su des copains et du prof, consterné et paralysé. Pendant ce temps, dans une école primaire, une fillette de neuf ans s'interroge candidement sur la pertinence d'envoyer à son nouveau petit copain une photo de... sa vulve.
Sensationnalisme que tout cela, dramatisation et démesure, le tout livré à la sauce journalistique ? «Pas du tout», explique la sexologue Jocelyne Robert, qui vient tout juste d'exposer dans le livre Le Sexe en mal d'amour son ras-le-bol face à cette détérioration de la situation, qui se traduit par «une perte de sens et de signification liés au sexuel, un dérapage de cette société qui nage dans la pornographie et qui, en même temps, ferme les portes sur une véritable sexualité».
«Nous n'avons évidemment pas de statistiques officielles sur le nombre de fellations dans les cours d'école, et ce ne sont pas toutes les petites filles de onze ans qui sombrent là-dedans, comprenons-nous bien», confie la sexologue. «Cela dit, ce n'est plus un phénomène anecdotique. Il faut réagir.»
«On ne peut plus être naïfs», renchérit Francine Duquet. «On ne peut plus jouer seulement la carte du "Je vais lui faire confiance" ou "Ça s'peut pas ! Pas mon fils, pas ma fille !". On ne peut plus mettre la tête dans le sable.»
Mme Duquet sillonne le Québec depuis une vingtaine d'années et rencontre parents, enseignants, professionnels et élèves pour les convaincre de l'importance d'une véritable éducation à la sexualité, «qui dépasserait le condom et les MTS pour entrer dans l'univers des valeurs».
Les questions des jeunes l'étonnent. Quoi ? Désormais, on se demande si, lors de la première relation sexuelle, il faut «faire les trois trous» ? On s'interroge à huit ans sur ce qu'est une «bonne pipe» ? Les réactions de certains adultes l'inquiètent. Comment ? Des parents découvrent en catimini que leur princesse de 13 ans utilise comme nom de clavardage «la cochonne» mais n'osent pas intervenir, craignant qu'ensuite, elle ne leur parle plus ? Des intervenants scolaires ne savent pas quoi répondre à un garçon de 13 ans qui se demande si sa petite amie de 12 ans aimerait bien le fist fucking (pénétration avec le poing) ?
«Comment se fait-il que le premier réflexe ne soit pas de dire : "Ça n'a pas de bon sens !" et de questionner le pourquoi de ces questions ?», tonne Mme Duquet, qui s'alarme du doublé dangereux que constituent à la fois le plongeon des très jeunes dans un bain sexuel acidulé mais aussi la réaction -- ou l'absence de réaction -- des adultes qui les entourent.
À question étonnante, réponse étonnante
Vu sur un site de référence destiné aux jeunes : un ado expose un problème qu'il vit avec sa cousine de 12 ans, dont il est amoureux. Lors de leur première relation sexuelle, il tente de la sodomiser et s'interroge sur le fait que la petite crie sans arrêt. «Pouvez-vous résoudre notre problème ?», demande-t-il candidement.
Plutôt que de s'étonner de l'âge de l'enfant et du lien familial qui unit les deux cousins, plutôt que d'expliquer les cris tout simplement par la démonstration évidente que la sodomie ne plaisait pas du tout, les intervenants ont d'abord recommandé l'usage d'un lubrifiant, exposant à coups de détails anatomiques et scientifiques que la pénétration anale n'est pas aussi aisée que la pénétration vaginale, une réponse qui a dû être corrigée à la suite d'une intervention condamnant une réponse aussi réductrice.
La sociologue Diane Pacom, elle, observe tout cela d'un oeil soucieux. «Dans quelle société pornographique est-on en train de les balancer pour qu'on en soit là ?», demande la professeure de l'Université d'Ottawa. «Il y a une pression constante qui vient de partout : la pub, l'industrie musicale, les vidéoclips, la mode, les magazines. Nous sommes en train de renvoyer aux petites filles, aux gamines, un discours qui les "adolescentise". Et la responsabilité ne revient pas à ces jeunes mais aux adultes !»
Partout, en effet, le raz-de-marée sexuel nous submerge. Une publicité télévisuelle de lunettes qui évoque les trips à trois. Un magazine destiné aux ados qui vante les «99 trucs coquins pour amener votre mec au septième ciel». Des boutiques de lingerie féminine qui vantent aux 8-12 ans les mérites du G-string. Les idoles féminines de la chanson qui s'embrassent à pleine bouche lors des soirées de gala. La populaire émission Loft Story, diffusée bien avant le dodo des plus petits, qui renvoie l'image d'une concurrente confiant son appétit du jour : «J'ai envie de manger une grosse queue.»
Société à saveur pornographique, jeunes consommateurs avides de sensations fortes, adultes eux-mêmes vaccinés et parfois hésitants à dénoncer l'inacceptable : un mélange explosif qui donne naissance à des situations inquiétantes devenues le pain quotidien de plusieurs jeunes.
«Il faut faire ce qu'on peut, comme adultes, pour prendre nos responsabilités et protéger nos petits», explique Diane Pacom. «Ce sont des antidotes qu'il faut donner à nos jeunes, un esprit critique plutôt que de leur renvoyer une image coupable, des outils pour les délivrer de ce dérapage pornographique qui est le problème de la société adulte, pas le leur.»
L'ampleur de la situation, nourrie par des rencontres, des courriels, des appels téléphoniques, a créé chez la sexologue Jocelyne Robert le besoin de déverser ce trop-plein dans son livre, qu'elle associe tant à un «cri du coeur» qu'à un «cri d'alarme». «Si j'avais à résumer en une phrase ce qui me frappe le plus dans tout ça, c'est le désarroi sexuel, la perte de sens et de signification liés au sexuel», explique-t-elle en entrevue.
«Quand on me réplique que ce n'est pas pire aujourd'hui qu'avant, je dis : mon oeil !, ajoute-t-elle. Je pense qu'on vit une période qui est sans précédent, une période qui n'est portée par aucune valeur. Avant, on était en amour et on avait des pensées cochonnes. Maintenant, les jeunes baignent de façon extrême dans le sexe, le génital, et ils ont des fantasmes amoureux ! C'est le monde à l'envers !»
C'est dans ce contexte inquiétant que le ministère de l'Éducation a choisi de donner le coup d'envoi à une autre forme d'éducation à la sexualité qui ne «relève plus maintenant d'une seule matière ou d'un seul intervenant mais qui devient la responsabilité d'un ensemble de partenaires», selon les voeux du MEQ. Exit le programme «Formation personnelle et sociale» (FPS), où un certain nombre d'heures étaient allouées à cette portion de l'éducation à la sexualité.
«Plus que jamais, nos jeunes ont besoin d'entendre parler d'éducation à la sexualité», explique Geneviève Lalonde, l'une des rares sexologues au Québec à travailler directement dans une école secondaire. «C'est plus des farces ! On pense à faire des animations sur la pornographie au primaire alors qu'il n'y a pas si longtemps, c'est de menstruations et de poils qu'on leur parlait !»
Embauchée par le CLSC du coin, Mme Lalonde passe désormais toute sa semaine à la polyvalente Montignac, située à Lac-Mégantic, et organise des formations spéciales destinées aux jeunes tout en les rencontrant individuellement. Elle confirme cette modification du paysage sexuel des jeunes et s'alarme de devoir désormais intervenir pour désamorcer des crises... au primaire.
De nouveaux problèmes
«On se retrouve maintenant avec des problèmes que nous n'avions pas il y a à peine trois ans», explique-t-elle, relatant qu'une enseignante d'une école primaire lui confiait récemment que la moitié des filles de sa classe de sixième année avaient déjà eu des relations sexuelles. «Les jeunes ont besoin de savoir si ce qui se passe chez eux est normal, et c'est un peu comme s'ils étaient toujours en manque de sensations fortes.»
Quel sort attend ces jeunes qui consomment crûment la sexualité ? Jocelyne Robert croise de jeunes adultes désabusés et des ados dysfonctionnels, mais d'autres stoppent la machine, «écoeurés par cette surdose qui n'a pas été satisfaisante». «Je viens d'entendre parler de ce jeune garçon de 16 ans qui affirme être tellement dégoûté par cette abondance de sexe qu'il a décidé d'être seul et de s'adonner à la lecture», relate Francine Duquet, qui y décèle à la fois un signe encourageant et un symptôme désolant. «Il y a encore des jeunes romantiques qui sont critiques face à cette surenchère sexuelle. Mais il est triste de constater que ces mêmes jeunes sont déstabilisés et déçus... »
Retour dans l'auditorium de cette école secondaire. Le flot d'anecdotes livrées par l'animatrice a laissé certains parents sous le choc; d'autres sont décidés à prendre le taureau par les cornes et à causer sexualité le lendemain au petit-déjeuner. «Vos jeunes veulent vous entendre parler de sexualité et d'amour, explique Mme Duquet. Sous des allures blasées, ils veulent savoir ce que vous en pensez. Si, comme parents, vous ne réagissez pas, si votre silence est le seul signal qu'ils ont, vous leur indiquez que tout cela est finalement très acceptable.»
Marie-Andrée Chouinard - Le Devoir Quebec
Édition du samedi 16 et du dimanche 17 avril 2005
Durex a lancé une enquête en ligne sur Al Bawaba et ce pour créer une base de données discrète et ainsi connaître le niveau de la prise de conscience du danger des maladies sexuellement transmissibles dans le monde arabe.
Rhys Neal, le directeur régional de Durex a déclaré que Durex avait conduit dans le monde entier une enquête où plus de 350.000 personnes de 41 pays ont participé pour mieux connaître les comportements et les attitudes sexuelles qui aident à empêcher la transmission des infections sexuelles.Il a insisté sur l'intérêt de conduire une enquête en ligne semblable dans le monde Arabe pour inciter les gens à une prise de conscience et pour prendre des mesures préventives sur les diverses maladies sexuelles à transmission rapide dans notre société.
Plus de 4000 personnes ont participé a ce sondage dont 2.4% sont de la Tunisie , 82% sont de sexe masculin.
Pour 44.9% la méthode de contraception la plus utilisée est le condom, 10.9% utilisent des pilules, 3.4% le coil et 11.5% nutilisent aucun moyen contraceptif.
La fréquence de lacte est une fois par semaine pour 11.5%, 12.1 au moins une fois par jour, 14.6% trois à quatre fois par semaine, 15.1% deux fois par semaine, 0.5% une fois par an et 15% nont jamais eu de rapports sexuels.
Les résultats http://surveys.albawaba.com/results.htm
La toute dernière trouvaille sautée des ingénieurs télévisuels nous vient d'Allemagne avec Sperm Race. La chaîne Endemol, qui est à l'origine de Big Brother , prévoit diffuser l'émission de télé-monstruosité dans le courant de l'année.
Le concept va comme suit:
Une douzaine d'hommes vont faire un don de sperme dans une clinique. Le sperme sera congelé puis livré au studio de télévision. C'est ensuite que les semences seront mises en compétition, dans un environnement chimique simulant le chemin à suivre pour arriver à l'ovule. Une technologie développée pour l'occasion permettra de filmer la course. Parmi les douze participants, on compte deux vedettes locales et un maniaque de la santé.
"Près de 1,8 million dAllemands sont incapables davoir des enfants parce quils ont un sperme de mauvaise qualité. Cela veut dire des petites amies et des femmes déçues, sans parler des parents, qui attendent en vain des petits-enfants."
Ouf:
En hollande, il a été décidé qu'une emission comme Sperm Race dans lesquels le sperme humain joue un grand rôle, ne passera pas sur le petit écran :"La loi sur les embryons interdit lutilisation à des fins commerciales dovules, de spermatozoïdes et dembryons. Le ministère de la Santé publique entrera en action si le producteur Endemol International veut diffuser ces programmes aux Pays-Bas."
Attention mes amis amateurs de musique !!
La Cnil vient d'autoriser le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell) à mettre en place un système de surveillance des réseaux peer-to-peer. onséquence de la réforme de la loi Informatique et libertés d'août 2004, le gardien des données personnelles semble adopter un nouveau cheval de bataille en se mettant au service d'intérêts commerciaux. Elle vient en effet d'autoriser le groupement français des principaux éditeurs de jeux vidéo à automatiser la surveillance des réseaux d'échanges de fichiers peer-to-peer (P2P), afin d'y repérer les internautes s'adonnant au téléchargement illégal de contenus frappés du copyright.
« Notre dossier a été accepté, confirme Jean-Claude Larue, le délégué général du Sell (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir, qui regroupe Sony, Ubisoft, Atari, ...). Il ne s'agit pas d'une initiative des éditeurs, mais d'une loi républicaine - votée par l'Assemblée nationale, par le Sénat, confirmée par le Conseil constitutionnel -, qui nous autorise à mettre en place cette surveillance . »
Nouvelles actions en justice contre des pirates http://permanent.nouvelobs.com/multimedia/20050412.OBS3786.html
P2P : Les systèmes de surveillance automatisés arrivent http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news6018.php
Un livre expose le tableau peu reluisant de la prostitution africaine en Occident. Edifiant.
L'ouvrage d'Amely-James Koh Bela "Voyage au bout de l'horreur" aurait également pu avoir un tel titre. Cette Camerounaise, militante associative depuis longtemps en guerre contre toutes les formes d'exclusion, a choisi plus direct : " La prostitution africaine en Occident. Vérités, mensonges, esclavages ". Plus qu'autre chose, c'est davantage un cri déchirant du coeur. Un cri de douleur devant la souffrance atroce des victimes de cet engrenage, mais aussi de rage, devant un phénomène qui perdure, semblant narguer ceux qui ne sont pas contents. Et laissant au passage des êtres traumatisés, brisés par des pervers sexuels, dont la libido délirante a concocté des scénarios démoniaques.
Des choses que le commun des mortels n'imaginerait pas. Et que les femmes embarquées dans l'affaire ne découvrent qu'au moment de les subir. " Embarquées " est bien le mot pour la plupart des esclaves sexuelles dont le livre relate le cauchemar. Imaginez, une étudiante qui suit tant bien que mal son cursus académique en Afrique reçoit un jour, d'une " tata gentille ", la proposition de poursuivre ses études en Europe, avec la promesse de gagner beaucoup d'argent en faisant des petits boulots. Une brave coiffeuse plutôt bien de sa personne rencontre un Jules sur Internet et lâche tout pour le suivre. Une autre jeune femme sera même épousée par son " frère " du même pays.
Sur le coup, c'est comme un rêve merveilleux qui se réalise. Mais une fois sur le sol occidental, les choses changent : le sourire du prince charmant se transforme en rictus de prédateur Après des années d'enquêtes, l'auteur a collecté de nombreux témoignages allant dans ce sens. Passeport confisqué, menace, soumission par la drogue, tout ou presque est utilisé par les proxénètes pour obliger les filles à " travailler ". Subir les assauts de clients dont les détails des exigences ne peuvent être mentionnés ici, en raison de leur nature par trop sordide. D'ailleurs, en page 20, l'auteur prévient : " Certains chapitres de cet ouvrage sont volontairement crus et durs, voire même très choquants ". Il faut toutefois boire ces informations amères jusqu'au bout, afin de bien s'imprégner d'une pratique dont la surface peut revêtir une trompeuse banalité.
Rapports sexuels contre-nature, copulation avec des animaux, viols d'enfants rythment ainsi les cycles de cet univers macabre, au sein duquel le client-roi se révèle bien souvent un despote sadique, bien décidé à en avoir pour son argent. En dénonçant ce système, le livre devrait mettre en garde les ingénues vivant sous nos cieux : tout n'est pas rose au pays des blancs.
Selon lOCRTEH, en 2001, le commerce du sexe rapportait, en France, aux proxénètes 80% des revenus générés par chacune de leurs prostituées, soit 1, 6 milliard deuros et en 2002 ce chiffre a doublé et a atteint 3, 5 milliards. Cependant les proxénètes ne sont pas les seuls à profiter de cette manne financière surtout dans le cas des Africaines. Car la « solidarité africaine » a aussi ses effets pervers. Et la prostitution le démontre. Quand certains parents nont pas eux-mêmes livré leurs enfants sur les célèbres plages sénégalaises bien connues des pédophiles, dautres continuent bien malgré eux à avilir leur progéniture sans le savoir. Les gains issus de la prostitution sont souvent rapatriés pour faire vivre une famille, investir dans limmobilier ou dans des petites affaires. Ni les familles, ni lentourage ne connaîtront jamais lorigine douteuse de ces fonds. La honte ou la mort ont souvent bien raison des victimes qui elles-mêmes ou leurs souteneurs renvoient delles des images de la réussite.
"La prostitution africaine en Occident", Amely-James Koh Bela, Editions Sircom, Yaoundé, 2004, 160 pages.
Lolita : Son calvaire commence à Benin City
http://www.afrik.com/article7232.html
Amely-James Koh Bela : « Retrouver les vraies valeurs »
Une vie de lutte contre la prostitution dans les milieux africains en Europe
http://www.afrik.com/article7466.html
Et voila je vous en parlais il y a deux semaines et voila c'est parti voici ce qu'en pense le monde et le nouvel obs. Bonne lecture à tous.
Le Nouvel Obs: On lappelait «Dr. Sex» Lhomme qui dépucela lAmérique
En 1948, Alfred Kinsey publiait «le Comportement sexuel de lhomme». Un pavé qui allait ouvrir la voie à la révolution sexuelle des années 1960 et révulser la droite religieuse. Aujourdhui, Bill Condon lui consacre un film. LAmérique de Bush nen veut pas. Explications
«Time Magazine» nen revient pas: «Les libraires nont rien vu de tel depuis "Autant en emporte le vent"!» «Le best-seller le plus sensationnel de la saison», renchérit «Newsweek». «Pour trouver un livre scientifique approchant les ventes de celui-ci, il faut probablement remonter à "lOrigine des espèces" de Darwin», remarque «Life». Dans la rue, les midinettes fredonnent dun air mutin le tube de Martha Raye, «Ouh, Dr. Kinsey!». Lindégonflable Mae West, jamais en reste, offre de comparer ses notes avec celui quon appelle déjà «Dr. Sex». En face, Mgr Sheehy, de lUniversité catholique de Washington, dénonce le «livre le plus antireligieux de notre époque». Un critique sétrangle: ce bouquin est «une combinaison de Jack lEventreur et de Cagliostro»! Même Margaret Mead, la célèbre anthropologue, semporte contre ce livre qui ne guide pas les jeunes gens et ne leur suggère «aucun moyen de choisir entre une femme et un mouton»... Bref, cest un triomphe. Nous sommes en 1948, et Alfred Kinsey vient de mettre au monde «le Comportement sexuel de lhomme», une bombe de 804 pages qui transformera à tout jamais le paysage sexuel américain.
http://artsetspectacles.nouvelobs.com/dossier/dossier2108_079.html
Le Monde : "Dr Kinsey" : vie et mort d'un enquêteur du sexe
En 1948, la publication aux Etats-Unis de Sexual Behavior in the Human Male (Le Comportement sexuel de l'homme) fit l'effet d'une bombe. Il s'en vendit 200 000 exemplaires en quelques mois, un record pour un ouvrage scientifique. Ce livre révolutionnaire est plus connu sous le titre de Rapport Kinsey, du nom de son auteur. Qui était cet homme, cible médiatique encensée puis maudite ? C'est le sujet de cette biographie réalisée par Bill Condon, qui signa Gods and Monsters, une méditation poétique sur les derniers jours du cinéaste James Whale, l'auteur du fameux Frankenstein (1931) avec Boris Karloff.
Pour effectuer son étude, Alfred C. Kinsey avait recueilli le témoignage de milliers de personnes. Bill Condon a repris en partie cette forme (interrogatoires/confessions) pour retracer la vie et la carrière de celui chez lequel il a cherché la connexion intime entre sa sphère privée et son projet scientifique. Astucieusement, le scénario montre comment Kinsey forma ses enquêteurs en s'offrant comme cobaye à leurs questions les plus intimes.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3476,36-635549@51-629244,0.html
Et moi !! : http://plaisir.over-blog.com/article-178727.html
bisous à tous
Aline
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