Jeudi 22 décembre
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Du rififi à l'assemblée nationale, on les croyaient tous défenseurs des majors, et voila qu'un ovni est c'est posé la nuit dernière dans l'hémicycle. Un député Alain Suguenot UMP en plus lance un pavé dans la mare et a réussi à faire adopter certes à une heure plus que tardive, la proposition dont voici un extrait.
C'est technique pour la lire en entier : http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion2474.asp
Bien sur ce n'est pas la gratuité totale, ce n'est pas la peine de je jeter sur le net pour télécharger à tout va cette aprèm, cela ne change rien. On parle même d'un second vote à une heure plus fournie en députée pour ratatiner cette proposition. Snif.
Point positif, enfin on s'aperçoit que le coup de "j'ai des pertes c'est à cause d'eux les vilains méchants jeunes qui piratent et qui me volent mes sous" c'est un peu court et la vérité est sûrement plus nuancée. Notons qu'encore une fois le ministre de la culture a fait part d'une méconnaissance complète du sujet lorsqu'il annonçait qu'il était d'accord avec le partage de fichier dans la même famille et bien sur pas ailleurs. A t'il déjà téléchargé sur le net? Moi je n'y ai vu que des frères.
Continuez messieurs les députés à faire entendre la voix du peuple cela vous honore.
Légalisation des échanges non commerciaux sur P2P au regard du droit de mise à la disposition du public.
Il est porté atteinte au droit de mise à la disposition du public à chaque fois qu'un internaute met des fichiers protégés à disposition d'autres internautes, sans l'accord des ayants droit. Pour autoriser cet usage et obtenir une rémunération correspondante, il est proposé la solution suivant
1) Instauration d'une gestion collective obligatoire (art. 351-1 CPI nouveau) : à l'image de la solution qui a été retenue en matière de reprographie (loi n° 95-4 du 3 janvier 1995), le législateur peut prescrire la désignation d'une société de perception par voie d'agrément ministériel, à laquelle est cédé le droit de mise à la disposition du public par des particuliers à des fins non commerciales sur des services de communication en ligne.
2) Fixation des barèmes et des modalités de versement de la rémunération des auteurs, des artistes-interprètes et des producteurs (art. 351-2 nouveaux du CPI), ainsi que des limites de ce qui est autorisé : l'ensemble de ce dispositif est librement négocié et fixé par voie de convention entre les représentants des bénéficiaires du droit de mise à la disposition du public, des consommateurs, et des fournisseurs d'accès. A défaut d'accord, il est fait appel à une commission spécialisée.
3) Obligation faite aux fournisseurs d'accès de communiquer à leurs abonnés ces conditions générales ayant valeur d'offre contractuelle au nom et pour le compte des ayants droit ; les internautes ayant ainsi la possibilité d'accepter ces conditions et en conséquence bénéficier d'une autorisation de procéder à des actes de mise à la disposition du public à des fins non commerciales entre particuliers.
4) Perception de la rémunération des ayants droit par le fournisseur d'accès (art. 351-3 al 2 CPI nouveau) et reversement à la société agréée.
La société agréée reverse elle-même les sommes perçues aux différentes sociétés de gestion collective qui procèdent aux répartitions auprès de leurs ayants droit.
Le développement des nouvelles technologies et de la gestion collective du droit de mise à la disposition du public permettra de trouver de nouveaux moyens d'information sur les échanges effectués et d'élaborer de nouveaux outils permettant de déterminer avec la meilleure précision possible - sans risquer de porter atteinte à la protection des données personnelles comme cela peut être le cas dans le cadre de la constitution de fichiers d'infractions - les titres qui ont fait l'objet d'échange sur Internet, ceci afin de permettre une répartition aux ayants droit concernés.
Samedi 17 décembre
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A Noël, on verrouille l'Internet. Un article publié hier dans le quotidien Libération. A lire !
Au titre de la «lutte contre le piratage des œuvres culturelles», le projet de loi sur le droit d'auteur en discussion à l'Assemblée nationale le 20 décembre risque de réduire considérablement les possibilités d'échanges, même légaux •
Sur les CD, des systèmes anticopie peuvent empêcher la duplication, mais aussi le transfert d'une chanson sur un baladeur numérique. Sur les sites de téléchargements payants, ils brident le nombre de copies et obligent l'usager à choisir des logiciels de lecture agréés. Ces verrous technologiques –baptisés «mesure techniques de protection» ou systèmes de gestion des droits numériques (DRM, en VO)– sont au centre du projet de loi sur les droits d'auteur que l'Assemblée examinera les 20 et 21 décembre.
Transposition d'une directive européenne, le projet de loi suscite la colère d'une flopée d'associations, artistes, bibliothécaires et internautes, car il légitime en droit les DRM et les protège juridiquement: le fait de faire «sauter» un de ces DRM, quel qu'en soit le motif, pourra être puni de trois ans de prison et de 300.000 euros d'amende. En théorie, aucune circulation numérique d'œuvre non validée par les producteurs ou les éditeurs ne sera plus possible.
La contestation a été dopée par le calendrier : passé en Conseil des ministres il y a deux ans, le texte sera examiné à la veille de Noël et «en urgence», avec une seule lecture parlementaire. Et potentiellement des amendements imposant les DRM aux logiciels d'échange de fichiers, voire aux webradios. Une surenchère qui a suscité l'ire des concepteurs de logiciels libres dont la pétition contre «le verrouillage généralisé de la culture» a recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures. Ils voient là un cadeau aux fournisseurs de ces technologies de contrôle, dont Microsoft.
LIBERATION.FR : vendredi 16 décembre 2005 - 17:23
Samedi 26 novembre
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Un livre sympa pour jardinier n'aimant pas aller au jardin. L’Herbier érotique présente par ordre alphabétique le pouvoir de quelque cent vingt plantes sur la sexualité, plantes aphrodisiaques, fertilisantes, amoureuses, leurs pouvoirs supposés ou avérés. Ce livre de Bertrand Bernard présente les fleurs amoureuses, herbes fertilisantes et autres épices aphrodisiaques…
Vous y trouverez les réponses à des questions telle que: Le Fenouil est-il vraiment l'allié des épouses trompées ? Pourquoi les ouvrières des cultures de Houblon sont-elles réglées en même temps ? Est-il avéré que les bulbes d'Orchidées excitent les désirs sexuels ? La Mandragore poussait-elle vraiment sous les gibets grâce au sperme des pendus ? Comment la Sauge a pu sauver la démographie d'une ville égyptienne ?....
Bernard Bertrand est ethnobotaniste et il a ecrit ce livre en collaboration avec l’Institut botanique de Montpellier. Ils y en a qui ont bien du s'amuser si ils ont testés ces plantes.
L’Herbier érotique de Bertrand Bernard
Histoires et légendes des plantes aphrodisiaques
par Bertrand BERNARD
Illustrations de Jean-Claude Pertuzé
Date de publication : 19/10/2005
Editeur : Plume de Carotte
Pages : 210
Prix du livre : 35 Euros
Vendredi 18 novembre
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Un livre très troublant sur une femme qui parle sans tabou de la soumission. « Je fais tout si on me domine » disait l'héroïne de La nuit l'après midi (Minuit,1998). Pour en parlez un article découvert sur le net.
"Connais-moi", m’avez-vous ordonné lors de notre première rencontre. Me soumettre, c’est vous connaître par l’outil le plus raffiné que je possède : mon imagination. Ainsi s’exprime la narratrice, auteure de ces Carnets. Et l’on comprend quel lien s’est établi entre elle et celui qu’elle désigne comme étant son Maître. Lien qui serre jusqu’à faire mal, jusqu’à marquer de son empreinte. Mais voilà, dans ce rapport sado-maso, qui est le véritable maître ? Celui qui obéit aux contraintes de la domination qu’il exerce ou bien celle qui paraît se soumettre ? Qui tire les ficelles et qui, en fin de compte, s’agite impitoyablement telle une marionnette ? Plus subtil qu’il n’y paraît est le rapport entre souffrance et plaisir ; et l’équation, à prendre au second degré, contient plus d’inconnu que n’en révèle le livre.
Cette histoire de Renarde (surnom donné à la protagoniste) s’insère entre une Histoire d’O (Pauline Réage) et une Histoire de l’œil (Georges Bataille) où la fluidité du regard n’a d’égal que l’écoulement des liquides provenant du corps multiplié par l’épanchement du désir d’exister. Ici l’érotisme relève du rite, de la cérémonie, de l’agencement d’une forme de sacré dans la pulsion de vie – une forme sacrément maîtrisée. Car, du style émane le plaisir de la langue, la jouissance convulsive des mots, qu’il s’agisse de souffrance ou d’émotion.
Caroline Lamarche nous offre une intimité (réelle ou fantasmée) qui nous fait pénétrer dans l’humaine condition : celle de la pulsion et de la pulsation ; de l’étreinte et de l’astreinte ; de l’attente et de l’entente ; de la vie, de l’envie ; de la mort, la petite ou la grande ; du plaisir et de l’absence. De tout ça et d’autres choses. Encore. Ne serait-ce donc pas cette récurrente dialectique du maître et de l’esclave qui noircit les Carnets de cette soumise de province ? Avec cette apparente connivence – là où sont en jeu les dignités humaines.
Daniel Leduc
Caroline Lamarche, Carnets d'une soumise de province, Gallimard, 206 p., 12 .
Mercredi 26 octobre
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Un petit article dans le Figaro Madame, mag rarement cité sur ce blog. Sexualité : les nouveaux rapports du couple, Viviane Chocas.
L'extrait :
Avez-vous consulté un sexologue cette année ? Si la question vous semble abrupte, elle concerne pourtant cinq cent mille Français ! L’objet du désir : l’épanouissement sexuel, revendiqué haut et fort par les hommes et les femmes. Enquête sur les vicissitudes du plaisir.
À neuf heures du matin, c’est une jeune femme de vingt-neuf ans qui a pris rendez-vous : elle a beau être très amoureuse, après quelques mois d’une passion sans nuages, elle a de moins en moins envie de faire l’amour. “ Mon désir n’est pas ce qu’il devrait être ! ” tempête-t-elle. Lui succède à 9 h 45 un homme de cinquante-cinq ans, dirigeant happé par le travail, le stress et les repas d’affaires, que sa femme a conduit ici pour un manque de vigueur sexuelle.
L'adresse pour retrouver la suite: http://www.madamefigaro.fr/psycho/20051025.MAD0007.html
Petite news ciné la sortie de Batalla en el cielo" déjà cité dans ce blog, et de Match point. La rien a dire la presse a déjà tout dit.
Lundi 17 octobre
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Une très bonne série radiophonique qui a débutée ce matin sur France Inter à 7h52. Le sujet est l'économie vue par les femmes et cela va durer toute la semain.
A ne louper sous aucun prétexte. Aujourd'hui: L' Interview de Fathia Bennis directrice générale de Maroclear, la banque centrale des titres au Maroc. Cliquez ici pour l'ecouter
Vraiment très intéressant de voir les talents, de donner envie.
Le site de l'emission: http://www.radiofrance.fr/chaines/france-inter01/information/chroniques/chronique/index.php?chronique_id=115020144
Mardi 11 octobre
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Bonsoir,
J'ai découvert un magazine très intéressant qui parle librement de la vie. Ce mag s'appelle Dur-Dur. Vous pouvez le retrouvez sur www.dur-dur.ch.
Vous pourrez y découvir par exemple comment vous les hommes vous pouvez nous faire plaisir. Que de bonne idée pour ne pas s'endormir sur l'oreiller.
• Se faire mordiller le lobe de l’oreille, le creux de la nuque, l’arrière des genoux, le bas du ventre, sans pour autant se retrouver envahie d’une tonne de bave
• Sentir deux mains chaudes et viriles se saisir de notre visage pour une pelle du tonnerre, c'est-à-dire, lèvres franchement appuyées sur les nôtres, langue fureteuse sûre d’elle et ferme (les langues molles nous font penser à des limaces)
• Titiller la pointe des seins sans croquer dedans comme dans une pomme, merci…
• Glisser un coussin sous nos reins pour un missionnaire efficace
• Murmurer des mots d’amour, un peu piquants, sans tomber dans le graveleux vulgaire, exemple « j’aime comme tu me touches » et peut-être pas « secoue ma …, petite s… »
• Nous déshabiller progressivement, en remarquant (quand il y en a) les dessous sexys
• Retrouver l’envie de se peloter dans des endroits saugrenus, comme ça, pour le plaisir
• Planter un regard profond dans le nôtre au moment de la pénétration
• Nous retourner quelques fois, mais sans pour autant revisiter le kamasutra à chaque fois
• Nous embrasser dans le cou, au creux du poignet, entre les seins, aux creux des reins
• Etre à l’écoute des sensations, prendre quelques secondes pour vérifier qu’on est bien, qu’on aime
• Varier les intensités, parfois doucement, puis plus virilement, attendre un peu, reprendre, faire monter le désir, en profiter, laisser venir l’orgasme, et le vivre quelques instants dans le calme
• Nous guider si nécessaire pour vous caresser
• Inventer des nouveaux trucs dans la manière de titiller les zones sensibles… Vous avez l’habitude de frotter comme çi ? Et si vous tentiez comme ça ?
• Avoir la surprise d’un genou qui cherche le nôtre quand on est invités chez les tartenpion
• Que vous nous demandiez de ne pas mettre de culotte
Samedi 8 octobre
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Voila un article parlant d'une étude très intéressante. L'article viens de radio-canada.ca
Une vaste enquête menée par des chercheurs de l'Université de San Diego, aux États-Unis, démontre que l'attitude des jeunes Nord-Américains et Nord-Américaines face à leur sexualité a subi une profonde mutation depuis les 50 dernières années.
En compilant les résultats de quelque 530 études conduites au Canada et aux États-Unis, de 1943 à 1999, et auxquelles ont répondu près de 270 000 personnes âgées de 12 à 27 ans, l'équipe de chercheurs a constaté une nette progression de l'activité sexuelle depuis 1943.
Ainsi, la proportion de jeunes femmes se disant « sexuellement actives » est passée de 13 % en 1943 à 47 % en 1999. L'âge moyen de la première relation sexuelle, pour sa part, a chuté de 19 ans à 15 ans lors de la même période.
Avoir des relations sexuelles avant le mariage, un puissant tabou lors la première moitié du vingtième siècle, ne semble plus, s'il faut en croire les résultats de l'étude, représenter une quelconque barrière pour la majorité des jeunes hommes et des jeunes femmes. Si, en effet, elles n'étaient que 12 % à approuver ce type de relation en 1943, en 1999, 73 % des jeunes Nord-Américaines approuvaient les relations sexuelles prémaritales.
Chez les jeunes hommes, la proportion d'acceptation des relations avant le mariage est passée de 40 % à 79 % lors de la même période.
Voila en plus des détails sur le papier dont parle l'article. Je l'ai lu c'est particulierement intéressant. En voila une des conclusions: «Le sexe oral est devenu plus acceptable. Dans les générations précédentes, il était considéré comme dégoûtant. Maintenant, les jeunes le voient comme une autre façon d'avoir des relations sexuelles»
Le titre: Changes in Young People's Sexual Behavior and Attitudes, 1943–1999: A Cross-Temporal Meta-Analysis
Les auteurs: Brooke Wells et Jean M. Twenge
L' abstract: A cross-temporal meta-analysis of 530 studies (N = 269,649) showed that young people's sexual attitudes and behavior changed substantially between 1943 and 1999, with the largest shifts occurring among girls and young women. Both young men and women became more sexually active over time, as measured by age at first intercourse (decreasing from 19 to 15 years among young women) and percentage sexually active (increasing from 13% to 47% among young women). Attitudes toward premarital intercourse became more lenient, with approval increasing from 12% to 73% among young women and from 40% to 79% among young men. Feelings of sexual guilt decreased. The correlation between attitudes and behaviors was stronger among young women. These data support theories positing that culture has a larger effect on women's sexuality.
Ou le trouver : Review of General Psychology. Vol 9 (3), September 2005, pp. 249-261
Si vous le voulez demandez le moi.
Dimanche 2 octobre
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Voici deux infos sur le monde, dans lequel il reste encore du chemin à faire. Voici ce que rapporte Ruggero De Pas, journaliste italien et chroniqueur dominical sur France Inter à propos de l'IVG au Portugal.
Voici le fichier audio dont je vous parlait ce matin. Audio (Fichier ram) A ecouter!!
L'interruption de grossesse n'est toujours pas autorisée au Portugal, sauf dans les cas de danger pour la vie de la mère, de risques pour sa santé physique ou psychique, de malformation congénitale du foetus ou de violences sexuelles. Lors d'un premier référendume organisé sur le sujet en 1998, les Portugais avaient dit non, à une très courte majorité (50,07%), à sa dépénalisation jusqu'à dix semaines. Le Parlement, à majorité socialiste, a approuvé hier l'organisation d'un nouveau référendum prévoyant la dépénalisation de cet acte jusqu'à la 10è semaine sur simple demande de la femme.
La date de la consultation populaire sera fixée par le président socialiste, Jorge Sampaio. Les socialistes, notamment, souhaitent que cette consultation ait lieu le 27 novembre, tandis que le principal parti d'opposition, le Parti social démocrate-centre droit (PSD), demande son organisation après les élections présidentielles de janvier 2006.
Seconde news aux états unis la chaîne de magasins Albertson's à décider de retirer un magazine pour ado 'Seventeen'. Pourquoi ? Parce qu'il y dans ce magazine une série d'articles intitulés "Vagina 101" littéralement : Premier cours sur le vagin. Raison invoquée, les images sont trop explicites. Vive l'éducation sexuelle.
Plus d'infos : http://www.cnn.com/ watch free video
Grocer pulls 'Seventeen' from shelf (1:37)
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