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La revue de presse

Vendredi 30 septembre 5 30 /09 /Sep 00:00
Une pub de Cali a reçu un avis négatif du BVP pour des références trop explicites à des propos de Jacques Chirac et Dominique de Villepin.

La maison de disques EMI a annoncé mardi 27 septembre que le Bureau de vérification de la publicité (BVP) a émis un avis négatif concernant un spot de publicité pour le nouvel album de Cali, "Menteur", qui sort le 3 octobre. Le chanteur faisait référence dans son clip à des propos de Jacques Chirac et Dominique de Villepin.

Selon EMI, le BVP a formulé cet avis négatif car la phrase prononcée par le chanteur faisait "une référence directe au programme de personnalités politiques identifiables".

Le spot, d’une durée de onze secondes, montre Cali en gros plan qui dit : "Je vais réduire la fracture sociale... en cent jours". Une double allusion au programme de Jacques Chirac pendant la campagne présidentielle de 1995 et aux cent jours que s’était donné Dominique de Villepin pour rendre la confiance aux Français après avoir été nommé Premier ministre.

Immédiatement après que le chanteur a prononcé cette phrase, une image de l’album recouvre son visage sur un bruit de gifle et une voix s’exclame : "Menteur !", du titre de l’album.

Extrait de :bellaciao.org

Le blog de Cali: http://www.caliciuri.com

Vendredi 16 septembre 5 16 /09 /Sep 00:00

Un instantané de la presse de la semaine. Où l'on redécouvre que l'orgasme est synonyme de liberté et la pornographie de contrainte.


Les hoquets du plaisir  

 

Comment l'Occident, à son corps défendant, a inventé, avec l'orgasme, la liberté sexuelle.

 

Par Jean-Baptiste MARONGIU

 

 

En ces temps qui sont les nôtres ­ où le droit à l'orgasme n'est dénié à personne (comme à l'inconscient, d'ailleurs) et où la recherche de la jouissance sexuelle (entre adultes consentants) est fortement encouragée telle une vertu publique Ñ on a du mal à imaginer que les choses ne sont ainsi que depuis les années 1960. Non pas évidemment qu'on ait inventé alors la copulation, outre la pilule et Cohn-Bendit, mais au sens où l'orgasme a commencé à devenir, à cette époque bénie, une fin en soi pour n'importe quel sexe, âge et condition, seul ou en compagnie. Dans l'Orgasme et l'Occident, Robert Muchembled en donne une démonstration, en ajoutant un chapitre original à l'histoire de la sexualité. Cependant, son «histoire du plaisir du XVIe siècle à nos jours» ne suit pas, contrairement à d'autres, un tracé linéaire de la marche de la modernité vers la libération du plaisir sexuel, mais explore un parcours contrasté d'une «civilisation» des moeurs faite d'ouvertures et de glaciations et même de longs retours en arrière débouchant finalement sur l'actuelle révolution de l'orgasme pour tous ­ que rien pourtant ne laissait présager au départ.

 

Une question posée à l'auteur du livre: Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur le rôle de la prostitution au 19e siècle, et comment s'est opéré ce glissement à ce sujet, d'une clientèle prolétaire d'origine rurale, à une clientèle composée majoritairement de la bourgeoisie?

 

C'est tout simplement l'invention des grosses villes. Cela a commencé au 18e siècle à Paris et à Londres, des villes qui faisaient à l'époque 600.000 habitants et un peu plus. Les filles de la campagne venaient y chercher du travail, elles devenaient aisément prostituées quand elle n'en trouvaient pas. Au 19e siècle, les mêmes villes ont explosé démographiquement, c'est la révolution industrielle, et elles ont développé des groupes sociaux bourgeois, beaucoup plus nombreux et aisés qu'auparavant à côté d'une masse prolétarisée. Donc la prostitution a pris deux chemins différents. Une prostitution de masse pour les prolétaires, de malheureuses filles vite usées et une prostitution de luxe pour les riches avec des bordels luxueux, des filles qui étaient des mondaines ou des semi-mondaines, qui étaient des ouvrières ou des filles de la bourgeoisie; cette deuxième prostitution est censée donner du plaisir aux hommes alors que leur épouse est frigide, pense-t-on, si bien qu'ils ont le droit tacitement de fréquenter cet univers de deuxième prostitution. C'est ce que l'on peut appeler le double standard: l'homme marié ou le jeune homme, bourgeois, vit avec son épouse pour le premier pour faire des enfants et fréquente les prostituées ou le bordel pour son plaisir. Mais la femme honnête n'a pas le droit à la même chose bien sûr et les médecins pensent même qu'elle ne s'intéresse pas au sexe. La prostitution de deuxième type est nécessaire dans l'état d'esprit des couches moyennes et des couches aisées pour compenser la frigidité de l'épouse et la banalité de la vie familiale.

La suite: a lire ici !

Deux adolescents sur trois ont vu des films pornographiques

 


Le Monde

 

Elle est loin, l'époque où les adolescents s'échangeaient des magazines érotiques et les cachaient sous leur matelas. Désormais, les jeunes visionnent des images ou des films pornographiques à la télévision, en vidéo ou sur Internet.

 

 

D'après une étude réalisée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), sous la direction de l'épidémiologiste Marie Choquet, 62 % des 14-18 ans ­ 80 % des garçons et 45 % des filles ­ ont regardé des images pornographiques durant les douze derniers mois. Le petit écran demeure la principale source de ces images, loin devant la vidéo et Internet.

 

C'est à la demande du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) que des questions sur la pornographie ont été introduites dans le volet français de la dernière enquête Espad (European School Survey Project on Alcohol and Other Drugs), menée au printemps 2003 par l'Inserm en partenariat avec l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) auprès d'un échantillon de quelque 10 000 élèves scolarisés de la quatrième à la terminale.

 


Cette étude ­ dont l'analyse des résultats a fait l'objet d'un rapport ­ permet, pour la première fois, d'appréhender la fréquence du visionnage d'images pornographiques par les adolescents et de cerner les caractéristiques sociales et personnelles des jeunes qui regardent ces images. Surtout, elle tente de cerner le poids de ces images comme facteurs de troubles ou d'adoption de conduites à risque.

Dimanche 11 septembre 7 11 /09 /Sep 00:00

Retour sur un sujet qui m'intéresse et vous aussi j'espère. Les CD et le piratage;.

Voici les dernière infos: Le SNEP (Syndicat National de l'Edition Phonographique) a communiqué, le 5 septembre, les résultats de l'industrie du disque pour le premier semestre 2005.  Le nombre d'unités écoulées a augmenté de 5 % cependant chiffre d'affaires des ventes des disques à diminuer. Pour le détail, les ventes de disques ont baissé de 11,7 % en valeur et augmenté de 4,8 % en volume.

Et voila que les majors ne sont toujours pas heureuse!!  Voila qu'elles vendent plus de disques cependant moins cher. Le responsable de cette baisse du prix des CD est tout désigné : le téléchargement illégal sur les réseaux Peer to Peer. Mais comme toujours ce n'est pas vrai !!

En effet, si on achète un album au prix fort on le paye parfois plus de 20 euros, acheté sur le net on le paye plus souvent plus de 9,99 euros, alors que les vendeurs classiques eux  sont prêt à aller plus bas 6,99 euros, cf. promo d'été et autres.

Voila le loup sort du bois !! Voila que les ventes augmentent et que les arguments précédemment entendus ne sont plus  d'actualité. Quoi !! Où est la protection des artistes de la diversité musicale ? Maintenant que la musique circule, les artistes deviennent connus, les majors se plaignent de la rentabilité. Ah belle rentabilité dont  l'industrie du disque qui s'est enrichie avec l'avènement du disque compact, en doublant son prix par rapport au vinyle, dont le coût de fabrication était pourtant supérieur à profiter goulument.

Le SNEP est soit disant "[…] pris entre le marteau et l'enclume". Mais l'enclume,  ils l'ont crée eux même. La défense de la diversité musicale n'a jamais été une garantie de rentabilité à court terme. Vendre des milliers d'album sur une ou deux journées après un marketing bien soigné et un matraquage de plusieurs semaines sur les stations FM commerciales, c'était le bon temps.

Mais les consommateurs avertis eux ramait dur pour trouver de la musique originale. Et voila ce que l'on nous prépare. La FNAC par exemple parle d'une politique à trois niveau de prix : "Le catalogue (les disques de plus de deux ans) à moins de 10 euros, les artistes en développement autour de 12 euros et les artistes confirmés à 14,99 euros." Eh, les gars de la finance, j'espère que dans ce plan bien huilé, vous n'oublierez pas de lancer des artistes inconnus en France au lieux de toujours promouvoir les mêmes. 

Mardi 30 août 2 30 /08 /Août 00:00

Une critique litéraire  pertinente sur un sujet qui trote dans la tete de pas mal de monde. Bientôt les vacances et ses fredaines. Les trois S n'ont, semble-t-il, pas pris une ride: Sea, Sex and Sun (mer, sexe et soleil). Chacun a le droit au strict respect de sa vie privée, mais il faut savoir où l'on met les pieds. La sexualité marginale existe. Le sociologue Daniel Welzer-Lang et son équipe de l'université de Toulouse en dressent un tableau exhaustif, avec une méticulosité qui frôle parfois la complaisance. Ils ont enquêté sur les acteurs de l'échangisme, du mélangisme et autres sexualités collectives; des couples aisés, sans histoire, plutôt la quarantaine - mais les jeunes montent en puissance. L'échangisme a ses réseaux: clubs privés, back-rooms, sex-shops, parties privées et fines pour notables discrets. Le Cap-d'Agde, on le sait, est devenu cette Mecque naturiste du tourisme sexuel européen, celui de la «baise sauvage».

Les mordus parlent volontiers d'amours libertines ou coquines, voire d' «ouverture à l'autre». Synonyme de libre et morne circulation de la marchandise, le terme «échangisme» a moins leur faveur. Les accros ou les débutants recrutent par les petites annonces de revues «hot» ou par Internet. Ils font état de leurs mensurations, surtout les femmes, cheptel très convoité. Les hommes seuls ou peu avantagés s'introduisent dans les clubs pour participer au festin, à la recherche de «salopes», comme le rapportent, avec insistance, les interlocuteurs de Daniel Welzer-Lang. A la marge, campent les tenants de pratiques très particulières: scatologie, urologie et l'épouvantable gang-bang - une femme pénétrée à la chaîne par des dizaines d'hommes en file indienne, type de viol «volontaire» qui tient plus du sacrifice humain que de l'érotisme.

Sur la plage, une femme distribue ses faveurs. Les mateurs viennent se rincer l'œil. Où se situe la limite? A la torture, au meurtre rituel, au snuff movie?

Le psychiatre Alberto Eiguer, lui, aide à se repérer dans l'univers pervers. Car la volonté d'emprise, d'avilissement et d'humiliation fait, souvent, le lit de ces pratiques. Dans les jeux sadomasos, il n'est pas rare que le sang coule. Peut-on parler de «jeu» quand une femme est niée dans son altérité élémentaire et dans son humanité?

Mardi 23 août 2 23 /08 /Août 00:00
Tout sur le surf! L'Australienne Fiona Capp explore la question avec une infinie sensibilité.  Au moment où le film Brice de Nice triomphe sur les écrans, le nouveau livre de Fiona Capp tombe à point pour rappeler que le surf n'est pas qu'une pratique pour bellâtres décérébrés. Après le magnifique Surfer la nuit, l'Australienne récidive avec Ce sentiment océanique. Le titre est issu d'une lettre de Romain Rolland adressée à Freud. L'écrivain français imaginait la naissance du sentiment religieux dans la sensation d'éternité venue de l'océan, où «l'enfant et le monde ne font qu'un». Selon Fiona Capp, «peu d'images expriment mieux cette "unité" primale que celle du surfeur recroquevillé, comme en position fœtale, à l'intérieur du tube de cristal d'une vague qui se brise».
Fiona Capp

Lorsqu'elle s'est lancée dans la rédaction de cet ouvrage, la jeune femme pensait exposer sa condition de mère de famille quadragénaire, ayant laissé sa planche au garage depuis ses vingt ans pour une autre passion: le journalisme. En retrouvant ce sport, sur le papier, l'ancienne surfeuse désirait réunir la sensation de la glisse et son amour pour la littérature. La lecture n'est-elle pas une sorte de surf, où l'œil fait office de planche? Mais Fiona Capp s'est laissé dépasser par son modeste projet initial en joignant toutes les approches possibles sur le sujet. Et si le surf a inspiré de nombreux romans, sociologues ou philosophes (Deleuze évoquant sa théorie du «pli» selon les surfeurs dans L'abécédaire, c'est irrésistible!), jamais personne n'avait su jusqu'alors si bien l'appréhender. A travers un récit de voyage sur les plages australiennes (en passant par Honolulu ou Biarritz!), l'écrivaine raconte aussi bien son histoire à elle que les origines du surf (chez les indigènes du Pacifique) ou l'invasion des hippies sur les côtes. Avec une grande fluidité, Fiona Capp réussit à passer d'une interprétation psychanalytique des vagues à l'évocation physique de cette pratique à la fois profondément individualiste (un homme seul avec sa planche) et résolument communautaire (une certaine jeunesse rebelle - ou revendiquée comme telle). Ce sentiment océanique ne sombre jamais dans le didactisme. Tout est question de communion entre le corps et l'esprit, le style et le contenu. Son «échec» en tant que surfeuse de haut niveau aura permis à Fiona Capp de signer un livre miraculeux, entre revanche, érudition et mélancolie. Serait-ce ce qu'on appelle l'écume des jours?

Ce sentiment océanique, qui vient de paraître, est le prolongement intime de son premier roman, Surfer la nuit.

Plus sur elle:
En tant qu’écrivain en Australie, avez-vous des difficultés pour vivre ?
Fiona Capp. Oui assurément. Je gagne de l’argent grâce à mon travail de journaliste indépendante : j’écris des critiques de livres chaque semaine pour The Age, le quotidien de Melbourne. Si je ne faisais qu’écrire des livres, je ne pourrais pas survivre. Je suis malgré tout chanceuse car j’appartiens à une génération où il existe bien plus de possibilités d’être publié que la précédente. Depuis vingt-cinq ans, la littérature australienne a vraiment décollé. Des gens se plaignent d’ailleurs que trop de romans soient publiés... Je ne pense pas, en effet, que les Australiens respectent autant les écrivains que les Européens. Les Australiens insistent surtout sur le sport, l’extérieur et la vie physique. Ainsi, dans le passé, la littérature et les arts ont été sous-évalués. Maintenant, l’art est plus apprécié, mais nous possédons une tradition, venue des pionniers qui veut que la vie soit une lutte pour la survie. Il n’y avait donc pas de possibilités de profiter des finesses de la vie et de la culture.

 "Je sais que c'est une idée de dingue. Je ne surfe plus depuis quinze ans. Parfois, quand on parle de surf, je glisse dans la conversation que j'ai gardé ma combinaison et ma planche et que je compte bien m'y remettre un jour", avoue-t-elle.


Surfer la nuit, l'histoire:
Hannah abandonne ses études pour un petit boulot près des baies fréquentée par les surfeurs, au sud de Melbourne. Ce ne sont pas des athletes photogeniques, soucieux de competition et de frime, mais des Australiens silencieux pour qui comptent, plus que l'amour d'une femme, l'attirance de la mer, l'attente de la vague qui porte et entraîne à une vitesse démente...
Les baies traversées de courants, et les vagues monstrueuses venues de loin leur servent de terrains de jeux. Dans ce roman où comme des vagues reviennent certains passages, les personnages sont hantés. Même leurs rêves appartiennent à l'ocean.

Hannah envie leur aisance, qu'elle voudrait acquerir ; elle sent bien que le surf est aussi une attitude devant la vie. Jake, pourtant si réservé, lui a confié qu'"Il a toujours rêvé de surfer la nuit, de découvrir ce qui n'apparaît pas sous le soleil étincelant. De nuit, il lui faudra surfer à l'oreille, sentir l'océan et le gonflement des vagues.."Pour lui, surfer est une activité dont il ne cerne pas toutes les motivations : "En se lancant dans le noir,il pourrait se rapprocher de l'endroit où sa mère s'en etait allée"[...]"Le passé était un trou noir qui cherchait sans cesse à vous entraîner en lui. C'etait comme un courant sous l'eau auquel on cessait de résister en esperant que, lorsqu'il aurait fini de vous entraîner au fond, une vague viendrait qui vous ramènerait à la surface".
Les choix sont faits : l'opposition entre Melbourne et l'existence dans ces endroits déserts, la liberté des désirs et l'intensité des sensations contre la vie organisée et reglementée.

Ce roman est un hymne à l'océan. Il ne faut pas entrer à petits pas dans l'univers de Fiona Capp, mais le goûter à longues gorgées.

Plus de livre:
le Crépuscule de la raison

Extrait de l'Humanité / Le monde / Lire
Samedi 13 août 6 13 /08 /Août 00:00
Un superbe article sur mon blog vraiment j'adore!!
sydney parle de plaisir et jouissance le blog d'aline
Vendredi 12 août 5 12 /08 /Août 00:00
Bonjour,
Voici quelques articles scientifiques concernant le sujet de ce blog. Malheureusement ils sont écris en anglais. J'espère que cela réjouira les plus anglophone. Et permettra à nombre d'entre vous de découvrir ces études fort intéressantes.

bonne lecture

Having sex ?

Heterosexual genital sexual activity among adolescent males 1988 and 1995

Special USA:
 Girls popularity and sexual competition
 Adolescent virginity pledges and risky sexual behaviors
 
Jeudi 4 août 4 04 /08 /Août 00:00
FRANCE 3, samedi 22 h 45. «Désirs et sexualité», documentaire de Nils Tavernier.
c 'est un curieux documentaire qu'a réalisé Nils Tavernier. Passionnant, original, audacieux, mais faux. Pour reprendre la chronologie de cette aventure, il faut remonter à 2002 avec la publication d'une étude consacrée à la sexualité des Français (1). France 3 confie au réalisateur le soin de l'adapter en documentaire et celui-ci préfère engager des acteurs pour dire face à la caméra, au mot près, les témoignages que les enquêteurs ont recueillis. Il ne joue sur aucune ambiguïté et avertit dès les premières images des contraintes particulières de son film. Alors, des hommes et des femmes font semblant de témoigner, entre deux chorégraphies contemporaines. Les comédiens parlent de cul, avec plus ou moins de pudeur, tandis qu'en même temps ils livrent en marge de leur «texte» leur propre interprétation. Difficile, dès lors, d'adhérer totalement au propos qui impose une curieuse alternative : ne s'attacher qu'aux mots «authentiques» ou ne voir que les images «fausses». Selon le réalisateur, le dispositif évite toute tentation de surenchère exhibitionniste et libère la parole. Pas sûr qu'il y parvienne, mais il a le mérite de mettre en lumière une dimension plus subtile. Tout le monde «joue» face à une caméra qui tourne. Témoin ou acteur. Le film esquisse du coup une définition en creux de tout ce que la télévision produit autour de cette vérité qu'elle met en scène à longueur d'émission de télé-réalité ou de talk-show. Une sacrée bonne question.


Par GUIDE SERVICE 30 juillet 05 Liberation

(1) La Vie sexuelle en France, de Janine Mossuz-Lavau, éditions de La Martinière.
Samedi 30 juillet 6 30 /07 /Juil 00:00
Musée Léopold à Vienne en Autriche accueillait gratuitement ce vendredi les visiteurs se présentant nus ou en maillot de bain à une exposition présentant des oeuvres érotiques de Klimt et Schiele.

Une initiative pour le moins osée pour découvrir The Naked Truth («la vérité nue»), une exposition des oeuvres les plus crues des expressionnistes autrichiens du début du XXe siècle. Il y a un siecle les oeuvres de Gustav Klimt, Egon Schiele, Oskar Kokoschka et d'autres avaient choquées lorsqu'elles avaient été montrées pour la première fois.

«En cette saison, les gens ont tendance à préférer la plage aux musées parce qu'on peut s'y promener dénudé. Nous avons pensé que ce serait un moyen de les attirer, [...]L'ambiance est gaie. Les autres visiteurs sont amusés et personne n'est venu se plaindre" a déclaré la porte-parole du musée, Verena Dahlitz.

Belle initiative pour une fois les visiteurs ne pourront pas voler une toile sans passer inparçu, de plus rien de mieux pour se découvir.
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