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La maison de disques EMI a annoncé mardi 27 septembre que le Bureau de vérification de la publicité (BVP) a émis un avis négatif concernant un spot de publicité pour le nouvel album de Cali, "Menteur", qui sort le 3 octobre. Le chanteur faisait référence dans son clip à des propos de Jacques Chirac et Dominique de Villepin.
Selon EMI, le BVP a formulé cet avis négatif car la phrase prononcée par le chanteur faisait "une référence directe au programme de personnalités politiques identifiables".
Le spot, d’une durée de onze secondes, montre Cali en gros plan qui dit : "Je vais réduire la fracture sociale... en cent jours". Une double allusion au programme de Jacques Chirac pendant la campagne présidentielle de 1995 et aux cent jours que s’était donné Dominique de Villepin pour rendre la confiance aux Français après avoir été nommé Premier ministre.
Immédiatement après que le chanteur a prononcé cette phrase, une image de l’album recouvre son visage sur un bruit de gifle et une voix s’exclame : "Menteur !", du titre de l’album.
Extrait de :bellaciao.org
Le blog de Cali: http://www.caliciuri.com
Un instantané de la presse de la semaine. Où l'on redécouvre que l'orgasme est synonyme de liberté et la pornographie de contrainte.
Comment l'Occident, à son corps défendant, a inventé, avec l'orgasme, la liberté sexuelle.
Une question posée à l'auteur du livre: Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur le rôle de la prostitution au 19e siècle, et comment s'est opéré ce glissement à ce sujet, d'une clientèle prolétaire d'origine rurale, à une clientèle composée majoritairement de la bourgeoisie?
C'est tout simplement l'invention des grosses villes. Cela a commencé au 18e siècle à Paris et à Londres, des villes qui faisaient à l'époque 600.000 habitants et un peu plus. Les filles de la campagne venaient y chercher du travail, elles devenaient aisément prostituées quand elle n'en trouvaient pas. Au 19e siècle, les mêmes villes ont explosé démographiquement, c'est la révolution industrielle, et elles ont développé des groupes sociaux bourgeois, beaucoup plus nombreux et aisés qu'auparavant à côté d'une masse prolétarisée. Donc la prostitution a pris deux chemins différents. Une prostitution de masse pour les prolétaires, de malheureuses filles vite usées et une prostitution de luxe pour les riches avec des bordels luxueux, des filles qui étaient des mondaines ou des semi-mondaines, qui étaient des ouvrières ou des filles de la bourgeoisie; cette deuxième prostitution est censée donner du plaisir aux hommes alors que leur épouse est frigide, pense-t-on, si bien qu'ils ont le droit tacitement de fréquenter cet univers de deuxième prostitution. C'est ce que l'on peut appeler le double standard: l'homme marié ou le jeune homme, bourgeois, vit avec son épouse pour le premier pour faire des enfants et fréquente les prostituées ou le bordel pour son plaisir. Mais la femme honnête n'a pas le droit à la même chose bien sûr et les médecins pensent même qu'elle ne s'intéresse pas au sexe. La prostitution de deuxième type est nécessaire dans l'état d'esprit des couches moyennes et des couches aisées pour compenser la frigidité de l'épouse et la banalité de la vie familiale.
Deux adolescents sur trois ont vu des films pornographiques
Elle est loin, l'époque où les adolescents s'échangeaient des magazines érotiques et les cachaient sous leur matelas. Désormais, les jeunes visionnent des images ou des films pornographiques à la télévision, en vidéo ou sur Internet.
Cette étude dont l'analyse des résultats a fait l'objet d'un rapport permet, pour la première fois, d'appréhender la fréquence du visionnage d'images pornographiques par les adolescents et de cerner les caractéristiques sociales et personnelles des jeunes qui regardent ces images. Surtout, elle tente de cerner le poids de ces images comme facteurs de troubles ou d'adoption de conduites à risque.
Retour sur un sujet qui m'intéresse et vous aussi j'espère. Les CD et le piratage;.
Voici les dernière infos: Le SNEP (Syndicat National de l'Edition Phonographique) a communiqué, le 5 septembre, les résultats de l'industrie du disque pour le premier semestre 2005. Le nombre d'unités écoulées a augmenté de 5 % cependant chiffre d'affaires des ventes des disques à diminuer. Pour le détail, les ventes de disques ont baissé de 11,7 % en valeur et augmenté de 4,8 % en volume.
Et voila que les majors ne sont toujours pas heureuse!! Voila qu'elles vendent plus de disques cependant moins cher. Le responsable de cette baisse du prix des CD est tout désigné : le téléchargement illégal sur les réseaux Peer to Peer. Mais comme toujours ce n'est pas vrai !!
En effet, si on achète un album au prix fort on le paye parfois plus de 20 euros, acheté sur le net on le paye plus souvent plus de 9,99 euros, alors que les vendeurs classiques eux sont prêt à aller plus bas 6,99 euros, cf. promo d'été et autres.
Voila le loup sort du bois !! Voila que les ventes augmentent et que les arguments précédemment entendus ne sont plus d'actualité. Quoi !! Où est la protection des artistes de la diversité musicale ? Maintenant que la musique circule, les artistes deviennent connus, les majors se plaignent de la rentabilité. Ah belle rentabilité dont l'industrie du disque qui s'est enrichie avec l'avènement du disque compact, en doublant son prix par rapport au vinyle, dont le coût de fabrication était pourtant supérieur à profiter goulument.
Une critique litéraire pertinente sur un sujet qui trote dans la tete de pas mal de monde. Bientôt les vacances et ses fredaines. Les trois S n'ont, semble-t-il, pas pris une ride: Sea, Sex and Sun (mer, sexe et soleil). Chacun a le droit au strict respect de sa vie privée, mais il faut savoir où l'on met les pieds. La sexualité marginale existe. Le sociologue Daniel Welzer-Lang et son équipe de l'université de Toulouse en dressent un tableau exhaustif, avec une méticulosité qui frôle parfois la complaisance. Ils ont enquêté sur les acteurs de l'échangisme, du mélangisme et autres sexualités collectives; des couples aisés, sans histoire, plutôt la quarantaine - mais les jeunes montent en puissance. L'échangisme a ses réseaux: clubs privés, back-rooms, sex-shops, parties privées et fines pour notables discrets. Le Cap-d'Agde, on le sait, est devenu cette Mecque naturiste du tourisme sexuel européen, celui de la «baise sauvage».
Les mordus parlent volontiers d'amours libertines ou coquines, voire d' «ouverture à l'autre». Synonyme de libre et morne circulation de la marchandise, le terme «échangisme» a moins leur faveur. Les accros ou les débutants recrutent par les petites annonces de revues «hot» ou par Internet. Ils font état de leurs mensurations, surtout les femmes, cheptel très convoité. Les hommes seuls ou peu avantagés s'introduisent dans les clubs pour participer au festin, à la recherche de «salopes», comme le rapportent, avec insistance, les interlocuteurs de Daniel Welzer-Lang. A la marge, campent les tenants de pratiques très particulières: scatologie, urologie et l'épouvantable gang-bang - une femme pénétrée à la chaîne par des dizaines d'hommes en file indienne, type de viol «volontaire» qui tient plus du sacrifice humain que de l'érotisme.
Sur la plage, une femme distribue ses faveurs. Les mateurs viennent se rincer l'œil. Où se situe la limite? A la torture, au meurtre rituel, au snuff movie?
Le psychiatre Alberto Eiguer, lui, aide à se repérer dans l'univers pervers. Car la volonté d'emprise, d'avilissement et d'humiliation fait, souvent, le lit de ces pratiques. Dans les jeux sadomasos, il n'est pas rare que le sang coule. Peut-on parler de «jeu» quand une femme est niée dans son altérité élémentaire et dans son humanité?
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