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Eros - essais érotiques

Lundi 30 octobre 1 30 /10 /Oct 03:44
"Si ce n'était pas pour Dionysos qu'ils font la procession et chantent l'hymne du phallus, ce seraient des actions de la dernière impudence. C'est un seul et même être que Hadès et Dionysos, pour qui ils délirent et font les bacchants."- Héraclite Fragment 15
Vendredi 15 septembre 5 15 /09 /Sep 20:49
Géraldine. Faut-il décrire Géraldine ? Faut-il sacrifier au rituel de la description maniaque de ses divers composants et attributs ? Vraiment ? Mais peut-on seulement décrire Géraldine ? Mais non, on ne peut pas ! Enfin, je ne peux pas, moi, en tout cas : pour moi, elle est juste la plus belle, la plus suave, la plus charnelle, la plus bandante, la plus sensuelle, la plus folle... et nous voilà bien avancés. Alors, collez votre propre conception à vous de la plus belle, de la plus suave, de la plus charnelle, de la plus bandante, de la plus sensuelle, de la plus folle... et vous l'aurez, c'est elle : c'est Géraldine. Sur ce, poursuivons.

Il y eut un petit silence pendant lequel, tout en feignant de déguster tranquillement nos cafés refroidis, nous rechargions en réalité nos batteries. Ce fut Géraldine qui rompit le silence :

- Dites-moi, Grégoire, vous avez l'air de vous y connaître un rayon, vous devez avoir une grande expérience en la matière.

- Euh, hésitai-je, ne sachant pas comment trop interpréter « grande expérience », en réalité, ce sont plutôt des connaissances théoriques. Je ne peux pas dire que j'ai eu l'occasion de vérifier tout cela en pratique.

Géraldine se contenta de peser l'information sans la commenter. Je ne savais pas trop comment poursuivre la conversation, et j'étais un peu embêté d'avoir perdu la direction des opérations. Géraldine changea soudain de registre. Elle posa son gobelet sur la table d'un geste précis et passa à l'offensive :

- Vous n'avez pas été très gentil avec votre ami.

- Ah bon, pourquoi ?

Elle croisa les mains sous son menton, appuya les coudes sur la table, et me regarda bien droit dans les yeux.

- Vous vous êtes positionné en grand sage, en lui laissant le rôle de la victime en quête de bons conseils, et tout cela devant moi. Ce n'est guère courtois, surtout si, comme vous le dites, vous manquez d'expérience pratique.

Mince ! Cette attaque frontale me déstabilisa, mais je décidai de n'y voir qu'une petite joute dans laquelle elle m'invitait à rentrer.

- Vous exagérez ! Il avait besoin de conseils : à sa propre demande, je lui en donne, c'est tout naturel. C'est lui, l'éjaculateur précoce, pas moi.

- Ça, c'est vous qui le dites.

- Pardon ?

Elle était gonflée, quand même ! Et elle me sortait ça sans broncher, avec un petit air moqueur !

- Mais oui, ce n'est pas parce que vous donnez des conseils à votre ami que vous êtes à l'abri de ce genre de déconvenue.

Je n'étais pas disposé à me laisser impressionner :

- Jusqu'à présent, je n'ai pas eu à souffrir de ce « genre de déconvenue », comme vous dites. Notez que je n'en tire aucune fierté, je considère cela comme une chance, et non comme un mérite. Il n'empêche que je ne suis pas éjaculateur précoce, ça non et non.

- Mouais, je vous trouve bien sûr de vous.

Mais ou voulait-elle en venir ? Je sentais bien à son air facétieux qu'elle s'amusait beaucoup, mais je n'en comprenais pas les règles du jeu pour autant.

- Je vous trouve bien sûr de vous, enchaîna-t-elle, d'autant plus que dans votre brillant petit exposé, vous avez négligé de soulever une question importante, ce me semble.

Elle s'exprimait bien, la chipie. Elle en rajoutait exprès, mais elle faisait ça bien.

- Ah bon, et de quoi s'agit-il ?

Géraldine prit son temps avant de répondre. Elle changea de position : quitta la table pour se caler en arrière dans le fond de sa chaise, et croisa les bras.

- Il s'agit du rôle de la femme dans l'histoire, tout simplement. Et quand je dis du rôle, je devrais peut-être dire : du pouvoir.

- Je ne vous suis pas très bien.

Ça non, je ne la suivais pas très bien.

- À vous entendre, cela ne dépend que de l'homme, le fait d'éjaculer ou pas. Il suffit de chauffer la femme un maximum, de fermer les yeux, d'appuyer sur le gland comme ceci, c'est bien cela ?

Elle refit avec une désinvolture de diva le geste sur son pouce. Je fronçais les sourcils sans répondre, attendant la fin de sa tirade.

- Alors voilà, une petite caresse par ici et une petite pression par-là, la garantie contre une éjaculation prématurée ! Eh bien moi, je vous dis ceci : plutôt que de faire cette petite gymnastique, il est préférable de mettre la femme dans le coup, car en réalité, tout dépend d'elle. Si elle veut vous faire éjaculer, eh bien vous éjaculerez, mon cher, croyez-m'en !

Ça y était, maintenant : je la suivais mieux.

- Oh, oh, alors l'homme ne contrôlerait rien, ce serait la femme qui déciderait ?

- Mais absolument.

- Mais qu'est-ce que vous me chantez là Géraldine ? Vous ne croyez pas que vous poussez fort le bouchon ?

- Pas du tout.

- Et puis, c'est paradoxal, votre histoire : la copine de mon pote Olivier, elle s'en plaint, du fait qu'il éjacule trop tôt. Si cela la dérange, elle n'a qu'à s'arranger elle-même pour le déclencher un petit peu plus tard, et tout ira pour le mieux, non ?

Je pensais avoir trouvé un excellent argument pour contrer son petit délire féministe, mais elle ne sembla absolument pas troublée.

- Ah, cher ami, méconnaissance totale de la psychologie féminine ! Inconsciemment, c'est certainement pour la copine de votre ami un moyen de domination. Voyez-vous, il y a des femmes qui rendent les hommes éjaculateurs précoces : voilà la vérité. Tout comme il y a des femmes qui rendent les hommes impuissants.

- Géraldine, voyons, vous déformez les choses, allons...

- Taratata, je maintiens qu'une femme qui sait vraiment faire l'amour peut faire éjaculer n'importe qui, n'importe quand.

Vlan, c'était asséné avec une telle autorité que je restai figé. Je fus sur le point de lui demander des précisions sur ce que serait « une femme qui sait vraiment faire l'amour », mais je remis cela à plus tard.

- Allons, je veux bien concéder que la femme à un rôle, je ne l'ai jamais nié, mais l'homme aussi a un pouvoir, vous ne pouvez pas le contester.

- Ah, vous croyez ?

- Mais bien sûr, voyons !

- Alors vous, par exemple, vous en avez, un pouvoir ? Et lequel ?

- Mais, celui de me retenir, de différer mon éjaculation, c'est déjà ça.

- Je demande à voir.

- Vous demandez... à voir ?

Je déglutis avec difficulté.

- Mais oui : je demande à voir.

Moi, je me demandais si j'avais bien entendu, ou bien compris, ou si elle se moquait carrément de moi.

- Vous demandez à voir si je suis capable de me retenir, c'est ça ?

Géraldine me lança une nouvelle fois son regard brillant d'escarbilles, et me dit cette phrase mémorable, en détachant bien chaque mot :

- Disons, pour bien préciser les choses, à supposer que votre pénis soit correctement enfoncé dans mon vagin, que je suis prête à parier que je serais, dans ces conditions, capable de vous faire éjaculer au moment précis où je l'aurais décidé, avec ou sans pression du pouce sur le gland ou tout autre artifice de ce genre.


*****


Si l'on m'avait pris en photo, à ce moment-là, je me demande bien quelle aurait été mon expression. Sans doute celle d'un ahuri en état de sidération absolue, statufié devant une apparition relevant de la quatrième dimension. Tout cela, alors que quelques minutes auparavant, je me trémoussais à l'idée d'oser prononcer quelques expressions égrillardes devant elle... Aussi curieux que cela puisse paraître, au lieu de la prendre au mot et de foncer devant une telle aubaine, je ne puis faire autrement que de rétrograder.

- Euh, Géraldine, vous êtes sérieuse, là ?

- Mais bien sûr que je suis sérieuse !

- Mais nous ne nous connaissons que depuis dix minutes, et...

- Holà, du calme, hein, il n'y a pas de demande en mariage, ne décollez pas. C'est juste un pari. Vous n'êtes pas joueur ?

Une petite voix grandissante commençait à me souffler « Redresse, ducon ! Tu vas tout gâcher à faire le timoré ! » Par miracle, je retrouvai un peu l'usage de mon cerveau.

- Si, je suis joueur, quand le jeu en vaut la chandelle.

- Alors, à vous de voir si vous êtes disposé à tester vos connaissances théoriques, et à les mettre à l'épreuve de la réalité.

Allez, Grégoire, de l'audace !

- Eh bien, chère Géraldine, je serais enchanté de vous démontrer séance tenante que le pouvoir que vous accordez au beau sexe me semble quelque peu exagéré, et que, si douée pour l'amour que puisse être une femme, elle ne saurait être en mesure de décider à la place de l'homme du moment de son éjaculation.

- Dans ce cas, allons-y.

- Tout de suite ?

- Pourquoi pas ? Vous avez quelque chose de prévu ?

- Non.

- Moi non plus.

- Très bien, on y va.

Dans un état second, à la fois maître de moi et en pilotage automatique, je me levai, et Géraldine fit de même.

- Et où va-t-on, au fait ? demandai-je.

- On peut aller chez moi, j'ai une chambre à vingt minutes de marche, si vous voulez.

- Bon, allons-y, répondis-je n'étant plus à une surprise près.

Pendant que nous nous apprêtions à partir, je l'observais dans l'espoir de trouver au moins chez elle quelques traces d'hésitation, mais elle avait l'air joyeuse comme une gamine à qui l'on vient de promettre un tour de manège. Alors que nous nous dirigions ensemble vers la sortie de la fac, et que nous passions pour cela devant les toilettes, je m'arrêtai.

- Attendez-moi une seconde, je reviens, dis-je en bifurquant vers la droite.

- Holà, doucement, où allez-vous ?

Géraldine m'avait agrippé le bras. Je frissonnai à ce premier contact.

- Mais je vais aux toilettes, j'en ai pour une minute.

- Et qu'est ce que vous allez faire là-dedans ?

Je la regardai une nouvelle fois avec un sentiment de panique devant la vitesse avec laquelle s'enchaînaient les situations imprévues.

- Mais comment ça, qu'est-ce que je vais y faire ? Et que voulez-vous que j'y fasse ? J'ai envie de pisser, c'est tout.

- Ah, non, pas de ça, mon cher.

- Hein ?

La voilà qui voulait m'interdire de pisser, maintenant !

- Mais enfin, Géraldine, commençai-je en riant, on ne peut plus pisser, c'est quoi ce cirque ?

- Vous me prenez pour une cruche ? rétorqua-t-elle, vous croyez que je n'ai pas écouté ce que vous avez dit tout à l'heure ?

- Quoi, qu'est-ce que j'ai dit tout à l'heure ?

- Vous avez dit à votre ami que pour éviter d'avoir une éjaculation précoce, il fallait se masturber avant. Et là, comme par hasard, vous filez aux toilettes !

Mon dieu ! J'éclatai de rire.

- Mais voyons, je ne vais pas me masturber aux toilettes ! Allons ! Et puis je n'ai pas besoin de ça !

- Taratata. Si vous voulez jouer, il faut jouer à la loyale.

- Mais je ne vais pas me masturber, je vais juste pisser !

- C'est vous qui le dites.

- Mais enfin !

- Si vous voulez aller pisser, allez pisser, mais moi en attendant, je ne vous quitte pas des yeux.

Je regardai Géraldine, ensorcelé par son culot. Sûrement, elle n'était pas sérieuse, son sourire ne le disait que trop. Mais je voyais aussi qu'elle n'était pas prête à renoncer à son caprice.

- Vous prétendez que vous allez entrer dans les toilettes avec moi pour me surveiller ?

- Je ne vois que cette solution.

- Bon, après tout, c'est comme vous voulez.

Et c'est ainsi que j'entrai pour la première fois de ma vie dans des toilettes pour homme avec une femme suspendue à mon bras. Par bonheur, il n'y avait personne. Je me dirigeai donc vers les urinoirs, toujours sous escorte.

- Géraldine, laissez-moi un peu d'espace pour manœuvrer, tout de même.

- Ok, dit-elle en s'écartant un peu, mais je vous ai à l'œil.

J'entrepris de sortir mon engin et de me mettre à l'œuvre, mais rien à faire, impossible, rien ne venait, et pour cause : complètement excité par la situation, je me payai une érection du tonnerre de Brest. Géraldine dans mon dos s'impatientait.

- Alors, ça vient ?

- Non, ça ne vient pas.

- Oh, pauvre chou, qu'est-ce qui se passe ? Un petit blocage ?

Je soupirai.

- En quelque sorte.

Géraldine s'approcha de moi, et sans vergogne, me poussa pour jeter un regard.

- Tiens, vous pissez vers le haut, vous ? Original, dit-elle, en tombant sur mon pénis ridiculement pointé vers le plafond. Eh bien, où est le problème ?

- Le problème, c'est que je bande, et quand je bande, je ne peux pas pisser, c'est comme ça, c'est mécanique.

- Eh bien, cessez de bander, et ça ira mieux.

- Cesser de bander, vous êtes drôle, vous ! Comme si cela pouvait se commander à volonté.

- Pour quelqu'un qui se lance dans un pari où la notion de contrôle est fondamentale, vous êtes plutôt mal parti.

Elle avait réponse à tout. Comme si cela ne suffisait pas, la porte des toilettes s'ouvrit. Je fis une prière silencieuse en entendant la personne se rapprocher, espérant qu'elle ne fut pas de mes connaissances, mais raté : je reconnus Stéphane qui vint se positionner à ma droite.

- Hello, Grégoire, ça boume ?

Je grognai vaguement une approbation confuse, tout en me collant à la faïence de l'urinoir pour dissimuler mon état. Stéphane quant à lui venait de se rendre compte de la présence de Géraldine.

- Hé, qu'est-ce qu'elle fout là, cette fille ? chuchota-t-il à mon oreille.

Géraldine, sans aucune gêne apparente, malgré la présence d'un nouveau venu, restait plantée à ma gauche en attendant que la situation se débloque.

- Rien, rien, t'occupe, bredouillai-je.

Stéphane haussa les épaules, et fit ce que l'on fait généralement lorsque l'on se trouve en station debout devant un urinoir, contrairement à moi il pissa tranquillement. Il avait fini alors que je n'avais pas encore sorti la moindre goutte, et tout en remballant son matériel, il me demanda sur un ton un peu perplexe :

- Tout va bien, Grégoire ?

- Ça baigne, ça baigne.

La petite voix de Géraldine jaillit de derrière mon dos :

- Il va bien, il suit juste un traitement contre une forme d'incontinence.

La garce, la vilaine petite garce. Stéphane pouffa et me tapa sur l'épaule :

- Je vois. Allez, bon courage mon vieux !

Et il sortit en ricanant. Sa présence avait au moins eu un effet bénéfique : elle m'avait sérieusement refroidi, et je pus enfin procéder à la vidange tellement attendue.

- C'est pas trop tôt, dit Géraldine.

Lorsque je sortis des toilettes, la porte me parut s'ouvrir sur un magnifique espace de liberté. J'allais tourner une nouvelle fois à droite, vers la sortie de la fac, mais Géraldine continua tout droit... vers les toilettes pour Dames.

- Attendez-moi là, vous m'avez donné envie d'aller faire la même chose que vous.

Ah, non, tout de même, je n'allais pas laisser passer ça !

- Hé, ho, Géraldine, vous rigolez ?

- Quoi donc ? dit-elle avec un petit air ingénu.

- Mais il est tout à fait hors de question que je vous laisse aller aux toilettes sans surveillance. Qu'est-ce qui me dit que vous n'allez pas aller vous masturber frénétiquement ?

Elle gloussa :

- Allons, Grégoire, vous savez bien qu'une femme ne peut pas aller se masturber comme ça en trente secondes... Et puis, cela ne produit pas le même effet que sur un homme.

- Et pourquoi pas ?

- Et puis, vous ne faites pas preuve d'imagination : vous ne faites que répéter la situation de tout à l'heure... Allons, écartez-vous et laissez-moi aller faire pipi.

Elle tentait de forcer le passage, mais je n'étais pas décidé à céder le moindre pouce de terrain.

- Géraldine, je ne vois pas pourquoi je devrais vous accorder ce que vous m'avez refusé.

- C'est de l'esprit de revanche.

- Non, c'est un esprit d'équité.

- Menteur.

- Géraldine, je ne céderai pas, je vous préviens.

Elle recula et sembla me jauger, puis elle me prit par la main brusquement.

- Bon, allez, on y va.

Elle se précipita dans les toilettes pour Dames, m'attirant dans son sillage. Sans regarder autour d'elle, elle fonça vers une cabine dont la porte était entrouverte, m'agrippa, me tira à l'intérieur et referma la porte avec le pied. Nous étions face à face, à nous frôler. Elle était plus belle que jamais. Avant de rentrer, j'avais aperçu en vitesse deux filles qui se lavaient les mains. Apparemment, Géraldine s'en foutait.

- Fermez la porte à clé, espèce de crétin, me dit-elle en chuchotant, ce que je fis.

Enfin, je la voyais un peu émue ! Ses joues étaient rouge vif et sa respiration haletante. Sans un mot, elle déboutonna son pantalon, le baissa d'un geste brusque et s'assit sur la cuvette. Un regard vers le bas m'apprit qu'elle avait baissé sa culotte dans le même temps. La vision de son pantalon et de sa culotte noire à ses chevilles produisit sur moi un frisson indescriptible. Je m'agenouillai devant elle, et posai mes deux mains sur ses genoux dénudés, en exerçant une légère pression pour lui écarter les jambes. Sans y mettre une franche complaisance, elle ne résista pas plus que ça. J'étais juste à la hauteur de son entrejambe, et j'apercevais son petit buisson noir en haut de ses cuisses.

- Et maintenant, chère amie, voyons si vous serez plus rapide que moi.

- Grégoire, répondit-elle, vous êtes un horrible petit voyeur.

Je devais me retenir pour ne pas avancer les mains plus haut, je ne me contentais quelques petites pressions sur ses genoux.

- Ça vient, dit-elle au bout d'un petit moment.

Et en effet, la petite fontaine se mit à couler. Je penchai la tête vers l'avant pour mieux me repaître de ce spectacle inoubliable.

- Papier, s'il vous plait, commanda Géraldine en me désignant le rouleau qu'elle ne pouvait atteindre.

Elle se tamponna méticuleusement, jeta le papier dans la cuvette, puis fit mine de se lever.

- Une seconde, dis-je en la maintenant assise.

Je voulais vérifier quelque chose. Ma main droite quitta son genou pour aller caresser l'intérieur de sa culotte. La légère trace d'humidité poisseuse que j'avais cru distinguer était bien là. Je dus puiser dans toutes mes ressources pour trouver en moi la force nécessaire de me relever sans lui sauter dessus. Elle se releva, remonta sa culotte, puis son pantalon. Nous étions face à face, et je fis mine de vouloir me pencher vers ses lèvres.

- Plus tard, les bisous, dit-elle en se reculant, mais je devinai qu'elle aussi devait faire des efforts pour se contrôler.

Nous sortîmes donc ensemble de la cabine. Comme on pouvait s'en douter, les deux filles de tout à l'heure étaient toujours là.

- Pff, vraiment dégueu, entendis-je derrière moi, alors que nous quittions la place.

Peu importait. Le doyen de la fac, le président de la république, ou même ma mère auraient pu être présents, Je m'en foutais, moi aussi : rien ne comptait plus que Géraldine.


*****


Les minutes suivantes passèrent comme dans un rêve. Je flottais au-dessus des trottoirs, Géraldine dont je venais de faire la connaissance planait à mes côtés, et nous nous dirigions ensemble vers sa chambre pour aller tranquillement étudier combien de temps mon pénis pourrait demeurer dans son vagin sans ramollir. Incroyable.

« Je vais baiser cette fille, j'y crois pas, elle se fout de moi, qu'est-ce qui se passe, où suis-je, en quelle année sommes-nous, pas de panique, je m'appelle Grégoire, et je vais baiser cette fille, j'y crois pas... ».

Mon cerveau était en mode veille, je cherchais désespérément à le relancer, mais pas moyen ; mes jambes s'allongeaient sous moi, et je les regardais marcher, je les regardais me conduire machinalement, complètement épaté par leur soudaine autonomie. Et voilà que nous montions un escalier, maintenant. « Tiens, d'où il sort, cet escalier, je ne l'ai même pas vu arriver, mais, on n'est plus dans la rue, là ? Je n'ai même pas vu la porte, il y avait une porte ? Forcément, Grégoire, forcément qu'il y avait une porte. Entre un escalier d'immeuble et une rue, il y a une porte. Reprends-toi, mon vieux... Tu te rappelles pourquoi tu es là, au moins ? Mais oui, je suis là pour faire l'amour avec une inconnue, rien de grave. Bon. Et regarde, à propos de porte : la fille en ouvre une, justement. Tu la vois, celle-là ? Mais oui, je ne suis pas aveugle. Et derrière la porte, il y a une chambre, et dedans il y a un lit, et dans le lit tu vas baiser Géraldine, à moins que tu ne préfères une chaise une table ou la machine à laver, c'est toi qui vois. »

Par un miracle que je ne m'explique toujours pas, dès que je fus entré dans sa chambre et que Géraldine eut refermé la porte, les choses redevinrent plus nettes, le brouillard se dissipa. Géraldine habitait un petit trois pièces, tout à fait comparable au mien, peut-être est-ce cette espèce de familiarité avec les lieux qui me rendit ma lucidité, je ne sais.

- Voulez-vous boire quelque chose ?

- Merci, Géraldine, ça ira.

- Bon, alors...

- Alors ?

Elle sourit, un peu rougissante, et s'appuya contre un mur, les mains derrière son dos. Je m'approchai d'elle, lentement, toujours plus près, jusqu'à ce que nos corps s'effleurent. Elle était légèrement plus petite que moi, à peine, et je n'eus qu'à baisser la tête pour goûter ses lèvres. Celles-ci s'entrouvrirent aussitôt et je sentis sa langue chaude et douce se faufiler dans ma bouche. Une sorte de communion s'installa aussitôt. Sans que rien ne fût dit entre nous, nous eûmes envie de prolonger ce moment, et, sans nous toucher davantage, nous laissâmes nos langues se lécher mutuellement, lentement, en tournant, en épousant leurs formes et leurs textures. Géraldine avait les yeux clos, son haleine me parut fraîche comme la rosée ; j'espérais intimement qu'il en fut de même pour moi. Avec un appétit grandissant, elle aspirait parfois ma langue d'une légère succion, puis caressait mes dents.

- Hmm, vous embrassez bien, Grégoire, me dit-elle, me souffla-t-elle ces mots dans ma propre bouche plutôt qu'à mon oreille.

Pour toute réponse, je glissai une main entre nous, et soulevai délicatement son chemisier pour aller à la rencontre de sa peau. Je caressai son ventre du plat de la main, et jouai avec son nombril. Elle frissonna. Elle se décolla du mur, et sa main droite caressa un instant ma cuisse avant de remonter. Elle saisit mon entrejambe, et me malaxa, à travers mon pantalon. Je n'avais pas l'habitude d'attouchements aussi directement et rapidement orientés vers le sexe ; le désir de la femme ne s'était jamais manifesté à moi avec cette impatience, et j'étais, il faut bien le dire, émerveillé.

- Elles sont là toutes les deux, je les sens, murmura-t-elle.

Outre l'excitation supplémentaire que me procura cette remarque, je compris que les mots seraient de la partie, avec Géraldine. Je remontai à mon tour ma main vers sa poitrine et commençai à lui effleurer les seins, délicatement, en découvrant sous mes doigts la fine dentelle de son soutien-gorge. N'y tenant plus, je plaquai mon autre main à l'endroit de son sexe, et je la caressai. Géraldine se détacha alors un peu de moi, et regarda franchement le jeu de nos mains, entre nos jambes, la sienne me pétrissant, et la mienne effectuant des mouvements en cercle. Cela semblait la fasciner.

- J'aime voir, dit-elle simplement.

- Montre-moi tes seins, répondis-je.

Je réalisai que je venais de la tutoyer, seulement à ce moment. Sans cesser de me caresser, elle déboutonna son chemisier de sa main libre. Dès que son soutien-gorge noir m'apparut, je fis glisser une bretelle le long de son bras, et dès qu'un sein fut accessible, je me penchai dessus et pris son mamelon dans ma bouche. Je le suçai avec avidité en faisant rouler ma langue autour. Géraldine gémit de nouveau, et son autre main s'appuya sur mon pénis. Une fièvre brûlante s'empara de nous. Je commençai à tirer fébrilement, pour ne pas dire n'importe comment, sur son chemisier, pour le lui ôter, pendant qu'elle descendait la fermeture de mon pantalon, et qu'elle appuyait sur mes hanches pour le faire glisser. Devant ma précipitation maladroite, elle entreprit également de baisser le sien.

- Garde ta culotte, lui dis-je, lui avouant par-là même l'un de mes péchés mignons.

En quelques instants, nous fûmes nus l'un et l'autre, moi intégralement, et elle ne gardant plus que la petite culotte noire que j'avais aperçue auparavant. Toujours debout, nous nous enlaçâmes de nouveau, et nos mains plongèrent de nouveau sur nos sexes, alors que nos langues reprenaient leur ballet. Je commençais à la sentir s'ouvrir sous mes doigts, ce qui constituait pour moi la réalisation d'un vieux rêve.

La toute première fois que j'avais pu glisser ma main sur la culotte d'une jeune femme, j'avais été émerveillé de la trouver humide sous mes doigts ; cette découverte du désir féminin, alors que je pensais commettre un outrage, avait véritablement changé ma vie. Dès lors, je n'avais cessé de rêver à cet instant magique. « Rien n'est plus rassurant que le désir mouillé salé d'une femme », ai-je pu lire récemment, quoi de plus vrai ?

Voilà sans doute pourquoi je ne pouvais me lasser de caresser le sexe de Géraldine par-dessus sa culotte ; sentir le tissu s'humidifier et s'immiscer dans sa fente, deviner le renflement du clitoris et le gonflement de ses lèvres, tout cela me faisait littéralement flotter. Pendant ce temps, elle avait saisi ma verge, et me masturbait avec délicatesse.

- C'est par où, ta chambre ? finis-je par lui demander.

Sans me répondre, et sans suspendre ses caresses, elle m'entraîna en reculant et titubant vers une porte qu'elle ouvrit d'une main passée vivement dans son dos. Je découvris d'un regard une petite chambre, minuscule à vrai dire, un peu en désordre, dans laquelle il n'y avait guère de place que pour son lit - une personne - une table de chevet, et une commode. À force de reculer, Géraldine buta sur son lit et se retrouva assise. Sans perdre un instant, elle prit mon pénis et mes bourses entre ses mains, regarda mon attirail d'un air convaincu, et commença à me prodiguer quelques petits baisers furtifs. Puis, elle fit courir sa langue le long de mon pénis, et le prit dans sa bouche. J'étais cloué au sol et commençais à haleter d'une façon inquiétante.

- Grégoire, dit-elle en s'interrompant, prenez garde, je vous rappelle pourquoi nous sommes ici.

Elle continuait à me vouvoyer, par jeu sans doute. Je me dérobai et m'agenouillai entre ses jambes. Elle bascula en arrière, sur son lit, les pieds reposants à demi sur le sol. J'avançai ma tête vers les senteurs poivrées de son sexe.

- Je n'ai pas oublié, répondis-je. On pourrait même préciser un peu les règles du jeu, qu'en pensez-vous ?

En disant cela, je frottai mon nez contre le tissu de sa culotte, et commençai à la taquiner avec ma langue.

- Oui... soupira-t-elle.

Dans un doute délicieux, je n'aurai su dire si ce « oui » exalté était un début de réponse à ma question, ou un soupir d'encouragement à mes caresses.

- Oui quoi ?

- Oui... il faut définir les règles ; c'est très simple : vous éjaculerez quand je l'aurai décidé, et vous aurez perdu.

- Vraiment ?

En disant cela, j'écartai le côté de sa culotte pour enfin la toucher à même la peau. Merveille des merveilles ! Un coulis de miel tiède sous ma langue, une petite boule lisse sous mon pouce, un duvet frisottant sur ma joue...

- Oui, vous aurez perdu, perdu, perdu... continua-t-elle avec difficulté, alors que j'écartais les pans de ses lèvres intimes pour observer son clitoris à loisir.

- Vraiment ?

- Oh ! soupira-t-elle brusquement en se cambrant, lorsque l'extrémité de ma langue titilla l'extrémité de son petit bourgeon.

- Et si vous jouissez avant moi, Géraldine, qui aura gagné ?

J'aimais lui parler tout en la caressant. Elle posa une main sur mes cheveux.

- Ça suffit, Grégoire, viens maintenant... dit-elle en gémissant.

M'avait-elle déjà tutoyé, ou était-ce la première fois ? Je ne savais plus. Mes lèvres quittèrent son puits de douceur, et je me décidai enfin à lui retirer sa culotte, sentant que le dernier acte n'allait pas tarder à arriver. En s'étirant vers l'arrière, toujours allongée, elle parvint à ouvrir le tiroir de sa table de chevet ; elle farfouilla quelques instants et ressortit un petit paquet. Elle sortit elle-même le préservatif de son sachet, et me l'envoya. Je l'enfilai prestement. Je saisis ensuite gentiment Géraldine sous les cuisses pour la soulever un peu, et je la pénétrai lentement, en savourant la progression de mon pénis dans cet antre tiède et moelleux.

- Grégoire... Pas de triche, hein ?

- Comment ça ?

Je ponctuai ma question d'un petit aller-retour voluptueux qui lui déroba un nouveau soupir.

- Pas de pouce sur le gland, hein ?

Elle avait encore la présence d'esprit de plaisanter ; quant à moi, j'essayai de me concentrer sur la tâche à accomplir. Pas question de me laisser aller, il fallait absolument me contrôler, d'autant plus que Géraldine commençait à entrer en action, ondulant langoureusement du bassin, et répondant à mes mouvements par des plaintes aux accents extatiques. Nos sexes s'emboîtaient parfaitement, je disparaissais entièrement en elle, et les poils de nos pubis crissaient en se mélangeant. Elle mouillait abondamment, gémissait toujours plus fort, fermait parfois les yeux, ou alors redressait la tête pour regarder l'union de nos sexes. Son vagin se contractait et se relâchait autour de mon pénis. Elle leva un bras et je la vis poser elle-même un doigt sur son clitoris pour se caresser, ce qui, je ne sais pourquoi, m'excita encore davantage. Je commençais à me sentir partir et j'aurais voulu de ralentir un peu, mais Géraldine ne l'entendait pas de cette oreille. Ses mouvements du bassin s'intensifiaient, ainsi que ses cris. De son autre main, elle parvint à saisir mes bourses. Mon excitation monta encore d'un cran. « Je ne tiendrai pas » me dis-je. Mon salut n'était plus que de tenter de la faire craquer avant moi. J'écartai sa main pour prendre possession de son clitoris, et j'entrepris de la masser doucement.

- Oh oui, tu vas me faire jouir, dit-elle, ce qui n'arrangea pas mes affaires.

Je sentais que j'arrivais au bout de mes forces, et surtout, la volonté commençait à me manquer. À quoi bon ce challenge ? me disait une petite voix, laisse-toi aller ! Géraldine se collait à moi avec de plus en plus de force. Sa main qui caressait mes testicules commença à s'écarter et à venir rôder près de mon anus. « Si elle fait ça, je craque, c'est sûr » pensais-je. Je pris alors les devants et quittai son clitoris pour glisser ma main sous elle ; mon majeur vint se mettre franchement sur son anus que je commençai à masser sans vraiment encore forcer le passage.

- Oh, Grégoire, je vais jouir ! cria-t-elle sans retenue. Viens ! Je veux que tu éjacules maintenant !

Et en disant cela, je sentis les muscles de son vagin se contracter d'avantage, tandis qu'elle appuyait fort avec son doigt pour me pénétrer. C'en était trop. Tout bonnement, je fis ce qu'elle demandait, au moment où elle me le demanda : j'éjaculai indiscutablement. Qu'auriez-vous fait à ma place ?


*****


Quand le tumulte fut passé, alors que nous nous étions laissés aller, alanguis, à quelques minutes de silence, vint l'heure de faire les comptes.

- Alors ? demanda-t-elle.

- Alors, alors, je ne pense pas avoir perdu.

- Comment ? Mais tu n'as pas pu te retenir ! J'ai gagné !

- Je n'ai pas pu me retenir... je n'ai pas voulu, nuance.

- Hypocrite, c'est pareil, ne me prends pas pour une innocente.

- Attends, Géraldine, doucement ! Je te rappelle quand même que tout est parti d'une discussion sur l'éjaculation précoce.

- Et alors ?

- Eh bien, je pense t'avoir démontré que je ne suis pas un éjaculateur précoce, c'est tout. D'ailleurs, ajoutai-je en lui caressant les seins, tu as joui, toi aussi, si je ne m'abuse.

- Cela n'a rien à voir, dit-elle, intraitable. Ne déforme pas le contrat : nous avons parié que tu éjaculerais au moment où je l'aurais choisi vrai ou faux ?

- Vrai, mais...

- Taratata. Si l'on s'en tient au pari initial, j'ai gagné, c'est tout.

- Oui, mais tu as bien choisi ton moment, pour me « demander » d'éjaculer ! Comme par hasard, c'était justement le moment où toi-même, tu sentais ton orgasme arriver ! Tu t'es bien gardée de me demander d'éjaculer tout au début ! Tu m'as demandé d'éjaculer au moment où j'étais justement sur le point de le faire sans que tu me le demandes !

- Ah ça, mon ami, tout le talent est là.

- Hein ?

- Mais oui, tout le talent de la femme est là. Tu ne comprends pas ?

- Non, pas bien.

- Ce n'est pas grave, je t'expliquerai, mon petit éjaculateur chéri, dit-elle tendrement en se blottissant contre moi. Nous avons le temps.

Le temps...

Quand je pense qu'à l'heure où j'écris ces lignes, Géraldine bouquine sur le divan, derrière moi, et que les gosses jouent dans le jardin, je me dis : C'est dingue, quand même...


Note : Cet article est la deuxième partie du texte écrit par Giusepe  il a été publié pour la première fois sur le site Revebebe le 15/07/2006 c'est avec l'accord de son auteur qu'il est reproduit sur ce site. 
Jeudi 14 septembre 4 14 /09 /Sep 02:15
- En fait, ce que j'aimerais savoir, c'est combien de temps il faut pour... jusqu'à quand on est...

Celui qui venait de parler ainsi, interrompant sa phrase, c'était Olivier. La raison pour laquelle il venait de s'interrompre, c'était Géraldine. Mais il faut dire qu'au moment précis où Géraldine se pointa (provoquant l'embarras d'Olivier), je ne savais pas qu'elle s'appelait Géraldine, je ne savais pas que j'allais apprendre très vite comment elle s'appelait, ni ce qui allait se passer ensuite, ce qui est une évidence, bien sûr, mais bon, quand même, quand on y pense... Quand on pense que maintenant, Géraldine est là, derrière mon dos, à se demander ce que je peux bien être en train d'écrire (non, non, ma chérie, défense de lire !), et alors qu'à l'époque, je veux dire « au moment précis où elle se pointa », elle n'était pour moi qu'une parfaite inconnue, semblable en cela à mille autres inconnues...


Donc, au moment précis où Olivier, troublé par l'arrivée d'une jeune fille, qui n'était autre que Géraldine, resta quelques instants bouche ouverte, se demandant comment diable il allait bien pourvoir terminer sa phrase, nous étions, lui et moi, en train de deviser gaiement devant un café à la table d'une cafétéria de fac, car à l'époque étudiants nous étions. Nous parlions d'un sujet ô combien fascinant, et qui touchait Olivier d'une brûlante actualité ; sujet quelque peu intime, en tout cas suffisamment pour provoquer chez lui un certain flottement devant l'apparition d'une tierce personne, inconnue de surcroît, de sexe féminin par-dessus le marché, et charmante pour arranger le tout.

Mais stop, je me rends compte que mon histoire commence de façon bien alambiquée ; voyez-vous, c'est que je tenais absolument à la faire démarrer « au moment précis où Géraldine se pointa », car c'est effectivement là que tout a commencé. Cela dit, pour en finir avec ces phrases interminables nécessitant virgules, renvois et compagnie, je crois préférable de revenir un peu en arrière.


*****


Olivier tirait quelque peu la tronche quand je le croisai ce matin-là dans les couloirs de la fac, ce qui m'amena, moi, son fidèle ami et confident, à m'enquérir de sa soirée de la veille, que je devinai en rapport avec son air marri.

- Alors ?

C'est ce qu'il y a de bien avec les amis : pas besoin de tourner autour du pot pour savoir de quoi on parle. Et de quoi on parlait ? De sa soirée avec Hélène, sa copine du moment, bien entendu.

- Eh ben, pas terrible...

- On va aller se prendre un café, et tu vas me raconter ça.

Quelques instants plus tard, Olivier retrouvait un peu de sa bonne humeur coutumière pour me raconter son fiasco de la veille.

- Tout avait bien commencé : elle était tendre et câline. Déjà dans la rue, en se rendant chez moi, elle s'amusait à me pincer les fesses, elle plaisantait, elle me disait dans l'oreille « j'ai envie », enfin tu vois le genre...

- Je vois, je vois.

- Bref, arrivé chez moi, on file direct dans la chambre. Bon, je te passe les détails, hein, je ne te tourne pas un porno privé. Après quelques caresses bien senties de part et d'autres, la voilà qui me prend dans sa bouche.

Je sifflai d'admiration.

- Ben mon vieux, voilà une soirée qui s'annonçait sous les meilleurs auspices ! Qu'est-ce que tu as bien pu faire pour la refroidir, ton Hélène ?

- Oh ben, c'est tout simple, tu vas voir... Je lui dis : « Vas-y mollo Hélène, je vais jouir ». Enfin, je lui dis pas comme ça, hein, mais ça revient au même.

- Ok, je vois.

- Elle me dit : « Non, attends, viens, je veux te sentir au fond de moi. » enfin, un truc du genre, et elle se met sur le dos, elle écarte les jambes, tu vois le tableau...

- Je vois, je vois.

- Et alors là, je vais pour la pénétrer, mais de la voir comme ça, les jambes écartées, le sexe ouvert, mouillé, devant moi, et puis son expression, et puis le fait qu'elle m'attirait à elle... Je n'ai pas pu me retenir plus longtemps.

- Et alors ?

- Alors, eh bien, j'ai éjaculé sur elle, avant de pouvoir la prendre.

- Et... ?

- Eh bien, elle a dit : « Oh merde, déjà, encore ! T'exagères ! »

- Ah...

- Oui, alors, je lui ai dit : « Attends, c'est rien, je vais te brouter le minou. » Enfin, je ne lui ai pas dit exactement comme ça, mais ça voulait dire ça.

- Je vois. Et alors, tu lui as brouté, le minou ?

- Non, c'est là qu'on a commencé à s'engueuler. Elle a dit : « Oui, c'est bien gentil, je te remercie, mais pour une fois, j'aimerais bien une queue bien dure dans mon vagin plutôt qu'un nez glacé qui me chatouille et qu'une barbe de trois jours qui m'irrite le clito. »

- Elle a dit ça ?

- Ouais.

- Eh ben, elle n'a pas sa langue dans sa poche !

- Non. Tu comprends, qu'à partir de là, ça a été difficile de rebander.

- Je vois. Elle t'a vexé ?

- Légèrement.

- Ah, mon vieux, je comprends, je comprends.

Un silence méditatif s'ensuivit, pendant lequel nous nous plongeâmes de concert dans une méditation sur la cruauté du sexe faible. Cependant, je crus bon d'approfondir quelque peu.

- Olivier...

- Oui ?

- Tu m'as dit qu'elle t'avait dit « Oh merde, déjà, encore ! », c'est bien ça ?

- Oui.

- Donc, cela s'était déjà produit ?

- Oui.

- Alors...

- Oui, je le crains.

- Quoi ?

- Eh bien, je te vois venir, alors, autant te le dire tout de suite : ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. En fait, ça m'arrive souvent. J'ai peur d'en être un.

- T'as peur d'être un quoi ?

- Oh, ça va, hein, pas besoin de pommade. J'ai peur d'être éjaculateur précoce, voilà.

Le grand mot, tellement redouté des hommes, venait de s'écraser entre nous comme une bouse de vache tombant du plafond. Olivier et moi nous regardions, émus par la conscience de partager un moment d'intimité délicate. Heureusement, mon ami dédramatisa rapidement.

- Bon, ça va, personne n'est mort, hein.

- Non, personne n'est mort, mais ce n'est pas une raison pour ne pas essayer de trouver ce qui cloche. Ça a toujours été comme ça, avec d'autres filles aussi ?

- Pas toujours aussi franchement qu'hier. Même avec Hélène, en général, j'arrive à la pénétrer. Mais le problème, c'est que dès qu'elle commence à tortiller du cul et à me crier des « oh oui ! oh oui ! », eh bien, c'est tellement génial, tellement bon, que paf, ça part ! Au début, elle était gentille, mais plus ça va, pire c'est, et je vois bien que je commence à l'agacer avec ça.

- Et avec d'autres filles ?

- Tu sais, en ce moment, je n'ai qu'Hélène, c'est déjà pas mal.

- Oui, mais avant ? Allons-y direct : tu as déjà fait jouir une fille avec ton instrument de travail, oui, ou non ?

- Mais oui ! C'est ça qui me tue ! C'est Hélène, on dirait qu'elle m'excite plus que les autres.

J'étais content d'entrevoir un coin de ciel bleu du côté de la vie sexuelle de mon ami. Je m'empressai de lui dire :

- Olivier, pas de panique, il y a une crise, mais il y a des solutions. Ton problème, c'est peut-être que tu es amoureux.

- Amoureux ? Et alors cela me rend nerveux, c'est ça ?

- Disons qu'il peut y avoir un rapport...

- Je ne sais pas... parfois, j'arrive à tenir plus longtemps... En fait, ce que j'aimerais savoir, c'est combien de temps il faut pour... jusqu'à quand on est...

Et nous y voilà : c'est à ce moment précis que Géraldine se pointa.


*****


Elle se pointa tout sourire, tenant à la main un gobelet en plastique d'où s'échappaient des vapeurs de café de distributeur, et elle s'assit tranquillement à notre petite table ronde, sur une chaise libre à côté d'Olivier, en prenant juste la peine susurrer un petit « pardon. » C'était une chose banale dans ce petit espace toujours surpeuplé, que de se s'asseoir en compagnie d'inconnus, le temps d'un chocolat ou d'un café, mais, absorbés dans notre discussion, nous nous étions coupés du monde extérieur. Il se produisit donc un instant de doute, pendant lequel la phrase d'Olivier resta suspendue dans le vague. Notre délicieuse inconnue se rendit sans doute compte de la gêne occasionnée, puisqu'elle rompit le silence :

- Je vous en prie, continuez, ne faites pas attention à moi.

Elle commença à siroter son café en regardant ostensiblement ailleurs. J'en profitai donc pour relancer Olivier :

- Tu disais ?

- Euh oui, je disais... que je me demandais, donc, euh... je me demandais jusqu'à combien de temps avant de... avant de... avant de... euh...

« D'éjaculer », pensai-je, mais sans le dire. L'inconnue venait soudainement de nous ôter une partie de notre vocabulaire.

- De « terminer », finit par souffler Olivier, en désespoir de cause. Tu me suis ?

- Oui, oui, j'ai compris : « avant de terminer ».

- Voilà : c'est ça. Eh bien, j'aimerais savoir en combien de temps il faut terminer, avant que l'on ne soit considéré comme... comme...

« Éjaculateur précoce », pensai-je une nouvelle fois en silence. Par une association d'esprit violente et incontrôlée, je pensai à l'expression d'Olivier de tout à l'heure : « brouter le minou », et l'image de notre inconnue, nue, assise sur le bord d'une table les jambes écartées et relevées me traversa l'esprit comme un éclair. Je chassai aussitôt cette vision, et tâchai de me concentrer sur Olivier qui ne s'en sortait pas :

- Considéré comme... comme... comme... euh...

- Comme quelqu'un de trop rapide, tu veux dire ?

- Oui, c'est ça, merci, éructa Olivier, à bout de souffle.

Il paraissait manquer d'air et me jetait des regards implorants ; quant à moi, je commençais à devoir lutter contre une furieuse envie de rire.

- Donc, repris-je pour enfoncer le clou, en gros, tu te demandes si tu as droit à deux minutes, dix minutes, quinze minutes, trente minutes, s'il existe un seuil au-delà duquel tu serais considéré comme « trop rapide », c'est bien ça ?

- Oui, c'est ça.

- Mais, mon cher, c'est plus compliqué que ça !

- Ah oui ?

Je commençais à trouver la situation cocasse : cela devenait un jeu de se faire comprendre à mots couverts. Je jetais de temps en temps un regard oblique à notre nouvelle voisine, qui, l'air de rien, j'en aurais juré, était intriguée et ne perdait pas une miette de notre conversation cryptée. Je poursuivis :

- Ce n'est pas une question de minutage, c'est à mettre en relation avec ta partenaire : dès l'instant où tu « termines » systématiquement avant elle, peu importe qu'il se soit écoulé une ou trente minutes : pour elle, tu auras été trop rapide, de toute façon.

- Mince, c'est vache, dit Olivier, dépité.

J'observais toujours à la dérobée des signes révélant que la jeune fille aurait compris de quoi il en retournait, mais au contraire, elle avait un petit air réfléchi qui me laissait supposer qu'elle se posait des questions.

- Mais, poursuivit Olivier, tu veux dire que si elle est... disons longue à la détente, je dois de toute façon me débrouiller pour m'adapter à son rythme ? Tout le travail est de mon côté, alors, c'est pas logique !

- Ce n'est pas exactement ce que je veux dire : en fait, c'est une question d'harmonisation, il faut augmenter le temps chez toi, et retarder le temps chez elle, en quelque sorte. Et, à priori, il y a plus de travail de ton côté que du sien.

- Bon d'accord, mais comment faire ? Tu connais des trucs, toi ?

Un instant déstabilisés, nous avions Olivier et moi, semblait-il, retrouvé nos moyens. La conversation semblait pouvoir se poursuivre, avec un vocabulaire plus chaste, moins conforme à nos habitudes, mais néanmoins praticable. Je jetai une nouvelle fois un regard en coin vers notre inconnue, mais cette fois mes yeux plongèrent direct dans les siens. J'y vis une lueur amusée et malicieuse. « Elle a pigé », pensais-je aussitôt. Effectivement, elle avait pigé, mais ça, elle ne me l'avoua que bien plus tard. Sur le coup, elle monta à l'assaut en jouant l'innocence :

- Excusez- moi, je ne voudrais pas être indiscrète, mais de quoi parlez-vous ? Vous avez l'air de deux conspirateurs en train de préparer un truc louche, dit-elle en plaisantant.

C'était carrément gonflé de s'immiscer de manière aussi autoritaire dans une conversation privée. Je vis Oliver se tourner vers elle, complètement offusqué. De peur qu'il ne la rabroue, je répondis aussitôt :

- Mais il n'y a aucune indiscrétion : nous parlions tout simplement d'éjaculation précoce.

La tête d'Olivier se retourna vers moi, puis de nouveau vers l'inconnue, puis vers moi, comme s'il regardait un match de tennis. Il avait l'air scandalisé et incrédule. Le regard clair et direct de la fille ne me quittait pas. Elle sourit.

- D'éjaculation précoce, mais comme c'est intéressant !

- Oui, c'est passionnant, approuvai-je avec le plus grand naturel, n'est-ce pas, Olivier ?

Olivier ne comprenait plus très bien ce qu'il se passait. Il avait la tête de quelqu'un tombé dans un traquenard.

- Vous êtes Olivier ? dit-elle en se tournant vers lui. Enchantée, je m'appelle Géraldine, enchaîna la fille, sans lui laisser le temps de réagir.

- Enchanté Géraldine, je m'appelle Grégoire, lui dis-je.

Olivier sortit de son hébétude et sembla se plier à la situation.

- Oui, enchanté... bonjour, dit-il.

- Je vous en prie, continuez, insista Géraldine, parfaitement à l'aise, je m'en voudrais toute ma vie à l'idée d'avoir interrompu une conversation aussi palpitante.

- Eh bien Olivier, tu me demandais si je connaissais des trucs, c'est bien ça ? repris-je avec entrain.

Je connaissais suffisamment Olivier pour miser sur ses capacités d'adaptation. L'effet de surprise commençait à s'estomper, et je vis qu'il essayait de se retrouver une contenance.

- Oui, c'est ça, dit-il en essayant de retrouver un ton naturel, j'aimerais que tu me donnes tes trucs pour lutter contre... l'éjaculation précoce.

Il se tourna vers Géraldine, un peu gêné, comme s'il venait de dire un gros mot.

- Eh bien, il y a plusieurs approches, repris-je doctement, le mieux étant certainement de cumuler les méthodes, afin de multiplier les chances de réussite.

Je prenais tout à coup des accents de sexologue aguerri, sur le ton de la plaisanterie.

- D'abord, il faut en parler avec ton amie Hélène. C'est une évidence, mais elle doit collaborer ; tu auras plus de difficultés si tu es seul face au problème.

Olivier paraissait un peu contrarié de se voir ainsi désigné personnage principal, mais Géraldine hocha la tête en écho à ma première remarque, ce qui parut le rassurer. Elle ne semblait pas du tout moqueuse, mais véritablement intéressée. Et puis, visiblement, Olivier faisait passer sa collecte de remèdes-miracles en priorité sur sa pudeur, il sembla donc accepter définitivement l'idée de parler de ses tourments devant une inconnue.

- T'inquiètes pas, pour être au courant, elle est au courant, dit-il, désabusé.

- Comme je te disais, l'éjaculation précoce, c'est le problème de ta jouissance à toi, par rapport à sa jouissance à elle. Il ne faut donc pas s'occuper uniquement de ton éjaculation, mais bien du rapport entre vos orgasmes respectifs.

Je buvais du petit-lait, en prononçant les mots « orgasme », « jouissance », « éjaculation » devant une inconnue ; ils ne semblaient pas résonner à mes oreilles de la même manière qu'habituellement. Ce qui me poussa à ajouter, en me tournant vers elle :

- Excusez-moi d'employer ces termes directs, j'espère que je ne vous choque pas, dis-je, un peu hypocritement.

- Pas du tout, pas du tout ! Comment faire autrement ? Tout à l'heure vous étiez un peu embarrassés, non ? Et puis, j'aime beaucoup le mot « orgasme », je trouve que c'est un très joli mot, vraiment.

Bien, bien, parfait, pensai-je, méditant brièvement cette dernière remarque. Je croisai une nouvelle fois son regard, qui me parut incandescent.

- Il faut donc essayer d'accélérer l'orgasme d'Hélène, à partir du moment de la pénétration.

Paf ! Pénétration ! Encore un mot envoyé en réalité à Géraldine, qui encaissa sans broncher. Olivier écoutait sagement.

- Avant de la pénétrer, il faut qu'elle soit la plus chaude possible, qu'elle soit au bord de la jouissance... Donc, toutes les caresses que tu lui prodigueras avant auront beaucoup d'importance. Par contre, de ton côté, tu dois être au contraire, aussi froid que possible.

- Facile à dire, rétorqua Olivier.

- Oui, je sais bien que c'est difficile en réalité : comme tu me le disais tout à l'heure, quand tu as en face de toi une femme les jambes écartées, pleine de désir, le sexe humide, qui demande à ce que tu la pénètres...

Bing, bing, bing ! J'avais respiré un grand coup avant de dire « le sexe humide », pas facile ! Mais je voulais provoquer notre délicieuse voisine, et tester ses limites. Pas de problèmes, elle semblait enchantée, elle manifestait son enthousiasme en hochant la tête, à grand renfort de mimiques approbatrices. Olivier, lui était plus gêné, mais résigné.

- Pas facile, continuai-je, mais il faut essayer de diminuer ton excitation. Je ne sais pas, ferme les yeux, pense à autre chose, éteins la lumière, et surtout, dis-lui de ne pas te toucher, il n'y a que toi qui donnes les caresses, vu ?

- Ok, facile à dire, mais ok.

- Ensuite, quand elle n'en peut plus, tu peux la pénétrer.

- Le problème, c'est qu'Hélène, les caresses, c'est pas trop son truc. J'ai déjà essayé, mais très vite, elle réclame...

- Oui, tu m'as dit... « Une queue bien dure dans son vagin », c'est ça ?

Bing derechef ! Pas sympa de couper la parole à un pote, mais je voulais absolument garder la main sur les expressions imagées. Un coup d'œil à ma gauche, et je poursuivis mon petit numéro de gentlemen :

- Excusez-moi Géraldine, je suis désolé, cela me gêne d'employer pareilles expressions devant une pure jeune fille.

J'étais vraiment hypocrite, et elle le savait.

- Moi, une pure jeune fille, hum ! Mais ne vous inquiétez pas, allons ! Je vous trouve au contraire très bien. Continuez, continuez, c'est vraiment... passionnant, je vous assure.

Comme elle était belle, avec son petit air enfiévré, ses lèvres entrouvertes, et ses longs cils couvrant son regard de petite chatte joueuse !

- Pour la pénétration, essaie une position plutôt conventionnelle, qui ne t'excite pas trop...

- Attends, Grégoire, tout m'excite, répondit Olivier. Absolument tout.

- Bon, dans ce cas, pour ne pas jouir trop vite, une fois que tu es dans la place, il existe un petit truc : quand tu sens que « ça vient », il faut comprimer le pénis (tiens, Géraldine, attrape ça, encore un : pénis !) à un endroit précis.

- Ah, oui et où ça ?

- À la base du gland.

- Comprimer le pénis à la base du gland ?

- Oui, tu comprimes la base du gland entre le pouce et l'index, comme ça.

Je fis une petite démonstration du geste technique, sur mon pouce, devant le nez d'Olivier, puis, je répétai ma démonstration à Géraldine.

- Comme ça ? dit-elle en répétant le geste sur son propre pouce.

- Absolument.

Le temps suspendit son vol quelques secondes, tandis que Géraldine et moi nous faisions face, les pouces en l'air, dans la répétition du même geste, devant Olivier qui nous observait, avec un début de suspicion. Instant magique et comique.

- Hélène peut même le faire, ça lui permet de participer, dis-je en m'adressant à Olivier.

- Hum, cela me paraît risqué, ton truc, ça risque de précipiter les choses.

- C'est vrai, cela demande de la précision, et cela implique tu arrives à sentir ta jouissance arriver suffisamment à l'avance. Mais bon, c'est un truc en plus.

- Tu n'as rien de plus convaincant ?

Je pris des airs de professionnel en intense réflexion. Géraldine rentrait dans le jeu en faisant semblant d'attendre une révélation absolue.

- Écoute, il y a un truc simple, mais efficace, qui a fait ses preuves. Ça demande juste un peu d'organisation.

- Et alors ?

- Quand tu sais que tu vas avoir un rapport probable avec Hélène, et bien, tu te masturbes avant.

- Je me masturbe... ?

- Oui, toute la journée si tu veux, tous les quarts d'heure si tu peux, jusqu'à ton rendez-vous avec elle. A moins que tu ne sois un surhomme, si tu as éjaculé cinq ou six fois dans la journée, tu seras forcément plus long à réagir le soir, c'est physiologique.

- Tu crois ?

- Oui, sûr. Et puis, si Hélène est gentille, tu n'as qu'à lui proposer de te faire jouir dans sa bouche, de faire une pause, et de reprendre les choses où elles en étaient un quart d'heure après, en fonction de tes capacités de récupération.

- Euh, en fait, Hélène n'aime pas les pauses, elle préfère enchaîner.

- Alors, laisse tomber les fellations, ou demandes-en à une autre.

- Ça va, hein, n'exagère pas.

- Débrouilles-toi pour avoir joui plusieurs fois avant tout rapport avec Hélène, et on en reparlera.

C'était une conclusion, en quelque sorte. Olivier se leva.

- Bon, merci quand même.

- Pas de quoi.

Olivier rassembla ses affaires. Géraldine n'avait pas bougé. J'allais me retrouver seul avec elle, mon petit numéro était fini, et je commençais à avoir le trac.

- Bon, je vous laisse, dit Olivier en me regardant de travers. Je te raconterais, et... tu me raconteras, ajouta-t-il en souriant.

Il nous engloba d'un seul regard, Géraldine et moi, et je me sentis rougir. Olivier n'avait pas été dupe de ce qui s'était passé. Alors qu'il tournait les talons, je le rappelai :

- Olivier !

- Oui ?

- Un dernier truc, avec Hélène, mets des préservatifs épais !

- Ouais.

Il allait vraiment partir, je le rappelai encore une fois.

- Olivier !

- Quoi ?

- Le préservatif, mets le seul, surtout !

- Ouais.

Je n'étais pas très fier de mes dernières trouvailles, et surtout du ton un peu gouailleur que j'avais employé. En réalité, je retardais le moment que j'attendais tout en le redoutant, et ce moment était arrivé : j'étais seul avec la dénommée Géraldine.

Note : Cet article est la premiere partie du texte écrit par Giusepe a été publié pour la première fois sur le site Revebebe le 15/07/2006 c'est avec l'accord de son auteur qu'il est reproduit sur ce site. 
Lundi 4 septembre 1 04 /09 /Sep 15:40

La fille a les cuisses écartées, la chatte à l'air. Son pubis est assez bien entretenu, presque pas de poils ; je me dis que ça fait plaisir, cette nouvelle mode de se raser la chatte. Je préfère ça pour les cunnis. Je viens de lui enlever son string, elle s'est bien laissé faire, ce qu'elle sait qui l'attend doit lui plaire ; ma tête est face à ses cuisses écartées, mais je me recule un peu, je vais quand même lui enlever ses chaussettes parce que baiser (ou même juste lécher) une fille avec des chaussettes, j'aime pas trop ça.

Je "déchaussette" la fille. Elle ne prête pas trop attention à ce que je fais car mon pote a sorti son sexe et lui a fait comprendre qu'il aimerait se faire sucer. La fille, gentille, s'exécute et fait quelques va-et-vient buccaux sur sa grosse bite. Elle a les yeux fermés, un visage assez mignon finalement. Le visage angélique d'une fille qui suce un gros pouce !

On est super bien dans ce van, c'était une bonne idée. C'est le van de mon pote, celui qui a la bouche de la fille autour de son sexe. Pour aller dans ce bal (en province), on a hésité entre prendre ma caisse et prendre son van. Et puis il m'a dit que le van serait un meilleur choix au cas où on trouverait des filles. Pas con, vu qu'un matelas est aménagé à l'arrière. On a pas mal bu, on a dansé (enfin lui parce que moi j'aime pas ça), on a dragué. Et on l'a trouvée. Une petite blonde (fausse ?), environ dix-huit ans, avec ses copines. C'est mon pote qui l'a abordée, qui l'a emballée. Moi j'ai suivi. On la pelotait à deux, l'air de rien, pendant le bal. Elle a pas mal picolé elle aussi, et de fil en aiguille la voilà dans notre joli van. On a à peine parlé de trip à trois, c'est toujours un peu gênant de mettre des mots sur ce genre de choses quand on se connaît pas bien, mais elle a bien compris dans quelle direction partaient les choses.

Mon pote est couché sur son matelas, la fille est couchée sur le côté, son visage sur sa queue. Elle est à moitié sur le dos elle aussi et moi je suis en bas, à "la cave" (je plaisante !).

Avant de passer aux choses sérieuses, je caresse un peu son clito pour l'exciter et pour la mater en train de sucer mon pote ; ça m'excite beaucoup. Et puis j'approche mon visage de sa vulve, j'écarte les lèvres avec mes doigts et je commence à agiter ma langue. Je m'applique. Je veux lui faire du bien mais surtout bien l'exciter pour la suite. Je veux qu'elle soit bien chaude et bien salope.

Je suis un peu bourré, pas évident de bien se concentrer mais je m'applique. J'écarte sa chatte, je bouge les doigts sur les côtés pour faire vibrer la chair et je m'acharne sur le clito pour ne pas lui laisser de répit. La petite cochonne commence à gémir, je l'entends. Les gémissements timides sont étouffés par la grosse bite de mon pote, qui ne quitte pas sa bouche. Mon pote a la main dans ses cheveux, il n'appuie pas vraiment sur la tête mais guide le va-et-vient. Je vois son visage, de profil, ses yeux fermés et par en dessous les couilles de mon pote. Trop fort !

J'adore me faire sucer, mais j'aime presque tout autant mater une fille qui suce un autre mec. Je sais pas pourquoi, c'est une vue vraiment excitante. Pour moi la fellation est un plaisir autant physique que visuel. Quand une fille me suce, ça me fait beaucoup moins d'effet si c'est dans le noir, j'ai besoin de la voir.

Bref ! Je continue de lécher la fille, son sexe est bien mouillé de sa mouille et de ma salive mêlées. Ma queue dure me titille un peu mais je reste encore quelques minutes à m'occuper d'elle. Et si je lui mettais un doigt dans le cul ? On va voir si elle moufte. Je passe mon majeur sur ses lèvres pour le rendre glissant et puis je l'approche de son petit trou, en continuant de caresser sa chatte. J'enfonce le doigt, petit à petit. Elle continue de sucer, ça a pas l'air de la traumatiser ! Eh bien, branlons-lui le cul en la léchant ! Je fais re-gigoter ma langue sur son clito, en bougeant mon doigt dans son trou du c'. Je change de doigt, j'approche mon pouce, je l'enfonce ; ça rentre. Toi, ma coquine, on va bien s'amuser avec toi !

- On tourne ?

C'est moi qui viens de dire ça. C'est pas tout ça, mais moi aussi je veux prendre mon pied. Mon pote se redresse, il bouge. La fille se tourne un peu, je viens à son niveau. Là, je lui roule une grosse pelle, bien profonde, en lui tenant la nuque. Je continue ma grosse pelloche, je prends sa main et la pose sur ma queue pour qu'elle me branle. Je la lâche la main et lui caresse la chatte, en continuant de tenir sa nuque et de l'embrasser profond.

- J'ai envie que tu me suces...

Je viens de lui dire ça en tenant toujours sa nuque, mais sans la forcer. Je veux pas lui faire peur, maintenant il faut aller jusqu'au bout.

La petite cochonne descend et prend mon sexe dans sa bouche. C'est parti pour une pipe. Derrière, mon pote est en train d'enfiler un préservatif. Il va sûrement la pénétrer. Il laisse les autres capotes sur le matelas, à mon intention.

Elle suce pas mal, en tout cas elle y va sans rechigner. À dix-huit ans les filles sont pas encore au top et ça se ressent, ça reste une pipe de fille un peu jeune, mais elle se débrouille. Pour faire une bonne pipe, la qualité première est quand même de montrer qu'on aime ça, et elle se donne sans compter.

Mon pote écarte ses fesses, prend la fille en levrette. On se regarde, on est presque mort de rire. Trop bon, je suis en train de me faire sucer et lui la prend en levrette, en lui agrippant les fesses. Putain que c'est bon ! Je regarde son cul, la vue est top ; mon pote y va de plus en plus fort, de temps en temps il ralentit et elle continue de sucer en gémissant et en tâchant de ne pas arrêter.

- C'est bon ? je lui fais.

Elle hoche la tête, enlève un peu ma queue, dit :

- Oui.

Et elle la remet. Je vois sa tête, je vois son cul, je peux pas m'empêcher d'agripper sa tête et d'enfoncer un peu plus.

Mon pote a attrapé son paquet de clopes et s'en grille une. Il retourne en elle et continue de baiser en fumant d'une main. On se regarde, en se marrant presque. Et puis il attrape le cendrier et le pose sur le dos de la fille. Je suis plié de rire dans ma tête.

Il a fini sa clope, viré le cendrier. Il la baise bien, y va de plus en plus fort. Ah ça y est, je le sens partir ! Mon pote grogne un peu, semble cracher la purée et prendre un pied mortel. Il ralentit, relâche un peu les fesses de la fille. Pendant qu'il jouissait, j'ai senti que ça ne la laissait pas indifférente, ça l'a excitée de le sentir prendre son pied avec son petit cul.

Mon pote passe son tour, je prends le relais. J'enfile une capote, je la prends en missionnaire. Elle a enfin la bouche libre, elle peut gémir tranquille, et elle se prive pas. Pas des gémissements affirmés, dominateurs, mais des gémissements doux, qui viennent de l'intérieur, presque timides. Elle a la bouche ouverte, les yeux tantôt ouverts, tantôt fermés, et moi je la baise, je la bourre, je prends mon pied avec sa chatte. Combien de mecs l'ont baisée avant moi ? Est-ce que ses ex voulaient la sodomiser, lui giclaient sur les seins, lui demandaient d'avaler ? J'en sais rien, ça me passe par la tête et je me concentre sur le plaisir de baiser, moi et mon pote, cette fille que je connais à peine.

J'y vais un peu fort, je me retiens quand même, ça sert à rien de faire le bourrin. J'ai envie qu'elle kiffe cette petite salope, qu'elle kiffe de faire un trip à trois, qu'elle prenne un plaisir physique et mental en se sentant cochonne.

Je me retiens de jouir. J'aime pas jouir deux fois, je préfère une seule et bien forte. Une bonne éjac' à la fin.

On est sur le côté. Mon pote revient à la charge, il titille son petit trou avec ses doigts ; il se branle en même temps.

Il pousse ses fesses, pour qu'elle vienne sur moi. Mon pote a enfilé une nouvelle capote et vient se positionner derrière son trou du cul.

- Ouh là, attends je sais pas !

La fille vient de parler, l'air un peu anxieux. Mon pote :

- On peut essayer, non ?

Elle a pas l'air convaincue, elle hésite. Je peux comprendre, remarque.

- T'as déjà fait, la sodomie ? je lui demande.

- Oui.

- Et alors ?

- Ben ça va, mais deux en même temps je sais pas, ça fait beaucoup.

Ok, ok. Va falloir la motiver.

- On peut essayer... lui dit mon pote.

- Ouais, j'ajoute, on essaie et si t'aimes pas, on arrête.

Elle hoche la tête, ça lui dit aussi. Allons-y !

Ce qui est con, je me dis dans ma tête, c'est qu'elle commence pas avec la plus petite derrière ! Je suis plutôt bien membré mais mon pote encore mieux. Enfin bon, lui mettons pas le doute maintenant qu'elle est partante !

Je crois que mon pote met de la salive sur sa queue. La fille continue de bouger un peu sur moi et puis elle freine. Je sens que mon pote essaie d'introduire son engin. Putain ! ça me fait bander tout ça... Quelle putain de bonne soirée ! (Enfin il doit déjà être vers les minuit et demi une heure).

Aïe, mon pote s'enfonce ! Je vois la tête de la fille d'en dessous, je prends un pied mortel. Elle gonfle les narines, inspire en se concentrant. Elle se crispe un peu, ça fait un peu mal mais ça rentre. Et je sens la queue de mon pote ! Trop fort !

Je suis pas homo, même pas bi, j'ai aucune attirance pour mon pote mais ça me fait délirer de sentir sa queue de l'autre côté, à travers la paroi du cul de la fille !

Allez, on y va ! Le va-et-vient, lentement. Moi je ne bouge pas et la fille à peine. Pour moi, niveau sensations, y a mieux, même si c'est bien serré. Mais surtout, c'est mentalement que c'est tripant. Je regarde le visage de la fille, régulièrement, je touche sa peau, je touche ses seins fermes (un bonnet B, je pense).

Mon pote pousse de plus en plus vite, il a pris le rythme. Là, pour la peine, les gémissements de la nana ne sont plus timides, elle donne de la voix ! Elle est en train de se faire faire une double pénétration et ça lui fait de l'effet, mélange de plaisir et de douleur.

- Ça va ?

Elle hoche la tête, elle dit oui.

Putain, j'ai besoin de gigoter, c'est trop bon. Mon pote aussi, il y va. Elle fait des "Ah ! Ah !", elle est dedans et nous aussi.

Mais soudain elle se crispe et nous arrête. Elle dit qu'elle a quand même un peu mal.

- Tu veux qu'on arrête ?

Là on est emmerdés parce qu'elle dit oui. Mon pote hésite, puis se retire. Elle souffle.

Mon pote :

- Je peux continuer derrière, seul ?

Moi (j'hésite) :

- Ouais, vas-y.

Oups, c'est moi qui ai répondu alors que c'était plutôt à elle, mais elle dit pas non. Elle se remet en levrette et mon pote la sodomise.

Moi :

- T'as moins mal ?

Elle (en train de se faire enculer et un peu choquée) :

- Ça va !

Mon pote y va, varie le rythme. Bon, et moi, qu'est-ce que je fais ?

Tant pis pour la sodo, je préfère me faire sucer. Je retire la capote et pointe ma queue dure vers son visage. Elle comprend le message et la gobe à nouveau.

Comme tout à l'heure, sauf que maintenant la queue de mon pote est dans son cul. La fille semble avoir un peu transpiré, ses mèches sont collées sur son front.

Le petit manège dure depuis quelques minutes quand soudain mon pote râle et balance ses décharges dans son cul, dans sa capote.

La fille donne aussi un peu de la voix (ses derniers va-et-vient d'orgasme étaient un peu violents) et puis elle se calme, reprend son souffle. Elle reprend la pipe.

Bon, c'est pas tout ça, va falloir penser à éjecter toute l'excitation accumulée. D'autant que je crains qu'elle se fatigue et rechigne à sucer encore très longtemps. Je me concentre, je veux tout lâcher dans sa bouche.

Moi :

- Tu veux pas la lécher ?

Mon pote est un peu surpris.

Moi (en me marrant) :

- Allez, sois sympa, faut qu'elle jouisse elle aussi.

Mon pote finit sa clope, se rapproche du cul de la fille et la lèche dans cette position, à quatre pattes.

Et moi je me reconcentre, je sens que ça la re-motive pour donner de la bouche.

Moi :

- T'as déjà avalé ?

Elle sort ma queue de sa bouche.

- Oui, mais ça dépend avec qui"

Je me dis, ah ok. Est-ce que je repose une question ?

Moi :

- T'aimes bien ?

Elle enlève de nouveau ma queue de sa bouche.

- Moyen. (Elle va pour la remettre, mais poursuit :) Ça dépend avec qui.

Elle la remet.

Ok, qu'en penser ? Ben, on va pas poser trop d'autres questions, la réponse était évasive, on va rester évasif dans le doute. Elle a pas dit clairement qu'elle voulait pas, elle l'a déjà fait... Au moins, elle hurlera pas au scandale.

Allez, je sens mes couilles qui durcissent, qui approchent du point de non-retour. Je vois son visage angélique, son joli nez qui respire, je sens le souffle sortant de ses narines, sur toute la longueur de mon sexe. Tu vas me faire jouir, petite suceuse...

Je râle au dernier moment ; je serre mon poing dans ses cheveux, je n'appuie pas sur la tête, mais je tiens quand même un peu, pour lui montrer que je veux qu'elle reste. J'éjacule dans sa bouche, je me déverse dans un plaisir indescriptible, tout tangue autour de moi. La fille a freiné son va-et-vient, elle ne bouge presque plus, pas tout à fait suffisamment, mais elle ne s'est pas enlevée et c'est déjà ça. Je finis d'expulser tout mon sperme, toute ma jouissance, je desserre ma main, mes muscles. Mon désir chute d'un coup, je m'écarte presque d'elle.

Elle n'a pas l'air spécialement heureuse mais pas dégoûtée non plus. Elle se recule, recrache un peu de sperme dans sa main. Dommage, mais bon elle a donc avalé le reste.

Je me reprends, je lui souris. Je pose un bisou sur sa bouche, je caresse ses seins. Je fais signe à mon pote, qui s'était arrêté pour mater, de continuer.

On la caresse et, plus tard, mon pote la lèchera à nouveau. Difficile de dire si elle a eu un orgasme dans la soirée, mais je suis persuadé qu'elle a pris beaucoup de plaisir.

On ne l'a pas revue (pas spécialement envie). Je sais juste que cette fille sort avec un mec fixe, maintenant. Mais qui sait, un jour, peut-être...
Mardi 25 juillet 2 25 /07 /Juil 03:09

Cela fait maintenant onze mois que Julie et moi sommes tombés amoureux l'un de l'autre et que nous vivons ensemble. Nous ne formons pas un couple ordinaire. En effet, quand nous nous sommes rencontrés, Julie n'avait jamais eu de vraie relation sexuelle complète avec un garçon, elle était lesbienne depuis toujours et vivait en couple avec Martine. Bien que formant un couple stable, elles étaient toutes les deux très attirées par l'être féminin et lors de leurs soirées entre filles, il n'était pas rare que des petits câlins de tendresse ou des massages se terminent par des jeux sexuels.

Lors de notre mise en couple, Julie n'a pas rompu avec Martine et elles continuent de passer deux nuits ensemble par semaine. C'est un besoin que Julie ressent comme important et lorsqu'elle revient vers moi, elle est toujours très amoureuse et très chaude. Je trouve donc mon compte dans cet arrangement et j'ai l'impression de vivre une première fois lorsque nous nous retrouvons après une ou deux nuits d'absence. Ces onze mois passés ensemble sont un véritable bonheur qui nous nourrit complètement. Ce n'est pas un bonheur qui nous tombe dessus miraculeusement sans que l'on ne se pose aucune question, mais c'est au contraire quelque chose qui se construit au jour le jour grâce à la connaissance que chacun acquiert de soi et de l'autre dans son altérité.

Le bonheur que nous nous donnons l'un l'autre se voit de l'extérieur. A chaque instant, nous avons des petits gestes d'attention et de bienveillance l'un pour l'autre et, ce qui ne gâte rien, ces petits effleurements, ces tendres et chastes bisous et ces regards complices sont teintés d'un érotisme qui, s'il reste soft, n'est pas dissimulé.

Quand on nous demande les raisons pour lesquelles notre couple nous apporte beaucoup de bonheur, nous répondons que :

- Chacun de nous admire des qualités chez l'autre. Ces qualités ne sont pas forcément les mêmes mais elles touchent à l'être et non au paraître. Si monsieur a choisi madame pour son tour de poitrine avantageux et madame a choisi monsieur pour sa capacité à conduire vite sa grosse cylindrée, cela ne rentre pas dans les critères. Cela peut prêter à sourire, mais en écoutant les confidences des gens en difficulté dans leur couple, c'est hélas, très fréquent.

- Chacun respecte l'autre dans ce qu'il est et n'essaie pas de le changer. Si changement il y a, ce qui est notre cas, c'est la cerise sur le gâteau et nous en exprimons alors de la reconnaissance à l'autre, ce qui le motive encore plus pour qu'il s'améliore mais sans qu'il y ait la moindre obligation.

- Cette relation nous permet de grandir dans la connaissance que nous avons de nous et du genre humain en général. Chaque jour, nous avons l'un et l'autre l'impression d'être plus tolérants, plus sincères, plus vrais et plus intelligents que la veille.

- Nous prenons tout ce qui nous arrive avec humour et nous nous efforçons, ce n'est pas vraiment le bon mot, car en fait cela ne nous demande aucun effort, de trouver le positif de toute situation, non seulement celles de la vie courante, même aussi banales que d'éplucher des patates ensembles, mais surtout dans la sexualité. 

Par exemple, quand Julie sent que son orgasme va lui échapper, elle reste complètement réceptive, certains diraient passive, continue à me caresser tendrement et bien souvent, la jouissance arrive au moment où elle s'y attend le moins. Si c'est moi qui ne bande pas au quart de tour quand elle me sollicite dans une situation imprévue, je la pénètre un peu avec mon pénis à demi-mou, je me concentre sur les bisous et caresses que je lui donne et le miracle se produit assez rapidement.

Ce soir, nous sommes invités. Julie et moi arrivons, main dans la main dans cet appartement où une table est dressée pour dix personnes. Bien sûr, nous avons encore profité de la montée en ascenseur pour avoir quelques jeux coquins et l'une de mes mains avait terminé au fond de sa culotte. Martine est déjà là et se précipite dans les bras de Julie. Je me place derrière Julie et nous sommes là dans l'entrée à nous enlacer ostensiblement tous les trois. Quelques invités que nous ne connaissons pas nous lancent des regards obliques. En fait, nous n'avons aucun complexe à nous afficher ainsi, nous pensons que dans l'avenir, de nouvelles formes de couples à trois ou quatre vont se développer et que, par rapport à d'autres qui vivent leurs fantasmes en catimini dans des boîtes échangistes, nous n'avons de leçon à recevoir de personne. Nous n'avons rien contre les clubs échangistes, mais quand nous y allons, ce qui est très rare, seulement lors d'une sortie ludique entre amis, certains nous demandent si nous sommes Belges, car à une certaine époque une plaisanterie circulait à leur sujet en disant qu'on les reconnaissait car c'étaient les seuls qui baisaient leurs femmes.

Nous nous mettons à table. Je suis en face de Julie et Martine est à côté d'elle. La table est assez étroite et cela nous permet de nous toucher avec nos jambes. Je peux même mettre une jambe entre ses cuisses et lui caresser le minou avec mes orteils, après avoir enlevé mes chaussures, évidemment. Nous pouvons aussi nous toucher les mains et jouer à nous les caresser de manière très ludique et créative. Julie et Martine ne se gênent pas pour se mettre les bras autour de la taille ou du cou selon les moments. Quelques petits bisous sont aussi échangés entre elles. Toute cette sensualité entre nous trois ne nous empêche pas de causer avec les autres invités.

Nous arrivons à la fin du repas. Une musique douce nous invite à danser un slow. Julie et Martine se lèvent, s'enlacent et commencent à danser en étant ventre contre ventre et seins contre seins. Personne ne peut avoir le moindre doute sur le fait qu'elles sont amoureuses l'une de l'autre. D'un signe de tête, Julie m'invite à me joindre à elles, je me mets derrière elle et je me frotte langoureusement contre ses fesses. Je l'enlace et, régulièrement, je me hasarde à toucher les bras et les flancs de Martine. Mais c'est pour la bonne cause, car cela me permet de mieux enlacer ma tendre et douce Julie, et Martine semble apprécier mes gestes.

Une semaine plus tard, en fin d'après-midi, Julie et moi faisons l'amour. Le soir, il est prévu que Julie rejoigne Martine pour une nuit d'amour entre filles. Après m'être répandu au plus profond de son intimité de fille et être resté un bon moment à ressentir les palpitations de son vagin, elle me dit :

- Je vais te lécher !

- Je me mets alors sur le dos et elle vient entre mes cuisses et absorbe complètement mon sexe dans sa bouche.

- J'adore ce goût de nos sécrétions mélangées !

- J'aime bien ce partage. Je t'embrasserai après !

- C'est bon !

Elle s'allonge contre moi et nous nous embrassons à pleine bouche.

J'introduis deux doigts dans sa chatte, je recueille l'alchimie de nos fluides d'amour et je lui en barbouille le visage. Elle sourit généreusement.

- Dis donc, tu as intérêt à te laver avant de rejoindre ta Martine chérie !

- Non, j'y vais comme cela !

- Et si elle n'aime pas ?

- Je me laverai chez elle, tout simplement !

- Et puis, on ne sait jamais, elle pourrait aimer ?

- Tu as vu, elle est de moins en moins farouche avec toi !

- Cela s'annonce bien !

- Quand on dansait à trois, l'autre jour, tu lui as bien trituré les fesses !

- Trituré est un bien grand mot ! Est-ce que ça t'a gênée ?

- Non. J'ai bien souri en voyant ton approche subtile !

Nous nous embrassons à nouveau. Je pense alors que je ne me lasserai jamais de ses gestes complices. Je me régale du goût de sa salive imprégnée de toutes nos hormones sexuelles.

- Si Martine se frotte le minou contre le tien, elle pourrait tomber enceinte si un spermatozoïde sautait vers son vagin !

- Il n'y a pas de danger aujourd'hui !

- Comment tu le sais ? Tu connais son cycle ?

- Entre filles, on sait ces choses-là. En plus, avec elle, c'est facile car nos cycles sont synchronisés. Certainement le fait de faire l'amour ensemble ?

- J'ai lu que dans un couvent, les religieuses ont toutes leurs règles en même temps et pourtant, elles ne font pas l'amour !

- Tu n'es pas là pour contrôler ce qui s'y passe ! Je te verrais bien en directeur de couvent !

Je la regarde amoureusement. Comme je la trouve belle et rayonnante ! Quand je pense que certains lui trouvaient plein de défauts ! Moi, j'adore ses grosses fesses bien rebondies, son nez un peu de travers et ses petites lèvres bien pendantes que beaucoup auraient fait rectifier par un chirurgien ! J'aime aussi sa pilosité. Julie est très nature et personne ne pourra l'obliger à s'épiler !

Nous flânons encore un peu de temps sous la couette.

- Est-ce que tu crois qu'on finira à trois dans le même lit ?

- Je pense que oui, mais laisse du temps au temps !

- Est-ce que Martine est vierge comme tu l'étais avant que l'on se connaisse ?

- Je laisse planer le mystère ! Tu verras bien quand elle te laissera mettre tes doigts en elle !

- Je reconnais là ton côté joueur et coquin !

Julie s'en va maintenant rejoindre Martine.

Le lendemain soir, je revois Julie, toujours aussi rayonnante. Elle m'annonce que jeudi, il y a une opération de désinsectisation dans l'immeuble de Martine et, comme elle ne supporte pas l'odeur du produit contre les cafards, elle viendra dormir avec nous deux ou trois jours, le temps d'aérer l'appartement.

Je n'en crois pas mes oreilles mais Julie tempère vite mon enthousiasme.

- Martine m'a bien dit que je devais rester entre elle et toi dans le lit !

- Oui, au moment de se coucher !!!!!!

- Je crains que tu ne te trompes. En plus, elle veut qu'on soit dans le noir dans la chambre. Elle a peur de te voir tout nu ! dit-elle en riant de bon cœur.

Jeudi soir, Martine arrive. La soirée est très détendue. Martine parle d'elle comme elle ne l'a jamais fait devant moi. Je lui fais remarquer avec humour qu'elle a une tenue plutôt sexy, comme si elle voulait séduire.
- Oh tu sais, j'étais pressée car ça sentait l'insecticide et j'ai pris ce qui m'est tombé sous la main !

- Je trouve que la main a bien fait les choses. Cela se voit que la tête n'était pas aux commandes !

A la fin du repas, je propose que l'on danse à trois, comme lors de la précédente soirée. Nous éprouvons tout les trois beaucoup de plaisir à nous laisser emporter par cette mélodie invitant à la sensualité. C'est d'abord Martine qui fait face à Julie et moi qui enlace Julie par derrière. Je vais jusqu'à introduire mes mains dans sa culotte. Puis nous permutons les rôles, mais nous n'allons pas jusqu'à mettre Martine entre nous.

- Tu ne sais pas ce que tu perds, Martine, à ne pas être caressée par nos quatre mains !

- Si, je le sais mais ce n'est pas si simple, on peut avoir envie et en même temps pas envie ! Tu sais, c'est compliqué une fille !

- Ne te culpabilise pas d'être compliquée. C'est ce qui fait ton charme. Julie était comme ça et maintenant, c'est une vraie bombe sexuelle !

- Je me sens rassurée et en confiance, c'est l'essentiel !

- Tu sais, le genre grande baiseuse à la technique parfaite, ce n'est pas mon truc ! J'ai besoin de mystère, de ne pas savoir ce qui va se passer dans une heure !

En effet, quand j'entends une fille dire qu'elle possède une méthode infaillible pour jouir avec n'importe qui, je ne suis pas émoustillé, car j'aurais l'impression d'être avec un robot et d'être réduit à un simple godemiché. Nous entrons dans la chambre et comme convenu, Julie éteint la lumière. L'obscurité est complète car les rideaux sont épais et la nuit sans lune. Nous rions comme des enfants.

- Interdiction de rallumer la lampe ! nous dit Martine.

- En plus, seule Julie a le droit de me toucher ! rajoute-t-elle.

Je pense que le fait qu'elle précise en insistant bien est au contraire une invitation. Est-ce conscient ou inconscient de sa part ? Mystère !

- Martine, tu ne crois pas que dans le noir, je risque de me tromper de fille ?

- Si tu te trompes, je te mords !

- Je ne savais pas que cette soirée allait se terminer sur le mode SM ! Tu sais que l'on m'a souvent dit que je caresse comme une fille. Peut-être que tu ne verras pas la différence ?

- Dans ce cas, ce ne sera pas une soirée SM !

Julie nous invite à la déshabiller. Elle est allongée sur le lit. La situation est très ludique. Évidemment, dans l'obscurité totale, je ne peux que toucher Martine et dans un grand moment d'amusement, je lui caresse tout le dos. Elle me fait un petit bisou dans le cou pour me montrer son approbation. Julie est maintenant complètement nue. Au tour de Martine maintenant. Là, c'est Julie qui s'en charge. Julie qui doit être très active ce soir, me déshabille enfin et me dit :

- Je te laisse ton slip ! On ne sait jamais !

Je commence déjà à être sérieusement excité vu la tournure des événements.

Julie nous demande de la caresser. Un moment donné, Martine et mois caressons chacun un sein de Julie. Nous avons les mains qui se croisent sur sa poitrine et c'est encore l'occasion de nous accorder des petites caresses sur les mains et les bras. Julie se met en travers du lit. Martine s'occupe du haut de son corps et moi du bas. Je commence par lui sucer les pieds qui sentent bon la lavande grâce à un produit naturel que nous avons l'habitude d'utiliser. Elle gémit. Je remonte le long de ses jambes que j'écarte pour commencer à lui lécher l'entrée du minou. Il est abondamment mouillé. Je goûte avec délectation ce délicieux nectar tout en lui caressant les fesses, le ventre et la poitrine.

De temps en temps, la main de Martine s'égare vers la vulve de ma bien-aimée et je sens son doigt sous ma langue. J'en profite pour le mordiller en imitant un aboiement de chien. La respiration de Julie s'accélère, je continue de plus belle avec ma langue et Martine revient lui titiller le clitoris avec ses doigts. Nous sentons son orgasme arriver. Il est accompagné d'abondantes sécrétions.

Je m'allonge alors sur Julie. Je n'ai pas beaucoup à forcer pour entrer complètement en elle. Le seul petit souci est que, sa vulve étant tellement glissante que je dois être guidé par sa main pour entrer. Je reste là un bon moment sans presque bouger et je sens un courant passer entre nous au niveau du sexe. C'est très bon !

Julie a maintenant repris ses esprits, se tourne contre Martine et se met à la caresser et à l'embrasser partout. Je reste sagement contre le dos de Julie que je caresse aussi. Un moment donné, Julie prend ma main et la dirige vers les cuisses de Martine. Je suis surpris de tant d'audace de sa part, mais je sais que si elle se permet cela, c'est qu'elle a bien senti que « ça pouvait le faire ».

Je caresse d'abord le ventre de Martine, puis ses cuisses. Indépendamment du fait que je suis doux dans mes gestes, je me demande si Martine va se rendre compte que ne fais pas comme Julie. Mais en fait, comme Julie est très créative dans ses caresses, qu'elle se laisse inspirer par l'air du temps et qu'elle ne fait jamais deux fois la même chose, je prends confiance en moi. J'approche une main du minou de Martine. Elle a les cuisses un peu rapprochées et ne parait pas mouillée. Je mets alors mes doigts dans la bouche de Julie qui, comprenant la situation, me bave dessus. Une fois mes doigts ensalivés, je réussis à écarter la fente de Martine et, au fur et à mesure que je fouille son intimité, elle écarte progressivement les cuisses et la cyprine arrive. Le cercle vertueux est enclenché. Je ne trouve pas son clitoris. Décidément, chaque fille est très différente des autres. En même temps, je trouve cela bien, car cela ajoute de la magie dans toutes les rencontres. Je me concentre surtout sur tous les multiples plis et replis de sa vulve et elle se stimule elle-même le clitoris.

Je profite de l'occasion pour satisfaire ma curiosité et vérifier la présence ou pas de signes de la virginité. Il y a bien quelque chose qui empêche d'entrer profondément. Son orgasme arrive. Elle n'est pas très démonstrative, mais les palpitations de sa vulve ne laissent aucun doute. Ne sachant plus quoi faire, je reste avec ma main dans son entrée. Quelque temps plus tard, elle se met à caresser cette douce main pourvoyeuse de plaisir et remonte le long de mon bras. Je sens qu'elle a un doute. Elle suit alors rapidement mon bras et découvre la supercherie. Je ne sais plus où me mettre.

- Tu as senti une main de fille, n'est-ce pas ?

- C'était super doux. Aussi doux que Julie et bien plus que certaines filles quand c'est leur première relation avec une autre fille !

- J'ai vraiment pris plaisir à cette découverte pleine de mystère !

- Il y a un mystère en moins. Tu as vu que je suis une vraie lesbienne ! Je n'ai jamais eu un sexe de garçon au fond du minou ! Seulement dans la bouche et le cul et, ce n'est pas un bon souvenir !

- J'espère que tu auras de meilleurs souvenirs de cette nuit !

- Tu as le droit de venir me faire un bisou.

Je viens m'allonger sur elle, je lui fais plein de bisous dans le cou, puis je m'enhardis vers ses lèvres. Je ne peux m'empêcher d'introduire un peu ma langue dans sa bouche. Mon pénis est juste contre ses nymphes. Je sens une douce chaleur m'envahir. C'est un petit orgasme sans éjaculation.

- Tu sais, j'ai dit un bisou, pas une défloration !

- Excuses moi mais dans le feu de l'action...!

- C'était jouissif, mais toute chose ayant une fin...!

Je l'embrasse à nouveau puis je reprends ma place derrière Julie. Je me frotte doucement contre son dos et je la couvre de doux baisers. Elle ondule imperceptiblement comme une sirène. Je sens mon sexe se dresser à nouveau et je m'introduis en elle, au plus profond. Elle contracte son vagin comme elle sait si bien le faire. Quand elle arrête, c'est moi qui contracte mon périnée, comme j'ai appris à le faire dans des stages d'initiation à l'amour tantrique et ces petites vibrations de mon sexe se propagent en elle. Nous nous endormons comme cela, lovés l'un contre l'autre. Au bout d'un certain temps que je ne peux définir, car j'ai perdu tous mes repères dans cette obscurité totale, et grâce aussi à tout ce qui se passe d'imprévu, je me réveille et je sens Julie bouger. Elle contracte à nouveau son vagin autour de mon sexe et je renouvelle aussi mes propres contractions. Nous ne bougeons presque pas pour ne pas réveiller Martine qui est toujours pelotonnée dans les bras si bienveillants de Julie. Je sens l'orgasme total m'envahir. Je fais quelques mouvements de bassin supplémentaires et je sens des pulsations m'envahir et se propager de mon ventre vers mes orteils et vers le sommet de mon crâne. Je sens des pulsations envahir mon sexe et je pense alors que j'ai dû lui en mettre une dose inhabituelle de sperme.

J'adore vraiment cette sensation d'être reçu complètement dans ma petite femme chérie qui reçoit ma semence comme un don au cœur de ses entrailles. Cette position en cuillère est celle où je ressens le plus de sensations, car je peux être actif tout en n'ayant pas de tension dans les bras.

Martine se retourne doucement vers Julie en s'étirant.

- J'ai tout entendu et j'ai senti ton corps vibrer de partout, Julie !

- Et toi, comment tu vis cela !

- Toute cette sensualité et cette douceur ! Vraiment étonnant ! Je sens que j'ai moins peur de l'homme maintenant !

- Si tu veux, tu peux me lécher !

Martine hésite un peu puis, alors que je suis encore dans Julie par l'arrière, approche sa langue de la vulve de Julie et goûte pour la première fois un sexe féminin qui vient d'être rempli par un homme. Je sens sa petite langue sur le bout de mon sexe. C'est quelque chose d'indéfinissable et de magique. Je suis complètement hors du temps. Je me retire alors pour lui laisser complètement la place. Elle peut donc introduire sa langue plus profondément.

- Martine, tu viens de faire quelque que je n'ai jamais fait !

- Quoi ?

- Eh bien, moi, je n'ai jamais léché le sexe d'une femme qui vient d'être comblée par son homme !

- Tu as raison, c'est complètement différent de celui d'une fille qui vient de jouir d'une autre fille ! Ce n'est pas mieux ! C'est tout simplement autre chose ! C'est une autre planète ! Je me sens prête à l'explorer !

- Ne t'en fais pas, il y a découvrir tous les jours !

Je me sens vraiment comblé par ces deux femmes auprès de moi

Au petit matin, nous sommes tous trois baignés de ces effluves de l'amour. Je tire les rideaux. Le soleil vient baigner la chambre et rend hommage à ces trois êtres si beaux dans leur nudité totale. Cette fois ci, Martine n'a plus aucune crainte de mon regard sur son joli corps de fille. Elle me regarde de près et semble émerveillée.

- Tu en avais déjà vu, pourtant !

- Il y a si longtemps que j'avais oublié. En plus, j'avais si peur que je n'ai jamais osé les regarder. Je me sentais tellement crispée que j'étais impénétrable ! Julie, est-ce que ça te gêne si je mets le sexe de François dans ma bouche ? ... Juste pour savoir ce que cela fait ?

- C'est son corps à lui ! C'est à lui à te répondre ! Je te rassure quand même, je suis très contente que tu découvres l'amour hétéro dans de bonnes conditions !

- Tu as su m'y amener habilement !

Martine s'approche de moi et avale complètement mon sexe qui était au repos et se met à le téter. L'effet ne se fait pas attendre longtemps et j'affiche très vite une bonne érection. Martine parait vraiment étonnée de ce que ça lui fait.

- Eh bien, c'est vraiment magique ! C'est autre chose qu'un clitoris de fille ! Mais je pense que j'aimerais toujours découvrir aussi un corps de fille. Elles sont toutes si différentes. Chacune a son propre goût, sa propre odeur.

- Tu sais, les garçons sont tous différents aussi. Leur odeur dépend de ce qu'ils mangent !

Nous nous rhabillons l'un l'autre. Chacun de nous va conserver sur lui ces délicieuses fragrances de l'amour pendant toute cette journée. C'est un moyen de prolonger ces merveilleux moments. Martine nous quitte pour la journée après nous avoir embrassés tous les deux et ce n'étaient pas de simples petits bisous.
Dimanche 9 juillet 7 09 /07 /Juil 21:57
[...] On procède à la première de ces façons, je veux dire celle de la main,
ainsi que tu l'as vu tout à l'heure, Eugénie ; on secoue comme si l'on pompait
le membre de son ami ; au bout de quelques mouvements, le sperme s'élance ; l'homme vous baise, vous caresse pendant ce temps-là, et couvre de cette liqueur la partie de votre corps qui lui plaît le mieux. Veut-on le faire mettre entre les seins ? on s'étend sur le lit, on place le membre viril au milieu des deux mamelles, on l'y presse, et au bout de quelques secousses l'homme décharge de manière à vous inonder les tétons et quelquefois le visage.
Cette
manière est la moins voluptueuse de toutes, et ne peut convenir qu'à des femmes dont la gorge, à force de service, a déjà acquis assez de flexibilité pour serrer le membre de l'homme en se comprimant sur lui. La jouissance de la bouche est infiniment plus agréable, tant pour l'homme que pour la femme.
La meilleure façon de la goûter est que la femme s'étende à contresens sur le corps de son fouteur : il vous met le vit dans la bouche, et, sa tête se trouvant entre vos cuisses, il vous rend ce que vous lui faites, en vous introduisant sa langue dans le con ou sur le clitoris ; il faut, lorsqu'on emploie cette attitude, se prendre, s'empoigner les fesses et se chatouiller réciproquement le trou du cul, épisode toujours nécessaire au complément de la volupté.
Des amants
chauds et pleins d'imagination avalent alors le foutre qui s'exhale dans leur bouche, et jouissent délicatement ainsi du plaisir voluptueux de fairee mutuellement passer dans leurs entrailles cette précieuse liqueur,  échamment dérobée à sa destination d'usage.
[...]
Vendredi 7 juillet 5 07 /07 /Juil 02:12
Depuis quelques temps je suis dans un autre monde. Depuis que j'ai rencontré pierre je ne pense qu'à lui. Je pensais qu'il repasserait dès le lendemain. Non aucun message et aucune réponse à mes messages sur le répondeur.

Je me prépare donc déçue, à ma régate ce week-end. Je rencontre Pierre dans le carré de l'organisation. Une bise rien d'autre pas un mot. C'est sur le ponton qu'il vient me voir.

-"Luce, j'ai envie de toi. Ce soir je passerai chez toi."

-"Pierre. Oui vers qu'elle heure?"

-" Je ne sais pas, Lucie, tu verras bien"

La régate se déroule bien. J'adore ça comme sport. Je suis vannée je rentre chez moi vers 17H. Je passe sous la douche avant de m'effondrer sur mon sofa. Ah Pierre j'espère que tu vas venir. Je me laisse aller. A l'intérieur de mon short ma main parcours mon intimité, un doigt s'attardant parfois sur mon clitoris. Etourdie de désir, je prenais seule du plaisir.

A 21h pierre n'est toujours pas passé. Le plaisir se dissipant, la faim reviens et je me mitonne des pâtes. Je ne sais pas qui du sport ou du désir mon ouvert l'appétit

Sonnerie... Le voila je me précipite pour lui ouvrir. Je me jette sur lui. Je l'embrasse. Nos langues s'entremêlent. Il m'explique qu'il n'a pu venir plus tôt. "

Je suis sur mes bras autour de son cou, lui il m'entraîne sur le canapé.

-"Lucie, il faut que l'on discute."

-"Oui que veux tu dis en l'embrassant."

Il décroche mes lèvres des siennes -"Lucie je veux plus de toi."

-"Oui tout ce que tu veux, Pierre"

-"Lucie je te veux entièrement, ... totalement.... en permanence."

-"Oui Pierre, je ferais tous pour toi."

-"Lucie, mon dieu, cela fait combien de temps que tu n'as pas baiser."

-"Un an pourquoi."

-"Je crois que tu as besoin d'un male, un dresseur à temps complet. Un male qui te fera découvrir le plaisir"

-"Pierre je te veux c'est tout"

Bien, bien Luce, maintenant montre moi comme tu as envie de moi. Retire d'abord ton sweat. C'est bien. Tu es belle. Un délice.

-"Maintenant déshabille toi.... Bien en face de moi. Et ne te déhanche pas, s'il te plait. Mets toi à genou. "

Pierre se lèvre ouvre sa braguette et sort son sexe encore mou. Il s'assoit.

-"Luce tu vois cette belle bête rends la dure, allez à quatre pattes."

Je me baisse et avance vers lui. J'ouvre ma bouche et prend son sexe avec mes lèvres. Je l'aspire et avec ma langue je le parcours. Je donne de petits coups de langue sur toute sa longueur jusqu'aux testicules. Pierre se détend à mesure que sa queue durcie.

-"Luce tu es douée, arrête viens t'asseoir à coté de moi."

Il me serre dans ses bras, m'embrasse. Ma langue se perd dans sa bouche. Ses mains parcours mon corps. Là entre deux doigts il excite un téton, là il palpe mes seins. Son doigt malicieux parcours mes lèvres intimes.

-"Luce il faudra que tu rases cela."

-"Euuh..."

"Mais oui Luce, je te veux lisse pour ce week-end. Je veux pouvoir manger sur cette partie de toi."

-"Tu le feras??"

"Oui Pierre je le ferais."

-"C'est bien Luce, allez maintenant je vais de faire crier......"

Il se jette sur moi, moi aussi j'avoue. Il me dévore les seins. Je le veux en moi. C'est la débauche, il se déshabille, il attrape une capote.

Il me place sur le sofa. Il m'écarte. Je le veux. Il me caresse. Je l'embrasse. Il écarte mes lèvres. Avec son doigt doucement il me pénètre. Il me fait goûter, essuie son doigt sur mon visage dans mes cheveux. Je l'aspire, le lèche. Il ne s'arrête que lorsque mon visage est maculé avec ma propre mouille.

Ca y est il est la au bord de moi. Un mouvement il me pénètre. Cette intrusion est accueillie par un " ah " de plaisir qui l'incite à continuer. Il me pénètre avec des mouvements lents, il sort, me pénètre à nouveau...Il met toute mon énergie dans mes coups de reins, mes seins ballottant au rythme qui m'est imposé. Je hurle de plaisir. -"Pierre...."

Nous passons la nuit ensemble pour la première fois. J'ai un homme dans mes draps. Je jouie, il me dévore, au chaud contre lui je m'endors. Il est parti lorsque le réveil sonne.
Mardi 30 mai 2 30 /05 /Mai 10:25
Sandrine a une vie bien tranquille. Un job qui lui convient, un adorable petit studio et deux amants qu'elle adore. Elle s'est pomponnée tout l'après midi, mettant un peu plus de noir à ses yeux qu'à l'habitude. Une soirée pas ordinaire se prépare, mais ça, elle l'ignore encore.

Tout a commencé la veille, par un coup de téléphone d'un de ses amants, rien de surprenant à cela, mais quand celui-ci lui a dit ce qu'il désirait, elle a été très surprise. Elle l'écouta avec attention, puis après un moment de réflexion accepta enfin la proposition étrange de Paul. Porte-jarretelles, bas, string, bustier moulant soutenant bien sa forte poitrine, une paire de bottes, un maquillage soutenu et un long manteau, voilà ce que Paul lui a demandé de porter, en précisant qu'il passerait la prendre à dix neuf heures.

Elle est nerveuse car il n'est pas dans les habitudes de Paul de lui demander de telles choses, mais en revanche elle a une confiance aveugle en cet homme, alors elle s'exécute.

Dix neuf heures approche. Un dernier coup de brosse à ses cheveux, un raccord maquillage, et enfin après une attente insoutenable, l'interphone sonne.

- J'arrive !

Elle enfile un long manteau qui lui donne une silhouette de femme très classe, ferme sa porte à clefs et descend les escaliers. Paul l'attend dans le hall. Après l'avoir félicitée sur son effort de maquillage, il lui ouvre la porte et la conduit à la voiture. Un large sourire illumine soudain son visage. Bastien est assis à l'arrière de la voiture. Elle est ravie, car Bastien voyage beaucoup et ne vient la voir que très rarement. C'est Paul qui, il y a quelques mois, avait présenté Bastien à Sandrine, et elle l'accepta de suite comme son deuxième amant. Apres quelques effusions, le trio est prêt à partir. Impossible pour la belle de savoir où ces deux matous la conduisent. Après maintes questions, la seule réponse qu'elle obtient c'est un : « Fais-nous confiance ! ».

La voiture roule péniblement dans les encombrements. Feux rouges après feux rouges, elle se fraye un chemin vers sa destination. C'est à Opéra que Paul lui demande d'écarter le bas de son manteau. Elle refuse d'un ton sec. Un autobus est arrêté à leur hauteur, et il est hors de question de dévoiler quoi que ce soit aux passagers qui instinctivement regardent dans les voitures. Bastien s'avance vers le siège avant et d'une voix sèche, lui dit :

- Si telle est ta confiance en nous, autant faire demi tour et rentrer chacun chez soi !

Elle baisse la tête et, un peu honteuse, fait glisser les pans du manteau. Pas trop, juste pour faire apparaître sa peau blanche au dessus de la couture de ses bas. Paul sourit et essaye de voir dans le bus, mais sa position de conducteur lui interdit d'apercevoir quoi que ce soit. Bastien, lui, du bon coté du véhicule, lève les yeux. Six personnes au moins on le regard fixé sur les jambes de Sandrine. Deux femmes et quatre hommes. Si ces dames ont l'air offusqué, ces messieurs, eux, sont à la fête et ça se voit. De larges sourires et des bouches en rond se dessinent sur leurs visages. L'un d'eux, d'un signe, fait comprendre qu'il aimerait voir un peu plus haut. Bastien fait part du désir de ce passager à Sandrine, qui n'a toujours pas relevé la tête.

Timidement elle défait le premier bouton, et le manteau s'ouvre jusqu'aux hanches, dévoilant ainsi le petit string rouge et le porte-jarretelles. Paul lui demande de relever la tête. Elle lève les yeux vers le bus et sent ses jambes trembler quand elle croise le regard de ces voyeurs involontaires. Jambes que Paul, de sa main droite, écarte doucement, puis d'un doigt expert et rapide, il tire sur le petit bout de tissu et dévoile au grand jour une belle fente rasée de près, rose et semble t-il humide.

Dans le bus, des pouces se lèvent en signe de satisfaction. Mais le feu passe au vert, mettant ainsi fin à cette exhibition improvisée. Sandrine, rouge de honte, ne dit rien, et reboutonne son manteau. Paul lui demande si elle est fâchée, mais elle affirme que non et esquisse un léger sourire.

Le voyage continue, laissant la belle dans l'ignorance totale de sa destination.

C'est dans une petite rue proche de la tour Eiffel que Paul se gare enfin. Bastien se penche à nouveau et doucement, donne les dernières instructions :

- C'est le point de non retour. Ou tu suis sans poser de questions, décidée à nous faire confiance à chaque instant, ou tu renonce et nous repartons de suite sans que tu ne saches jamais le pourquoi de cette soirée.

Pétrifiée, elle reste là sans bouger, puis après les avoir regardés tour à tour avec de grands yeux de chatte apeurée, elle descend de la voiture. Les deux hommes la rejoignent et, lui prenant le bras, se dirigent vers un immeuble cossu du quartier. Dans l'ascenseur personne ne parle. Plus de sourires, les visages sont fermés.

L'angoisse qui monte en Sandrine fait augmenter son rythme cardiaque. Elle espère se calmer en fermant les yeux et en prenant une longue inspiration, mais sa respiration se bloque au moment ou l'ascenseur s'arrête.

Ils descendent. Face à eux, une grande porte imposante, la seule sur le palier. Paul lui demande de sonner. Après un très court instant d'hésitation sa main se lève. Bastien lui attrape le poignet :

- Attend !

Il passe derrière elle et lui attache un collier autour du cou, lui expliquant qu'il représente la confiance qu'elle lui porte. Elle n'a pas eu le temps de le voir, et c'est au touché qu'elle le devine en cuir, clouté tout autour et orné d'un petit anneau sur le devant. Sa main quitte le collier et se rapproche de la sonnette. Mais c'est au tour de Paul d'arrêter son geste :

- Ce n'est pas tout !

De sa poche il sort un bandeau noir, du genre de ceux que l'on trouve dans les avions pour se protéger de la lumière quand on veut dormir. Il lui tend et lui demande de le mettre, insistant lui aussi sur le fait qu'il représente la confiance qu'elle lui porte. D'une main elle le pose sur ses yeux et de l'autre glisse l'élastique derrière sa tête.

- Maintenant tu peux sonner !

Sa petite main tremblante tâtonne le montant de la porte et son doigt finit par enfoncer le petit bouton doré. Un léger 'ding dong' se fait entendre. Les pas qui approchent laissent deviner un épais tapis posé sur un parquet grinçant, le tout rajoute à l'ambiance un parfum de mystère.

- Ha ! Vous voilà enfin ! Tout est prêt, nous allons pouvoir commencer.

Sandrine se laisse guider dans ce qu'elle pense être un long couloir, puis le son devient plus ample mais feutré, comme absorbé. C'est un grand salon très stylé. Aux fenêtres, de lourdes tentures vertes semblent bouger suivant la valse des flammes des bougies disposées de ci de là. Dans un coin, sur une table basse d'une taille impressionnante, des verres attendent qu'on les remplisse de ce champagne qui se rafraîchit dans son seau. Un grand canapé d'angle occupe l'autre partie de la pièce et au centre un tapis épais et moelleux accueille le trio.

Sandrine a tellement peur qu'elle éprouve du mal à avoir des pensées cohérentes, les choses ne s'arrangent pas quand elle sent une main défaire les boutons de son manteau. Une fois libéré de ses attaches, la main l'aide à s'ouvrir, à glisser sur ses épaules, puis le manteau tombe à ses pieds. Elle a un sursaut. Deux mains se posent sur ses épaules, et la font tourner sur elle-même. Ces même mains descendent le long de son corps, accrochent les ficelles du string, et continuent vers le bas entraînant le bout de tissu rouge.

Le silence le plus complet règne dans la pièce. Paul s'approche de l'oreille de Sandrine. Son souffle la fait frémir.

- Agenouille-toi !

Elle tourne la tête. Deux doigts la prennent par le menton et lui replace le visage droit.

- Agenouille-toi !

Elle s'apprête à tourner la tête de nouveau, mais finalement s'abstient. Ses genoux se plient, descendent doucement et s'enfoncent enfin dans le tapis. Assise sur ses talons, les mains au creux de ses cuisses, pour tenter de cacher sa nudité, elle ignore que cinq paires d'yeux la contemplent avec envie.

- Faites les présentations !

Une fois de plus, elle sursaute en entendant la voix de leur hôte. Paul lui relève les fesses pour qu'elle ne soit plus assise, mais que son corps forme un angle de quarante cinq degrés parfait, et lui met les mains dans le dos. Puis avec délicatesse, il écarte ses genoux afin que l'objet de tous les plaisirs soit visible de tous. Sa poitrine, sous le bustier serré, témoigne de son angoisse en se soulevant rapidement à chaque respiration. Bastien prend la parole et, d'une voix solennelle, déclare :

- Voici Sandrine, trente deux ans, voici sa bouche, voici ses seins, voici sa chatte, voici son cul. Ce soir, elle a accepté que notre volonté soit la sienne, aussi, nous sommes très fiers de vous offrir une soirée de rêve érotique. Messieurs, elle est à vous !

« Messieurs », ce mot claque à son oreille comme un coup de fouet. Sa poitrine se soulève encore plus, emportée par une respiration qui devient incontrôlable. Des applaudissements retentissent. Ses doigts noués se crispent, et...et... ? Et dans un coin elle entend des murmures, des bouchons de champagne qui sautent, elle croit même reconnaître le déclic d'un appareil photo. Elle est perdue au milieu de tous ces sons, nue, agenouillée, offerte. Les minutes lui semblent une éternité. Puis un nouveau sursaut. Une coupe de champagne touche ses lèvres. Elle boit quelques gorgées et, sans savoir à qui elle s'adresse, dit un petit « merci » timide. Une goutte tombe sur sa poitrine. Sans attendre une bouche chaude se pose sur son sein afin de lécher la goutte qui tente de s'échapper dans la gorge profonde, et comme pour éviter une autre évasion, deux mains sortent délicatement les seins prisonniers du bustier.

Une petite coulée de champagne, volontaire cette fois, éclabousse sa poitrine. La bouche redouble d'effort pour tout récupérer et finit sa course en se positionnant sur le téton droit. Le petit bout de chair rose est tout dur, droit, gonflé. Sandrine sent cela et culpabilise intérieurement de son état d'excitation.

Mais très vite ces pensées sont stoppées par des faits nouveaux. Une caresse dans les cheveux, une légère pression sur la nuque et un gland brûlant se pose sur ses lèvres. La surprise passée, elle entrouvre la bouche et laisse glisser le sexe gonflé de plaisir. Elle le suce avec application, et ne se rend pas compte que son cœur s'est calmé, que sa respiration a presque retrouvé une cadence normale, et que son plaisir monte, monte...

Elle s'en aperçoit quand une main venant de derrière, passe entre ses cuisses et que des doigts agiles commencent à la fouiller. Elle se sent humide et chaude. Son clito lui envoie des secousses à chaque fois qu'un doigt le sollicite. On décroise ses mains et, dans chacune, des hommes déposent leurs queues raides et referment ses longs doigts autour. Dans son monde sans lumière, elle voit des étoiles, elle n'est plus elle, elle n'est plus qu'une immense sensation. Elle semble rentrer en transe. Elle masturbe, elle suce, se fait aspirer les tétons et jouit de cette main fouilleuse, qui a fini par lui glisser un pouce dans l'anus sans qu'elle s'en rende compte tout de suite. Dans sa bouche tout s'accélère, le mouvement de plus en plus rapide annonce une délivrance. Le sexe gonfle par petites secousses saccadées, et dans un râle inhumain l'homme laisse échapper son plaisir en longues giclées de semence chaude.

La bouche remplie de cet organe ne peut pas tout contenir, et des paquets de foutre s'écoulent à chaque commissure. Cette gourmandise l'emporte, elle aussi, dans un tourbillon de délices et elle laisse échapper quelques sons entre deux succions, ne laissant aucun doute sur son état. D'un coup, d'un seul, elle se retrouve à nouveau seule. Le sperme aux coins de sa bouche coule sur ses seins. Elle tente de s'essuyer, mais n'y parvenant pas et en désespoir de cause elle remet ses mains dans son dos. Elle sent une présence, et un mouchoir en papier vient l'essuyer délicatement.

- Qui est ce ? demande t'elle d'une voix tremblotante.

- Chuttt ! Tu ne dois parler que si on te le demande.

La voix de Paul la rassure un peu. Apres quelques minutes qui lui semblent des heures, une nouvelle coupe arrive à ses lèvres. Cette fois-ci, on l'autorise à tenir elle-même la coupe. C'est comme un cadeau pour elle, tant ses sens sont bouleversés.

Puis on la lève et l'assoit dans un canapé, en prenant bien garde que ses fesses soient au bord. Quelqu'un passe les bras sous ses genoux et les lève. Une langue experte vient lécher les grandes lèvres roses, puis forçant un peu, s'aventurent plus profond. Elle rentre, sort, titille le petit clito gonflé, redescend et tourne autour de l'anus et remonte encore. Il ne faut pas longtemps à Sandrine pour se laisser emporter par une vague de plaisir, et juste au moment où elle ouvre la bouche pour lâcher un soupir, la langue s'arrête. Mais elle est très vite remplacée par un membre vigoureux qui pénètre la belle lentement tout d'abord et de plus en plus fort ensuite. Les coups de butoir font soupirer Sandrine, les sons qui sortent de sa bouche s'amplifient, et enfin elle lâche un « ouiiii » de jouissance.

Le pilonnage continue. Elle sent des personnes monter sur le canapé, de chaque coté d'elle. Un gland force l'entrée de sa bouche, pendant qu'un autre caresse sa joue, attendant son tour bien sagement. Après les avoir pris dans ses mains, elle les dévore à tour de rôle, les aspire, les lèche, les suce, cherchant à faire monter la chaude liqueur. Elle approche les deux glands l'un vers l'autre, puis quand ils arrivent enfin en contact, elle entreprend de les sucer ensemble. La salive coule de sa bouche qui devient bruyante de sons, de léchages et de succions. L'homme qui la prend perd le contrôle et lâche une longue giclée bouillante dans les entrailles de Sandrine, qui ne peut s'empêcher de relancer un « ouiiiii » de satisfaction. Une fois sa vulve libérée de tout assaut, on la retourne et l'installe à genoux sur le canapé. Les deux glands reviennent aussitôt reprendre sa bouche. Des mains puissantes la prennent par le bassin et une queue de bonne taille plonge dans l'intimité de Sandrine, encore dégoulinante du foutre du partenaire précédent.

Les va-et-vient du membre dans l'orifice outragé font gémir sa bouche encombrée. Tout va très vite et son esprit déborde de sensations et d'émotions. D'autres mains sont venues à l'assaut de sa poitrine, elle perçoit toujours le son des verres qui trinquent, des bouchons qui sautent, le déclic des appareils photos qu'elle devine nombreux. Tellement emportée dans ce tourbillon, elle ne sent pas les quelques gouttes froides qui, d'un tube, coulent sur son anus.

Elle sent tout le monde s'éloigner, les glands quittent sa bouche et les hommes descendent du canapé. Seul celui qui est en elle continue sa besogne. Elle croise les bras sur le dossier du canapé, et y pose sa tête. Elle gémit de plaisir, et instinctivement se cambre pour relever ses fesses, pour être plus offerte que jamais. L'homme sort doucement son sexe dégoulinant du plaisir de Sandrine, et vient le frotter légèrement sur son anus, à l'endroit précis ou le lubrifiant sexuel a fini sa course. Puis d'une lente poussée, il entreprend de faire disparaître son membre dans le trou tabou. Le visage de la belle se crispe un peu, puis se détend lentement au fur et à mesure des allers retours du sexe dans son cul. La manœuvre est de courte durée. L'homme se retire doucement, lui tapote les fesses et la laisse là, cambrée, les fesses en l'air, l'anus dilaté, les seins pendants.

Riche des expériences du début de soirée, elle attend qu'un verre se pose sur ses lèvres. Elle sent le canapé s'enfoncer près d'elle. Quelqu'un vient de s'asseoir. Soudain, elle est soulevée et littéralement empalée sur le sexe de cet individu. Apres quelques coups de butoirs violents, il la serre dans ses bras, comme pour la maîtriser. Deux nouvelles gouttes froides viennent de tomber. Elle comprend très vite que se serait une erreur de vouloir se dégager et préfère inspirer longuement pour se détendre. C'est avec une douceur exemplaire que l'anus est de nouveau envahi. Les deux membres se remettent en route, tels une machine, faisant progresser lentement leur vitesse.

Les craintes, les appréhensions de Sandrine, tout disparaît pour faire place à un plaisir encore inconnu d'elle. Elle se sent frustrée quand soudain ils se retirent. Ils la lèvent, la font remettre à genoux et la penchent en arrière .Elle manque de tomber et se retient de ses bras. Une main lui ouvre la bouche et une voix lui ordonne de ne plus bouger. Elle entend les bruits de masturbation autour d'elle, les râles qui montent en puissance. Un premier jet lui strie la joue, un autre jaillit directement dans sa bouche, puis encore un qui traverse son visage éclaboussant son bandeau, son nez. C'est un déluge de sperme chaud qui s'abat sur elle. Sa bouche se remplit et le foutre déborde sur son menton, sa poitrine. Son visage est quasiment recouvert. Un doigt appuie sur son menton pour lui fermer la bouche. Sans résister, elle la ferme, grimace, et la ré-ouvre vide avec un sourire triomphant et en tirant la langue.

Très vite, elle est essuyée, lavée avec de l'eau chaude savonneuse légèrement parfumée et séchée. Elle se sent un peu reine, et apprécie tous les petits soins qu'on lui prodigue. On va même jusqu'à lui laver son minou et ses fesses. On la relève. Ces genoux sont rougis par le frottement du tapis. Paul s'approche d'elle, et replace les deux seins lourds dans le bustier, puis il se baisse et remet le petit string rouge, ajuste les ficelles sur ses hanches et dépose un baiser sur son ventre.

Sandrine, debout, les bras le long du corps n'ose plus bouger. Bastien s'approche d'elle à son tour, lui donne une coupe de champagne dans les mains, l'embrasse dans le cou et à l'oreille lui susurre un petit « Bravo ! ».

Les hommes réunis dans la pièce posent leurs verres et applaudissent Sandrine. Elle rougit et avale sa coupe d'un trait. Paul l'aide à enfiler son manteau et leur hôte les raccompagne à la porte en retraversant le long couloir.

- Bonsoir et merci.

La lourde porte se referme. Bastien retire le collier, et Paul soulève délicatement le bandeau. Le maquillage qui a coulé ne laisse aucun doute sur le fait qu'elle a pleuré. De peur, de douleur, de plaisir, ça, elle ne le dira jamais. L'ascenseur les ramène au hall d'entrée, et comme ils sont venus, ils retournent à la voiture. La nuit est fraîche. Sandrine respire à fond et monte dans la voiture. Le retour est calme. A Opéra il n'y a plus de bus depuis longtemps. Paul regarde la belle et lui demande si ça va, alors sans rien dire, elle glisse sur son siège, déboutonne le premier bouton de son manteau, écarte les jambes, ferme les yeux et commence une douce et longue masturbation qui coupe le souffle aux deux hommes. Paul croise le regard de Bastien dans le rétroviseur.

Ils sont fiers de leur amie.
Vendredi 26 mai 5 26 /05 /Mai 11:57
ce texte fait suite à la deuxième leçon

Mardi...

Voila je suis sortie du boulot. J'avoue que je n'avais pas la tête à travailler. Pierre allait passer ce soir. Pas de coup de téléphone de sa part, cela ne me choquait plus.

J'avoue, je l'attendais. Le repas était près des pâtes carbo. Je ne tenais pas en place. La sonnerie.

-"Bonsoir pierre."

-"Bonsoir Luce, tu es superbe".

Nous rentrons. Il se dirige vers la cuisine.

-"Oh c'est bien le repas est prés, j'ai très faim. Je t'ai amenée des Magnum pour le dessert".

-"Merci. Si tu veux on peut manger de suite."

-"Oui vraiment."


Nous voila à table il me dévore. Pervers. Il me pose des dizaines de questions sur ma vie. Il aime avoir des détails sur ma vie sexuelle. Il est rude dans ses propos. -"Alors comme cela tu n'as pas tirée depuis un an".

Je rougie presque à chaque question. Il sourit. La fin du repas approche. Je lui demande. -"Tu veux un dessert? Un magnum? "

Le repas était très bon. Merci Luce. Mais je c'est toi le dessert. Si nous allions au salon.

-"Euh oui"

-Il s'assoit sur le canapé. Je m'approche de lui.

-"Non reste debout. Viens par ici. Déshabilles toi Luce"

-"..."

-"Allez montre toi je te veux nue, totalement nue."

Je m'exécute lentement.

-"Luce laisse moi voir ta poitrine."

Après plusieurs minutes me voila nue. Les mains sur mon sexe. En soupirant, il me fait signe de retirer mes mains.

-"Mets moi tes mains dans ton dos, ne te cache pas!!" dis il rapidement.

C'est bien Luce tu es superbe.

-"Vas me chercher un Magnum, un seul et ne traînes pas. Et ne ramasse pas tes vêtements vas y". J'y vais. Il se lève et d'un geste rapide il jette mes vêtements dans un coin du salon.

Je reviens avec un magnum. "Vas y ouvre le". Viens la donne le moi. Luce non, tu n'as pas droit à l'esquimau." "Luce suce moi. Mets toi à genou. Bien. Vas y prend la en bouche. Durcie la moi, et je vais t'apprendre deux ou trois petite choses!"

Je me met à genou il est là a sucer son Magnum. Je prends son sexe déjà en érection dans ma bouche. Aussitôt sa main se place sur ma tête et donne le rythme.

-"Je t'ai déjà dis sert toi de ta langue, Luce".

-"C'est bien "

-"Tu aimes cela"... "Réponds moi!!".

-"Oui j'aime cela"

-"je vais te donner l'occasion de t'en servir."

Soudain, le sexe droit luisant de salive, il fait tomber son magnum sur le sol.

Je relâche son membre et regarde ce gâchis. Luce tu voulais de la glace lèches le maintenant.

-"euh, non??"

-" Vas y oui à quatre pattes". Sors moi cette langue qui était active tout a l'heure."

Je me résigne et j'avance vers la glace. Il regarde sa main sur mon dos.

Je commence à lécher, lui s'accroupit près de moi. Sa main palpe mes seins, parcours mon intimité, s'attarde pénètre.... "Plus vite lèche", m'ordonne t'il. "Vraiment tu n'es pas douée avec ta langue, continue".

Cela dure, j'ai de la glace sur tout le visage. Le salon est rempli de ce bruit de lapement, de sucions. Il m'attrape le pied et me m'éloigne un peu de la glace. D'une main ferme, il me retourne.

-"Tu es magnifique lucie. Maintenant écarte bien tes jambes. Voila c'est bien, encore un peu. Tu vas me recevoir"

Debout il se déshabille. Il est nu, il me regarde pervers. Lentement il enfile un préservatif. Je le regarde excitée, paralysée de désir. J'utilise ma langue pour nettoyer mes lèvres recouvertes de glace. Il se met a genou. "Ma petite Luce, je vais te prendre." M'annonce t'il.

Il me caresse lentement. Mon bassin me porte vers son sexe. Il me pénètre. Mon vagin se dilate brusquement, il m'emplit le ventre d'un seul coup. Il est rude. J'essaye de m'agripper à lui avec mes bras et jambes. Il repousse mes bras. Il me lime sans vergogne. Grognant de plaisir. Empalée, trempée de sueur, je m'abandonne, que de plaisir....

Un râle, je sens les spasmes du sexe de Pierre. Il se retire. Le l'aperçoit déposer son préservatif sur la table. Je suis là béante et paralysée.

Il passe par la salle de bain et en quelques minutes il est habillé. Il s'approche de moi me redresse.

-"Luce tu es une cochonne tu as de la glace partout, je ne te fais pas la bise. Je t'appelle on se voit bientôt?"

-"Euh... Oui bien sur. Attend...Quand"

Il franchi le palier je ne le suit pas. Ma pudeur réapparaît j'ai honte. Je me précipite sur une serviette de bain. J'ai froid...
J'ai rêvé de Pierre longtemps sous la douche ce soir...
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