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Aline

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Dimanche 16 janvier 7 16 /01 /Jan 00:00

Bijour a tous,

 

Faut bien que je présente un peu, sinon vous allez finir par croire que ce blog c'est juste une liste d'article et un rassemblement de films que j'aime. Oui c'est un peu ça par ce blog je cherche à partager si vous n'êtes pas d'accord si vous avez aimez si vous connaissez un autre article n'hésitez pas, partagez, partageons l'information.

 

Quand à moi je m'appelle Aline j'ai 25 ans. Mon taf, euh non je vous le dirais plus tard. Pour me décrire je peux dire que j'adore le sport surtout le surf, les livres, la bonne zik, les mecs et le plaisir, la vie en fait, que je vie à 200%. Yes, il faut en profiter, d'ailleurs j'y retourne, super mat passe cette aprem.

  

Bisous à tous.

Aline

 

Par aline - Publié dans : plaisir
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Vendredi 14 janvier 5 14 /01 /Jan 00:00

La suite du post précedent  ce qu'en pense les gens d'arte. Merci a l'auteur et oui c pas de moi. Mais si ca vous donne envie d'aller le voir,j'ai réussi....

La dura vita
Marco Ponti nous entraîne dans un premier film à l'atmosphère délirante. Lorsque deux jeunes hommes, habituellement plantés devant leur écran de télévision, doivent se confronter à la vraie vie, les règles du jeu changent. Plus question d'appuyer sur le bouton "pause" de la télécommande ! Il faut penser à payer le loyer, à soigner sa tenue pour décrocher un emploi, envisager d'endosser des responsabilités... Et quand l'amour surgit au coin d'une rue, tel un Coup de foudre à Notting Hill - le film est truffé de références -, la situation se complique encore. Andrea (Stefano Accorsi, connu pour ses rôles dans La chambre du fils ou Le jeune Casanova), perd totalement les pédales dans ce monde qu'il ne maîtrise pas. Même lorsqu'il achète du pop-corn, il se sent désorienté face à la vendeuse, qui répétant les mêmes phrases toute la journée, lui fait l'effet d'une machine. Quand le réalisateur insiste sur ces situations de confrontation avec le réel, les plans s'étirent, la musique se tait. Ces moments de pause tranchent avec le rythme accéléré de cette fiction qui, le reste du temps, entraîne ses protagonistes dans un tourbillon infernal. Parfois même, la confusion s'empare de la chronologie et les scènes arrivent dans le désordre ! Quant à la rencontre amoureuse, elle prend les traits d'un vaudeville à rebondissements. Dans un épuisant jeu de ping-pong, les amants s'assènent des révélations fracassantes. Les sous-titres du réalisateur, précisant les pensées des personnages ou ajoutant des commentaires ironiques, éclairent la lanterne du spectateur, qui compte les points de ce match réjouissant.

Par aline - Publié dans : Films and zik !!
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Mercredi 12 janvier 3 12 /01 /Jan 00:00

L'article est long je sais mais instructif pour ceux qui ne l'aurait pas lu cette été. Allez bonne lecture

bisous a tous

La danse sur le dernier Kylie Minogue. Ça mate, ça clope et ça carbure au whisky coke. Ambiance de soirée étudiante avec quelques parents grisonnants égarés au bar. Les conversations glissent: études, boulot, projets de vacances… Mais la voisine doucement s’impatiente: «Allez ma puce, dit-elle d’une voix de miel, on va s’occuper de toi.» Elle est ronde, et blonde. Débardeur, bottes en cuir, jupe ultracourte à même la peau. Elle s’appelle Emmanuelle et vous dévisage de ses grands yeux noirs. 20ans à tout casser. Le copain l’enlace tendrement. «J’adore. Elle est complètement épanouie depuis que je l’ai amenée ici.» Ici, à l’Overside, ils retrouvent leurs amis, Isabelle et Dan, boulangers à Aubervilliers, Marc, le photographe, et sa dernière conquête, une liane aux cheveux bruns, étudiante en droit. Ensemble, et avec d’autres, ils vont «s’éclater» au fond du couloir, dans les coins câlins. Baisers, caresses et… plus si affinités. Ça ne change rien à leur amour, au contraire, ça l’a renforcé, disent-ils: «C’est fini, on ne vit plus comme nos parents. Nous, on est mariés, mais pas question de baiser pendant quarante ans avec la même personne. Il faut vivre avec son temps.»


Et l’époque commande du sexe, toujours plus, plus ludique, plus exotique, plus extatique.Sans tabous, sans limites, rien que du plaisir. C’est le refrain du moment partout, pub, télé, radio, cinéma, littérature… Houellebecq et les cercles branchés de «Nova Mag» ou de «Paris dernière» ne sont plus les seuls à vanter les mérites de la partouze… Même aux «Z’Amours», le «Tournez manège» moderne de France 2, on se demande si «on l’a déjà fait à plusieurs?», «rien qu’entre femmes?», et «qu’est-ce que ça fait?». Sur internet, des milliers de sites, d’associations, de forums détaillent les mille et une façons de faire exploser sa libido. La France entière, jusque dans les cours d’école ne parle plus que de ça, «triolisme, échangisme, gang bang. A quatre pattes, par devant, par derrière…». Simples provocs de langage? Suite, après la parenthèse noire des années sida, du «jouissons sans entrave» de Mai-68? Symptôme d’une société minée par la peur de vieillir? Comment expliquer ce nouveau vent apparent de liberté sexuelle? Qui le porte? Et qui en profite réellement?
Les adeptes de l’échangisme, du mélangisme, du SM, les «nouveaux libertins», comme ils aiment qu’on les appelle, sont désormais des gens de tous âges et de tous milieux, ingénieurs, RMIstes, et même ministres (voir encadré), profs, employés, ouvriers… «Il y a une véritable démocratisation de ces pratiques, qui doivent aujourd’hui concerner plus de 400000personnes dans toute la France, indique le sociologue Daniel Welzer-Lang, professeur à l’université de Toulouse-le-Mirail. Beaucoup de gens y viennent par curiosité. Ils se disent qu’il faut au moins essayer, tenter une relation à plusieurs ou une expérience homo. Les relations bisexuelles ont ainsi, par exemple, beaucoup augmenté.» Isabelle Million a fondé en 1994 Couples contre le Sida, une association qui s’occupe de prévention dans les clubs échangistes et, l’été, sur les plages bondées du Cap-d’Agde. «Le milieu s’est considérablement renouvelé. Nous voyons aujourd’hui de jeunes gens qui n’ont parfois que 18 ou 20ans.» Les anciens comme Roger, instituteur à Vannes, s’y perdent: «Les femmes se lâchent complètement. Et maintenant on a aussi des gamins. Eux, ils sont souvent voyeuristes ou exhibitionnistes. Il y a trente ans, c’était moins compliqué!» Traduisez plus fraternel, plus «peace and love» sans doute, mais aussi plus caché. Fini aujourd’hui les petites annonces en langage codé: dans «Swing», les textes sont illustrés, madame fesses en l’air, monsieur en action. Et on s’échange parfois sur internet les gags de la dernière «touze entre amis», photos numériques à l’appui. Echangiste, ça n’est plus vraiment transgressif. Témoignage d’un organisateur de soirées: «C’est banal, comme le devient peu à peu le SM.» On en parle facilement, on en est souvent fier, parfois indifférent. Conception, 37ans, vingt ans de mariage et quatre enfants, habite près de Rouen. «Voilà, on faisait une soirée entre amis, on avait un peu picolé. Et on s’est dit soudain: "Tiens, si on faisait une partouze." On en avait tellement entendu parler dans les films, à la télé.» Elle hausse les épaules: «Voilà. Rien d’original. On voulait élargir la vie sexuelle. Et puis, comme on dit, il n’y a pas de mal à se faire du bien.» De nombreux échangistes racontent qu’ils se sont lancés, comme ça, presque par hasard. Mais, en fait, la décision a souvent été longuement mûrie. Les femmes ont, pour la plupart, mis du temps avant d’accepter un fantasme, qui reste encore essentiellement masculin. Patricia, employée dans une maison de retraite, a longtemps résisté. Faire l’amour à plusieurs? Impensable quand on a été élevée chez les sœurs et mariée à 19ans. Et l’approche de la quarantaine l’a fait méditer: «Je me suis dit: "Merde, je vieillis, il ne faudrait pas passer à côté de certaines choses." J’ai essayé. Fabuleux, ma vie a complètement changé.»


Chacun son histoire, et sa formule: soirées en club ou buffet campagnard à domicile, deux fois par semaine ou deux fois par an, triolisme, échangisme, mélangisme, à tendance SM ou fétichiste… Mais les mêmes expressions reviennent, comme une leçon apprise par cœur. «Faut pas mourir idiot.» C’est comme une «cerise sur le gâteau», qui vient «briser la routine», mettre du «piment dans le couple». Ceux-là ont trouvé leur solution au grand dilemme de l’Homme moderne, «le besoin de se ressourcer dans un cocon et de vivre sans cesse de nouvelles sensations» (voir l’entretien avec Willy Pasini). Et l’amour dans tout ça? «Rien à voir avec le sexe», répètent-ils. Eux, ils s’aiment et, croyez-les, bien plus que ceux qui mènent une double vie. Eux, ils s’aiment et, croyez-les, bien plus encore depuis qu’ils partagent ces petites gâteries. «Je regarde aujourd’hui mon épouse comme je ne le faisais plus depuis longtemps, s’étonne Pierre, un chauffeur de taxi marié depuis vingt ans. Il m’arrive même de me réveiller la nuit pour lui caresser les cheveux.» Claire, 26ans, infirmière: «Ça a complètement sauvé notre couple. On s’est redécouvert. On a retrouvé du désir l’un pour l’autre.» Et le plaisir ultime, tous, hommes et femmes, le disent, c’est de se retrouver dans le lit conjugal après une belle partie de jambes en l’air. Revanche de la vie simple sur les grands frissons. Jacques, un gaillard du BTP, rencontré un soir dans l’un des plus anciens clubs échangistes de Paris: «On est là seulement pour jouir les uns des autres. Tout ça, c’est rien. Seulement un jeu.»
Une minorité joue à se faire plaisir en bravant les conventions et les interdits. Quoi de plus légitime finalement. Certes, mais au temps de l’individualisme triomphant, à l’heure où chacun cherche à se différencier, ces comportements risquent de devenir une tendance, une mode et peut-être même une norme.A force d’en parler, de les valoriser, ils pourraient bien influer de manière insidieuse sur nos vies.Pour le philosophe Dominique Folscheid (voir entretien), « ils ont déjà contribué à complètement bouleverser l’imaginaire amoureux de l’époque ». Ils viennent encore renforcer le discours ambiant du «tout faire, tout essayer». L’idée qu’une vie réussie passe obligatoirement par une sexualité de folie. Qu’il faut coûte que coûte entretenir le désir, satisfaire ses fantasmes et jouir, jouir jusqu’à 80ans. Selon Philippe Brenot, directeur d’enseignement en sexologie à l’université Paris-V, «ce vent de liberté culpabilise une bonne partie des gens. La banalisation dans le langage des pratiques échangistes, SM, du porno crée de nouvelles normes». Le sexologue Jacques Waynberg va plus loin: «La moindre défaillance du désir est devenue suspecte. Les couples passent leur temps à faire un audit sur la qualité de leur vie sexuelle. Le smic traditionnel: un ou deux rapports par semaine de sept minutes et demie n’est plus acceptable. Tant mieux, à condition de ne pas sombrer dans l’angoisse et l’obsession.»


Dans le secret de leur cabinet, les spécialistes sont confrontés désormais à d’étranges questions: «Trois fois par mois, c’est grave docteur?» «Je n’ai pas un orgasme à chaque fois…» «Je n’ai pas envie d’essayer l’amour à plusieurs, c’est normal?» Ces patients-là ignorent que d’autres demandent de l’aide parce qu’à 40ans déjà ils n’ont plus jamais envie, ou parce qu’à 25 ils ont peur de faire l’amour. Non, tout le monde n’a pas la vie sexuelle de Catherine Millet. Mais personne n’ose le dire. Les fantasmes de l’époque exercent une pression insoupçonnable. C’est le thème de «Sept Ans de mariage», le dernier film de Didier Bourdon, sauvé par Catherine Frot, excellente en grande bourgeoise coincée. Son mari, médecin, décide de tout lui infliger – films pornos, sex-shop et boîtes échangistes – pour réveiller sa libido… Ce mauvais scénario se produit aussi, parfois, dans la vraie vie. Alexandra, 21ans, est serveuse dans un restaurant près d’Amiens. Son copain, éducateur, a récemment vu le documentaire de Daniel Karlin, «Et si on parlait d’amour», qui aurait pu s’intituler «Et si on parlait d’échangisme»… Un soir, il lui a confié que lui aussi aimerait bien essayer: «Tu sais, ça se fait maintenant.» Elle a fini par se laisser entraîner. «J’ai juste accepté de me faire caresser, pour lui. C’est vraiment pas mon truc, mais je crois que je ne vais pas pouvoir y couper…» Sur les forums de discussion, des internautes s’interrogent: «Avez-vous déjà eu une expérience à plusieurs? Mon mec le demande? Qu’est-ce que je dois faire?» «Les femmes seront les grandes perdantes, s’inquiète le psychiatre Philippe Brenot. Elles vont croire qu’il faut en passer par là pour ne pas perdre leur compagnon, comme elles se sentent aujourd’hui obligées d’accepter la fellation ou la sodomie.»
Mais la pression ne vient plus seulement des hommes. Nathalie a la trentaine, deux enfants, un poste de direction dans un hôpital. Une vie heureuse mais un peu morne, un désir qui s’émousse: «Je commençais à regarder autour de moi pour la première fois après dix ans de mariage.» L’échangisme, dont lui avait parlé un ami, lui a paru soudain moins impensable. Elle a convaincu son mari d’aller dans un club «comme ça, par curiosité». Lui qui n’avait jamais fumé a vidé la moitié d’un paquet de cigarettes. Et il n’a jamais pu lui faire l’amour.
Beaucoup de couples reviennent emballés de ces expériences, mais d’autres se perdent. Jalousie, traumatisme de voir l’autre dans des bras inconnus, crainte de ne plus être aimé ou de ne plus savoir aimer… «Il faut avoir une grande maturité affective et érotique pour aller dans ce genre d’endroits», prévient le sexologue Jacques Waynberg. «Surtout, ne pas s’y aventurer pour sauver son couple.» Julien, 24ans, un visage d’enfant sous des airs de play-boy, a goûté aux clubs échangistes entraîné par son directeur de stage. Ses copains de fac l’écoutaient, verts de jalousie, raconter ses aventures. Et puis Julien est tombé amoureux. Au bout de six mois, il a voulu initier sa copine. Leur histoire s’est aussitôt terminée. «Je n’ai pas supporté de la voir prendre son pied avec un autre.» Julien ne sait pas s’il pourra, un jour, nouer une relation stable. «Je me lasse très vite. Je n’arrive plus à rester six mois avec une même nana. J’ai peur.» Il réalisera sans doute un jour que la routine n’épargne personne, même les plus grands libertins. Martine, kiné dans la région d’Aix-en-Provence, a donné dans l’échangisme pendant dix ans avec son mari, prof d’art dramatique. Elle s’est convertie au départ pour lui et s’y est beaucoup plu: de belles rencontres, des fêtes, le plaisir d’être constamment convoitée… Mais, aujourd’hui, la jeune femme est lasse: «J’ai l’impression qu’on m’a lâchée dans une pâtisserie alors que je n’avais pas spécialement faim. J’ai mangé tous les gâteaux et je suis écœurée. Maintenant, j’ai simplement besoin d’amour.»


Sophie des Deserts

Semaine du jeudi 24 juillet 2003 - n°2020 - Le Nouvel Observateur

Par aline - Publié dans : La revue de presse
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Mercredi 12 janvier 3 12 /01 /Jan 00:00

 bijour après un long article en voici un piti

J'écoutait la radio et j'ai entendu parler d'un livre pas mal :Dans la diagonale  de François BEGAUDEAU. Ca m'a pas l'air trop mal.

Mais bon je suis sur que vous êtes plus intéressé par moi que me envie de lecture. Je vous en dirais plus ce weekend la j'ai du monde chez moi les prochains jours, Promis.

Bisous a tous

Aline

 

 

Par aline - Publié dans : plaisir
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Mardi 11 janvier 2 11 /01 /Jan 00:00

Voila après le ciné la zik toujours hors des sentiers battus: The Dandy Warhols!!

C'est vraiment un bon groupe, du bon rock frais et vif. Vous ne connaissez pas allez y ecoutez. Ils sont connus partout sauf en france snif.

Ils ont un site : www.dandywarhols.com

N'hésitez pas à partager vos impressions sur ce groupe.

Par aline - Publié dans : Films and zik !!
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Lundi 10 janvier 1 10 /01 /Jan 00:00

Je sais c'est long mais c'est pas trop mal, même si un peu cérébral, lol !!

Les discussions via le Net constituent une vraie révolution relationnelle et professionnelle.
Les «chats», nouveaux jeux de l'amour et du hasard

Décidément, les grandes réussites sociales, dans le domaine des technologies de communication (ou TIC), se trouvent souvent là où on ne les attendait pas. Après le déconcertant succès des SMS, voici que le «chat» ­ ou conversation synchronisée par l'Internet ­ s'impose à son tour comme un véritable phénomène de société. Car ils sont des millions à emprunter chaque jour ces chemins de traverse électroniques qui serpentent parallèlement aux très embouteillées autoroutes de l'information. En chattant, on s'amuse et on «délire», on «tue le temps» (au bureau si possible), on échange sur des thématiques affinitaires et, surtout, on drague ! L'Internet n'est-il pas en train de s'imposer comme le premier vecteur d'adultère de ce début de siècle ?

Le chat (ou dial), c'est donc de la conversation électronique en temps réel, parfois assistée d'une webcam, avec une (ou des) personne (s) à qui l'on choisit d'écrire et de répondre. Les forums de discussions (pour le dire en français) sont d'invraisemblables melting-pots sociaux qui offrent une réalité à l'évanescente convivialité numérique. Et pour cause, on sait à tout moment «qui est là» (via une liste d'«amis»), si notre message a été lu, qui nous écrit... Paradoxe : sur les chatting forums, les rapports se nouent de manière personnalisée, alors que l'anonymat est de mise (pseudo oblige), et que les corps sont absents. Quel paradoxe que ces «relations flashs», denses et furtives, entre des «inconnus intimes»...

Pesons nos mots : le chat constitue une véritable révolution relationnelle, et professionnelle aussi. Car il faudrait oser chiffrer ce qu'il coûte aux entreprises et administrations. Profitant des après-midi oisives, et surtout de l'absence du supérieur, des dizaines de milliers de personnes chattent au lieu de travailler. On comprend que cette habitude «chronophage» et transgressive puisse vite prendre le pas sur les obligations professionnelles et des utilisations plus mornes et conventionnelles de l'ordinateur. Mais des parades techniques (des filtres) et des jurisprudences enrayent désormais ce fléau économique. Et gare aux passe-murailles du Net, pris la main sur le clavier défendu, jouant au chat et à la souris sur le petit tapis...

Chattant, on a l'impression à peine métaphorique d'être sur une place publique, ou dans un immense cocktail. Le chat, c'est le «bistrot du Net» (H. Rheingold) ! Là, on peut à sa guise «tenir salon», papillonner, ou privilégier l'aparté en tête-à-tête. Bien sûr, des modérateurs ­ les videurs du Net ­ veillent au respect de l'indispensable «netiquette», mais les chatting forums sont des espaces de libre expression, dont certains usent, voire abusent.

De prime abord, le chatting pourrait être considéré d'une pauvreté intrinsèque, et donc d'un attrait limité, pour des internautes maintenant habitués au luxe d'univers multimédias aux qualités graphique et sonore exceptionnelles. Ne se résume-t-il pas à des échanges courts, symétriques, finalement télégraphiques ? Mais le chatting est un jeu, et son succès est sans doute à chercher dans sa nature ludique.

D'abord jeu avec soi-même, et l'idée intuitive que l'on se fait du destin. Les plates-formes de chatting des sites de rencontres pour célibataires, par exemple, constituent d'immenses «loteries relationnelles». On y vient sans savoir qui l'on va y rencontrer. Le hasard ­ et peut-être le destin ­ est au coin de l'écran, à portée de clic. Beaucoup de «solos» y viennent et y reviennent sans cesse, comme le joueur de Dostoïevski à sa table, car ils pensent que «la chance va tourner», que dans quelques minutes leur vie peut changer.

Mais jeu avec l'autre, aussi, car souvent on ne le connaît pas, et chatter s'apparente en ce sens à un véritable poker, parfois menteur. Un petit tour d'horizon pour savoir «qui est là», un oeil jeté aux fiches «en ligne», et quelques courts messages envoyés pour commencer, comme des bouteilles à la mer. Ensuite, l'attente, longue, ou très courte, les «jours de chance». On provoque, on suggère, on propose, on induit dans des discours, qui peuvent être des registres de la «bonne blague», de la confidence, de la séduction, voire de l'érotisme caractérisé.

Le caractère ludique des échanges en chat tient à son rythme frénétique, quand «la greffe a pris». Alors s'instaure parfois un dialogue en simultané de plus en plus rapide, véritable «ping-pong» verbal et numérique qui induit une tension nerveuse et même physique chez ses protagonistes. Manier les degrés, mettre le maximum de sens dans un minimum de mots, détourner les codes pour les réinvestir, réagir vite et bien ; «rebondir» à bon escient. Et toujours, garder à l'échange un rythme haletant, garant du plaisir.

Le chat devient alors une pratique qui absorbe, fascine et sidère, faisant oublier les rendez-vous, la faim et le sommeil. Et nombre de chatteurs parlent presque exaltés de ce crescendo frénétique saisissant des inconnus qui «s'emballent» soudain à partir de quelques mots échangés. Alors, le caractère désinhibant du Net permet de contourner civilités et convenances, pour emprunter des raccourcis relationnels (d)étonnants, vers les voies de la confidence, d'un marivaudage assumé, sous forme de jeu, toujours. Et prendre un «râteau» ménage les orgueils, quand il est numérique !

Le jeu continue dans ce maniement des degrés, de l'implicite et de l'explicite, dans le détournement des codes orthographiques et typographiques (grâce aux smileys). Et grâce à un ensemble de gimmicks verbaux composant un sabir «jeuniste», fait d'abréviations et d'une improbable adultération digitalo-alphabétique. Les codes traditionnels sont piratés pour servir de nouvelles formes d'oralité, produisant un «parlécrit» pétri d'interjections, de majuscules (pour crier ou s'esclaffer)... Et l'exigence est de faire court et vite, surtout. Aller à l'essentiel, au prix d'un étonnant exercice, qui exige maîtrise technique et fulgurance rhétorique.

Enfin, le chat est un jeu avec la «machine». Car les «ordinateurs chattant» sont les vecteurs dynamiques d'un code graphique d'alerte ­ donc d'attention permanente ­, qui, au gré des messages envoyés, lus et reçus, s'allument, clignotent, sous forme d'enveloppes lumineuses, de smileys complices. Et tous à leur manière appellent à jouer encore, comme ces flippers de bistrots qui susurraient, jadis, de leurs voix mécaniques, «play again»... «Bien chatter» exige de connaître parfaitement son ordinateur pour aller vite, passant des un (e) s aux autres simultanément, et ne rien perdre du plaisir et des contacts. Une rage folle saisit d'ailleurs les chatteurs confrontés à une panne de réseau ou à un «plantage», car cette irruption du «réel» est aussi insupportable que douloureuse.

Entérinant l'ère du flirt numérique et du détournement de l'Internet en contexte professionnel, le chat reste une pratique superficielle et amnésique. Les messages n'y sont en principe pas archivés et chacun efface les précédents. C'est un palimpseste technologique gommé chaque heure, et chaque heure réécrit. Mais ces forums permettent à des internautes de se découvrir et de se rencontrer parfois, de l'autre côté du miroir sans fond de l'écran. Il s'agit d'un mode relationnel léger et spontané, paradis des casaniers et des insomniaques ; symptomatique aussi de cette idéologie de la communication dans laquelle nous baignons, et qui exige que nous soyons connectés le plus souvent, et le plus longtemps possible ; quitte à verser dans la «cyber-addiction» ou le «zapping relationnel».

Questions d'actualité : chatter et marivauder sur le réseau avec des inconnu(e)s, est-ce tromper? C'est déjà assurément tromper l'ennui. Et les forums sont-ils des non-lieux troubles et piégeux attirant pervers et pédophiles, et à ce titre, nouveau repoussoir des conservateurs et autres technophobes ? On y vient anonyme et en connaissance de cause, tout le monde ­ et surtout les ados ­ sait intuitivement que c'est le «royaume des petits mensonges entre amis» et de la «schizophrénie numérique». Et c'est librement, aussi, qu'on choisit de donner son téléphone, pour passer «dans la vraie vie».

A l'ère de la distanciation généralisée des rapports, le chat constitue un «hygiaphone technologique» ludique et libidineux, «tout à l'ego» servant de déversoir aux «solitudes interactives». Ceux qu'on y croise n'ont ni corps ni âge, mais un sexe assurément... Qu'on se le dise : sur le Net aérien, dotés de plumes (numériques) affûtées et momentanément désincarnés, les chatteurs ne sont pas des anges pour autant !

Pascal LARDELLIER professeur à l'université de Bourgogne.

Liberation - mercredi 29 décembre 2004

Par aline - Publié dans : La revue de presse
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Lundi 10 janvier 1 10 /01 /Jan 00:00

Bijour,

Bon je vais un peu parler de moi. il fo des fois.

J'adore le surf je pratique quand j'ai le temps je trouve ca génial comme sport. J'ai deux modèles dans ce sport. Oh elles sont bien plus talentueuse que moi, lol. Chelsea georgeson et Holly beck. Pour ceux qui ne les connaissent pas, je mettrai bientôt une photo d'elle dans la section photo.

J'aime bien des choses mais ça on en parlera plus tard...

Et j'attend vos commentaires chers lecteurs pour l'instant le plus long c sanglier noir, merci a toi!!

bises a tous

Aline

 

Par aline - Publié dans : plaisir
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Dimanche 9 janvier 7 09 /01 /Jan 00:00

Voila dans cette catégorie je vais essayer de vous présenter que du bon !!
Voila un bon début un film confidentiel mais génial Santa maradona. Ce film raconte la vie de quatres jeuns italiens à turin. andrea, bart, lucia et dolores. Ce film est bourré de répliques cultes de situations loufoques. Un film frais et génial en fait. ( je sais ca fait un peu publicitaire).


Il est passé sur arte en france il y a quelques temps, enfin il était temps. A voir allez bougez vous!!

   


La fiche du film c plus facile comme ca pour le trouver!!

 SANTA MARADONA (Italie, 2001, 91mn)
Réalisé par Marco Ponti
Scénario de Marco Ponti
Musique : Motel Connection, Mano Negra, Subsonica
Production : Rai Cinema, Tele+
Stefano Accorsi (Andrea), Libero De Rienzo (Bart), Anita Caprioli (Dolores), Mandala Tayde (Lucia)

Par aline - Publié dans : Films and zik !!
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Samedi 8 janvier 6 08 /01 /Jan 00:00
 L'éducation sexuelle en panne

Ultime soirée de l'année consacrée au combat d'hier pour la légalisation de l'avortement, à la loi Veil et à la situation aujourd'hui[ARTE, Soirée thema «Education sexuelle : une réalité européenne ?»] . Les deux premiers documentaires remplissent leur cahier des charges en brossant les tableaux des situations contrastées en Europe. Le troisième, hélas trop bref, tente une percée intéressante vers l'un des aspects les moins médiatiques de l'affaire : l'éducation sexuelle des adolescents.

Les militants d'hier le savent bien, si l'on veut que le nombre d'IVG diminue, pas de secrets, il faut une réelle, efficace, constante information sur la contraception. D'autant que si le préservatif est certes connu, c'est au détriment des autres moyens de contraception. En France, les chiffres (IVG et maladies sexuellement transmissibles chez les ados) nous disent chaque année ce que coûte l'absence de politique d'information. Qu'en est-il dans les pays européens ? Il y a du bon : l'Allemagne où la sexualité est abordée dans les cours d'éthique, les Pays-Bas où des profs sont formés à l'éducation sexuelle (trois à quatre cours par an, mais les crédits gouvernementaux sont en baisse cette année). Et du moins bon, comme la Pologne où l'énoncé seul des cours de «préparation à la vie familiale» dit bien le poids encore énorme de l'Eglise dans cette affaire. Une Fondation des femmes pour le planning familial existe à Varsovie, qui distribue des prospectus, mais pas de pilule : 7 euros par mois, un luxe dans ce pays où le salaire moyen est de 500 euros. Ce tour des politiques d'information est bien trop incomplet pour que le spectateur puisse se faire une idée des réalités. Emerge tout de même une évidence : à l'exception des Pays-Bas, aucun pays ne mène une politique d'information volontariste, ouverte, offensive à destination des adolescents.

Par Sophie ROSTAIN 

Liberation - mardi 14 décembre 2004

Par aline - Publié dans : La revue de presse
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