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Mercredi 16 février 3 16 /02 /Fév 00:00

 Un petit tour du monde culturo libertin.

Découvrons dans cet article la vie sexuelle des femmes chinoises!!
 

Êtes-vous satisfaite de votre vie sexuelle? Avez-vous des relations extraconjugales? Éprouvez-vous des difficultés dans votre vie sexuelle? Ce ne sont pas là des questions extrêmement privées posées par un médecin, mais certaines des questions les plus délicates parmi les trente-cinq contenues dans le questionnaire d'une enquête effectuée au cours des mois d'août et septembre et portant sur la vie sexuelle des femmes chinoises.

Depuis toujours, la vie sexuelle et le niveau de satisfaction qu'on en tire retiennent l'attention de la société. Cependant, pour bien des raisons, on a effectué très peu d'enquêtes dans ce domaine. C'est ainsi qu'on ne connaissait pas bien la situation de la vie sexuelle des femmes chinoises. Cette enquête au sujet des femmes urbaines avait été organisée conjointement par l'Association chinoise de sexologie et la Société médicale de Chine. Elle a été effectuée par Internet sur Sina.com, l'un des plus importants portails en Chine, et elle a duré 40 jours (du 22 août à la fin de septembre 2004). Le questionnaire a été rempli par 31 482 femmes, mais la page Web de cette enquête a été lue par 40 000 personnes. Cette enquête avait pour objectif de connaître la situation actuelle de la vie sexuelle des femmes chinoises dans les villes; d'analyser leur comportement et leur psychologie dans ce domaine; et finalement, d'attirer l'attention de la société sur le problème féminin.

L'importance de la vie sexuelle

Le sexe a été longtemps un sujet tabou pour les Chinois. Il y a des dizaines d'années, pour ces derniers, la principale utilité du mariage était la procréation. Le sexe était un sujet dont les gens, surtout les femmes, ne voulaient pas parler ouvertement. Cette conception sur le sexe existe encore aujourd'hui dans des régions rurales non développées de la Chine. Pourtant, pour les jeunes femmes des villes, ces idées sur le mariage et le sexe sont inimaginables et inadmissibles. Elles ont le courage non seulement de parler du sexe, mais aussi d'exprimer ou de suggérer leur désir, au lieu de garder le silence et de se soumettre à la volonté de leur partenaire. Ce type de femmes représente 90,6% des personnes enquêtées. Par ailleurs, 47,3% des femmes osent refuser avec politesse une relation sexuelle quand elles ne la désirent pas. Les femmes ont leur droit propre à la vie sexuelle, un droit égal à celui de l'homme. Voilà pourquoi la qualité de la vie sexuelle des femmes est évidemment élevée, et 87% des personnes disent avoir connu l'orgasme. Les résultats de cette récente enquête sont bien différents des conclusions que certains spécialistes avaient tirées après une enquête passée. D'après ces derniers, quatre-vingts pour cent des femmes chinoises ne comprenaient pas le sens du mot orgasme.

Les femmes accordent une importance de plus en plus grande à la vie sexuelle dans le mariage. Une proportion de 93,8% de ces dernières estime que la vie sexuelle est très importante, alors que seulement 6% d'entre elles trouvent que ce n'est pas indispensable, voire même que ce n'est pas important. La qualité de la vie sexuelle dans le mariage, qui se classait autrefois au troisième rang, après la vie matérielle et le fait d'avoir un enfant, occupe désormais la première place. Peu de personnes maintiennent encore un mariage sans amour en raison de l'enfant ou d'autres raisons. Comme autre résultat, cette enquête montre aussi que 74,1% des femmes ont déjà eu recours à la masturbation. Vu l'anonymat qu'offre Internet, on a pu obtenir des chiffres réels, et le résultat des enquêtes effectuées par d'autres méthodes ne reflétait peut-être pas complètement la situation réelle à cause de l'influence de l'environnement. M. Cao Zeyi, président de la Société médicale de Chine, trouve que ces résultats sont crédibles. « Bien qu'on n'ose pas avouer la masturbation, la proportion des femmes chinoises qui y ont recours représente plus de 50% du chiffre total selon les données cliniques. C'est presque identique aux résultats de cette enquête », a-t-il indiqué.

Améliorer la qualité de la vie sexuelle

Selon les résultats de l'enquête, 87% des femmes éprouvent du plaisir dans leur vie sexuelle. Le nombre de femmes qui ressentent fréquemment des orgasmes représente 47,5% du nombre total des femmes enquêtées, et celles qui ne l'ont jamais connu ne représentent que 5,6% du total; aussi, 54,1% des personnes enquêtées ont affirmé avoir confiance dans leur capacité sexuelle. Dans l'ensemble des cas, la proportion des femmes ayant déjà ressenti l'orgasme est de 82,5%. Parmi ces femmes, 49,2% atteignent l'orgasme avec un partenaire, 9,7% par la masturbation et 35,6% dans ces deux cas, chiffre qui représente 94,5% du nombre total de personnes ayant répondu à la question sur le sujet. L'orgasme est le critère fondamental de la qualité de la vie sexuelle. Le résultat de l'enquête montre une proportion tellement élevée qu'on a peine à y croire.

En se basant sur les données d'une autre enquête, effectuée il y a quatre ans, Pan Naimin, professeur de l'Université du peuple, avait conclu : « Dans le domaine de la jouissance par l'orgasme, l'homme obtient 62,5 notes sur 100 en moyenne, tandis que la femme n'en obtient que 38,6 ». D'après le professeur Pan, parce que la femme n'éprouve pas d'orgasme, la relation sexuelle a beaucoup moins de valeur et de signification que pour l'homme. C'est la raison pour laquelle tant de femmes chinoises souffrent de frigidité sur le plan sexuel. Elles fuient la vie sexuelle, la refusent même, voire se révoltent. Pour cette même raison, dans une telle vie passée sous la contrainte, les femmes éprouvent beaucoup de souffrances et de colère et nourrissent même des idées de vengeance. Cette enquête a été effectuée par le professeur Pan dans des régions urbaines et rurales de Chine. Cette fois-ci, le résultat de l'enquête parmi les femmes des villes devrait refléter réellement leur situation actuelle. Sur le sujet de la qualité de la vie sexuelle des femmes, par rapport à la moyenne dans tout le pays, le niveau de conscience des femmes urbaines sur le sexe s'élève rapidement; elles peuvent désormais rechercher activement une vie sexuelle heureuse.

Le sexe n'est pas l'apanage du mariage

Plus de 90% des femmes enquêtées sont âgées de 21 à 49 ans, 80% sont titulaires d'un diplôme universitaire et habitent dans de grandes villes comme Beijing, Shanghai et Chongqing. Parmi les personnes enquêtées, 55% sont des femmes mariées. Une grande partie des femmes célibataires ont des activités sexuelles. Parmi ces dernières, celles qui avouent avoir un partenaire sexuel représentent 75,5% du nombre total des célibataires. Grâce à l'élévation du statut social et économique des femmes modernes, celles-ci ont réussi sur le plan psychologique et dans la vie réelle à se débarrasser de la mentalité traditionnelle sur le mariage, celui de se marier pour la vie avec un seul homme. Ne tenant pas compte de la chasteté, ces femmes attachent de l'importance à une vie sexuelle harmonieuse et la considèrent comme la condition primordiale dans le mariage.

Par ailleurs, à la question « Avez-vous des activités sexuelles extraconjugales », 8,3% des femmes mariées ont avoué qu'elles en ont souvent, et 32,4% d'entre elles ont dit en avoir déjà eu. Ces pourcentages, surtout le second, sont très supérieurs à ceux obtenus lors d'une enquête passée : 7% et 13%. Toutefois, on a remarqué qu'une chose n'a pas changé par rapport à cette enquête précédente : encore plus de la moitié des femmes n'ont jamais eu d'activités sexuelles extraconjugales (59,2%).

Bien sûr, la plus grande liberté sexuelle est plutôt un progrès par rapport à la mentalité traditionnelle fermée. Toutefois, le taux de croissance des problèmes familiaux et sociaux causés par le concubinage et les relations extraconjugales inquiète beaucoup les spécialistes. Ces dernières années, selon des statistiques fournies par l'Association des femmes de la ville de Guangzhou, les cas de bigamie, de cohabitation illégitime et de relations extraconjugales affichent une tendance à la hausse chaque année : de 246 cas en 1999, ils sont passés à 882 en 2001.

Les femmes chinoises sont-elles frigides?

Selon un article publié récemment dans Internet, 60% des femmes professionnelles seraient frigides. Cet article a attiré l'attention des médias de masse. M. Pan, directeur de l'Institut de sociologie de l'Université du peuple, émet l'avis suivant : « J'estime qu'il y a en effet des cas de frigidité chez les professionnelles, mais la proportion n'est pas si élevée. Beaucoup d'enquêtes importantes rapportent des chiffres plus faibles sur ce sujet. La présente enquête montre que la fréquence d'activités sexuelles des femmes urbaines est normale : cinq ou six fois par mois.

À propos de la fréquence de l'activité sexuelle, M. Pan a dit dans son rapport d'enquête : « Parmi les femmes et les hommes de 20 à 64 ans qui sont mariés ou qui vivent ensemble, au moment de l'enquête, le nombre de personnes n'ayant aucune activité sexuelle par mois représentait plus du quart (28,7%). Les années passées, les gens n'ayant pas d'activité sexuelle ne représentaient que 6,2%. Je trouve que ce sont des chiffres relativement exacts sur la frigidité, mais bien sûr, cela ne concerne pas seulement la frigidité des femmes, les hommes sont aussi en cause ». Ces pourcentages ayant été obtenus à l'échelle nationale, on ne peut pas conclure que le taux de frigidité des femmes professionnelles est élevé ou bas.

Le problème de l'interaction dans un couple

Avec l'approfondissement de la réforme et de l'ouverture, les connaissances sexuelles des couples se sont enrichies et les relations conjugales se sont améliorées; de plus en plus de couples ont commencé à comprendre que l'amour et l'aide réciproque sont la base d'une vie sexuelle harmonieuse. Dans ce cas-là, la vie sexuelle n'a plus de connotation politique et morale, et l'un des partenaires dans le couple veut fournir du plaisir à l'autre et comprend que la jouissance peut-être partagée quand l'un ou l'autre atteint l'orgasme.

Les principaux problèmes de certains hommes chinois sont le manque de connaissances sexuelles. Ils ne se préoccupent que de leur satisfaction personnelle, sans chercher à comprendre la façon d'aimer leur partenaire. Les phénomènes de violence sexuelle et de relations extraconjugales existent également. Conséquence : parmi les femmes, 4,6% n'éprouvent pas de désir sexuel, 5,7% n'ont jamais échangé sur leurs sensations, 18,2% estiment que les gestes de tendresse avant l'amour sont insuffisants et 5,4% trouvent que leur mari ne les a pas caressées tendrement. C'est pourquoi, parmi les femmes enquêtées, 11% ont éprouvé peu d'orgasmes et le pourcentage est le même pour celles qui n'en ont jamais connu. C'est ainsi que certaines femmes se sont montrées insatisfaites de la qualité de leur vie sexuelle, dont 19,7% sont totalement insatisfaites et 5,2% pas du tout satisfaites; 3,9% éprouvent même un sentiment d'infériorité dans l'activité sexuelle. Bien que ce pourcentage ne soit pas très élevé, la qualité de la vie sexuelle de quelque dix millions de femmes laisse donc à désirer.

Cette enquête par Internet a permis de bien connaître la situation actuelle de la vie sexuelle des Chinoises des villes. On dit que la situation d'ensemble donne lieu d'être optimiste et tend à s'améliorer. Pour les femmes, une vie sexuelle bien remplie prend racine dans une liberté intégrale, l'égalité des droits familiaux et sociaux de l'homme et de la femme, l'indépendance financière et la confiance en soi.

article provenant de "Chine au présent"    

Par aline - Publié dans : La revue de presse
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Mercredi 16 février 3 16 /02 /Fév 00:00

 Mots et images

Un extrait de ce très bon article d'alain Dubois sur le site suivant : http://www.toxicoquebec.com/actus/index.php?2005/01/24/210-la-tyrannie-du-nouvel-ordre-sexuel

Selon Xavier Deleu, «la littérature connaît une vogue intimiste-obscène». Pour Christian Authier «une nouvelle écriture féminine s'est emparée du sexe» (8). Ces produits n'ont pas nécessairement la prétention d'être érotiques ou pornographiques, mais relèvent, selon l'expression de Bertrand et de Baron-Carvais du porno parcellaire : les scènes pornographiques occupent une place d'importance variable, mais ne sont nécessairement pas le fil conducteur du récit. Le sexe y est traité de façon (hyper)réaliste. Est-ce là une stratégie relevant du simple racolage pour percer dans un marché saturé? Le fait est que jamais n'a-t-on été aussi proche de la description organique, qui est celle du X, où la chair est montrée de manière chirurgicale, voire gynécologique. De telles convergences ne sont pas fortuites : dans cette époque marquée par la marchandisation généralisée et la vénalité triomphante (9), dans cette ère de l'extimité, c'est-à-dire de l'intimité surexposée, il y a un souci de rendre acceptable et banale la représentation pornographique. À tout le moins, la frontière entre le X et le non X n'est plus très claire, la pornographie s'ébat de plus en plus, avec succès, hors de son ghetto, en proposant de nouvelles normes sexuelles de plus en plus extrêmes.

Aussi, des magazines destinés aux adolescentes, comme Vingt ans (dont le lectorat a en fait 16 ans), font écho à l'imagerie pornographique et la banalisent incroyablement. Un test dudit magazine range dans trois catégories les lectrices : « 1° La super extra-salope : «C'est bien, tu vas peut-être un peu loin, mais tu as de l'humour» ; 2° La salope normale : «Tu es fille de ton temps, moderne, c'est bien : tu as des aventures et un peu de sentiment, mais tu ne te laisserais pas avoir par ton mec s'il faisait la même chose» ; 3° La ringarde, le dinosaure présoixante-huitard comme il en existe encore, et dont se plaignent beaucoup les journalistes. » La journaliste du magazine féminin donne ses conseils. Et si la jeune fille n'entre pas dans les catégories prédéfinies majoritaires, c'est qu'elle est coincée. «C'est une plume prétendument très émancipatrice, mais qui en fait dicte des règles avec une éloquence putassière », commente Christian Authier (2001). Ce prosélytisme - car c'est de cela qu'il s'agit - est basé sur l'ordonnance de normes à suivre, lesdites normes étant étroitement liées à l'imagerie pornographique.

La pornographie n'est donc plus réservée aux ghettos des sex-shops et des salles spécialisées. Elle est désormais une industrie mondiale, massivement diffusée et totalement banalisée. En France, les chaînes hertziennes, câblées et par satellites proposent chaque mois 840 diffusions de films X (10). Par le câble ou le satellite, au Canada, les téléspectateurs ont accès à des dizaines de chaînes spécialisées dans la pornographie. Il existe même une chaîne canadienne d'informations en continu, Naked News, qui fait présenter l'actualité par des femmes et des hommes nus. Depuis l'arrivée massive des cassettes vidéo dans les années quatre-vingt, du téléphone rose et enfin de l'Internet, ce ne sont plus seulement les adultes qui consomment de la pornographie, mais également les adolescents, voire les pré-adolescents. Selon Denise Stagnara, la moitié des enfants français de 10-11 ans ont déjà vu un film X (11). Une enquête réalisée en 1998 en France auprès des lycéens révélait que «86 % avaient déjà regardé un film X». Dans de telles conditions, « quelles seront les valeurs et les références des enfants qui auront grandi dans une telle société ?», demande Christian Authier qui met en évidence l'apparition de nouvelles formes de délinquance en France * notamment les viols collectifs - et l'explosion du nombre des mineurs mis en examen pour des viols ou des agressions sexuelles (ainsi que l'augmentation parallèle du nombre de mineures victimes de ces agressions).

Par mat - Publié dans : plaisir
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Mardi 15 février 2 15 /02 /Fév 00:00

 Goldfish Memory Liz Gill, Irlande, 2003, 85 min, 35mm

Goldfish Memory est une comédie qui pose un regard léger sur les dangers et les plaisirs de la drague dans la ville moderne de Dublin. Tom, Isolde, Clara… chacun y va de ses rencontres et de ses séductions, entre liaisons romantiques et cœur brisé ! Clara et Angie se croisent, tombent amoureuses puis se séparent ; Tom, un prof dragueur, passe d’une étudiante à l’autre ; David ne croit qu’aux rencontres furtives entre mecs alors que Clara finit par rencontrer la femme de sa vie… Pourtant tous se posent la même question : quel est l’amour idéal et la relation parfaite ? Finalement ils s’entendent toutes et tous sur un seul point : il est juste impossible de vivre sans amour que l’on soit lesbienne, gai, hétéro ou entre les deux !

http://www.goldfishmemory.com/

 

Par juju - Publié dans : Films and zik !!
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Mardi 15 février 2 15 /02 /Fév 00:00

Jamais on n'a tant parlé de sexualité.

 

De livre témoignage en affiche de pub, de film à sensation en programme porno à la télé, nous sommes tous rappelés à l'ordre: nous avons, vous avez, ils ont un sexe! Ou plutôt «j'ai» un sexe. Car, au-delà des quelques films magnifiques qui, de Patrice Chéreau à Stanley Kubrick, célèbrent les chassés-croisés du désir, les passions de la possession et autres effroyables bonheurs de l'amour charnel, c'est plutôt à la première personne du singulier que se conjugue aujourd'hui, publiquement, la sexualité. On se laisse filmer tout nu sur Internet et on s'offre un strip-tease en librairie. Christine Angot raconte son inceste; Raffaëla Anderson, son porno; Nelly Arcan, sa vie de putain; Loana, son Loft et ses aventures de danseuse aux seins nus; Catherine Millet, ses ébats de partouzeuse appliquée. Toutes ces femmes, qui se donnent à voir ne retiennent pas seulement les regards du voyeuriste. Elles constituent ensemble, Angot avec sa rage, Millet avec son goût de la «performance» et sa sincérité d'entomologiste, les morceaux manquants d'un puzzle inachevé: l'histoire inédite de la sexualité du monde. Elles ne disent pas: c'est bien, ou c'est mal. Elles clament: j'existe. Comme s'il n'y avait plus d'enjeu collectif que celui-ci: le retour du refoulé via une addition d'ego.

 

Il n'est pas indifférent que ces crieuses publiques des aléas du sexe soient des femmes, dont la tradition culturelle a longtemps fait de muets objets du désir plus que des sujets. Chacune à sa façon, inégalement, est intéressante. Comme le sont les personnalités interrogées par Jérôme Clément dans Les Femmes et l'amour (Stock). Mais on a envie de dire: et après?

 

Après? Où en est-on, trente ans après les slogans assoiffés - «Jouir sans entraves» - et les conquêtes gourmandes de libertés sexuelles? Chacun peut aujourd'hui vivre sa vie comme il l'entend, entre adultes consentants, selon ses désirs, sa philosophie, son tempérament, ses convictions. On pourrait s'en réjouir. Et pourtant, il y a comme un flottement, quand le droit au plaisir vient contredire le droit au respect. Drôle de société, qui célèbre la fin des interdits tout en exigeant des garde-fous, en réclamant qu'on pénalise le harcèlement sexuel entre collègues, qu'on réprime les propos homophobes, qu'on traque le porno chic dans les pubs, qu'on interdise certains films aux moins de 18 ans (depuis le scandale Baise-moi), et qui se demande gravement si les poursuites judiciaires contre les pédophiles ne cachent pas un retour de l'ordre moral.

 

Avons-nous troqué l'asphyxie d'antan contre la confusion, la culpabilité contre le vertige, la sensualité contrainte contre la perte de sens, comme le suggèrent Jean-Claude Guillebaud ou Pascal Bruckner? Ex-frustrés de la transgression, sommes-nous devenus des consommateurs autistes, incapables d'aimer, comme l'indique le long ricanement tragique poussé par Michel Houellebecq dans Plateforme (Flammarion)? «Le but majoritaire de la quête sexuelle n'est pas le plaisir, mais la gratification narcissique», écrit-il. L'idéologie de la libération sexuelle n'a pas fait entrer la société dans la «félicité des sens», affirme, de son côté, le sociologue Paul Yonnet, qui, dans la revue Le Débat, dénonce le «puritanisme moderne». Dans un ouvrage subtil et perplexe, Christian Authier brosse un tableau très complet du Nouvel Ordre sexuel (Bartillat) et en tire cette conclusion désenchantée: «Nous voilà vaguement indifférenciés, transformés en forteresses solitaires, enfermés dans un narcissisme sans avenir, péniblement englués dans une somme de devoirs et d'interdits contradictoires, condamnés à lire ou regarder les vies sexuelles de X ou Y, confrontés à des corps phobiques et toujours moins performants ou séduisants que l'ordre le voudrait.»

 

 

Très loin de ces grandes phrases, la majorité des Français reçoit sans ciller les seins de Loana ou les considérations sur la longueur du sexe de Rocco Siffredi (filmé par Catherine Breillat) en direct sur leur écran de télé, à l'heure de la soupe. La sociologue Janine Mossuz-Lavau est allée à leur rencontre. Directrice de recherche au Centre d'étude de la vie politique française, elle s'était penchée dans un précédent ouvrage (Les Lois de l'amour, Payot) sur ce qu'elle appelle les «40 glorieuses de la libération sexuelle»: un déverrouillage juridique dont elle a voulu étudier la traduction sur le terrain. Deux enquêtes quantitatives avaient été réalisées en France, à trente ans d'intervalle, celle du Pr Simon, en 1972, et celle de l'Inserm, en 1993. Janine Mossuz-Lavau, à partir d'un échantillon représentatif de la population française de 17 à 72 ans, a réalisé la première enquête qualitative sur la question. Elle la publie le 4 mars, aux éditions de La Martinière, et en donne à L'Express, en exclusivité, les principaux enseignements: à l'entendre, il se cultive en France un art d'aimer à la fois grave et léger, tendre et exigeant. Un hédonisme tranquille.

 

L'Express 28/02/2002 Jacqueline Remy

 

Par aline - Publié dans : La revue de presse
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Lundi 14 février 1 14 /02 /Fév 00:00

Jack Johnson, C'est de la bonne lol!!

Musicien a succès considéré comme un artiste engagé. Ces chansons parlent de sujets graves, la pollution, monde matérialiste, l'insatisfaction, ….  Mais il est aussi touche à tout, producteur d'un documentaire sur le surf, intitulé Thicker Than Water

Jack Johnson naît à Hawaï. Il surfe durant toute son enfance avant de décrocher
un contrat avec la firme Quiksilver. A 17 ans, il devient le plus jeune surfeur
à se hisser en finale du Pipe. L'année suivante, il quitte son île pour
rejoindre l'université de Californie à Santa Barbara, où il décroche un diplôme
en cinéma. Il participe ainsi aux films All For One ou The Show. Jack revient à
Hawaï pour y tourner Thicker Than Water, sur le monde du surf. Il enregistre
lui-même la bande-son et se découvre par la même occasion, l'envie de continuer
dans cette voie. Le film est élu "Vidéo de l'année" par Surfer Magazine. Sa
vidéo suivante lui vaut les honneurs des Adobe Highlights Awards de l'ESPN Film
Festival. Abandonnant sa carrière pro pour se consacrer à la musique, Jack
Johnson sort Brushfire Fairytales en septembre 2002. L'album est produit par
Andy Factor, producteur de son ami Ben Harper, ce dernier apparaît d'ailleurs
sur le titre Flake. Il part en tournée à la sortie de l'album, avec ses deux
acolytes, Adam (batterie) et Merio (basse). En 2003, Jack Johnson signe On and
On dans cet album le groove est moelleux. La plupart des titres sont semi-acoustiques, et cet esprit cool se retrouve dans les paroles...

Le site (incontournable bien sur !!!): www.jackjohnsonmusic.com/

Par aline - Publié dans : Films and zik !!
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Dimanche 13 février 7 13 /02 /Fév 00:00

Le Déclic est un grand classique de la bande dessinée adulte, connu, reconnu ou à connaître!!!

Le scénario de départ est simple : une femme de la bourgeoisie italienne ne peut supporter les allusions au sexe. Par le moyen d’un appareil, un simple déclic la transforme en une femme des plus dépravées. Afin d’agrémenter les différentes scènes sexuelles (masturbation, relation hétéro, relation homo, etc.), une intrigue subsidiaire existe dans chaque volume. Les liens entre les différents volumes sont l’héroïne (Mme Christiani) et la boîte à plaisir. Il est d’ailleurs tout à fait possible de lire les différents volumes de séparément, chacun ayant une mise en situation et une conclusion qui lui est propre.

Le dessin de Manara est reconnaissable entre tous. Qu’ils soient noirs et blancs (comme c’est le cas ici) ou couleurs, on reconnaît les modèles féminins : de grandes et belles jeunes filles aux formes généreuses et provocantes. On reconnaît également les décors fouillés qui tranchent si singulièrement avec ces filles dépouillées. En effet, Manara s’attarde avec plaisir à dessiner de nombreux détails d’une cheminée, d’une grange ou d’un salon. Cette approche renforce le dénuement des personnages.

Le scénario de Milo Manara n’envie rien à son dessin. Les situations mises en oeuvre vont d’une scène de la vie quotidienne très simple, à la scène crue non réfrénée en passant par des tableaux à évocations érotiques. Toutes ces variations contribuent à la notoriété et la reconnaissance de cet auteur italien.

Le déclic de  Milo Manara 

Par mat - Publié dans : Films and zik !!
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Dimanche 13 février 7 13 /02 /Fév 00:00

Suite de notre connaissance de ce pays continent.

Depuis que Janet Jackson a exhibé en direct un bout de sein, télés et radios américaines subissent les foudres d'un nouvel ordre moral.
Le geste était innocent. En montrant un sein, le 1er février, lors du show de mi-temps de la finale du Superbowl, le championnat de football américain, la chanteuse Janet Jackson essayait avant tout de promouvoir son prochain disque. Elle ignorait que l'affaire provoquerait le plus spectaculaire retour de l'ordre moral auquel on ait assisté depuis les années Nixon. Les républicains du Congrès, qui préparent la présidentielle de novembre, proposent de multiplier presque par 20 la sanction maximale pour propos ou images indécents. Celle-ci passerait de 27 500 dollars (31 000 euros) à 0,5 million (575 000 euros).

Le temps n'est plus où même les mots «enceinte» et «WC» étaient, comme il y a cinquante ans, jugés trop scabreux pour les programmes familiaux à la télévision. La Commission fédérale des télécommunications (Federal Communications Commission, FCC), garante de la pureté des ondes, assure prendre en compte le contexte, l'état des mœurs et le droit à la libre expression pour répondre aux plaintes et bannir toute «obscénité» sur les télévisions et radios hertziennes. Mais elle proscrit toujours, entre 6 heures et 22 heures, «les images ou propos indécents «suggérant l'acte sexuel ou les excrétions humaines» et les insultes les plus grossières. Et, depuis quelque temps, les autorités doivent faire face aux incartades de plus en plus fréquentes des chaînes grand public, talonnées par la concurrence du câble, où la liberté est la règle. D'où une certaine crispation...

Depuis le scandale du Superbowl, les producteurs du feuilleton Urgences ont jugé prudent de couper un plan fugace du torse d'une octogénaire hospitalisée. Dans Without a Trace, série policière pourtant diffusée après 22 heures, les fesses d'un suspect jaillissant de sa baignoire pour échapper aux flics ont disparu au montage. Même le direct perd de sa fraîcheur. La FCC, qui avait d'abord pardonné à Bono, le chanteur de U 2, d'avoir lancé «Fucking brilliant!» en recevant son trophée lors de la cérémonie des Golden Globes en 2003, a finalement, quatorze mois plus tard, rouvert son dossier et émis un blâme. Pour la première fois de son histoire, la cérémonie des Oscars a été retransmise avec un léger différé, suffisant pour pouvoir «biper» les éventuels dérapages verbaux des lauréats. Un délai de cinq secondes est aussi imposé aux interviews de sportifs, pendant les mi-temps de basket ou de football américain, par crainte de jurons intempestifs, et même - comble du zèle - à une émission de jeu pour préados, U-Pick Live, diffusée par la chaîne pour enfants Nickelodeon.

La censure compte ses premiers martyrs: Bubba the Love Sponge (Todd Clem), gros dégueulasse patenté des ondes de Floride, et Howard Stern, idole, depuis vingt ans, de la radio cochonne matinale. Ils ont été interdits d'antenne par le réseau Clear Channel, la veille de la comparution de John Hogan, patron du groupe, devant une commission du Congrès sur la décence dans les médias. Les auditeurs de Howard Stern, 8 millions de mâles blancs, dont les républicains convoitent les voix pour l'élection de novembre, pourraient s'en souvenir. Janet ne s'attendait pas à un tel tohu-bohu pour un bout de sein.

 L'express Philippe Coste

Par aline - Publié dans : La revue de presse
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Vendredi 11 février 5 11 /02 /Fév 00:00

Voila la suite de ce que j'appelerai découvrons l'amérique.

La révolution sexuelle a vécu. Depuis 1978, les Etats-Unis subventionnent des associations chargées d'encourager les adolescents à la chasteté. L'administration Bush y consacre désormais plus de 50 millions de dollars par an et 2,4 millions de jeunes se sont engagés, auprès de l'Eglise baptiste, à arriver vierges au mariage.
Pourtant, alors que les campagnes de prévention américaines assimilent le préservatif à «un jeu de roulette russe», une étude récente pointe les dangers d'un tel discours. «Une éducation sexuelle exclusivement axée sur l'abstinence désinforme sur la manière d'avoir des rapports sexuels sains», affirme son auteur, Peter Bearman, président du département de sociologie à l'université Columbia. Selon lui, 88% des candidats à la chasteté finissent par rompre leurs voeux, sans savoir se prémunir contre les MST et les grossesses précoces.
La Française Hélène Jacquemin, gynécologue et sexologue, s'inquiète de ces tabous et critique un «retour à l'ordre moral qui dresse un mur de peur entre les deux sexes et culpabilise le plaisir. C'est un déni de l'identité sexuelle qui va jusqu'à rechercher des moyens de supprimer les règles des Américaines». Autant d'écueils qu'évite pour l'instant la France. Si l'âge du premier rapport sexuel s'y établit autour de 17 ans, comme aux Etats-Unis, le taux de grossesses adolescentes y est quatre fois moins élevé. Preuve que la morale n'est pas la meilleure conseillère en matière de santé publique.

Par aline - Publié dans : La revue de presse
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Vendredi 11 février 5 11 /02 /Fév 00:00

Et vous vous en êtes où ?  

Chaque jour, dans le monde, 240 millions de personnes ont des rapports sexuels, selon Judith Mackay, médecin américaine conseillère auprès de l'Organisation mondiale de la santé. Le chiffre fait de l'effet. Mais pas tant que ça, rapporté aux 6,3 milliards d'hommes et de femmes qui peuplent la planète! Heureusement, jamais en retard d'une vantardise, les Français sauvent l'honneur en déclarant deux ou trois rapports sexuels par semaine, soit 144 fois par an. Las, les Hongrois seraient nettement plus performants avec 152 coïts annuels.

Par aline - Publié dans : plaisir
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