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Samedi 15 avril 6 15 /04 /Avr 21:08
Un post pour tout les fan de Xavier rudd qui était au concert qu'il a donné à Paris récement. Eh oui j'y était et vous? Xavier Rudd vous connaissez je vous en parlerai plus tard.

Cet article concerne Carus, le chanteur qui était en première partie.  Né à Fremantle, Carus Thompson chanteur de 26 ans qui a écrit plus de 300 ces chansons depuis l'age de 18 ans.  Il a commencé à vivre de la musique à Perth à 18 ans, en jouant 4 nuits par semaine dans les pubs. Rapidement reconnu il travail avec Mick Thomas, Ed Kuepper, Tiddas et Neil Murray.

Après 4 ans d'apprentissage dans la communauté aborigène Peppimenarti. Carus à commencé les tournée en Australie participant aux festivals les plus connus..  
En 2002, carus est parti pour l'est Melbourne, où il vit aujourd'hui. Il continua à participer aux différents événements australiens, travaillant avec Jack Johnson.  Il fini par enregistrer son premier album "Song's From Martin St", du nom de la rue dans lequel est situé son studio d'enregistrement. Cet album vendu à 1000 exemplaires, se classe 18ieme au AIR chart.

Carus joue en solo ou en groupe selon son humeur, passant de la guitare acoustique à l'électrique. Il mélange reggae, country, folk, rock, funk et groove en connexion avec le lieu et les spectateurs. Peu à peu il se fait un nom et attire de plus en plus de monde à Melbourne, Sydney, ou Brisbane. Le bouche à oreille fonctionne. Toujours, indépendant; il effectue une première tournée en Europe en 2003. Suivi cette année d'une tournée comme première partie de Xavier Rudd.

Génial et nouveau à écouter, il mérite une attention particulière. Son indépendance de ton et ses idées on de quoi le rendre rapidement populaire. Dommage que son site web soit un peu pauvre. Mais bon. www.carus.com.au/

A vous d'aller maintenant écouter cette musique envoutante. Moi j'adore. En plus il est beau gosse.




Par Aline - Publié dans : Films and zik !!
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Dimanche 9 avril 7 09 /04 /Avr 19:29
Tarmac est né de la scission qui s'est opérée au sein du groupe Louise Attaque en 2001.

Gaëtan Roussel (chanteur de Louise Attaque) et Arnaud Samuel (violon entre autres) qui forment Tarmac.  Le duo composé de Gaettan et Arnaud travailent à un nouveau projet, qui voit le jour à la fin de l'année 2001sous le nom de l'atelier. Tarmac cherche les sons dans leur essence, des sonorités brutes des instruments acoustiques. De plus, ce tarmac d'aéroport symbolise un espace de liberté, international.  D'autres album suivront.

Pour moi l'atelier reste un album a écouter et ré écouter. Bien sur vous parler de Tarmac ce n'est pas très actu mais bon j'aime bien et j'en avais jamais rien écrit dessus.
J'espère que ceux qui ne connaissent pas prendrons cinq minutes pour écouter.

Par Juju - Publié dans : Films and zik !!
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Lundi 27 mars 1 27 /03 /Mars 20:08
Elle s'est humectée les doigts, les a sucés un à un, les parcourant de sa langue, les faisant disparaître dans sa bouche comme s'il s'agissait de petits pénis. Elle s'est saisie de la capote et avec une adresse de prestidigitateur – un, deux, trois, disparu, il est où le lapin blanc ? -, elle l'a roulée en boule au creux de sa main et l'a faite disparaître sous l'oreiller. Témoin de ce tour de passe-passe, mon sexe a légèrement tressauté puis il s'est immobilisé, satisfait de retrouver l'air libre. L'orifice était dilaté, comme s'il voulait aspirer une grande goulée d'air frais. J'étais très excité.

Elle a arrondi la paume de sa main et l'a mise en coupole sur le haut de mon sexe. Puis, sans l'empoigner, plutôt en l'effleurant, elle l'a caressé de haut en bas, touchant le pubis puis remontant à l'assaut du gland. Elle a continué ainsi quelques minutes, c'était agréable et agaçant à la fois, j'aurais aimé qu'elle l'agrippe et me branle franchement pour faire disparaître cette tension qui devenait presque douloureuse. Je me tortillais sur le lit, je donnais des coups de reins, j'appelais une caresse plus énergique. N'y tenant plus, j'ai saisi sa main dans la mienne, je l'ai fortement serrée autour de mon manche et j'ai entamé des va-et-vient.

- Chut, c'est moi, a-t-elle dit.

Se redressant, elle a saisi le verre de whisky abandonné sur la table de nuit. Il restait quelques gouttes d'alcool, elle s'en est badigeonné la paume qu'elle a reposée sur mon gland. Très vite, j'ai ressenti une vive brûlure. Comme si mon gland avait trempé dans un pot de piment. L'onde de chaleur s'est vite propagée le long de mon sexe, m'a irradié tout le bas-ventre et m'est rapidement montée aux joues. Je devais avoir une drôle de couleur, car elle a demandé si je me sentais bien.

- Tu n'as pas de la glace ? ai-je plaisanté.

Elle s'est assise en tailleur à hauteur de mes genoux. Je ne pus m'empêcher de la détailler, m'extasiant devant ce visage qu'illuminait un sourire coquin, m'amusant de ce petit nez en trompette et des quelques taches de rousseur qui parsemaient ses joues. Mon regard est passé rapidement sur sa poitrine, autour de son nombril et sur ses hanches. Il s'est attardé, sans que je l'aie vraiment voulu, sur son sexe. Il était demeuré entrouvert, les poils ébouriffés rendus collants par ses secrétions, ma salive et aussi, même si je m'efforçai de ne pas trop y penser, par le sperme de Samuel. Idiotement, je me suis rappelé qu'elle ne s'était pas essuyée après l'éjaculation de son ami, il devait y avoir une grande auréole sur les draps. Je me suis promis de ne pas trop bouger et de rester de mon côté du lit.

Elle a fait couler un peu de salive dans le creux de ses mains et m'a agrippé le sexe encore brûlant. Consciente que la tension était devenue trop grande, qu'elle m'occasionnait plus de gêne que de plaisir et qu'il était grand temps de la soulager, elle m'a branlé avec énergie. Ses doigts pressaient fortement ma bite, la cadence était infernale, mon gland ne faisait plus que de furtives apparitions entre ses doigts, la délivrance était imminente.

- Ça vient... ai-je lancé.

- Laisse-toi aller.

Elle a ralenti le rythme, sa main s'est faite plus douce. A la seconde ultime, elle s'est immobilisée, se contentant de crisper les doigt autour de ma hampe. La peau était tendue au maximum, mon membre tremblait légèrement, surpris dans un inconfortable entre-deux, il appelait une délivrance que la coquine, seule aux manœuvres, refusait encore de lui accorder. Il lui aurait suffi de trembler elle aussi, de bouger un peu les doigts pour que je me répande, mais non, tout son avant-bras avait acquis la rigidité d'une statue de sel, elle me dévisageait d'un air narquois. Je me figurais un compte-gouttes de pharmacien : le liquide est emprisonné dans le tube de verre, que le praticien desserre les doigts sur le manchon et tout est à recommencer, qu'il accentue sa pression et le niveau monte inexorablement.

Praticienne accomplie, Sabine, tout en gardant ses doigts en anneau à la base de mon sexe, m'a effleuré le frein avec l'autre main. Une caresse qu'en d'autres circonstances, je n'aurais probablement pas sentie tant elle était discrète. Mais cette légère griffure a suffi à mon bonheur : mon sexe a repris vie, il s'est cabré, sa gueule s'est grand ouverte et a expulsé un premier jet, étonnamment épais. Mes fesses, puis mes abdominaux se sont contractés, j'ai relevé le bassin et je pense même avoir laissé échapper un cri lorsque, avec une puissance que je n'aurais pas crue possible, deux ou trois autres salves se sont écrasées sur mon ventre. Sabine ne m'avait pas lâché. De deux doigts, elle me caressait le gland tandis que son autre main était descendue pour m'emprisonner les testicules. Elle les massait avec juste ce qu'il faut de fermeté, comme si elle les encourageait à bien se vider.

Tandis que je retombais inerte sur le matelas, elle a ourlé les lèvres et a gobé mon sexe. Elle l'a embrassé avec une infinie tendresse, réconfortant de la langue un gland devenu tellement sensible. J'avais littéralement perdu pied et donc, je ne sais combien de temps a duré ce dernier câlin. Je me souviens juste qu'après dix secondes, dix minutes ou dix heures, elle s'est redressée, m'a déposé un baiser sur la joue et s'est allongée entre Samuel et moi.

Quand je me suis réveillé, bien plus tard, j'étais seul dans le lit. Les tentures étaient toujours tirées et le soleil, malgré ses efforts, ne parvenait pas à les percer. J'ai regardé ma montre, il était 14h30. A travers la porte fermée, j'ai entendu sourdre les échos d'une conversation. Je trouvais inconvenant de faire attendre mes hôtes plus longtemps et je me suis donc levé et habillé.

J'ai traversé la pièce qui, hier encore, servait de salle de danse. Les meubles étaient toujours alignés sur le côté, bouteilles et verres vides avaient été rassemblés sur une table basse. La chaise – ma chaise – n'avait pas bougé de la nuit. Je lui ai, silencieusement mais sans trop de scrupules, demandé de me pardonner mon infidélité et je me suis dirigé vers ce que je supposais être la cuisine.

Samuel et sa compagne avaient dressé le petit-déjeuner, du pain, quelques pots de confiture et du café fumant.

- Tu as fait de beaux rêves ? m'a malicieusement interrogé Samuel.

- Ce n'était donc qu'un rêve ? ai-je répondu en riant.

Je prenais de l'assurance. Ils ont ri, ont désigné une chaise, Sabine a rempli une tasse et mis une tranche de pain dans le toaster. Nous avons longuement discuté. Moi avec la chemise qui sortait du pantalon, lui en boxer et torse nu, elle en robe de chambre. Pour le peu que je les connaissais, j'adorais leur façon de parler de la vie. De la vivre aussi. Avec nonchalance et indolence. Avec légèreté. Ils n'étaient pas riches mais vivaient confortablement, ils n'avaient pas d'enfant, probablement avaient-ils leurs soucis mais ils parvenaient à les reléguer loin derrière.

- Nous n'avons rien d'obsédés sexuels, a dit Sabine entre le beurre et le fromage.

Comme si elle voulait se justifier.

- Disons simplement que nous aimons varier les plaisirs et que lorsque nous t'avons vu là, à l'entrée de la chambre, nous avons profité de l'occasion.

Devais-je m'en flatter ou me vexer ? Si ça n'avait été moi, auraient-ils invité quelqu'un d'autre ? Mon ami Michel ou le livreur de pizzas ? Ce n'était pas le moment de les assommer avec mes états d'âme, aussi, avec l'air du mec qui en a déjà tellement vu qu'il ne s'étonne plus de rien, je me suis resservi de café. J'y ai même ajouté du lait.

Bien plus tard, mais je n'ai pas regardé l'heure cette fois, j'ai estimé qu'il était temps de lever le camp. Je leur ai demandé si je pouvais prendre une dernière douche, Samuel a dit que je pouvais rester le temps qu'il me plairait, qu'ils n'avaient pas d'autre projet pour ce samedi. Mais je ne voulais pas donner l'image du p'tit gars en quête de famille adoptive, alors j'ai bombé le torse et je me suis avancé dans l'escalier.

J'étais nu, dans la salle de bains, et je relevais la planche du WC lorsque Sabine a poussé la porte. J'ai d'abord été offusqué qu'elle entre ainsi sans s'annoncer, puis je me suis repris : protester pour cette atteinte à ma pudeur aurait été du plus mauvais effet après ce que nous venions de vivre.

Elle s'est assise sur un tabouret disposé à côté de la cuvette et m'a fixement regardé. Un peu étonné, m'efforçant de ne pas me mettre les mains en coquille devant le sexe, je lui ai demandé ce qu'elle voulait. Elle ne voulait rien, juste discuter un peu. Mon envie d'uriner avait disparu, alors je me suis reculé et j'ai voulu clore le couvercle du WC. Mais elle a arrêté mon bras :

- Continue, j'ai envie de te voir uriner...

Craignant de tomber dans un délire uro ou scato, me remémorant ces images de films pornos où on voit des blondes plantureuses se faire pisser dessus avec un air gourmand, j'ai ouvert la bouche pour protester. Une fois de plus, elle a été plus rapide que moi :

- Ne crains rien, je veux juste te voir faire pipi. Et puis, quand bien même... Tu sais, en amour, rien n'est sale...

Elle avait bien parlé d'amour. Je ne sais si elle me visait, si elle nous visait, ou si elle parlait de façon générale. Mais m'accordant le bénéfice du doute, j'ai repris ma position, je me suis retroussé et je me suis appliqué.

Tout le temps que j'urinais, elle a regardé mais n'a pas bougé. Lorsque j'ai fait voltiger les dernières gouttes, qui miraculeusement ont atterri au fond de la cuvette plutôt que sur mes pieds, elle a applaudi comme une gamine.

- Je ne me moquais pas, a-t-elle ajouté aussitôt. Mais je trouve mignon de te voir faire pipi. Je suis toujours étonnée de voir comment votre sexe peut être si dur et presque menaçant à certains moments, si petit et si fragile à d'autres moments...

Je me suis penché et j'ai deviné qu'à ce moment, elle me rangeait parmi les « doux et fragiles ».

J'ai enjambé le bord de la baignoire, j'ai ouvert l'eau et commencé à me savonner.

- Tu permets que je te rejoigne ? a-t-elle demandé en ouvrant sa chemise.

D'un coup, la fatigue s'est estompée, mon sexe a repris du volume. « Tu bandes mou... », aurait plaisanté ma précédente copine.

Mais Sabine ne s'est pas moquée. Je ne pense même pas qu'à ce moment, elle ait lorgné vers mon bas-ventre. Elle m'a rejoint sous la douche et demandé à ce que je la savonne. Je lui ai obéi bien volontiers, passant une main mousseuse autour de son cou et sur ses épaules d'abord, entre ses seins et sur son ventre ensuite. Puis je lui ai demandé de se retourner et je lui ai massé le dos. Ensuite, l'entourant de mes bras, je lui ai longuement caressé la poitrine, enrobant chaque sein de mes paumes, m'attardant sur les tétons. Mon sexe se pressait contre son corps ruisselant, cherchant à se lover entre ses fesses. Elle l'a saisi avec une main :

- On dirait que tu aimes les douches, a-t-elle lancé en constatant mon érection.

Je me suis contenté de grogner et j'ai fait glisser mon sexe dans sa main. Tandis que, me tournant toujours le dos, la main gauche passait avec un heureux bonheur du sexe aux testicules, je la forçai, en appuyant sur ses omoplates, à se pencher un peu plus en avant. Toute trace d'ivresse et de sommeil avait disparu, je m'apprêtais à prendre une fois de plus celle qui, à ce jour encore, reste une des filles les attirantes que j'aie jamais rencontrées.

« Une bonne levrette », pensai-je vulgairement.

Le dieu des amants a-t-il voulu me punir pour cette trivialité ? Même si j'ai toujours mis un point d'honneur à ne jamais croire en rien, même pas en moi, j'avoue qu'à ce moment, j'ai eu un doute. Car c'est à cet instant précis, alors que j'astiquais ma lance et préparais un ultime assaut, que la porte de la salle de bain s'est soudainement ouverte et que Samuel a lancé un tonitruant « Salut la compagnie ! ».

Sans rien demander, il s'est débarrassé de son boxer et s'est précipité dans la baignoire. Je crois que jamais, mon sexe n'a rétréci aussi vite. Dégonflé. Rabougri.

- Regardes ce que tu as fait... s'est plainte Sabine, en montrant le haricot qui pendait entre mes jambes.

Samuel a pris un faux air contrit, a promis qu'il ne le ferait plus et a commencé à se savonner.

Obstinée, à moins que ce soit compatissante, Sabine a versé une double ration de gel douche sur ses mains disposées en coupole et m'en a copieusement enduit le sexe. Dégageant méticuleusement le prépuce, elle m'a nettoyé le gland d'abord, agaçant l'urètre avec l'ongle, puis elle a fait glisser ses mains jusqu'au pubis et a consciencieusement savonné. J'ai voulu lui dire que j'étais propre depuis longtemps, mais je me suis égoïstement abstenu. Mon érection revenait petit à petit.

Pendant ce temps, Samuel la lavait avec la même méticulosité. Je m'étais occupé du haut, il se chargeait du bas. Je pouvais distinctement voir sa main disparaître entre les jambes de sa compagne, s'insinuer dans la fente, puis changer de côté et disparaître dans la raie de ses fesses.

Estimant sans doute que mon sexe brillait comme un sou neuf et que le frotter davantage n'aurait fait que l'user prématurément, Sabine m'a rincé abondamment. Puis, se redressant, elle m'a plaqué contre le mur de mosaïques et m'a embrassé. Elle a coincé mes lèvres entre les siennes, puis m'a forcé à ouvrir la bouche et m'a sucé la langue. Bien sûr, je lui ai rendu la pareille, lui diagnostiquant le palais et les gencives mieux que ne l'avait sans doute fait aucun dentiste.

Elle avait son visage rivé au mien et – était-ce prémédité ? – elle me tenait la tête et me caressait les cheveux. Je n'ai donc pas vu Samuel qui s'accroupissait. J'ai simplement senti une douce chaleur m'enrober le sexe. Il me suçait. J'en étais estomaqué. Par réflexe, j'ai secoué le bassin, comme pour lui signifier la fin de la récréation. Mais loin de se démonter, il a plaqué ma queue contre mon ventre et a déroulé sa langue entre mes testicules.

- Laisse-toi aller, profites-en, m'a soufflé Sabine, nullement surprise.

Samuel m'a pompé encore jusqu'à ce que sa compagne, constatant que toutes mes réticences avaient disparu, sorte de la douche et nous tende des serviettes. Nous nous sommes rapidement frottés et sans nous concerter, nous avons couru vers la chambre. Sans un regard pour Samuel, Sabine m'a jeté sur le lit. Elle a plongé sur ma bouche et d'une main, a commencé à me branler énergiquement. J'avais les jambes écartées, mon sexe était à nouveau gonflé, je me réjouissais de ce tête-à-tête et espérais que Samuel allait rester coi. Mais mes espoirs ont été vite déçus : Samuel, plus entêté que jamais, a tendu le bras et a commencé à me flatter les bourses. Les triturant, les faisant rouler, pinçant de ses doigts la peau qui s'était contractée. Cette fois, mon érection n'a pas faibli. Et je n'ai toujours pas bougé lorsqu'il a replié mes jambes et que sa langue est descendue sur le périnée, puis m'a visité l'anus. Au contraire, j'ai commencé à gémir tellement fort que Sabine a souri et m'a bâillonné de la main. C'est donc muet que j'ai senti la langue de notre compagnon s'insinuer entre mes fesses puis glisser dans mon petit trou. Je n'ai pas honte de le dire, c'était délicieux.

Lorsque mon anus fut correctement lubrifié, Samuel y a introduit un doigt. Ça m'a fait un peu mal et, même si j'avais déjà eu droit à semblable attention au milieu de la nuit, ça m'a mis mal à l'aise.

- J'ai envie qu'il te prenne, a susurré Sabine.

Ça ne m'a pas réconforté.

- Tu vas jouir comme tu n'as jamais joui, a-t-elle ajouté.

J'étais un peu sceptique, mais je me suis laissé convaincre et j'ai tenté de me décrisper.

Constatant que mes sphincters se relâchaient, Samuel a poussé son doigt plus avant. Puis, sans me laisser le temps de m'habituer, et peut-être de goûter à cette intrusion, il m'a frôlé la corolle d'un deuxième doigt. C'était franchement désagréable. C'est donc ça, me suis-je dit, que ressentent les filles lorsqu'on les sodomise. Je ne m'étais jamais inquiété de leur confort et j'en ai eu un peu honte.

Sabine était-elle télépathe ? L'idée m'avait effleuré à plusieurs reprises ces dernières heures et j'en ai été persuadé lorsque, d'une voix aussi douce que possible, elle m'a dit de me relaxer et m'a assuré que tout se passerait bien.

- Pousse comme si tu allais aux toilettes, a-t-elle précisé.

J'ai voulu la remercier pour un conseil si romantique mais au lieu de ça, m'imaginant mal au service des urgences avec l'anus perforé, je l'ai écoutée et ai ouvert les sphincters. Contrairement à ce que je craignais, il ne s'est rien passé d'humiliant. Au contraire, la douleur s'est estompée et j'ai senti une nouvelle chaleur m'envahir. Je n'avais jamais, et pour cause, connu cela auparavant. J'avais l'impression que Samuel me caressait le gland, ou autre chose d'aussi sensible, de l'intérieur.

- Tu sens son doigt sur ta prostate ? m'a éclairé Sabine.

Pour la première fois, je sentais. Après quelques minutes d'acclimatation, je me suis enfin laissé aller. Mon sexe était plus raide que jamais, je priais Samuel de continuer et d'aller plus loin encore. Voyant qu'ils avaient le champ libre, Sabine a rejoint son ami. Elle a regardé ses doigts aller et venir dans mon fondement, l'a encouragé à y aller plus vite et plus fort, puis m'a consciencieusement donné des coups de langue sur le bout du sexe. Elle ne le dévorait pas, mais le léchait avec application, sans le quitter des yeux. Après quelques secondes de ce traitement, j'ai compris ce qu'elle attendait. Tout d'un coup, mon ventre s'est embrasé et j'ai eu l'impression, c'est ce que j'ai pensé à ce moment, de jouir du cul. Mon sexe a pris feu lui aussi, mon gland a gonflé et gonflé encore, le méat s'est ouvert et a laissé échapper un liquide blanchâtre, moins consistant que le sperme. Ce n'étaient pas de gros jets, comme lors d'une éjaculation, mais un écoulement régulier ponctué par de petites salves. Et l'envie ne faiblissait pas, je ne débandais pas.

Comme si elle voulait éviter que le flot ne se tarisse, Sabine a introduit la pointe d'un ongle dans l'urètre et en a écarté les parois. Ça ne m'a pas fait mal, ça m'a excité. Tout m'excitait. Elle ne me branlait plus mais avec les doigts parfois, avec la langue souvent, elle écopait ce suintement en criant à son ami de continuer. Mais celui-ci, estimant qu'il était temps de passer à autre chose, a au contraire retiré lentement ses doigts. J'étais frustré, j'avais une impression de vide. Mais ça n'allait pas durer.

- Tu veux bien qu'il te prenne ? a demandé Sabine.

J'ai balbutié que je ferais tout ce qu'ils voudraient. Samuel a alors sorti de je ne sais où l'étui d'un préservatif et l'a déchiré en me regardant avec des yeux fous. Il l'a tendu à son amie et c'est celle-ci, avec une dextérité que j'avais appris à connaître, qui le lui a enfilé.

Relevant la tête, j'ai vu Samuel, ainsi coiffé, approcher le sexe de mon anus. Sabine m'avait agrippé les fesses et les écartait comme elle pouvait, exposant ma corolle à son compagnon. Je ne me reconnaissais plus, toute pudeur avait disparu, j'avais les jambes grandes écartées comme sur une table d'accouchement, je pressentais que ma vie allait changer, que j'allais découvrir de nouveaux plaisirs mais aussi devoir revoir mes certitudes. Mais je m'en moquais. Je me moquais de tout. J'appelais la pénétration et je la craignais en même temps.

- Vas-y doucement, c'est sa première fois, a murmuré Sabine à son ami.

Celui-ci lui a répondu de ne pas se tracasser.

- Si tu as mal, tu cries, a-t-il complété en me regardant.

J'ai distinctement senti le bout de son sexe pointer sur mon petit trou. Il a forcé mais le diamètre était bien supérieur à celui de ses deux doigts réunis. Malgré ma bonne volonté, malgré ses efforts et ceux de Sabine, ça ne rentrait pas. Il s'est retiré et la jeune femme m'a encore lubrifié avec la langue, la dardant aussi loin qu'elle pouvait. Mais rien à faire, le gland ne parvenait pas à se frayer un passage, ça devenait désagréable et presque douloureux.

- Ne bougez pas, j'ai ce qu'il faut, a crié Sabine.

Sans s'expliquer, elle a bondi sur le palier. On l'a entendue farfouiller dans la salle de bains et elle est revenue avec un petit pot de couleur bleue.

- Je n'ai pas de vaseline, mais voici un peu de crème, ça devrait faire l'affaire.

Elle m'a généreusement tartiné l'anus de cet onguent, s'est emparée du sexe de son compagnon, l'a fait un peu glisser entre mes fesses et l'a de nouveau présenté à mon orifice. Samuel s'est agrippé à mes hanches et a doucement poussé. Je sentais mon anus se distendre, j'avais mal mais je n'ai rien dit, j'en voulais encore. Lorsque le gland est passé, Samuel s'est immobilisé quelques secondes.

- Tu vas voir, maintenant ça va aller tout seul, m'a-t-il encouragé.

Sabine n'avait plus dit un mot. Je ne sais si elle avait l'habitude de voir son copain prendre un autre homme mais, à ce moment en tout cas, elle paraissait subjuguée. Elle ne perdait pas une miette du spectacle, se contentant d'encourager mon partenaire et de me flatter, presque distraitement, comme s'il fallait à tout prix entretenir mon érection, les couilles et le sexe.

Samuel s'est remis en mouvement. Le reste de son sexe a effectivement suivi sans trop de douleur. Il m'a demandé si ça allait, j'ai gémi que oui. Il m'a alors agrippé plus fermement et, comme si j'avais été une femme, il a commencé à aller et venir dans mon intimité. Un homme me baisait. Je sentais sa queue me visiter l'intestin, ses couilles battre contre mes fesses, c'était effrayant et excitant à la fois. Je criais, il gémissait.

Sabine, qui était jusque là simple spectatrice, s'est relevée, m'a enjambé et m'a présenté sa fente. L'invitation était sans équivoque.

- Lèche-moi, a-t-elle ordonné en s'accroupissant sur mon visage.

Je n'ai pas protesté. Son sexe était trempé, j'y ai engouffré la langue. J'ai léché comme un désespéré, laissant glisser ma langue entre ses lèvres, la pointant et la propulsant au plus profond de son vagin. Je léchais, je mordillais, j'avalais.

- Mange-moi, mange-moi !

Toujours allongé, je l'ai saisie par les hanches et je l'ai faite légèrement glisser pour pouvoir jouer avec son clitoris. De deux doigts, j'ai saisi son bourgeon et j'ai fait glisser la peau qui le recouvrait. Il était rouge et incroyablement gonflé. Je l'ai soigneusement décalotté et du bout de la langue, j'ai entamé un petit mouvement circulaire.

- Encore, continue, a-t-elle crié.

J'ai donc continué, lapant son petit bouton, y faisant courir la langue puis le pinçant et l'aspirant entre les lèvres.

Elle s'est penchée, a plongé la tête vers mon entrejambes et a regardé son ami qui continuait à me sodomiser. Puis elle m'a gobé le sexe.

Saturé d'émotions, j'ai crû que j'allais perdre la raison. Mon sexe, ma langue, mon anus, tout mon corps n'était que sensations. Ils auraient pu me demander n'importe quoi, de ces choses qu'hier encore j'aurais trouvées immondes, je leur aurais obéi sans protester et probablement avec délectation. Mais personne n'a prononcé un mot, nous ne nous soucions plus que de notre plaisir. Alors que Samuel s'agitait frénétiquement entre mes reins, Sabine me pompait avec sauvagerie. Aucun de nous ne voulait plus jouer, l'heure n'était pas au raffinement et à la performance. Je mangeais le sexe de Sabine plus que je le léchais et elle me baisait littéralement avec la bouche et les mains.

C'est Samuel qui, le premier, a explosé. J'ai senti ses doigts se crisper sur mes hanches et mes cuisses, son sexe se gonfler dans mon intestin et tout d'un coup, il n'a plus bougé. Sabine a légèrement relevé la tête :

- Laisse-toi aller, mon chéri, a-t-elle soufflé.

Il s'est immobilisé et pendant une poignée de secondes, j'ai senti sa queue palpiter dans mon bas-ventre. On aurait dit le battement d'un cœur, j'imaginais les giclées de sperme s'écraser dans la capote et ça m'excitait encore plus. Lorsqu'il s'est retiré, j'ai à nouveau ressenti ce vide. C'était frustrant. Mon anus est resté béant quelques instants puis les muscles ont repris leurs droits.

Mon envie, elle, ne s'était pas dissipée. Je me suis activé plus frénétiquement encore sur la chatte de Sabine, avalant avec un égal bonheur ma salive et ses sécrétions, lui mordillant les lèvres, aspirant le clitoris gonflé. A son tour, elle s'est raidie en criant. Son sexe a expulsé un peu de liquide. J'ai d'abord pensé que c'était de l'urine mais je m'en foutais, je la buvais avec plus de gourmandise encore. De manière désordonnée, elle a frotté son sexe contre ma bouche et mon nez et a violemment resserré les cuisses. Mon visage était trempé. En jouissant, elle a plongé de plus belle sur ma bite. Ses dents ont effleuré le petit renflement à la base du gland, ça a suffit pour que mes couilles puis mon sexe se contractent une dernière fois.

- Ça vient, ai-je prévenu.

Tout à son orgasme, elle ne s'est pas retirée. J'ai voulu la repousser mais je me suis abstenu et j'ai attendu la délivrance. Elle m'a gardé en bouche, la première giclée a buté contre son palais. Mieux, tandis que mon sexe était agité de soubresauts, j'ai senti sa langue frotter contre mon gland et s'attarder sur le méat. Elle n'a toujours pas bougé quand j'ai continué de me déverser. A-t-elle avalé mon sperme ? A-t-elle entrouvert les lèvres pour le laisser couler sur les draps ? Je n'en sais rien et je ne le lui ai bien sûr pas demandé. Qu'elle ait accepté de me garder en bouche, de goûter ce que j'avais de plus intime, de payer de sa personne pour que ma plénitude soit totale me suffit amplement.

*****

Aujourd'hui, je suis marié, j'ai un enfant, bientôt un deuxième. Je ne suis pas riche mais je profite à mon tour d'une vie confortable. Je n'ai malheureusement jamais pu afficher ce détachement, cette légèreté que j'admirais chez ceux que j'ai crû être mes amis. Sans doute parce qu'ils ne sont pas là.

D'eux, de ces quelques jours d'avril, de cet apprentissage, je n'ai jamais soufflé mot à mon épouse. Mais ils me manquent et il ne se passe pas une semaine sans que, malgré ce qui s'est passé ensuite, je repense à Sabine et Samuel. J'ai crû qu'en plongeant dans ces souvenirs, en les empoignant et en les malmenant, en les décrivant avec autant de justesse que possible et autant de crudité qu'il fallait, je guérirais. Il n'en a évidemment rien été.

A trois, nous avons conquis le monde. Ils m'ont fait connaître des plaisirs insoupçonnés, ceux que j'ai décrits et bien d'autres encore. Ils m'ont appris à aimer et à me laisser aimer, sans retenue et sans fausse pudeur.

« Rien n'est sale en amour », m'avait glissé Sabine. Je ne l'ai crue qu'à moitié mais les jours qui ont suivi lui ont donné raison. De ces jours et de ces nuits, de ces étreintes, de ces corps détrempés, de ces regards chavirés, de ces extases et de ces humiliations, de ces esprits fous et de ces marques sur la peau, je ne regrette rien. Si ce n'est, sans doute, de ne pouvoir les vivre encore.
Par timide99 - Publié dans : Eros - essais érotiques
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Samedi 25 mars 6 25 /03 /Mars 10:02
 yes,
us people are just poems
we're 90% metaphor
with a leanness of meaning
approaching hyper-distillation
and once upon a time
we were moonshine
rushing down the throat of a giraffe
yes, rushing down the long hallway
despite what the p.a. announcement says
yes, rushing down the long stairs
with the whiskey of eternity
fermented and distilled
to eighteen minutes
burning down our throats
down the hall
down the stairs
in a building so tall
that it will always be there
yes, it's part of a pair
there on the bow of noah's ark
the most prestigious couple
just kickin back parked
against a perfectly blue sky
on a morning beatific
in its indian summer breeze
on the day that america
fell to its knees
after strutting around for a century
without saying thank you
or please

and the shock was subsonic
and the smoke was deafening
between the setup and the punch line
cuz we were all on time for work that day
we all boarded that plane for to fly
and then while the fires were raging
we all climbed up on the windowsill
and then we all held hands
and jumped into the sky
and every borough looked up when it heard the first blast
and then every dumb action movie was summarily surpassed
and the exodus uptown by foot and motorcar
looked more like war than anything i've seen so far
so far
so far

so fierce and ingenious
a poetic specter so far gone
that every jackass newscaster was struck
dumb and stumbling
over 'oh my god' and 'this is unbelievable' and on and on
and i'll tell you what, while we're at it
you can keep the pentagon
keep the propaganda
keep each and every tv
that's been trying to convince me
to participate
in some prep school punk's plan to perpetuate retribution
perpetuate retribution
even as the blue toxic smoke of our lesson in retribution
is still hanging in the air
and there's ash on our shoes
and there's ash in our hair
and there's a fine silt on every mantle
from hell's kitchen to brooklyn
and the streets are full of stories
sudden twists and near misses
and soon every open bar is crammed to the rafters
with tales of narrowly averted disasters
and the whiskey is flowin
like never before
as all over the country
folks just shake their heads
and pour

so here's a toast to all the folks who live in palestine
afghanistan
iraq
el salvador
here's a toast to the folks living on the pine ridge reservation
under the stone cold gaze of mt. rushmore
here's a toast to all those nurses and doctors
who daily provide women with a choice
who stand down a threat the size of oklahoma city
just to listen to a young woman's voice
here's a toast to all the folks on death row right now
awaiting the executioner's guillotine
who are shackled there with dread
and can only escape into their heads
to find peace in the form of a dream

cuz take away our playstations
and we are a third world nation
under the thumb of some blue blood royal son
who stole the oval office and that phony election
i mean
it don't take a weatherman
to look around and see the weather
jeb said he'd deliver florida, folks
and boy did he ever
and we hold these truths to be self evident:
#1 george w. bush is not president
#2 america is not a true democracy
#3 the media is not fooling me
cuz i am a poem heeding hyper-distillation
i've got no room for a lie so verbose
i'm looking out over my whole human family
and i'm raising my glass in a toast
here's to our last drink of fossil fuels
let us vow to get off of this sauce
shoo away the swarms of commuter planes
and find that train ticket we lost
cuz once upon a time the line followed the river
and peeked into all the backyards
and the laundry was waving
the graffiti was teasing us
from brick walls and bridges
we were rolling over ridges
through valleys
under stars
i dream of touring like duke ellington
in my own railroad car
i dream of waiting on the tall blonde wooden benches
in a grand station aglow with grace
and then standing out on the platform
and feeling the air on my face
give back the night its distant whistle
give the darkness back its soul
give the big oil companies the finger finally
and relearn how to rock-n-roll

yes, the lessons are all around us
and a change is waiting there
so it's time to pick through the rubble, clean the streets
and clear the air
get our government to pull its big dick out of the sand
of someone else's desert
put it back in its pants
and quit the hypocritical chants of
freedom forever
cuz when one lone phone rang
in two thousand and one
at ten after nine
on nine one one
which is the number we all called
when that lone phone rang right off the wall
right off our desk and down the long hall
down the long stairs
in a building so tall
that the whole world turned
just to watch it fall

and while we're at it
remember the first time around?
the bomb?
the ryder truck?
the parking garage?
the princess that didn't even feel the pea?
remember joking around in our apartment on avenue D?
can you imagine how many paper coffee cups
would have to change their design
following a fantastical reversal of the new york skyline?!
it was a joke, of course
it was a joke
at the time
and that was just a few years ago
so let the record show
that the FBI was all over that case
that the plot was obvious and in everybody's face
and scoping that scene
religiously
the CIA
or is it KGB?
committing countless crimes against humanity
with this kind of eventuality
as its excuse
for abuse after expensive abuse
and it didn't have a clue

look, another window to see through
way up here
on the 104th floor
look
another key
another door
10% literal
90% metaphor
3000 some poems disguised as people
on an almost too perfect day
should be more than pawns
in some asshole's passion play
so now it's your job
and it's my job
to make it that way
to make sure they didn't die in vain
sshhhhhh....
baby listen
hear the train?    

Written, performed & produced by Ani DiFranco
From the album “So much shouting, so much laughter”

Pour écouter Self Evident : http://www.righteousbabe.com/ani/l_self_evident.asp

Par Aline - Publié dans : Films and zik !!
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Mardi 21 mars 2 21 /03 /Mars 21:22

C'est un bruit sec qui m'a réveillé. La porte de la chambre venait de claquer. J'ai senti un courant d'air, j'ai tourné la tête, Sabine et son ami avaient ouvert la fenêtre et fumaient une cigarette. Ils avaient tous les deux revêtu une robe de chambre. Moi, j'étais bien sûr toujours nu. Dans un réflexe ridicule, j'ai remonté le drap. J'aurais aimé en griller une, mais mon manteau était resté au vestiaire du rez-de-chaussée et, malgré ce qui s'était passé, je me voyais mal traverser la maison dans le plus simple appareil, en sifflotant, avec un faux air dégagé qui ne m'a jamais réussi.

C'est Samuel qui, le premier, a vu que j'étais réveillé. « Bien dormi ? », plaisanta-t-il. J'ai grommelé, j'ai louché vers ma montre, il était déjà 6h00.

Sabine m'a proposé une tasse de café que j'ai acceptée. Il était brûlant, mais je l'ai quasiment avalé d'un trait. Le silence se faisait pesant, j'avais mal au crâne, je réalisais que j'étais avec des inconnus, dans une chambre qui n'était pas la mienne, je ne savais que dire. Samuel est venu à ma rescousse : « C'était bon. Tu te débrouilles bien. Ce n'est pas ta première fois ? » J'ai été tenté de faire mon malin, de la jouer routard du sexe, mais je me suis abstenu. Je leur ai avoué que c'était la première fois à trois, qu'à moi aussi ça m'avait bien plu et que quelques heures plus tôt, j'étais persuadé qu'il me faudrait longtemps encore avant de refaire l'amour. Ils m'ont questionné sur ma rupture, nous avons parlé de sexe un peu, de l'amour beaucoup, de la vie et de ce qui va avec surtout. J'ai appris qu'il avait 36 ans et qu'elle en avait 35. J'ai bafouillé qu'elle ne faisait pas son âge et elle a souri.

J'ai demandé où était la salle de bains et je me suis levé en m'efforçant d'être aussi naturel que possible. J'avais la peau moite, ma verge était flasque et poisseuse, j'ai demandé si je pouvais prendre une douche. Ils ont bien sûr dit oui. La salle de bains, je m'en souviens, était joliment décorée : les murs avaient été peints en bleu, une mosaïque de pâte de verre entourait la baignoire et la douche, les robinets étaient chromés, une nuisette pendait à une patère elle aussi en acier inoxydable. J'ai uriné en m'efforçant d'être le plus discret possible, mon gland était irrité et j'ai ressenti une vague brûlure. Puis je me suis longuement douché et savonné, ce qui a achevé de me réveiller. J'ai souri en voyant un canard en plastique jaune assoupi au bord de la baignoire, je l'ai dévisagé un instant puis je suis sorti en me ceignant la taille d'une grande serviette.

Lorsque je suis revenu dans la chambre, la fenêtre était fermée, Samuel et Sabine étaient assis sur le lit et discutaient. Ils se sont légèrement écartés, j'ai compris qu'ils m'invitaient à les rejoindre. Sabine avait profité de mon passage à la douche pour remonter une cafetière. Le liquide fumait, elle m'a tendu la tasse et resservi.

« Pas trop crevé ? », m'a-t-elle demandé. Lorgnant dans l'entrebâillement de son peignoir, j'ai répondu que ça allait. Elle a souri. Elle sourit souvent et ça lui va bien.

« Tu veux que je te réveille ? » m'a-t-elle demandé. Je ne savais que répondre. J'avais bien sûr encore envie d'elle mais je ne pensais pas que ce soit réciproque. J'étais, jusque là, persuadé qu'ils n'avaient qu'une envie : que je m'en aille pour faire un gros dodo. Je me trompais.

Portant la tasse à ses lèvres, elle a pris une grande gorgée de café puis s'est penchée sur mon entrejambe. Elle a pris mon sexe en bouche. Il n'est traditionnellement pas très vigoureux à cette heure de la journée, mais le contact du liquide brûlant et de sa langue avec ma verge m'a électrisé. Je me suis couché sur le dos en soupirant. L'impression de chaud et froid était étrange et très agréable. Après s'être gargarisée, elle a avalé le café, mais a poursuivi sa fellation. Mon sexe a vite repris de la vigueur, je le sentais se déployer, s'étirer, s'éveiller dans la bouche de ma partenaire. Il y avait une douceur nouvelle dans ces caresses. Elle ne me masturbait pas avec la bouche, mais faisait doucement virevolter sa langue autour de mon gland, agaçant le frein avec ses lèvres, puis avec ses dents, me lapant de haut en bas, osant même quelques excursions sur mes testicules, puis remontant aussitôt, comme si elle se doutait qu'encore engourdi, j'avais davantage besoin de tendresse que de sexe pur et dur.

Samuel avait les jambes croisées, il nous regardait, il avait conservé sa robe de chambre, je ne sais s'il bandait, mais j'ai supposé que oui.

« Tu as envie de faire l'amour ? », m'a demandé Sabine. Sa voix était douce, un peu rauque, sans doute à cause des cris qu'elle avait poussés tout à l'heure. J'ai murmuré que oui, j'aimerais bien. Elle m'a couché sur le dos, a plongé la main dans un tiroir et en a ressorti une pochette de préservatifs. En me regardant droit dans les yeux, elle a déchiré l'emballage et a approché un manchon de latex de mon sexe dressé. Avec application, elle l'a posé sur le gland puis l'a minutieusement déroulé, prenant le temps de chasser l'air qui était resté dans le réservoir.

J'ai voulu me redresser mais, appuyant du plat de la main sur mon torse, elle m'a signifié de rester tranquille et de la laisser faire. Je n'ai pas protesté. Avec un naturel qui m'a étonné, elle a ôté sa robe de chambre. Puis elle m'a enjambé et, tenant la base de mon sexe, elle m'a enfourché. J'ai cru que j'allais perdre connaissance tellement c'était doux et chaud.

« Ca va ? », a-t-elle demandé à son homme, en tournant légèrement la tête. Celui-ci a montré son sexe, de dimensions plus qu'honorables et entièrement décalotté. C'était une réponse comme une autre.

Les deux mains appuyées sur mon ventre, elle a commencé à se faire aller et venir. Plutôt que monter et descendre, elle glissait de l'avant vers l'arrière. C'était lent et puissant à la fois. J'ai soudain eu l'impression que mon sexe était aspiré à l'intérieur de son ventre : elle me massait en contractant les muscles de son vagin. Comme si cela ne suffisait pas, elle a passé une main derrière son dos et m'a caressé les testicules. Je n'avais jamais rien connu de semblable. Nous gémissions tous les deux, je me suis concentré pour ne pas jouir déjà.

Samuel, qui tenait toujours son sexe en main, s'est approché et a tendu le visage vers son amie. La bouche entrouverte, les yeux qui brillaient, les cheveux désordonnés, elle était belle pendant l'amour et, beaucoup mieux que moi, il le savait. Les deux langues se sont rencontrées. On aurait cru qu'elles se battaient. Un combat loyal où, tour à tour, chacun des adversaires aurait le dessus. Tandis qu'il continuait à l'embrasser en se masturbant, elle me chevauchait de plus belle et, de la même main que tout à l'heure, me massait les couilles. Voulant la satisfaire autant que possible, j'ai tendu les bras et j'ai posé les deux paumes des mains sur ses seins. Elle avait l'air d'aimer ça, car elle a bombé le torse.

Tout en maintenant mon sexe dans le sien, elle s'est penchée en avant et m'a mordillé les lèvres. J'ai sorti la langue, je voulais l'embrasser, boire sa salive, la boire toute entière mais à chaque fois, elle esquivait. Elle me narguait et ça me rendait fou. Alors que nous jouions ainsi au chat et à la souris, j'ai de nouveau senti une main qui m'enserrait les testicules. Ca ne pouvait évidemment être elle. J'ai risqué un œil de côté et j'ai vu Samuel couché sur le lit, le bras jeté dans cette mêlée de sexes et de jambes. J'ai refermé la bouche, je me suis contracté et Sabine a dû le sentir, car elle m'a regardé d'un air intrigué. Puis, comme ne bronchais pas, elle a tourné la tête et a vu que son compagnon avait le visage près de nos sexes et me malaxait les bourses. « Ce n'est rien, laisse faire », m'a-t-elle dit à l'oreille. « Ce n'est pas bon ? » Je ne savais que répondre. C'était agréable, bien sûr, mais ça me gênait qu'un homme me touche ainsi. Tout à l'heure, il me mordillait les seins et maintenant, il me caressait le sexe. Je me suis demandé, un peu stupidement, s'il était bisexuel. J'ai eu un peu peur puis, lorsque Sabine a recommencé à bouger, je me suis relâché. J'ai fermé les yeux et j'ai laissé faire.


Après quelques minutes de ce traitement, j'ai cru que j'allais jouir. « Je vais venir », ai-je simplement soupiré. Considérant que c'était trop tôt, Sabine s'est lentement retirée. Avec un petit « flop », mon sexe est sorti de son ventre et a cogné contre le mien, il était toujours enveloppé par le préservatif.

« Repose-toi un peu », m'a-t-elle dit. Elle s'est alors tournée vers Samuel et de nouveau, l'a embrassé. Elle s'est aussi saisie de son sexe et l'a vigoureusement masturbé. Puis, comme si elle obéissait à un rituel, elle s'est retournée. Elle a plongé la tête sur le lit et cambré les reins. L'invitation était explicite. Samuel s'est approché et après lui avoir doucement caressé les fesses, il l'a pénétrée. Je me suis approché. J'étais subjugué par ce sexe d'homme qui entrait et ressortait de ce sexe de femme, par les fesses de Sabine qui étaient écartées, par ses cris à peine étouffés par l'oreiller. Pendant plusieurs minutes, il l'a ainsi possédée. Je voyais ses fesses à lui qui s'agitaient, ses couilles qui cognaient contre le pubis de Sabine, ses mains qui se crispaient. Un moment, j'ai été tenté de glisser les doigts entre les deux sexes, comme pour sceller notre complicité, mais je me suis abstenu. Aux halètements de Samuel, à ses mouvements de plus en plus rapides, j'ai compris qu'il allait jouir. Et effectivement, il s'est soudain tendu, puis immobilisé sur la croupe de sa partenaire. Il a été agité de quelques soubresauts, j'imaginais son sexe palpiter et se vider dans l'intimité de Sabine. Je sais que dans les films pornos, l'homme prend un malin plaisir de se retirer pour éjaculer sur le dos, voire le visage de son amante mais là, ce n'était pas un film porno, simplement un homme et une femme qui font l'amour. Temporairement, j'avais cessé d'exister. Samuel s'est lentement retiré, son sexe avait perdu de sa raideur. Il s'est couché à côté de Sabine, elle lui a caressé le front, je me suis fait discret.

Tandis que son homme récupérait, Sabine s'est tournée vers moi. « Tu as toujours envie, on dirait... » Aurais-je démenti que j'aurais été trahi par mon sexe. Congestionné, d'un rouge qui tirait vers le violet, il tendait toujours le cellophane. « J'ai encore envie, moi aussi », m'a-t-elle rassuré. « Tu veux venir dans mon petit trou ? » J'ai trouvé ça mignon. Elle aurait pu choisir d'autres mots, plus ou moins vulgaires, mais elle a parlé de son « petit trou » et s'est inquiétée de savoir si ça me plairait. Sa retenue n'a fait qu'ajouter à mon trouble.


Elle s'est alors retournée, prenant une position qui ressemblait fort à celle qu'elle avait adoptée un peu plus tôt. A la différence près qu'elle n'avait plus la tête enfoncée dans l'oreiller, mais qu'elle l'avait tournée sur le côté et me regardait en souriant, comme pour m'encourager. Je me suis penché vers ses fesses et je lui ai léché « le petit trou », y répandant suffisamment de salive pour ne pas la blesser. Puis j'ai présenté mon sexe à l'entrée de cet orifice et j'ai poussé. Ce n'était pas facile parce que ça glissait et j'ai dû m'y reprendre à plusieurs reprises avant d'enfin m'enfoncer de quelques centimètres. « Ca va ? », lui ai-je demandé. Elle m'a prié de continuer. J'ai poussé un peu plus fort, les muscles de son anus se sont relâchés et elle m'a englouti. Durant quelques secondes, je n'ai plus bougé, je craignais de lui faire mal. C'est elle qui, bien vite, a fait remuer son postérieur. C'était extraordinairement bon. C'était serré, j'avais la queue prise dans un étau, j'ai continué à la faire coulisser. J'ai vu qu'une de ses mains se glissait entre ses jambes. Tandis que je me faisais aller, elle se masturbait. Elle gémissait de plus en plus fort et de mon côté, je n'en menais pas large non plus, je savais que je ne pourrais tenir longtemps. Brutalement, elle s'est cabrée en poussant un grand cri. Son anus s'est resserré autour de ma queue et si je n'en avais été expulsé à cause de ses mouvements désordonnés, je crois bien que je me serais répandu dans le préservatif. Il s'en est fallu de quelques secondes, peut-être moins. Je n'étais pas le moins du monde frustré, heureux que j'étais de la voir jouir une nouvelle fois.

Nous nous sommes affalés sur le matelas. Samuel dormait, elle l'a regardé, lui a effleuré le visage. « Il est beau, tu ne trouves pas ? » Je ne savais que répondre, je n'avais d'yeux que pour elle et à vrai dire, ce point d'interrogation m'agaçait. J'aurais aimé une autre manière de ponctuer notre accouplement. Probablement aurais-je souhaité que, nos sueurs encore mêlées, elle pense à autre chose qu'à lui. A quelqu'un d'autre ? Pourquoi pas à moi ? « Oui », ai-je acquiescé du bout des lèvres. Elle n'a pas relevé. Probablement n'attendait-elle pas de réponse. Probablement même n'était-ce pas une question. Sans doute une façon discrète de me rappeler qu'entre elle et lui, c'était du costaud. Je n'étais qu'une parenthèse, un entracte, un divertissement. Agréable, mais qui ne pouvais prêter à conséquence. Sans doute avait-elle perçu mon désarroi et ma solitude, mon envie éperdue d'aimer et être aimé. Avec finesse mais fermeté, elle établissait un périmètre de sécurité. J'imaginais le panneau, une plaque émaillée avec en lettres blanches : « Au-delà de cette limite, votre ticket n'est plus valable ».

Puis je me suis repris, j'ai chassé les ombres et je lui ai souri. Trop tristement sans doute, car elle a alors cligné des yeux et m'a déposé un baiser sur les lèvres, l'air de dire « Ne pense à rien d'autre qu'au moment présent ». Son regard amusé s'est porté sur mon entrejambe. Machinalement, sans y penser presque, je me caressais le sexe. Mon érection n'avait pas disparu, cette fugace sodomie ne m'avait pas rassasié et je comptais bien, lorsqu'elle aussi aurait fermé les yeux, me masturber une dernière fois. Elle l'a bien sûr compris. « Laisse-moi faire », a-t-elle soufflé en portant les doigts à sa bouche.

Par Timide99 - Publié dans : Eros - essais érotiques
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Dimanche 19 mars 7 19 /03 /Mars 11:50
Mettre un post ou pas, lorsque j'ai appris la nouvelle j'ai hésité. Tous les journaux, les télés allaient en parler. Ah quoi bon en fait un article. J'ai eu tort voici que les jours passent et rien.

Ali Farka Touré est mort, à Bamako des suites d'une longue maladie. Il était âgé de 67 ans. Ali Farka Touré qui est il ? En quelques lignes, musicien  malien, il fut un grand guitariste. Ouvert sur le monde, il collabora avec de nombreux artistes dont Ry Cooder sur l'album "Talking Timbuktu". Il reçoit un Grammy pour cet album. En France, il eut un coup de pub avec le film l'auberge espagnole. Sa personne charismatique, sa voix fine et sa technique particulière de jeu de guitare, son look et sa personne énigmatique font de lui une personnage. Il est resté de façon intransigeante, relié à sa musique traditionnelle, refusant de "se vendre" à l'occident aux majors. Sa musique que certains qualifient de blues malien, est simplement envoûtante.  A ecouter sans modération!!


Voila ce qu'écrit Télérama dans "Un vide dans le désert" :

"Loin de toute langue de bois, il a commenté avec une rude véhémence son refus de participer au Live 8, le concert organisé par Bob Geldof pour annuler la dette africaine. « En réalité, l’Afrique n’a pas de dette. Si l’Europe est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, c’est grâce à l’Afrique. Les Occidentaux ont-ils payé notre or, notre pétrole, notre coton, nos diamants ? Ils ont tout pris, mais ont-ils payé ? »

Encore une fois, Ali Farka Touré s’est défini avant tout comme un cultivateur épris de sa terre, parlant avec gourmandise des fruits et légumes qu’il était si fier de produire malgré le manque d’eau, se livrant à un éloge du travail, préconisant le refus de « l’exil doré » en Occident. « Mes ancêtres étaient des féodaux, tous chefs des armées. Je suis le seul artiste de la famille, le seul “bon à rien”, mais finalement je suis quand même devenu le maire de ma commune de Niafunké. Je n’étais pas candidat, mais les paysans m’ont élu alors que j’étais à Paris. Il faut dire que je me suis toujours beaucoup investi pour améliorer les choses. Chaque année, je donne des médicaments, du pétrole, de l’alcool, de l’eau de Javel, pour le dispensaire. La route principale était impraticable, je n’ai demandé l’avis de personne, je l’ai bitumée sur 4 kilomètres, seul, sans aucune aide. Le produit de mes cultures sur 350 hectares, je ne le vends jamais : une fois mis de côté ce dont ma famille a besoin pour se nourrir, je le distribue par sacs entiers car, comme dit un proverbe de chez nous, le miel n’est pas bon dans une seule bouche. »

Pendant la vingtaine de mois où il a exercé ses fonctions de maire, Ali Farka Touré a financé une pépinière sur ses deniers personnels, et trente mille arbres ont été plantés. Mais comment s’en sortir « quand on n’a qu’un puits pour six cents habitants et qu’il faut tirer l’eau avec des chevaux et des ânes eux-mêmes assoiffés » ? La réponse du maire chanteur dont le franc-parler, les élans de prêcheur et le vocabulaire savoureusement désuet vont cruellement nous manquer a fusé comme une évidence : « Au lieu de nous donner des fusils et des bombes pour qu’on se tue entre nous, donnez-nous des moteurs-pompes, des charrues et des tracteurs pour qu’on puisse cultiver nos terres ! »"
Par Aline - Publié dans : Films and zik !!
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Samedi 18 mars 6 18 /03 /Mars 10:55

Retour sur une loi adoptée en quelques lignes.

Les internautes qui téléchargent ne risqueront plus qu'une amende de 38 euros. Un montant porté à 150 euros en cas de mise à disposition d'une oeuvre protégée par le droit d'auteur, ce qui concerne l'immense majorité des gens puisque le partage des fichiers est la base même de fonctionnement du Peer to Peer.

Donc attention vous risquez de recevoir une amende si vous télécharger sur le net des fichiers. Il semble que des logiciels feront le travail de recherche de adresse IP. Que se passera t'il si l'on partage des fichier libre de droit ? Ou si l'on à modifier le nom et l'extension d'un fichier ? Quand au collège de médiateurs qui décidera de la copie privée le flou est le plus total.

Moi ce qui me déplait c'est où ira l'argent ? Une amende ca fini dans la poche de l'état pas dans celle des jeunes artistes. Oh on nous as dis que cela servirait à la promotion de l'exception culturel française ?aux festivals ? au désamiantage du Clémenceau ?

Parce que l'histoire de la baisse des ventes de CD, les pertes financières des majors qui ne pouvait plus faire face et qui allait laisser tomber les artistes. On ne l'entend plus beaucoup.

 Un peu normal, coté majors, tout ne va pas si mal. EMI Music Publishing a enregistré une progression de 4,9 % de son chiffre d'affaires pour l'année 2005. Universal Music Group a un chiffre d'affaire qui progresse de 5 % sur les neuf premiers mois de 2005 avec un triplement de ses ventes de musique en ligne. Sur la même période, Vivendi Universal affiche un chiffre d'affaires en hausse de 8 % et une augmentation de 30 % de son bénéfice.

Une citation du groupe Kyo : "Le truc qui m'a le plus parlé dans ce qu'il nous a dit, c'est la possibilité de fermer un site de téléchargement illégal parce que c'est s'attaquer aux gens qui proposent de la musique gratuite et non pas s'attaquer aux internautes", a déclaré de son côté Fabien, du groupe Kyo, invité au ministère. "Avec internet, on peut faire n'importe quoi. On peut empêcher ces sites d'être utilisables en France. Ils le font bien en Chine", a renchéri Benoît, du même groupe, avant d'ajouter qu'il s'agissait "juste d'une comparaison technique".

Par Juju - Publié dans : La revue de presse
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Samedi 11 mars 6 11 /03 /Mars 18:17
C'était une douce soirée d'avril. Un de ces soirs qui sentent déjà l'été. Le D.J. était survolté, les garçons et les filles dansaient, ils étaient beaux et elles aussi.

Je l'étais beaucoup moins. Je m'ennuyais.

Elle était partie deux semaines auparavant, j'avais du mal à rassembler les morceaux. Je l'aimais autant que l'on puisse aimer, c'est du moins que ce que je croyais. Pour être plus précis, je dirais l'avoir aimée autant que l'on puisse aimer à cet âge. Quelques mots glissés puis crachés au téléphone, du genre « On ne s'est rien promis », « La vie est courte, il faut en profiter », « Incompatibilité », « Profites-en, amuse-toi » m'avaient fait comprendre qu'elle s'ennuyait autant que je souffrais. Elle a donc arrêté de s'ennuyer et que je me débrouille avec mes larmes.


Deux semaines, c'est long et court à la fois.

- Une de perdue, dix de retrouvées, plaisantait Michel, mon meilleur ami.


Ça m'exaspérait, j'en aurais échangé dix, cent ou mille pour une seule comme elle.

Je ne sais toujours pas pourquoi, pour penser à autre chose sans doute, pour lui rappeler qu'il demeurait malgré tout mon ami, par faiblesse somme toute, je l'ai donc accompagné à cette soirée. C'était, je crois, l'anniversaire de la copine du copain d'une copine. Je ne me souviens ni des unes ni de l'autre et à vrai dire je ne me souviens pas de grand chose si ce n'est d'un mortel ennui, d'une musique qui allait trop fort, d'une vodka qui coulait trop vite.

C'est Gainsbourg qui m'a réveillé.

Qu'avons-nous vu de l'amour

De vous à moi vous m'avez eu mon amour

Le D.J., Michel, les beaux garçons et les jolies filles avaient disparu depuis longtemps, les maîtres de maison avaient eu la gentillesse de me laisser dormir sur ma chaise.

Hélas avril en vain me voue à l'amour

J'avais envie de voir en vous cet amour

J'avais le moral dans les chaussettes, il s'est glissé sous les talons. J'ai réussi à me lever. Une piste de danse avait été aménagée entre la table de salon et l'étagère Ikea, j'ai esquissé mes premiers pas de la soirée.

La vie ne vaut d'être vécue sans amour

Mais c'est vous qui l'avez voulu mon amour

Puis plus rien. La Javanaise s'est arrêtée, Gainsbourg a disparu, les derniers invités se sont poliment éclipsés, je suis resté seul. Plus pathétique que jamais. Je n'avais pas le courage de rentrer. Pas encore. Alors j'ai rejoint ma chaise. Pour un peu je l'aurais tutoyée, elle était à présent ma seule amie, j'étais résolu à ne pas la laisser partir. Nous nous sommes endormis ensemble.

Bien plus tard, enfin je crois, un rire mal étouffé m'a réveillé. J'ai pensé qu'on se moquait de moi, de cette déprime tellement visible qu'elle en devenait risible, du couple improbable que je formais avec cette chaise à l'opulent dossier, aux jambes galbées. Mais non, j'étais seul. Vraiment seul.

« L'histoire de ma vie », marmonnai-je.

Puis un nouveau rire. Quelques soupirs, à moins que ce ne soient des halètements. J'étais de méchante humeur car moi aussi, il n'y a pas si longtemps, je soupirais et je haletais. Je me suis levé, je me suis glissé dans l'étroite cage d'escalier, la porte de la chambre était entrouverte, deux corps ondulaient sur le lit. J'étais à la fois furieux (de vilains souvenirs qui affluaient), gêné (sans doute ce couple se croyait-il seul dans la maison), excité (je n'avais jamais rien vu d'aussi intime).

Le garçon avait une trentaine d'années, il avait les cheveux bruns, il me semblait grand. Il n'avait gardé que son slip. A ses côtés, allongée sur le flanc elle aussi, une fille qui me parut un petit peu plus jeune. Elle avait les cheveux courts et terriblement décoiffés. Son corps était mince, sa poitrine menue, elle n'avait conservé que ses sous-vêtements. Ils s'embrassaient avec une voracité qui me faisait crever de jalousie. Elle lui caressait les cheveux, il lui tenait la mâchoire et, c'est une chance pour moi, ils fermaient les yeux.

Je suis resté là quelques secondes, je savais qu'il était grand temps de m'éclipser mais je n'y parvenais pas. J'avais les jambes en coton, j'entendais mon cœur cogner, j'étais littéralement subjugué. Je me souviens avoir pensé : « C'est donc ça un couple qui se prépare à faire l'amour... C'est donc à ça qu'on ressemblait. »

Finalement, gêne et discrétion l'ont emporté. Aussi doucement que possible, j'ai fait demi-tour, je me suis saisi de la poignée de la porte, conscient qu'il est des spectacles qui ne réclament pas de public. Et puis – la fatigue ? la maladresse ? la vodka ? – il est tombé.

J'imagine l'avoir heurté avec le coude. Ce n'était pas grand-chose – un roman de gare qui ne devait pas peser plus de trois cents grammes – mais c'était déjà beaucoup. Il s'est écrasé sur la moquette. Le bruit m'a semblé assourdissant même si, en y repensant bien plus tard, ce ne dut être qu'un froissement.

C'est le garçon qui, le premier, m'a repéré :

- Eh toi, là !

Je me voyais déjà prenant mes jambes à mon cou, sautant par-dessus la balustrade, me ruant vers la porte d'entrée en cognant tout qui voudrait me barrer le chemin. Heureusement, je n'en ai rien fait. D'abord parce que je me serais cassé une jambe. Ensuite parce qu'ils m'auraient pris pour un cambrioleur et auraient appelé la police. Je suis resté sur place, tout penaud, hésitant entre la fuite en avant et la volte-face. Décider de ne pas décider, voilà bien ma grande spécialité. Je me serais sans doute transformé en statue de sel si la fille, consciente de ma gêne, n'avait demandé :

- Comment tu t'appelles ?

- Marc, ai-je bredouillé en me retournant légèrement.

Ils étaient assis sur le lit, on aurait dit deux mannequins de grande surface exhibant de la lingerie. Je n'osais pas les regarder dans les yeux, je fixais la fenêtre, ses tentures fermées, deux morceaux de tissu derrière lesquels j'aurais aimé me réfugier.

- Que fais-tu là ?

C'était la fille encore, sur un ton amical. J'ai tenté une explication, j'ai raconté l'alcool trop fort, le sommeil trop profond, les rires qui m'avaient intrigué. Elle me regardait en souriant. D'une main, elle se recoiffait les cheveux. L'autre était posée sur la cuisse de son compagnon. Que j'aie assisté à cette petite mise en bouche ne semblait pas la perturber.

- Tu as l'air fatigué, sourit-elle encore.

Ça se voyait tant que ça ? J'étais de plus en plus gêné. Il me fallait absolument prendre congé, plonger sous la couette, me masturber sans doute, dormir et dormir encore. Elle m'a proposé de « me

reposer quelques minutes » car je ne pouvais pas, a-t-elle insisté, « prendre la voiture dans cet état ».

M'efforçant de recouvrer de la contenance, je me suis affalé sur une chaise. Encore une. On a discuté encore, de tout et de rien, je ne me souviens pas exactement. Eux à moitié nus, moi en pull de laine. C'était surréaliste mais je me suis détendu. Ils ont rigolé, j'ai rigolé aussi. Elle s'est saisie d'un verre de whisky qui sommeillait sur la table de nuit et en a bu une grande rasade. Son copain l'a accompagnée. Ils tenaient visiblement mieux l'alcool que moi.

- Tu en veux ? a-t-il proposé.

Par bravade sans doute, j'ai accepté. Ce tord-boyaux m'a brûlé la gorge, je me suis étranglé, ils ont rigolé encore une fois. Ce n'était pas bien méchant, j'ai gloussé puis j'ai toussé de plus belle.

- Il fait chaud ici, enlève donc ton pull, a repris la fille.

J'ai acquiescé, je savais qu'il me faudrait un peu de temps avant de reprendre le volant.

Le calme est revenu, j'étais décidé à me reposer.

C'est elle qui, la première, a repris l'initiative. Elle a enlacé son copain - il s'appelait Samuel – et lui a roulé une pelle magistrale. Je voyais leurs joues se déformer, leurs yeux se sont à nouveau fermés. Il lui caressait le dos, elle avait les bras ballants. Ils respiraient bruyamment. Je n'existais plus, j'étais redevenu invisible, pareil à moi-même. Mais ça ne me rendait pas malheureux. Au contraire, j'étais détendu, bien décidé à profiter de ce spectacle – bien soft, ma foi – quelques minutes encore avant de prendre congé. Samuel a changé de position. Je ne sais pourquoi, un réflexe sans doute, mes yeux se sont attardés sur son slip. Il était visiblement en érection. Plus précisément, j'ai pensé : « Tu m'étonnes, il bande maintenant. »

Il a glissé la main sous sa bretelle de soutien-gorge. Elle s'est décalée légèrement. Il a insisté. Elle m'a regardé du coin de l'œil et lui a glissé quelques mots à l'oreille. D'où j'étais, je ne pouvais entendre mais j'étais persuadé qu'elle lui rappelait qu'ils n'étaient pas seuls. J'ai fait semblant de rien, les yeux à moitié fermés. Il lui a répondu, elle a souri. Puis, après une brève hésitation, le regardant droit dans les yeux, elle s'est servie de ses deux mains pour défaire la bretelle. L'adresse avec laquelle les filles viennent à bout de ce casse-tête chinois qu'est une fermeture de soutien-gorge m'a toujours fasciné. Les bonnets se sont affaissés puis, presque machinalement, elle a fait glisser les bretelles le long de ses épaules nues et le morceau de tissu s'est perdu dans les draps. Sa poitrine, effectivement, était discrète. Deux petites pommes un peu plus pâles que le reste du corps, ponctuées chacune d'une aréole brun foncé. Les tétons me sont apparus gonflés mais sans doute est-ce le fruit de mon imagination car la pièce était obscure et d'où j'étais, c'est à peine si je pouvais les distinguer.

Bouche en avant, Samuel s'est lancé à l'assaut de cette hospitalière poitrine. Elle a basculé sur le lit, l'a agrippé par les cheveux tandis qu'il tétait avec plus d'appétit qu'un nouveau-né. Elle soufflait de plus en plus fort mais c'est à peine si je pouvais l'entendre tant j'étais fasciné par les bruits de succion. Je bandais tellement que ça en devenait douloureux. Mon sexe était étranglé par la ceinture de mon slip, je me tortillai aussi discrètement que possible pour tenter de le dégager. J'aurais voulu me masser par-dessus le pantalon mais je trouvais ça inconvenant. Et il n'y avait plus de whisky.

C'est lui qui, distrait par mes gesticulations, s'est dégagé de la poitrine de son amie et m'a proposé de me « mettre à l'aise ».

- Ne te gêne surtout pas pour nous, a-t-elle soufflé sans même me regarder. Fais comme chez toi. Et au fait, je m'appelle Sabine...

Les présentations étaient faites et l'invitation lancée.

J'étais trop excité pour feindre l'indifférence ou protester. Pendant qu'ils retournaient à leurs occupations, je me suis levé et me suis débarrassé de mon pantalon. Avant de me rasseoir en croisant les jambes, me penchant légèrement afin qu'ils ne voient pas combien j'étais troublé. Mais visiblement, ils ne s'en souciaient pas puisque, sans me regarder me déshabiller, ils sont retournés à leurs occupations.

Samuel a glissé une main sous la culotte de Sabine, il la caressait doucement. Même si ça peut paraître incongru dans cette situation, j'ai pensé qu'ils s'aimaient très fort et je les ai enviés.

Comme si elle m'avait entendu penser, Sabine, s'est dégagée de l'étreinte de son ami, elle l'a poussé jusqu'à ce qu'il se couche et s'est assise entre ses jambes. Lentement, elle a glissé les mains de chaque côté de son slip et elle a tiré. Le sous-vêtement est bien sûr resté coincé alors elle l'a relevé légèrement, a tendu le tissu et l'a fait passer au-dessus du renflement. Le sexe a eu un soubresaut, il a été entraîné par le slip puis, lorsque ce dernier fut dégagé, il est revenu à sa position initiale. Comme un ressort. J'ai entendu un petit « flop » lorsque la verge de Samuel a cogné son ventre.

Puis j'ai distinctement vu Sabine porter la main à ses lèvres et la lécher doucement. De ses doigts humidifiés, elle s'est emparée du sexe de son partenaire et l'a caressé avec une grande tendresse. Ces deux-là se connaissaient par cœur et ça se voyait.

J'étais toujours en slip. Un slip que, de moins en moins discrètement, je froissais et malaxais de ma main droite. Je regardais Sabine flatter, avec une grande douceur, la verge de son ami. Ses doigts couraient le long de la hampe, la décalottaient légèrement puis, lorsque le gland était entièrement découvert, redescendaient jusqu'à pubis. Bien vite, son autre main est venue en renfort. Tandis que l'une s'abandonnait dans un long mais précis mouvement de masturbation, l'autre malaxait les testicules, en étirant la peau, les faisant rouler l'une contre l'autre. Le mouvement s'est fait de plus en plus rapide.

Assise au milieu du lit, Sabine branlait franchement Samuel. De temps en temps, elle humectait ses doigts et reprenait aussitôt de plus belle. La bite, car ce n'était plus un sexe ou une verge mais une bite, était tendue au maximum. Elle tremblait. Même si ce n'était vraisemblablement pas le cas, elle m'a semblée démesurée. Le gland restait apparent, congestionné, luisant de salive, régulièrement agacé par la paume ou les doigts de Sabine.

A un moment, Samuel a imploré son amie d'arrêter. Celle-ci, ne voulant pas clore les festivités, a retiré sa main et plongé tête la première vers un sexe qui n'en demandait pas tant. Elle l'a tout de suite embouché, arrachant à Samuel un nouveau râle de plaisir. Je voyais ses joues se creuser tandis qu'elle pompait le sexe distendu.

De mon côté, je n'ai pas résisté. Sans y penser, j'ai ôté mon propre slip et j'ai commencé à me caresser. Il leur aurait suffi de tourner la tête pour me voir mais peu m'importait, j'étais obsédé par leur plaisir autant que par le mien. Je triturais mon sexe plus que je le masturbais car je savais qu'il aurait suffi de quelques mouvements trop rapides pour que je jouisse et perde pied.

Sabine continuait à sucer Samuel.

C'est bizarre de regarder un autre couple faire l'amour. J'avais l'impression d'être en lévitation et de me voir, quelques semaines auparavant, étendu nu sur le sofa de mon petit appartement, cajolé par celle que je croyais être la femme de ma vie.

A ce moment, comme si elle avait été mise au courant de mes pensées négatives et qu'elle voulait les chasser, Sabine m'a regardé. Plus exactement, elle a vu que mon boxer enserrait mes genoux et que ma main s'agitait frénétiquement. Puis elle m'a fixé dans les yeux et a gentiment souri. Elle a légèrement balancé la tête. Je croyais qu'elle me signifiait de partir et de les laisser enfin seuls, mais non, je n'étais pas congédié. Elle me fixa puis regarda le lit, me fixa puis regarda le lit encore.

A son clin d'œil, j'ai compris que je devais m'approcher. Sans trop réfléchir, je me suis avancé. J'ai failli trébucher dans mon sous-vêtement. D'un geste que j'aurais aimé plus gracieux, je l'ai fait glisser à mes pieds et je l'ai poussé sous le lit.

Quand je me suis assis, le matelas s'est légèrement enfoncé mais Sabine n'a pas arrêté sa fellation pour cela. Samuel, lui, a légèrement redressé le buste. Il n'a pas eu l'air étonné de me voir à leurs côtés, il a esquissé un sourire puis s'est recouché. Je suis resté là, une ou deux minutes peut-être, à les regarder faire l'amour. Sabine y allait doucement, faisant glisser la verge entre ses lèvres, s'aidant parfois de la main. Ses joues se creusaient, ses doigts se perdaient dans la toison de son ami, puis revenaient sur ses testicules, les massant avec délicatesse. J'enviais l'endurance de Samuel car je savais, d'expérience, qu'il m'en fallait beaucoup moins pour exploser.

Mais tout de même, il n'était pas un surhomme : je l'ai vu se redresser, repousser doucement la tête de son amie puis à son tour, pressé sans doute de lui rendre la pareille, débarrasser Sabine de sa culotte. Celle-ci l'a aidé puis s'est allongée en écartant les jambes aussi largement que possible. Je n'ai pu, à ce moment, détailler son anatomie car j'étais mal placé mais j'ai vu Samuel se précipiter vers ce sexe grand ouvert et le laper comme on déguste une crème glacée. Sabine était aux anges, elle poussait de grands soupirs, implorait son amant de la manger et de la manger encore. Celui-ci ne s'est pas fait prier. J'entendais les clapotis que faisait sa langue en s'activant sur le sexe détrempé.

C'est à ce moment qu'à ma grande surprise, Sabine a levé un bras et l'a dirigé vers mon entrejambe. La main s'est d'abord posée sur ma cuisse. Je n'osais y croire. J'ai probablement arrêté de respirer. Heureusement, cette apnée n'a pas duré très longtemps car bien vite, les doigts se sont fait plus hardis, ils ont glissé vers mon sexe, l'ont agrippé et l'ont doucement branlé. Ne voulant pas être en reste, j'ai posé une main, puis les deux, sur sa poitrine. Je ne m'étais pas trompé, ses tétons étaient érigés, durs et gonflés. Je les ai massés comme je le pouvais, entourant les globes de ma paume puis m'attardant sur les mamelons, les pinçant même légèrement, mais la position était inconfortable.

Elle a dû le sentir car elle a détourné mes bras et, alors que son ami la léchait toujours, elle a approché sa bouche de mon sexe distendu et déposé ses lèvres sur le gland. Je n'en croyais pas mes yeux : cette fille que je ne connaissais pas deux heures auparavant s'apprêtait à me procurer une fellation sous les yeux de son copain. Je ne me souviens pas avoir bandé aussi longtemps et aussi fort que ce jour-là. Sans se presser, paresseusement presque, elle a pointé le bout de la langue et m'en a caressé le gland. Elle l'a léché un peu puis, plus précis, ce bout de langue s'est dardé sur mon méat. J'étais au Paradis. La petite pointe de chair se glissait dans le petit orifice, poussait comme pour forcer le passage, en léchait les parois puis se détournait, tournoyait autour du gland, l'enveloppait. C'était magique.

Je sentais que mes couilles gonflaient, elles me faisaient presque mal. J'allais jouir, j'en étais soulagé et frustré à la fois. Mais la diablesse, qui avait mille fois plus d'expérience que moi, a remarqué l'extrême raidissement et les tressaillements de ma verge. Une de ses mains est descendue jusqu'à mes testicules, comme pour s'assurer de leur fermeté. Alors, la même main s'est posé à la base de mon sexe et l'a enserré.

Elle m'a jeté un regard gourmand, du genre « N'éjacule pas maintenant, on n'a pas fini de s'amuser », et la pression est effectivement redescendue. Petit à petit, je me suis décrispé, j'ai aspiré autant d'air que je pouvais, mon cœur s'est calmé, je suis parvenu à recouvrer mon calme.

Samuel avait relevé la tête et me regardait. Il souriait mais ce n'était pas un sourire moqueur, plutôt complice. A un moment, j'ai vu ses yeux s'attarder sur mon sexe et j'en ai été mal à l'aise. J'ai un sexe de dimensions, je crois, tout à fait normales mais l'exhiber devant un autre garçon, dans les vestiaires par exemple, m'a toujours gêné. Sabine a dû percevoir ce petit moment de flottement (« Un ange passe », me suis-je dit stupidement) car elle a regardé son compagnon d'une étrange façon, puis m'a regardé et a souri.

- Prends sa place, m'a-t-elle murmuré.

Je me suis aussitôt exécuté, trop content de laisser mon sexe reprendre ses esprits, si je puis dire. Tandis que Samuel se reculait, je me suis donc glissé sans un mot entre les jambes de notre partenaire. Pour la première fois de la soirée, j'ai pu voir son sexe en gros plan. Le pubis était rasé de près. Les lèvres étaient rouges et gonflées, trempées autant par ses secrétions que par la salive de Samuel. Le vagin était bien dilaté et, aussi ténue soit mon expérience, je savais que c'était là le signe d'une grande excitation.

Encouragé, voulant donner le meilleur de moi-même et donner une forte impression à mes hôtes, j'ai donc lentement dirigé ma bouche vers ce sexe affamé. J'ai doucement aspiré les lèvres de notre compagne, je les ai suçotées, grignotées presque.

Les soupirs de Sabine m'ont rassuré sur ma technique, plus instinctive qu'expérimentale. J'ai donc continué sur ma lancée, suçant et aspirant de plus belle ses lèvres gonflées, y faisant courir ma langue, les laissant doucement rouler entre mes dents. Puis, des deux mains, j'ai écarté ces mêmes lèvres et j'ai plongé la langue dans son vagin. Aussi loin et profondément que possible. J'avais l'impression de la baiser avec ma langue et à en croire la force avec laquelle elle me poussait la tête en avant, elle semblait apprécier.

N'en pouvant plus, craignant une crampe à la mâchoire, je me suis légèrement retiré. Mais elle a protesté de quelques soupirs. Alors, j'ai replongé. De mon menton, j'ai caressé son sexe. Puis, j'ai ressorti le bout de la langue et je l'ai dardé sur son clitoris. Désireux, moi aussi, de lui donner autant de plaisir que possible, je me suis d'abord contenté de lécher avec indolence ce petit bouton d'amour. Puis je l'ai fait glisser entre mes lèvres, l'aspirant et le rejetant doucement comme s'il s'agissait d'un sexe miniature. Les lèvres ourlées autour de son bouton, ma langue en agaçant l'extrémité, nous n'étions plus qu'une bouche et un sexe.

- Les doigts, a-t-elle soupiré.

J'ai jeté un coup d'œil à Samuel. Il était gentiment allongé aux côtés de son amie, il lui caressait les cheveux, son sexe avait retrouvé des dimensions plus raisonnables. Il m'a fait un hochement de tête, j'y ai vu un encouragement. J'ai donc enfoncé deux doigts dans son sexe. Il était brûlant et trempé. Je les ai doucement fait aller et venir, je ne voulais absolument pas l'irriter. Elle a commencé à se tortiller, me suppliant d'y aller « encore » et « encore ».

J'ai ajouté un troisième doigt et je me suis servi de ma main comme d'un sexe, la branlant franchement, allant et sortant de son vagin comme si nous faisions l'amour. Puis j'ai légèrement recroquevillé les doigts vers le haut, en direction de son ventre et de son nombril. Ses soupirs sont devenus des cris, elle remuait le bassin, le précipitait vers ma main. Comme pour répondre à son invitation, j'ai continué à explorer son ventre, en parcourant les parois, explorant chaque recoin, me glissant jusqu'à l'utérus.

Les contractions de son vagin, ses cris qui étaient de plus en plus perçants, la tache humide sur le drap : l'orgasme était imminent et j'en étais heureux. Ce qui ne m'a pas empêché d'être surpris lorsque ses muscles intimes se sont brutalement serrés autour de mes trois doigts et qu'elle s'est redressée en poussant un grand cri. J'en ai profité pour, délicatement, frôler son clitoris de mes autres doigts et le décalotter très légèrement. Elle a crié de plus belle, a croisé les jambes et est retombée lourdement sur le matelas. J'ai continué à lui caresser le sexe avec une grande douceur, lissant les poils du pubis, effleurant ses lèvres qui se refermaient.

Pendant deux minutes, trois peut-être, elle est restée ainsi allongée. Sa respiration s'est faite plus calme. Je croyais qu'elle s'était assoupie. Samuel lui caressait toujours les cheveux et le front. Pour ma part, j'étais toujours couché, j'avais la tête sur son ventre, je récupérais mon souffle en me massant la mâchoire.

C'est elle qui s'est finalement redressée. Je la regardais un peu gêné. J'espérais qu'une fois la pression retombée, elle n'allait pas se lever, faire un détour par la salle de bain et enfiler un peignoir.

Au lieu de ça, elle a pris mon menton entre ses mains et m'a embrassé. C'était doux et tendre. Je sentais sa langue tourner doucement dans ma bouche, toute gêne avait disparu. J'étais étendu, tous mes muscles relâchés, mon sexe était flasque mais je ne m'en offusquais pas. Puis, nos lèvres se sont détachées. Elle m'a embrassé dans le cou, sur le haut de la poitrine puis sur les tétons. Elle les a aspirés et mordillés, j'ai senti que mon bas-ventre reprenait vie.

Alors, sa bouche est descendue encore, elle a multiplié les baisers autour de mon nombril, est descendue encore et s'est posée sur le bout de mon sexe. Des lèvres, elle a pincé la peau de mon prépuce et l'a légèrement tirée vers le haut. Puis sa langue s'est insinuée dans les replis de cette peau, la froissant, ne la délaissant que pour s'attarder sur le gland.

C'était comme ce soleil qui vous caresse la peau et vous alanguit aux premiers jours de printemps. Après m'avoir jeté un clin d'œil, elle a ouvert la bouche et mon sexe a disparu. Mais très vite, il s'est à nouveau gorgé de sang. Entre ses joues, il s'est réveillé et a pris de plus honorables dimensions. Sa bouche, ses lèvres plutôt, allaient et venaient sur mon sexe. C'était un frôlement, pas davantage, mais ça me mettait le feu au bas-ventre.

Elle a sorti la langue, l'a fait courir le long de cette veine, le long de la verge, a enrobé mon gland, s'est insinuée dans le méat, est redescendue jusqu'aux testicules. Une à une, elle les a prises en bouche, les faisant tourner sur sa langue, les aspirant avec délicatesse. Puis, elle a plongé la tête plus près des draps encore et m'a léché sous les testicules, sur ces quelques centimètres de peau qui, courant des bourses à l'anus, sont aussi sensibles que le dessous des ailes d'une hirondelle.

Voyant combien j'appréciais, elle m'a léché un peu plus fort. J'adorais cela. Puis elle m'a fait relever légèrement les jambes et sa langue est descendue jusqu'à mon anus. J'ai été surpris et j'ai contracté les fesses.

Loin d'en tirer la leçon, elle a insisté. Elle a poussé sur mes jambes et est descendue encore. A présent, tandis que sa main me branlottait doucement, sa langue me chatouillait l'anus. Elle a commencé par me le lécher puis, plus insistante, elle a forcé jusqu'à en entrouvrir le passage. C'était divin.

Je croyais que j'allais m'évanouir tellement c'était bon. Ne voulant sans doute pas d'un amant inanimé, elle a éloigné sa bouche de mon anus et est revenue sur mon sexe. Elle l'a embouché comme elle se serait ruée sur une friandise. Elle a recommencé à le pomper, je voyais ses joues se creuser, elle me tétait littéralement le gland. De ses mains, elle me caressait les couilles.

Puis ses doigts ont glissé en direction de mes fesses. Elle m'a légèrement griffé le périnée, a pressé sur ce muscle si sensible qui marque la base de la verge puis a entrouvert mes fesses.

Je n'ai pas réagi. Elle estima sans doute que c'était là un encouragement à aller plus avant, et j'ai senti un doigt presser sur mon anus.

Je ne savais que faire. Loin de se décourager, elle a repris ce doigt, l'a glissé contre mon sexe, entre ses lèvres, et l'a mouillé de sa salive. Et elle a recommencé, poussant un peu plus loin, insistant pour que je la laisse entrer.

Ce que j'ai fait.

Son doigt y est allé tout doucement d'abord, centimètre par centimètre. Ca faisait une drôle d'impression. Pas vraiment mal mais pas terriblement agréable non plus. Tandis qu'elle continuait à me sucer, à m'aspirer, à me mordiller la queue, son doigt s'est fait plus volontaire. Je commençais à apprécier. Il est ressorti, puis rentré à nouveau. L'impression, gênante, de devoir aller à la toilette s'est dissipée et j'ai commencé à remuer du bassin.

J'étais vraiment aux anges, je savais que je n'allais pas pouvoir résister longtemps. Les yeux mi-clos, j'ai regardé Samuel. Il se tripotait sur le lit, les yeux rivés sur la bouche de sa copine. Celle-ci a commencé à accélérer le mouvement. Un moment, alors qu'elle me léchait le gland, j'ai regardé mon sexe : jamais, je ne l'avais vu aussi gonflé. Les veines saillaient, je n'aurais pas été étonné qu'elles explosent. Le méat s'est dilaté et a commencé à suinter légèrement. Je savais que la jouissance n'était plus très loin.

D'un doigt, Sabine a recueilli un peu de ce liquide visqueux et l'a mis en bouche. Pour avoir goûté une fois, il y a bien longtemps, je savais que c'était assez salé. Mais elle n'a pas grimacé. Au contraire, elle a replongé sur mon sexe, l'enrobant de ses lèvres, le parcourant de la langue. Son doigt allait et venait toujours dans mon anus. C'était incroyable.

J'ai deviné, plus que j'ai vu, Samuel qui s'approchait. Avec la même tendresse que tout à l'heure, il a caressé les cheveux de son amie. Sa main était à quelques centimètres seulement de mon sexe mais je n'en éprouvais plus de gêne. Je continuais à râler. Mes couilles se contractaient, ma bite était en feu, elle me faisait presque mal.

Soudain, Samuel s'est approché de ma poitrine et m'a gobé les tétons. Mieux, il a commencé à les mordre. En d'autres temps, je me serais relevé et j'aurais pris la poudre d'escampette mais là, avec ce couple, j'étais prêt à tout. Lui qui me tétait, elle qui me suçait comme je ne l'avais jamais été et qui me baisait – car c'est comme ça que je le ressentais – l'anus, je croyais devenir fou. Je n'étais plus qu'un sexe. J'étais incapable de penser, d'encourager ou de protester, d'esquisser le moindre geste.

Mon corps s'est raidi, comme frappé par la foudre. Ma bite s'est contractée, j'avais l'impression qu'elle était irriguée par de la lave en fusion. Mon gland était chauffé à blanc. Sabine, qui avait senti que j'allais éjaculer, a tout doucement écarté la tête. Avec une vitesse incroyable, elle a enfoncé un deuxième doigt dans mon anus tandis que de sa deuxième main, elle a tendu au maximum la peau de mon sexe, griffant le frein au passage, découvrant totalement mon gland.

- Il vient ! a-t-elle soufflé à Samuel.

Celui-ci a lâché mes seins et a regardé mon éjaculation. Dans un demi-coma, j'ai clairement ressenti l'expulsion du premier jet. Puis d'un second. Je ne sais combien il y en a eu mais à chaque fois, je sentais mon sexe palpiter. Comme un tuyau d'arrosage soumis à une trop forte pression, qui se gonfle et qui tressaute entre les mains du jardinier. Ca a ainsi duré de longues secondes, chaque jet de sperme passant à quelques centimètres du visage de Sabine, s'écrasant sur mon ventre ou sur les draps. Puis ça s'est calmé, les jets sont devenus moins denses et moins puissants.

Je me suis affalé. K.O. C'est à peine si j'ai senti Sabine, à moins que ce ne soit Samuel, caresser mon gland rendu glissant, jouer avec le prépuce, me masser les testicules.

Quand j'ai ouvert les yeux, Sabine tendait les mains vers un paquet de mouchoirs glissé sous l'oreiller. Elle a extirpé une des serviettes et s'en est servie pour essuyer mon ventre ainsi que les draps du lit. Elle avait un peu de sperme sur les doigts et l'a également épongé. Elle a roulé le mouchoir et l'a gardé en main.

Je n'avais pas la force de bouger.

- C'était bon ? a-t-elle sourit.

Sans attendre la réponse, elle s'est levée et s'est dirigée vers l'entrée de la chambre.

- Je passe dans la salle de bain, reposez-vous un peu.

J'ai fermé les yeux.

Par Timide99 - Publié dans : Eros - essais érotiques
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Samedi 11 mars 6 11 /03 /Mars 12:30

Xavier Rudd
Le vendredi 31 mars 2006 à 19h30
Le lieu
LE TRABENDO (PARC DE LA VILLETTE)
Av.J Jaurès
75019 PARIS

Par Aline - Publié dans : Sortir
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