Dimanche 9 décembre
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09
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03:21
J’ai le grand plaisir de vous faire cadeau de ce livre qui m’a demandé plus d’un an d’effort pour en écrire les 31 chapitres.
Je l’ai écrit pour une femme que j’ai aimé passionnément mais qui est restée inaccessible car elle n’a pas voulu me rejoindre.
Nous avons vécu des moments formidables, pleins de tendresse, de fureur et d’amour. Des jouissances multiples ont accompagnés les heures que nous avons passé ensemble, toujours trop courtes, pas assez nombreuses. Mais c’est la vie des amants.
Aujourd’hui, le temps a passé et ce livre n’a plus lieu d’être entre nous deux. Il m’a beaucoup aidé à l’attendre et aussi, à évacuer les démons qui me hantaient.
Je vous laisse tourner la première page et amusez-vous bien, c’est mon vœux le plus cher.
Christian.
Par Christian
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Publié dans : Eros - essais érotiques
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Dimanche 2 décembre
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02
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/Déc
01:32
Non je vous rassure le blog ne se transforme en une série de vidéo postées sur d'autres sites. Mais bon contre le sida on peut faire une exception...
Juste une remarque sur cette video et le site mentioné.
Je trouve que la vidéo et le montage en musique vaut le coup d'être montrée. Le site mentioné est commercial alors attention ... et pas forcément d'un interet folichon
Allez plutot consulter celui ci: http://www.un.org/french/events/aids/
Par Lulu
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Publié dans : plaisir
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Samedi 1 décembre
6
01
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/Déc
16:14
La sonnerie du réveil retenti ce qui a le don de faire sursauter Marie-Claude car Joana l’avait placée juste à coté de sa tête. Elle a mal partout d’avoir baisée comme une folle tout le week-end, elle se sent sale et éprouve le besoin d’un bain chaud et moussant. Mais en baissant les yeux elle retrouve la vision de ce sexe mâle planté en elle et retrouve en un clin d’oeil des sensations à caractère érotiques. Elle a envie d’uriner mais avec cet engin ce n’est pas possible et comme elle hésite à l’enlever sans l’autorisation de sa maîtresse, elle se lève pour réveiller Joana aussi amoureusement que possible.
Joana est dans un demi sommeil et, entendant Marie-Claude se lever, elle écarte doucement ses cuisses en dévoilant sa vulve entourée de jolis poils noirs et se tourne légèrement en direction de son esclave préférée.
Marie-Claude a bien vu la manoeuvre. Elle se glisse près de Joana, sur le lit et commence une série de petits baisers sur les jambes qu’elle lèche ensuite tout en remontant avec sa langue vers la toison noire. Elle l’atteint au bout de quelques minutes et donne un premier coup de langue sur la vulve de Joana qui se met à gémir aussitôt.
-Ahhh ! oui, salope tu sais t’y prendre maintenant pour me faire jouir, continue comme cela, oui, oui, encore Ahhh, que c’est bon. Suce ma belle, suce moi encore, encore, Ahhhh
Dans un spasme violent, elle s’est emparée de la tête de Marie-Claude et, la tenant par les cheveux elle l’utilise comme un sexe d’homme, le nez, la langue, les lèvres tout est bon pour satisfaire ce plaisir qui lui brûle les reins. Elle force Marie-Claude à la sucer, elle utilise son nez comme un petit sexe et d’un coup elle explose dans la bouche de Marie-Claude qui sent un liquide chaud lui couler sur les lèvres. Joana vient d’éjaculer se dit-elle! C’est impossible et pourtant, force est de constater qu’elle ruisselle de liqueur juteuse. Marie-Claude la lèche en entier pour faire sa toilette intime ce que Joana apprécie au plus haut point.
-Bravo, tu m’as fait jouir comme rarement cela m’est arrivé au réveil, je saurais m’en souvenir lors de notre prochaine rencontre. Pour aujourd’hui c’est fini. D’ailleurs tu m’as mise en retard et il faut que je me prépare. Va faire du café, mais d’abord vient ici que je te fasse redevenir femme.
Marie-Claude s’approche et Joana lui enlève son sexe non sans la caresser au passage mais Marie-Claude reste sur sa faim. Diabolique Joana, toujours à m’exciter pense-t-elle, mais ne jamais aller jusqu’au bout.
Marie-Claude va faire le café pendant que Joana prend une douche. Marie-Claude voudrait bien en faire autant mais elle n’a pas eu l’autorisation, alors elle continue à préparer le petit déjeuner.
Joana avale le petit déjeuner tout en donnant ses instructions à Marie-Claude qui l’écoute sans rien dire. Elle n’ose pas l’interrompre, elle n’ose pas lui dire qu’elle doit partir elle aussi. Les enfants Taylor l’attendent pour aller à l’école. A cette heure ci, ils se lèvent.
-Joana, s’il te plaît écoutes moi. Je suis obligé de partir rejoindre les enfants que je garde. Ils m’attendent pour partir à l’école. Je te promets que je reviendrais mais pour le moment je dois y aller.
Joana l’a écouté sans rien dire mais ses yeux brillent de colère.
-Alors comme cela tu dois partir ?
-Oui, j’en suis désolée, je t’aime tu sais.
-Bien
Elle se lève sans rien ajouter et se dirige vers le placard dans lequel sont rangé les habits de Marie-Claude. Elle en sort le chemisier et la jupe qu’elle tend à Marie-Claude sans la regarder.
-Voilà, c’est tout ce que tu auras, le reste je le garde pour être sure que tu reviendras. Aller files, tu es déjà en retard.
Marie-Claude s’habille en bégayant un merci mais réalise soudain qu’elle n’a ni papier d’identité, ni argent avec elle.
-Joana, s’il te plaît, je peux avoir mon sac à main, j’ai besoin d’argent et de mes papiers.
-Pas question ma belle, si je te rends tout je ne suis persuadée que tu reviendras. Tiens voilà 5 € pour prendre le car, il passe à 200m d’ici. De tout façon je sais où te trouver, alors à bientôt, peut-être plus vite que tu ne le penses.
Et sur ses paroles mystérieuses, Marie-Claude se sauve. Elle sait qu’elle ressemble à une moins que rien. Elle n’est pas lavée, pas coiffée et porte le strict minimum sur elle.
Elle court vers l’arrêt de car et, par chance, il y en a un qui arrive et va vers son quartier. Elle grimpe et paye son ticket au chauffeur qui la dévisage curieusement. Encore un qui la sauterait bien s’il les circonstances étaient autres. Mais là, il doit conduire et garder ses mains sur son volant.
Ce n’est pas le cas du passager à côté duquel elle s’assoit. Il y a peu de place libre, les gens partent au travail à cette heure là. Lui aussi part au travail, mais il a deviné que Marie-Claude était différente des autres passagers. Sans hésiter, il a collé sa cuisse contre la sienne et la petite jupe que porte Marie-Claude remonte un peu plus haut à chaque secousse du car. Ses seins font de même. Elle sent bien que le mec bande mais il y a trop de monde, il n’osera pas. Et bien si, il a osé, mais de manière très vicieuse, ce qui a surpris Marie-Claude et lui a fait pousser un petit cri heureusement masqué par le bruit du moteur.
Profitant d’un cahot un peu plus fort que les autres, il a glissé sa main sous les fesses de Marie-Claude et en retombant Marie-Claude s’est empalée sur son index qu’il avait mis en bonne position. Il est vrai qu’elle ne porte pas de culotte. Elle sent le doigt qui s’agite en elle, mais ne peut rien faire sans attirer l’attention des autres passagers. Le doigt est coquin et maladroit; plusieurs fois elle a approché de l’orgasme, mais à chaque fois il a raté son coup. C’est donc elle qui glisse discrètement une main entre ses cuisses et guide le doigt de son compagnon qui fini par se stabiliser au bon endroit. Il la branle doucement maintenant et Marie-Claude se laisse envahir d’une douce langueur qui la port petit à petit vers quelque chose de grand, un plaisir qui monte du fond de son vagin et qui irradie dans tout son corps des doigts de pieds jusqu’à la racine des cheveux.
L’orgasme la surprend au moment ou le chauffeur est obligé de freiner brutalement à cause d’un chien qui traversait la rue juste devant le car. Tout le monde crie un coup et, dans le brouhaha qui s’en suit, Marie-Claude peu donner libre cour à son plaisir sans que cela ne se voit. Elle inonde de jus liquoreux la main de son partenaire et se soulève légèrement pour qu’il se retire ce qu’il a la galanterie de faire.
-Merci beau blond, tu serais presque doué tu sais, encore quelques leçons et tu pourrais faire un amant correct. Mais pour le moment j’ai mieux à faire, alors salut, à un de ces jours peut-être.
Son branleur d’un jour est resté sans rien dire. Il est suffoqué par tant de désinvolture et tant de beauté à la fois. Jamais il n’avait rencontré une femme comme celle-là et il voudrait bien finir la journée avec elle. Mais Marie-Claude est déjà loin, elle court vers sa maison, enfin celle des Taylor. Sa jupe vole sous le vent de la course et il peut apercevoir pendant quelques fraction de secondes le cul de Marie-Claude ce que le chauffeur de car salut par un grand coup de Klaxon. Marie-Claude, sans se retourner, le salut en levant le bras et tourne au coin de la rue vers son lieu de séjour.
Par Christian
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Publié dans : Eros - essais érotiques
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Samedi 1 décembre
6
01
/12
/Déc
03:48
Par Aline
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2
Jeudi 29 novembre
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29
/11
/Nov
04:16
Voyons un peu si vous êtes joueurs.
Allez juste un peu.
Que font elles ? A vous de me le dire un petit commentaire on verra celle, celui, ceux qui auront du flair....
Par Aline
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7
Mardi 27 novembre
2
27
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/Nov
05:09
La voiture de Joana dans laquelle elles étaient montées, roulait maintenant depuis 10 minutes. Les deux femmes avaient bouclé leur ceinture et aucune des deux n’avait encore ouvert la bouche. C’est Marie-Claude qui parla la première.
-C’est encore loin Joana lui demanda-t-elle?
-Madame ! pas Joana, seuls les femmes ou les hommes avec qui j’ai fait l’amour de manière très satisfaisante ont le droit de m’appeler par mon prénom. Que je n’ai pas à te le répéter. Compris ?
-Oui, Madame. Est ce que c’est encore loin, Madame ? Le ton de sa voix cette fois est timide voire apeuré.
-Oui nous devons encore rouler une bonne demi-heure. Je possède une petite maison de campagne dans laquelle tout est prévu pour mon plaisir personnel. Tu verras, je suis sûre que tu apprécieras ! Un éclat de rire ponctue cette dernière phrase ce qui a le don de faire frémir Marie-Claude. Entre quelles mains est-elle tombée ? Que va-t-il lui arriver ?
Elle frissonne, la main de Joana vient de se poser sur sa cuisse et elle l’oblige à écarter les jambes largement. Sa chatte est offerte aux regards des passants mais peu s’en aperçoivent. Seul un chauffeur de bus klaxonne quand Joana le double, il aimerait bien être dans la voiture avec ces deux femmes. Mais voilà, ce n’est pas pour lui! La main de Joana s’est emmêlée dans les poils du pubis d’Marie-Claude et elle tire un peu dessus histoire de voir. Marie-Claude, sous l’effet de ce geste, avance son ventre jusqu’à se trouver assise en limite du siège. La ceinture de sécurité la tire en arrière mais la main de Joana la tire en avant. Finalement un équilibre est trouvé ce qui permet à Joana de branler délicatement le clitoris humide d’Marie-Claude.
Et elle sait y faire. Le plaisir grandi dans les reins et le bas-ventre de Marie-Claude qui a du mal à se retenir de jouir. Joana est diabolique, elle la laisse en permanence au bord de l’orgasme sans jamais la finir. Cela dure une bonne partie du voyage et Marie-Claude a des courbatures car la position n’est pas des plus confortable.
Joana arrête la voiture devant un portail et, laissant la chatte de Marie-Claude en feu, elle lui ordonne d’aller ouvrir le portail.
-Tout de suite Jo.., non Madame, excusez-moi. Et elle sort de la voiture en courant jusqu’au portail. Elle l’ouvre sans difficulté et laisse passer la voiture
pour le refermer immédiatement derrière. Ca y est, elle est dans l’antre de sa maîtresse pour le meilleur et pour le pire. De toute façon, elle ne peut plus reculer, c’est Joana qui a toutes ses affaires.
-Marie-Claude reviens vite, tu traînes, dépêches toi, vide le coffre et monte tout dans la cuisine. Vite, je n’aime pas attendre !
Marie-Claude a rougi mais s’est exécutée très rapidement, elle ne veut pas mettre Joana en colère, elle a un peu peur. Joana pendant ce temps s’est installée sur le canapé du salon, sa jupe largement remontée sur ses cuisses longilignes. Marie-Claude, ayant terminé son travail, revient vers Joana pour attendre les ordres de sa nouvelle maîtresse.
-Bien, je vois avec plaisir que tu as fait vite. Bon, voyons voir un peu le programme. Je vais aller prendre un bon bain et me préparer pour nos ébats. Pendant ce temps, tu vas finir de ranger la cuisine, faire la vaisselle. Ah au fait déshabilles toi entièrement, pas de bijoux non plus, rien qui ne t’appartienne.
Marie-Claude s’exécute et donne tout ce qu’elle avait sur elle à Joana qui les fourre dans le sac à dos de Marie-Claude qu’elle enferme à double tour dans une armoire.
-Voilà, à partir de maintenant tu es à moi. Tu trouveras un petit tablier de servante à la cuisine. Mets le, ce sera suffisant pour ce que tu as à faire.
Marie-Claude part vers la cuisine où elle trouve effectivement un tablier blanc qui lui couvre à peine le bas-ventre, et monte jusque sous ses seins qui restent ainsi visibles à qui veut bien les voir. Ses fesses, bien entendu, restent à l’air libre, accessible à toutes les mains baladeuses ou au martinet qu’elle voit accrocher au mur de la cuisine. Elle frémit en pensant à ce qu’il peut lui arriver si elle ne satisfait pas Joana. Elle se met donc au travail avec ardeur, bien décidée à entrer dans les grâces de Joana et à répondre à tous ses désirs qui pourraient bien rejoindre rapidement les siens d’ailleurs. Elle se passe une main sur la chatte en gémissant et en serrant ses cuisses très fort jusqu’à éprouver un semblant d’orgasme qui la laisse tremblante, se cramponnant au bord de la table.
-Je deviens folle, dit elle à mi-voix. Cette femme m’a envoûtée, c’est pas possible autrement.
-Qu’est ce que tu dis, Marie-Claude, tu parles toute seule maintenant, lui demande Joana depuis la salle de bain.
-Non, Madame, je me suis cognée en voulant attraper le plat qui est dans le four.
-Et tu en as profité pour jouir un coup petite salope, viens ici ! la voix de Joana s’est brusquement durcie et Marie-Claude se précipite dans la salle de bain.
-Oui Madame je suis là, que dois-je faire ?
-Regardes moi en face et jure moi que tu n’as pas joui toute seule dans la cuisine. Alors, j’attends!
Marie-Claude est rouge de confusion, elle baisse la tête et bredouille trois mots d’excuse.
-Je .., je ne le ferais plus Madame c’est promit.
La main de Joana a volé si vite que Marie-Claude ne l’a pas vu venir. Le téton de son sein droit est prisonnier des doigts de Joana qui le pince fortement. Marie-Claude pousse un cri de douleur et des larmes perlent à ses paupières. Joana souri
-Bon ça ira pour cette fois, mais la prochaine fois tu me demanderas la permission avant de te branler, compris ?
-..Oui .Madame, c’est promis.
-OK, retourne à ton travail et fais le vite, j’ai bientôt fini de me laver.
Marie-Claude la tête basse retourne à la cuisine et s’empresse de faire le travail que Joana lui a demandé. La cuisine est vraiment sale et elle frotte avec énergie tous les plats qui traînaient sur l’évier. La sueur coule sur son front mais rien ne peut l’arrêter maintenant. La cuisine sera propre et bien rangée. Elle l’a promis à Joana et elle lui obéira.
De la salle de bain lui parvient une douce musique, c’est Joana dans sa baignoire qui fredonne des chansons à la mode. Puis elle l’entend qui sort de l’eau. Joana se prépare pour la fête charnelle qui s’annonce et dont elle, Marie-Claude, sera la reine....ou la victime ; elle ne le sait pas encore et cette pensée la perturbe tout en lui donnant des frissons dans le bas-ventre.
Joana la rejoint dans la cuisine pour inspecter son travail. Marie-Claude vient juste de poser le torchon sur son crochet et, tête baissée, les mains jointes derrière le dos attend le jugement de sa maîtresse. C’est bien ce qu’elle est devenue, l’esclave de Joana, pour le meilleur et pour le pire.
Elle attend le verdict. Joana tourne dans la cuisine, sans rien dire. Elle vérifie tout, passant un doigt inquisiteur sur un couvercle, vérifiant le rangement des plats et des assiettes. Bref une inspection détaillée, comme à l’armée.
En passant devant le martinet accroché au mur, elle le décroche ce qui fait frissonner Marie-Claude.
-Tournes toi et penches toi en avant !
Marie-Claude s’exécute en tremblant craignant le pire. Jusqu’où Joana va-t-elle l’emporter? Un premier coup de fouet tombe sur ses magnifiques fesses, suivi de plusieurs autres donnés avec vigueur.
-Aïe, aïe, tu me fais mal Joana, pitié, mon travail est-il si mal fait ? j’ai pas mérité d’être fouettée comme cela.
-Je le sais ma belle, mais n’oublie pas que tes mains t’ont fait jouir sans mon autorisation. Ton travail par ailleurs est bien fait mais n’est pas parfait. Tu recommenceras tout à l’heure. Pour le moment j’espère que ces quelques coups de martinet te feront du bien. La prochaine fois tu seras moins ...indépendante. Bien maintenant direction la salle de bain pour te laver car tu pus ma belle et dans l’état où tu es je devrais de mettre dans la niche du jardin, pas dans ma chambre.
Marie-Claude se dirige vers la salle de bain et, une fois devant la baignoire attend les ordres de Joana.
- Enlèves ce tablier et plonge toi dans ce bain moussant, je vais te laver à ma façon.
Marie-Claude pénètre dans la baignoire et gémie car l’eau est très chaude. Joana la bouscule un peu pour qu’elle rentre dans l’eau plus vite.
-Lave-toi maintenant, ce que Marie-Claude fait avec un certain plaisir car l’eau chaude la détend complètement et lui fait un bien énorme. Elle ne ressent plus la brûlure du martinet.
Pendant ce temps Joana a attrapé un gant de crin et commence à frotter vigoureusement le corps d’Marie-Claude. Tout y passe, le dos puis les jambes, le ventre et les seins, les fesses et enfin l’entre jambe ce qui fait sursauter Marie-Claude sous l’effet de l’action du gant.
Marie-Claude est debout dans la baignoire et son corps est devenu tout rouge sous les caresses de Joana.
-Parfait, tu ressembles à une écrevisse. Sors de la baignoire et mets toi sous la douche.
Marie-Claude s’exécute et Joana ouvre le robinet d’eau froide de la douche. Marie-Claude crie et veut sortir, mais Joana la maintien sous le jet d’eau froide et l’oblige à se rincer complètement. Marie-Claude frissonne mais en même temps elle se sent parfaitement propre et détendue. L’eau froide s’arrête enfin de couler et Joana l’entoure d’une serviette douce et parfumée ce qui achève de la détendre.
-Je vais préparer à boire, profites en pour te faire une beauté en mon honneur.
Marie-Claude regarde ce qu’il y a sur les étagères de la salle de bain et après avoir sélectionné les bons ingrédients, commence à se maquiller et à se coiffer.
Un quart d’heure après elle sort de la salle de bain et rejoint Joana dans le salon. Deux verres sont prêts sur la table, remplis de punch et Joana lui en tend un.
-A ta santé ma chérie et à nos amours, ce week-end doit rester un bon souvenir entre nous. J’espère que tu es d’accord ?
-Oui Madame, je ferais tout ce qu’il faut pour qu’il en soit ainsi. A ta santé.
Les deux filles trinquent ensemble et sirotent en silence leur punch. Joana a les yeux qui brillent et Marie-Claude sens sa tête tourner un peu sous l’effet de l’alcool.
Quand Joana a fini son verre, elle prend Marie-Claude par la taille et l’entraîne vers sa chambre.
-Viens vite me montrer de quoi tu es capable, je suis déjà toute mouillée à l’idée de faire l’amour avec toi.
Les deux filles enlacées, tombent sur le grand lit de Joana et c’est Joana qui dirige la joute amoureuse. Sa langue est active et pénètre dans la bouche de Marie-Claude pour se mêler à sa langue. Leurs baisers sont sans fin et elles roulent l’une sur l’autre alternativement. C’est une espèce de lutte dont une des deux doit sortir vainqueur. Marie-Claude peut encore vaincre mais, petit à petit elle sent qu’elle faibli. Elle est plus jeune et moins forte physiquement que Joana et de plus elle a déjà baisé cet après-midi. Cela l’a passablement épuisée.
Au bout de dix minutes de baisers fougueux, elle ne résiste plus et Joana peut s’emparer complètement de sa bouche sans qu’elle n’oppose de résistance. Ce coup ci elle est bien vaincue, elle n’a pas su prendre sa dernière chance et voluptueusement elle accepte son sort.
Joana aborde un sourire triomphant.
-Ca-y-est, cette fois tu acceptes d’être à moi, tu m’obéiras ? Si c’est oui tu pourras m’appeler par mon prénom.
-Oui mad..., oui Joana, je suis à toi, demandes moi ce que tu veux, je le ferais. Tu m’as complètement maîtrisé, c’est la première fois que cela m’arrive. J’avais plutôt l’habitude de dominer, même les garçons, mais là je m’avoue vaincue. Je suis ton esclave. Demandes.
Joana se relève et se dirige vers son armoire. Elle ouvre les deux porte et Marie-Claude voit apparaître une collection de sous-vêtements tous plus coquin les uns que les autres, des robes transparentes, une paire de menottes et une série de godemichés de taille très variables. Joana fouille un peu et s’empare d’un objet qu’elle montre à Marie-Claude.
-Voilà notre homme dit-elle en riant !
L’objet en question est effectivement un double sexe masculin monté sur une culotte faite de lanières de cuir. Le membre placé à l’intérieur de la culotte s’enfonce dans le vagin de « l’homme » et le deuxième membre plus conséquent est destiné à bourrer la partenaire.
-Vient ici Marie-Claude que je t’équipe; tu seras mon homme et j’espère que tu seras à la hauteur. De toute manière le martinet te remettra rapidement dans la cadence si tu ralentis. Allez enfile cela comme un slip.
Marie-Claude s’exécute et commence par s’enfoncer le sexe intérieur ce qui ne manque pas de la faire frissonner car il est long et vient heurter le fond de sa matrice.
Ensuite elle attache les sangles mais Joana vient derrière elle et les serre bien plus que ce qu’avait fait Marie-Claude. Les lanières pénètrent dans ses chairs notamment celle qui passe entre ses deux fesses et son clitoris est totalement pris dans le support en cuir qui tient les deux membres assemblés en opposition.
-Bien, maintenant marche un peu dans la chambre que je vérifie le montage.
Marie-Claude marche de long en large, les mains sur la tête comme le lui a indiqué Joana. Elle sent le sexe qui bouge dans son vagin et elle ne peut s’empêcher de frémir ce que remarque sa maîtresse.
Joana l’arrête et vérifie la tension des lanières. Elle resserre celle de la taille qui avait un peu bougée.
-Et maintenant viens me montrer ton coup de rein, j’espère qu’il fera au moins aussi bien que celui de tes amants de cet après-midi.
Joana s’est allongée confortablement sur le lit, a écarté lentement ses cuisses tout en se caressant la vulve qui est luisante sous la lumière. Elle replie ses jambes tout en creusant ses reins et Marie-Claude voit apparaître nettement l’anus et la vulve couverte d’un fin duvet noir. Elle reste un moment immobile devant cette vision anatomique mais la voix rauque de Joana qui l’invite à la pénétration la ramène à la réalité. Elle s’avance à genoux sur le lit et s’allongeant doucement entre les cuisses musclées de Joana fait lentement glisser son membre dans le vagin de sa partenaire. Joana gémit de plaisir et attrape les seins de Marie-Claude qu’elle malaxe doucement. Leurs souffles se mêlent et Joana pousse un petit cri de plaisir quant le sexe de Marie-Claude touche le fond du paradis.
Marie-Claude embrasse Joana qui se laisse faire, mais elle sait qu’elle ne pourra pas renverser les rôles sans son consentement. Rapidement, Joana reprend le dessus et mord la langue de Marie-Claude qui à son tour pousse un cri de douleur.
-Ne croit pas que tu vas me vaincre petite salope, maintenant que tu as bien compris la leçon, bouges toi et fait moi jouir toute la nuit si tu peux. ne t’inquiètes pas, je saurais ranimer ta flamme si tu te laisses aller.
Marie-Claude commence à donner des coups de reins maladroitement d’abord mais les minutes passant, elle améliore sa technique et bientôt elle entend Joana roucouler de plaisir et qui l’encourage de la voix.
-Vas-y, baise moi, oui comme cela, tu vaux presque mieux que Mike, pourtant celui-là quand il me bourre c’est un génie. Oui continue, Ahh! encore salope plus vite ou je te fouette, Ahh...oui! oui! Ahhhhh un premier orgasme foudroie Joana qui a du mal à reprendre son souffle. Mais Marie-Claude continue comme elle en a reçu l’ordre. De son coté elle n’est pas insensible à ses propres coups de rein. Lentement le plaisir monte en elle sans qu’elle puisse le refouler. Si elle jouie maintenant, elle ne pourra plus baiser Joana et elle sera fouettée, mais d’un autre coté si elle ralentie le rythme, elle sera également fouettée. Alors tant pis, autant prendre du plaisir et on verra bien ce qui arrivera. Il ne lui faut pas longtemps pour atteindre le même niveau de plaisir que Joana et un violent orgasme l’emporte à son tour. Elle s’écroule haletante sur Joana qui la serre dans ses bras en l’embrassant.
-Eh bien ma salope, tu ne t’embêtes pas toi non plus, mais maintenant il faut continuer ce n’est que le début, la nuit est encore longue.
Lentement Marie-Claude recommence à donner des coups de reins qui maintenant sont bien ajustés et elle sent que Joana est repartie dans son plaisir.
La suite lui donna raison et de longues heures durant elle fut l’amant de Joana qui enchaîna orgasme après orgasme, et chaque fois que Marie-Claude ralentissait le martinet lui redonnait du courage. Ses fesses étaient rouges mais ce n’était pas le souci de Joana; seul son plaisir lui importait.
Après plusieurs heures de plaisir continu, Joana renversa Marie-Claude sur le coté du lit et commença à détacher le double sexe.
-A moi de jouer maintenant
et joignant le geste à la parole elle enfile à son tour le gadget et retournant Marie-Claude comme une crêpe, elle lui écarte largement les cuisses, lui ramène les bras dans le dos qu’elle attache avec une petite cordelette. Puis elle prend de la vaseline et tartine joyeusement l’anus de Marie-Claude qui, comprenant ce qui va lui arriver essaye de se sauver mais Joana a vite fait de la calmer et la couleur de ses fesses prend une nouvelle fois la couleur rouge vif.
-Voyons voir si ton cul sait se montrer aussi souple que ton vagin.
Elle s’allonge sur Marie-Claude et poussant son nouveau sexe d’un bon coup de rein elle encule Marie-Claude d’un coup sec. Marie-Claude hurle de douleur ce qui a le don d’exciter Joana.
-Oui, tu as raison de hurler mais garde ton souffle ce n’est qu’un avant goût de la suite. Ton cul doit m’appartenir aussi alors détends toi et profites
Plus facile à dire qu’à faire et les premiers coup de queue de Joana dans son anus sont relativement douloureux, mais petit à petit le cul de Marie-Claude s’adapte à son nouveau maître et elle commence à ressentir les prémices d’un plaisir qui s’annonce intense bien que différent de ce qu’elle a connu jusqu’à présent.
La main de Joana s’est glissée sur son clitoris qu’elle branle doucement et bientôt Marie-Claude entre dans une transe que Joana maîtrise parfaitement. Elle accélère ou ralentie les coups de queue selon la montée du plaisir de sa partenaire. Elle la maintient ainsi au bord de l’orgasme sans jamais la faire basculer. mais la nature est ainsi faite que cette situation ne dure pas très longtemps et Marie-Claude entre dans un formidable orgasme anal que Joana accompagne en la branlant encore et encore.
-Oh Joana, je t’aime, jamais avant toi je n’avais ressentie un tel plaisir. Demandes moi ce que tu veux, j’obéirais, je t’appartiens désormais. Oh oui encore branles moi, c’est si bon. Oui encore.
Marie-Claude est secouée de petits orgasmes et de grands frissons qui parcourent sa colonne vertébrale de bas en haut et de haut en bas. Quel plaisir, quelle leçon d’amour vient-elle de recevoir. Jamais elle ne l’oubliera.
Joana la détache et retire son sexe, elle le tend à Marie-Claude et lui donne l’ordre de le remettre ce que fait Marie-Claude. C’est au tour de Joana de s’allonger sur le ventre en écartant les jambes.
-A toi de me faire goûter les plaisirs de la sodomie, mais n’oublie pas la vaseline.
Marie-Claude s’empare du tube de vaseline qui traînait sur le lit et pose une grosse goutte de ce produit miraculeux sur son index. Elle l’enfonce délicatement dans l’anus de Joana qui se cambre involontairement tout en appréciant la pénétration. Marie-Claude lui masse l’anus doucement et plusieurs fois de suite elle recommence l’opération de lubrification préliminaire. Puis elle s’allonge sur sa maîtresse et la pénètre doucement en s’arrêtant chaque fois qu’elle sent une résistance des muscles annulaires. Finalement elle encule complètement Joana qui gémit doucement. Marie-Claude commence ses va et vient comme Joana le lui a montré tout à l’heure et les mêmes causes provoquant en général les mêmes effets, c’est au tour de Joana de connaître les spasmes orgasmiques suivi de frissons lombaires qui ne semble plus finir.
Plusieurs fois elle a crié le nom de son amant, ses mains se sont refermées sur celles de Marie-Claude et se pourrait il qu’elle l’aime ? Marie-Claude ne sait plus trop quoi penser mais les coups de martinet qu’elle a déjà reçus la rendent prudente. Joana s’est dégagé de l’emprise de Marie-Claude et l’a attirée contre elle.
-Viens là ma douce esclave, tu m’as donné un merveilleux plaisir que je n’oublierais jamais. Je t’aime mais tu resteras quand même mon esclave car c’est comme cela que je t’aime. Douce et obéissante, soumise à mes ordres et capable de me faire jouir et de jouir aussi.
Tout en disant cela Joana couvre Marie-Claude de petits baisers sur son cou, ses seins, ses lèvres et ses doigts la caresse amoureusement.
Marie-Claude ne sait plus quoi penser. Elle veut bien Joana comme amante et faire l’amour avec elle mais doit-elle pour cela être son esclave ? Bien sûr cette idée l’excite mais la gêne aussi. Joana a senti ses réticences et lui propose d’aller boire un verre au salon ensemble, ce qu’elle font en se tenant par la main. Mais Marie-Claude a toujours son sexe mâle attaché entre les jambes, ce que Joana trouve très bandant. Marie-Claude fait le service et les deux filles boivent une bonne coupe de champagne bien frappé.
Joana lève son verre à la santé de Marie-Claude qui fait la même chose de son côté et ce verre scelle leur couple. Marie-Claude sans vraiment s’en apercevoir a basculé du côté de Joana et leurs relations futures seront marquées par cette folle nuit.
-Bien, allons nous coucher maintenant, il ne nous reste plus que trois heures à dormir avant de reprendre le boulot. Viens ici Marie-Claude, tu dormiras au pied de mon lit. Tu gardes ton sexe mais défense de jouir sans mon autorisation, c’est bien compris ?
-Oui, j’ai compris, mais où est le matelas, je ne vois rien.
-Attrape le sous le lit et si tu veux dormir dessus gonfles le !
Marie-Claude s’exécute et durant de longues minutes elle souffle dans le tube qui permet de gonfler le matelas sur lequel elle fini par s’allonger et s’endormir très vite d’un sommeil lourd, peuplé de rêves pas toujours très sages.
Par Christian
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Publié dans : Eros - essais érotiques
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Dimanche 18 novembre
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19:07
Pierre et Lucie sont frère et sœur, vivant entre leurs études, leurs amis d'enfance, leur groupe de rock, leurs histoires d'amour...
Pourtant un soir, Pierre ne rentre pas chez lui. Lucie et sa mère s'inquiètent. La police finit par découvrir son corps sans vie. Pierre a été battu à mort. Sans piste, l'enquête piétine. Lucie est déterminée à découvrir la vérité et traque les suspects...
Chacun sa nuit, un film de Jean-Marc Barr et Pascal Arnold très librement inspiré d’un fait divers.Ce film ne laisse pas indifférent, certain aime certain déteste le visionnage n’a pas laissé mes amis sans réaction. A vous de le découvrir…
Il apparaît vite que ce film est torturé. Les réalisateurs se perdent parfois dans la description des relations complexes entre les personnages. Ce film nous présente la vie de jeunes adolescents en quête d'amour. Les images sont belles, remplies d'émotion, beaucoup de DV comme on pouvait si attendre.
Chacun sa nuit nous montre un groupe de jeunes dont les corps se cognent, s’abîme contre un réel sur lequel ils n’ont aucune prise. On critiquera le manque d’épaisseur du film, certaines maladresses dans les dialogues. Les acteurs par leur intensité compensent la réalisation qui ne plait pas à tout le monde par une sincérité touchante. Lizzie Brocheré joue très bien et incarne bien la fragilité et les bouleversements que peuvent déclencher un tel évènements de la vie.
Réalisé par Pascal Arnold, Jean-Marc Barr
Avec Lizzie Brocheré, Jean-Christophe Bouvet, Valérie Mairesse, Arthur Dupont
Film français. Durée : 1h 35min.
Distribué par La Fabrique de Films : http://www.lafabriquedefilms.fr/
Par Lulu
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Publié dans : Films and zik !!
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Samedi 17 novembre
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19:33
Deux points de vue sur un sujet de philo du bac S 2007.
Première proposition:
I - INTRODUCTION.
Si le désir est seulement un produit de l’univers matériel, comment expliquer que, si souvent, nous ayons connu ou que nous connaissions à cause du désir la frustration, l’insatisfaction, le manque, etc. ? Mais à côté de cela, nous avons connu et nous connaissons de fortes expérience d’harmonie entre nos désirs et la réalité. Alors le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? On peut comprendre cette question en deux sens : soit on peut comprendre qu’il faut se demander si le désir peut accepter la réalité telle qu’elle est, soit qu’il faut se demander si le désir peut grâce à la réalité être comblé. Mais faut-il aussi supposer que tous nos désirs insatisfaits sont cause de souffrance ? N’y a-t-il pas dans le désir une force qui jouit d’elle-même dès lors qu’elle est libre de croître même si en même temps elle demeure insatisfaite ?
II - ACCEPTER LA REALITE, EST-CE RENONCER AU DESIR ?
a) - Ni ce que je voudrais ni ce qui est mais ce qui devrait être.
La question "le désir peut-il se satisfaire de la réalité ?" suppose soit d’accepter ce qui est soit de soumettre ce qui est à ce que nous désirons. Mais peut-être faut-il mettre en cause une telle alternative qui néglige un point de vue moral. Notre dignité humaine n’est-elle pas notre liberté ? or celle-ci n’est-elle pas davantage assuré quand nous nous sentons obligés par ce qui devrait être plutôt que par ce qui est ou ce que nous désirerions personnellement. La morale nous demande de renoncer à certains de nos désirs mais elle exige aussi que nous ne soyons pas satisfait de la réalité telle qu’elle est. Mais la morale qui nous invite à agir si notre action est universalisable est-elle réaliste ? Une volonté morale n’est-elle pas après tout une forme de désir même s’il s’agit d’un désir rationnel ?
b) - Faut-il renoncer à un désir ou faut-il s’en détacher pour être satisfait de la réalité ?
Comment suivre un désir rationnel ? Comment ne pas suivre des désirs contraires au désir rationnel ? Pour l’emporter sur un désir il faut lui opposer un désir plus fort. Par exemple, on peut contrecarrer la haine par la peur, la colère par la tristesse, etc. Mais comment développer des désirs rationnels qui seraient assurément plus fort que les autres désirs ? Si nous entretenons seulement des rapports de force entre nos désirs, ne faut-il pas reconnaître que nous sommes le jouet du désir ? La morale dès lors n’est-elle pas relative ? La réalité matérielle nous déterminerait et notre désir rationnel serait toujours fragilisé. Mais pourquoi faudrait-il vivre un lutte intestine entre nos désirs pour être libre ? Si le désir est le fruit de processus de la réalité, ne faudrait-il pas participer à ce processus pour qu’il accélère et se clarifie de lui-même au profit du désir rationnel ? Au lieu de lutter, il nous faut comprendre et observer. Renoncer à un désir en lui opposant un autre désir est une méthode honorable dans la mesure où toute éducation morale repose sur un conflit où les désirs des éducateurs s’opposent aux désirs contraires de l’éduqué. Une bonne éducation réussit à intérioriser une force éducative rationnelle et morale au sein de l’esprit de l’éduqué. Sans cette éducation, le désir rationnel qui intègre dans un individu un sens de l’universel aurait peu de chance d’émerger. Les thérapies psychologiques ont pour mission la plupart du temps de redresser cette force intérieure pervertie. De ce point de vue la morale reste relative mais elle est aussi une condition nécessaire pour ensuite entreprende une approche compréhensive et auto-observationnelle de l’esprit. Dans cette approche les processus du désir qui comprennent des jeu de forces sont laissés à eux-mêmes et on découvre un point de vue d’où on s’en détache sans qu’il soient subis puisque ce détachement est compréhensif. Ce détachement nous découvre alors que les problèmes que nous posaient les désirs venaient du fait que nous vivions notre individualité en lutte contre les forces de la réalité. Ce détachement nous découvre une harmonie jusque là inaperçue entre notre individualité et la réalité dans son universalité : nos désirs sont une expression individualisée des forces de la nature.
III - VIVRE TRANQUILLE DANS L’ESPACE FICTIF DU DESIR.
a) - La différence entre le désir humain et les désirs pulsionnels animaux.
Cependant si notre désir est l’individualisation des forces de la nature, qu’est-ce qui différencie le désir humain et le désir animal ? Pourquoi les animaux semblent-ils avoir des désirs plus facilement satisfaits que les nôtres ? Les Epicuriens peuvent nous donner des indications utiles pour mieux comprendre ces faits. Selon eux aussi, il existe un état d’esprit sans trouble parce que détaché des désirs et des craintes. Cet état d’ataraxie calme et serein quelles que soient les circonstances est selon eux aussi un état de compréhension et d’auto-observation puisqu’ils insistent sur la vigilance et la réflexion. Ils distinguent du point de vue réflexif trois types de désirs. Les désirs naturels et nécessaires sont ceux qui concernent les besoins corporels tels que boire, manger, dormir. On remarquera que ces désirs naturels et nécessaires semblent exactement les désirs des animaux. Cependant il convient de remarquer qu’Epicure ne parle pas vraiment de besoin vitaux quand il parle de désirs naturels et nécessaires puiqu’il y adjoint parmi eux le désir de philosopher. Nous savons que le désir de philosopher est ressenti très rarement comme un besoin vital. Dans le cas de l’être humain le terme de besoin semble inapproprié dès lors qu’il peut ne pas philosopher, qu’il peut entreprendre de jeûner, de ne plus dormir, etc. Le besoin chez les animaux est ressenti comme tel à cause des instincts spécifiques qui régulent leur comportement. Un lapin sait instinctivement la nourriture qui lui convient, l’être humain a un régime alimentaire lié à sa culture familiale, ethnique et religieuse. D’ailleurs, il devrait même réfléchir au régime alimentaire qui lui serait le plus profitable pour sa santé car sa culture est peut-être déficiente sur ce point. L’être humain faute d’instinct a un désir polymorphe. La pulsion d’appropriation animale d’un territoire faute d’intinct régulateur peut se transformerchez l’homme en un désir d’enrichissement infini et donc par définition insatisfaisable. La pulsion de domination favorable à la sélection animale régulé par des instincts de soumission et de respect des dominés se tranforme en un désir de gloire qui n’a aucun sens évolutif puisqu’il peut génèrer la haine concurrentielle, l’exploitation spirituelle, la guerre, etc. Enfin la pulsion animale sexuelle au service de la reproduction sans les instincts peut se transformer en désirs sentimentalo-sexuels où la possessivité voudrait réduire le partenaire à un objet désirable en ce qu’il désire nos désirs. Les pulsions animales régulées par des instincts se transforme chez l’homme en des désirs vains ou bestiaux en ce que la réalité ne pourra pas les satisfaire . On ne peut pas posséder la réalité. On ne peut pas dominer les autres sans craintes. On ne peut faire que l’autre désire ce que l’on désire. Le plaisir en repos, l’ataraxie selon les épicuriens ne pourra germer que si nous sommes libres des désirs vains. La compréhension réflexive et l’auto-observation du désir conduira certainement à rompre avec ces désirs vains.
b) - Réflexion et imagination. Le réel, la fiction et le désir.
Toutefois la réflexion au service et en vue de l’auto-observation de soi-même est-elle suffisante pour parvenir à un authentique réalisme dans la recherche de satisfaction de nos désirs ? Les moeurs de notre temps ne nous offrent pas une morale qui aurait mis en nous de quoi ne pas nous soumettre à l’attrait des désirs vains. L’expérience de l’échec ou des souffrances et revers qui accompagnent tout succès relatif dans la quête de ces désirs vains peut peu à peu donner à notre désir rationnel de plus en plus de puissance à travers une auto-observation constante de soi-même. Mais cette méthode qui est celle que prônent parfois certaines expressions de la philosophie du tantrisme ou que de manière inavouée révèle l’idée chrétienne que les plus grands pécheurs font les plus grands saints, est-elle satisfaisante ? Le désir de gloire quand il implique la violence peut-il être expérimenté dès lors qu’il sera nuisible à autrui ? A vrai dire l’histoire montre que cela a été le cas qu’on le veuille ou non. Mais à notre époque, l’humanité peut-elle risquer son destin en menant des guerres ? Une autre méthode peut être mise en avant entre les faiblesses de la réflexion et les risques majeures de l’expérience en vue de se libérer des désirs vains et de trouver une satisfaction des désirs. Il s’agit de l’imagination. Les penseurs néo-cartésiens l’ont dénoncé comme la folle du logis par qui l’ignorance règne et par qui nos cultures elles-mêmes deviennent malades en promouvant dans leurs éducations des désirs vains. L’imagination peut en effet nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Mais ce jugement nous fait manquer la force du rêve pour nous libérer éventuellement de nos désirs vains. Aristote dans sa défense des artistes contre Platon insistaient déjà sur la puissance cathartique de la fiction. L’imagination quand elle ne déforme pas la réalité est indispensable pour l’appréhender autrement et la transformer. Descartes ne fait-il pas appel à l’imagination losqu’il mène son doute radical en vue de fonder sa méthode pour devenir comme maître et possesseur de la nature ? La réflexion sans l’aide de l’imagination et la fiction n’est-elle pas vide ? Une théorie mentale même rationnelle n’est-elle pas toujours une conjecture c’est-à-dire une forme de fiction qui se veut réaliste dans la mesure où elle ne peut être qu’une représentation partielle de la réalité ? Si on aperçoit le rôle de l’imagination, on s’aperçoit que l’énergie pulsionnelle peut se déplacer, se métamorphoser, se sublimer comme le disent les psychanalystes. Françoise Dolto insiste sur cette composante dans l’éducation des enfants : les parents souvent refuse vertement le désir de leur enfant ou ils s’en débarasse en le satisfaisant. Pour elles ces deux attitudes tue l’imagination des enfants qui seule leur donnera la force intérieure de déplacer leur propre énergie de désirer. Aujourd’hui souvent l’ataraxie ou le détachement vis-à-vis du désir semble comme un conte pour de nombreux occidentaux car ils y voient un renoncement au désir. Faute d’imagination, ils ne comprennent pas que le désir d’être libre des désirs peut absorber l’énergie de tous les autres désirs et les modeler éventuellement à sa convenance. La maladie du désir humain qui ne semble pas pouvoir se satisfaire du réel offre lorsqu’elle est comprise le remède qui permettra d’en sortir. L’imagination a perverti les pulsions animales en un culture bestiale des désirs vains mais elle peut si elle se retrouve en l’individu libérer l’individu de cette perversion culturelle qui fait apparaître les désirs comme inexorablement liés à des craintes et des souffrances même s’ils offrent des plaisirs passagers.
IV - INSATISFACTION CREATRICE. EROS ET PULSION.
a) - Eros et epitumia à la suite de Platon.
Si on aperçoit la dimension positive de l’imagination, on ne peut adhérer complétement à la typologie épicurienne du désir. Platon propose une distinction qui pourrait enrichir notre approche du sujet. Il distingue en effet les appétits et Eros. Les appétits (épitumia en grec) qui pourraient se contenter d’être des désirs naturels deviendraient souvent des désirs vains à cause de cet Eros. Eros dans la mythologie grecque est un Demi-Dieu fils de Richesse (Poros) et de pauvreté (Pénia). Il se retrouve dans la misère des pulsions animales au service de la matière alors qu’il est de nature divine. De ce point de vue, les désirs vains peuvent traduire l’oeuvre d’Eros qui veut arracher l’homme à la seule animalité. Dans Le Banquet, Platon montre comment l’amour passionnel peut être le premier mouvement d’Eros qui par la suite cherchera à nous arracher aux passions amoureuses. Car l’individu poussé par Eros n’est pas satisfait par ces passions de beaux corps. Soit il changera d’objet d’amour avant de s’en lasser, soit Eros grandira en lui et au lieu de simplement chercher de beaux corps, l’individu cherchera avec des corps gracieux une idylle sentimentalo-sexuelle. Au-delà Eros poussera peut-être cet individu vers de belles âmes avant de lui faire chercher la perfection éventuellement dans le monde intelligible qu’il a en son propre esprit. Eros pose un type de désir qui ne peut pas être satisfait de la réalité telle qu’elle est perçue ordinairement. Le philosophe platonicien semble s’intéresser aux désirs vains dénoncés par les Epicuriens parce qu’au fond les désirs naturels nécessaires ne satisfont pas son désir érotique. Mais il ne s’arrêtera pas non plus aux seuls désirs vains qui par définition ne sont pas satisfaisants. Le manque du désir érotique qui habite l’âme du philosophe va le porter là où l’homme reçoit les idées qui renouvellent sans cesse sa vision du monde. Comme le rappelle Pierre Hadot, la dialectique platonicienne n’est pas prisonnière d’une conception du monde, Platon évoluera dans ses conceptions et son école continuera après lui d’évoluer. Cependant la dialectique consiste à épuiser les conceptions mentales usuelles pour accèder aux mondes des idées qui peut l’inspirer supérieurement. Car dans les dialogues de Platon, le personnage central Socrate ou l’étranger connaît des sauts dans le niveau d’inspiration qui guide sa recherche car il est prêt aussi à faire face à des impasses, des apories. Eros est donc cette flamme grandissante qui nous laisse insatisfaite, ce désir infini qui ne peut être satisfait que par l’accès à une forme de divinisation de notre conscience.
b) - Paradoxe d’une insatisfaction créatrice source de joie.
Imaginer les dieux n’est-ce pas déjà soi-même se diviniser ? Peu importe que le monde des idées platoniciennes soit imaginaire ou non, il rend compte de la puissance créatrice qui est en l’homme. Car qu’on dise que le divin est descendu en l’homme ou que la divinisation est le sens de l’humain, il convient de remarquer le caractére divin de l’imagination humaine. Bergson propose en ce sens de distinguer le plaisir qui est lié au fond à la satisfaction des désirs naturels et la joie créatrice qui est liée à des prises de conscience évolutives. Hans Jonas un autre penseur de l’évolution reprend donc à juste titre dans un tel contexte la notion d’Eros là où Bergson parlerait plutôt d’élan vital. Le besoin d’évoluer, Eros serait une composante de notre désir mais qui certainement n’aurait pas la même valeur que lui. Eros aurait habité la pulsion, la force préconsciente et l’aurait conduit vers l’émotion. L’émotion est une forme de désir où la pulsion, l’appétit basique prend conscience de lui-même dans ses enjeux individuels et collectifs. Eros aurait donc été dans la pulsion ce qui aurait amené le désir émotionnel et finalement, avec l’homme, Eros aurait fait émerger la conscience réflexive du désir. Eros serait donc un manque, une insatisfaction constante qui impulserait une évolution constante des formes en vue d’une individualisation de la conscience de plus en plus consciente. Le désir naturel est celui qui assure la perpétuation du même : sa satisfaction engendre le plaisir. Mais la dimension érotique de nos désirs et de notre réflexion est une insatisfaction fondamentale face aux limites de notre conscience ordinaire. Elle suscite de la joie lorsqu’il y a création ou évolution. Toutefois plus on distinguera cette dimension érotique de la conscience des désirs naturels ou vains, entre autres à l’aide des techniques de détachement imaginées par les sagesses de l’ataraxie, plus nous pourrons entrer aisèment dans le cadre d’une évolution consciente de la conscience. Plus nous vivrons ce besoin érotique dans son pure manque, plus nous aurons confiance dans sa puissance d’appel d’une nouvelle révèlation. Car nous pouvons demeurer dans l’idée qu’une réalité plus authentique est là devant qui attend d’être révélée dans une nouvelle forme de conscience plus vaste. Car au fond tous les Devenirs possibles semblent déjà tracés dans l’Etre comme des astrophysiciens aujourd’hui le supposent à mi-chemin du déterminisme le plus fort et d’un jeu de hasard et de nécessité absolu.
V - CONCLUSION.
Le désir ne peut pas se satisfaire de la réalité parce qu’en devenant rationnel, il devient moral et la morale dénonce clairement la réalité telle qu’elle est aujourd’hui. Mais la morale ne peut pas dépasser un conflit interne entre désirs rationnels et désirs égocentriques. Les sagesses fondées sur l’auto-observation vigilante de soi-même semblent plus avisées car elles permettent d’entrevoir un possible état d’ataraxie qui permettrait de dépasser le point de vue égocentrique en découvrant que nous sommes un processus de la nature. Cet état d’ataraxie peut se développer grâce à une science du détachement qui nous libère des désirs vains qui enchaînent à mi-chemin entre l’homme libre et l’animal. Toutefois si l’attention à soi-même devient plus précise, on découvre la spécificité humaine du désir qu’est l’imagination. Nos conceptions les plus rationnelles mettent en jeu l’imagination. Même si nos concepts philosophiques ou scientifiques ont une efficacité pratique, ils restent le fruit de notre imagination. A regarder d’encore plus près, l’imagination nous met devant une dimension spécifique du désir humain et de la réalité elle-même. Nous sommes traversés comme par une force "érotique" qui oeuvre et a oeuvré dans toute la nature et qui ne peut pas se satisfaire de ce qui est. Cette dimension érotique de notre désir qui se perçoit davantage à la croisée de l’imagination et de la réflexion est celle qui pousse certains d’entre nous au génie. Le désir dans sa dimension érotique ne peut donc pas se satisfaire de la réalité car il cherche à se manifester en l’homme sous la forme d’une évolution consciente de la conscience individualisée de la réalité. Cette manifestation exige donc le dépassement du désir égocentrique. Le calme et la tranquillité inhérente aux sagesses de l’auto-observation qui permet de dépasser l’égocentrisme du désir qui nous sépare de la réalité se révèle nécessaire à la croissance de la force érotique. L’insatisfaction infinie du désir érotique n’est donc pas une souffrance contrairement à l’insatisfaction propre à nos désirs vains égocentriques. L’amour érotique est de façon paradoxale insatisfaction calme et tranquille mais aussi foi et espérance en des dimensions non encore manifestées de la réalité que l’imagination peut laisser entrapercevoir. Les dessins de Léonard de Vinci annoncent ainsi contre tout réalisme pour ses contemporains notre réalité d’aujourd’hui avec ses avions, ses hélicoptéres, ses sous-marins et même ses chars d’assaut.
Serge Durand - Lycée Léonard de Vinci
Autre proposition:
La question semble absurde. La psychanalyse et l’expérience courante ne nous ont-elles pas appris à saisir le désir comme un manque? Ne passons-nous pas notre vie à désirer (bon gré, mal gré) ce que nous ne possédons pas? Pendant que le marché travaille à entretenir en chacun de nous, par tous les moyens, une insatisfaction matérielle permanente, ses adversaires n’entretiennent-ils pas de leur côté notre insatisfaction vis-à-vis de la société de consommation libérale et capitalistique? Jamais, ainsi, la réalité ne semble désirable. C’est même un lieu commun, pour ne pas dire une injonction, dans l’art comme dans la philosophie: le monde ne suffit pas (à votre désir).
Chez Platon, le philosophe doit sortir de la caverne, c’est-à-dire de notre réalité commune. Là seulement (c’est-à-dire ailleurs) il jouira de la vérité. Tristan et Iseult ne satisferont leur désir que dans la mort, hors du monde, hors surtout de la vie conjugale, hors du mariage que leur passion ridiculise. Pascal et Schopenhauer diront à leur manière les mots de Dom Juan: «Il n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs: je me sens un coeur à aimer toute la terre; et comme Alexandre, je souhaiterais qu’il y eût d’autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.» La prise, nous répète-t-on à satiété, ennuie autant que la chasse séduit; songez donc à vous «divertir», c’est-à-dire à vous détourner de la réalité, toujours insatisfaisante.
Il y a là, pourtant, bien des confusions. Confusion, d’abord, entre désir et volonté. Que le désir enveloppe le changement n’implique pas que tout changement soit mû par un désir. Les révolutions reposent d’abord sur des analyses rationnelles, puis sur la construction patiente de groupes sociaux capables de modifier certains rapports de force. Les véritables révolutionnaires portent ainsi rarement, pour reprendre un mot de Badiou, «leur gras désir en bandoulière». On en a même connu d’ascétiques. Confusion, ensuite, sur ce qu’on entend par réalité. Le philosophe platonicien sort de la caverne, sans doute, c’est-à-dire du cosmos (ou monde visible), mais ne quitte pas pour autant la réalité elle-même. Tout au contraire, il abandonne une réalité illusoire, faite d’ombres indécises, pour la pleine lumière de la véritable réalité. A strictement parler, il ne satisfait son désir de savoir, il ne jouit véritablement de la vérité que lorsqu’il a enfin rencontré la réalité même, et pas avant. Rien d’autre que la réalité ne pouvait donc le satisfaire.
La légende de Tristan et Iseult, de la même manière, peut être comprise (comme le montre Denis de Rougemont) comme une version romanesque de la religion cathare, dans laquelle l’union mystique des amants se fait sans doute hors du monde commun, mais dans une réalité supérieure, baignée de l’éternelle lumière divine. Là encore, le désir ne trouve à se satisfaire que dans la véritable réalité. Confusion enfin entre être et avoir. Dom Juan, en effet, ne désire pas tant ce qui n’est pas que ce qu’il n’a pas. Ce n’est pas nécessairement la même chose. Désirer une autre femme, ce n’est pas désirer une femme irréelle, tout au contraire. Dom Juan, pourrait-on soutenir, désire toujours sa prochaine, jamais sa lointaine: toute femme qui passe à sa portée, sans doute, mais encore faut-il qu’elle passe à sa portée. Comme Chérubin, il est affolé par les (in)nombrables désirs que le monde lui offre, et reste en cela solidement ancré dans le réel, méprisant le symbolique (le père comme le gouverneur) autant que l’imaginaire.
Pour peu qu’on se mette d’accord sur ce qu’il faut entendre par «réalité», ces philosophies du «non au monde» seraient ainsi plus proches de celles du «oui au monde» qu’on ne le croit parfois. Qu’il s’agisse des stoïciens ou de Spinoza recherchant l’accord avec la nature entière, qu’il s’agisse de Descartes préférant «changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde», qu’il s’agisse de Nietzsche attendant le sourire simple de l’enfance, la sagesse s’est toujours définie comme désir paradoxal de ce qui est. Aujourd’hui encore, la théorie du «désir mimétique» de René Girard va toujours du désiré au désirable, et jamais du désirable au désiré: sous la forme d’un désir imité, la réalité y précède toujours le désir. Le désir de ce qui n’est pas (définition possible du masculin) aurait ainsi pour avenir et pour vérité le désir de ce qui est (définition possible du féminin) intuition sans doute vieille comme l’humanité elle-même!
Charles Ramond, Libération
Par Pierre
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Publié dans : La revue de presse
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Dimanche 4 novembre
7
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15:56
Des minutes, des heures peut-être se sont écoulées depuis leur joute amoureuse, mais Marie-Claude n’en a cure. Son corps s’est séparé de son esprit qui flotte quelque part loin dans un monde radieux, plein de calme et de volupté. Plus de douleur, plus de sensation c’est la détente absolue que seul l’amour peut vous apporter sans danger. On peut le consommer sans modération !
Elle somnole avec ses deux amants qui dorment comme des enfants. Rien ne semble vouloir troubler leur sommeil en cette fin d’après-midi. Marie-Claude, elle, éprouve le besoin de bouger, elle a envie d’uriner et il y a urgence. Elle se lève aussi doucement que possible, sans réveiller les deux autres. Ils sont mignons comme cela ; cette pensée la fait sourire, mais elle espère néanmoins qu’ils retrouvent rapidement des forces.
Sans tirer la chasse d’eau pour ne pas faire de bruit, elle se glisse dans la cuisine car elle a un petit creux. Dans le frigo elle trouve son bonheur, du fromage et des yaourts qu’elle entame de bon appétit.
Deux coups frappés à la porte d’entrée la tire de sa rêverie et elle se lève pour aller ouvrir mais s’arrête aussitôt car elle est entièrement nue. Les coups recommencent.
-Mike tu es là, c’est Joana dit une voix féminine ?
Marie-Claude se décide à répondre car elle a fait tomber sa cuillère par terre et le bruit n’a pas échappé à l’inconnue qui renouvelle son appel.
-Un instant j’arrive, répond Marie-Claude tout en retournant dans la chambre pour récupérer un T-shirt, celui de Mike, qui lui arrive aux genoux.
Marie-Claude ouvre la porte et se trouve nez à nez avec une superbe femme noire d’environ 25 ans qui est aussi surprise qu’elle.
-Bonjour, tu es qui toi ? Qu’es ce que tu fait dans cette tenue chez moi?
-Euhhh, salut répond Marie-Claude en rougissant, je suis Marie-Claude, une amie de Mike et Antoine.
-Une amie de mon mari et quasi à poil, tu plaisantes j’espère ?
-Attendez je vais vous expliquer.
-Pas la peine, mon chou, j’ai compris. Mike t’a emmené ici et tu t’es faite enfilée par ces deux bons à rien. Bravo. Ils t’ont bien baisé au moins, Mike n’est pas mauvais quand il veut bien s’en donner la peine.
Tout en parlant elle s’est approché de la chambre pour jeter un oeil et elle aperçoit les deux hommes endormis.
-Eh bien ma salope tu les a bien eu on dirait. Moi qui venait me détendre un peu, c’est râpé. A moins que...
Sa phrase est restée en suspend mais ses yeux ont parlé pour elle. Elle plante son regard dans celui de Marie-Claude et lui ordonne brusquement de se déshabiller.
Marie-Claude, interloquée hésite une seconde mais une paire de gifles la réveille d’un coup et elle enlève le T-shirt aussi vite qu’elle peut.
-Mets tes mains derrière ton dos. Oui comme cela, c’est bien.
Les seins de Marie-Claude se dressent fièrement, mais ce n’est pas ce qui intéresse Joana pour le moment. Elle passe derrière Marie-Claude et lui attache les mains avec une ceinture qui traînait sur une chaise. Elle serre très fort le lien ce qui fait gémir Marie-Claude.
-Gardes ton souffle pour tout à l’heure, tu en auras besoin. Elle enlève sa robe et, tout en étant derrière Marie-Claude, elle commence à la caresser, le dos puis les cuisses qu’elle écarte très largement, puis les fesses entre lesquelles elle glisse un doigt autoritaire. Mais il glisse dans l’anus de Marie-Claude grâce au sperme d’Antoine et Joana pousse un grognement de satisfaction en enfonçant le doigt au plus profond de son intimité. Marie-Claude gémie de plaisir ou de douleur, elle ne sait déjà plus. Son anus vibre sous les caresses de Joana, c’est une experte en enculage, elle connaît cette grotte ténébreuse, et en explore les milles et une facettes. Marie-Claude est écartelée et sa chatte se mouille de plus en plus. Joana en a conscience, et elle insiste tout en explorant le vagin de Marie-Claude avec son autre main.
Ce petit jeu continu longtemps et Marie-Claude est totalement soumise à la volonté de Joana.
-Je crois que tu es une bonne affaire finalement, voyons voir si ta langue est douée pour les caresses. Viens ici.
-Oui madame, répond Marie-Claude qui se souvient de la gifle qu’elle a reçue.
-Ah, c’est bien, je vois que tu apprends vite. D’ailleurs cela me donne une idée. Je pense que je vais t’utiliser autrement. Et aussitôt dit, elle s’approche de Marie-Claude pour la détacher et l’envoie se rhabiller en silence. Marie-Claude revient avec tous ses habits et son sac à dos, mais Joana ne lui laisse que sa jupe et son chemisier. Pas de sous vêtements, pas de papier d’identité ni d’argent.
-Je te rendrais tout ça quand tu m’auras donné entièrement satisfaction, lui dit Joana.
Marie-Claude frémi de peur et de plaisir mêlés. Que lui voulait donc cette maîtresse femme ? La suite des événements allait lui apporter la réponse.
Par Christian
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Publié dans : Eros - essais érotiques
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