Samedi 13 décembre
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14:58
Au garage, Marie-Claude a repris sa position à genoux sur les deux chaises
largement écartées et les mains solidement attachées au plafond du garage de façon que tout son corps soit offert sans défense et tous ses muscles tendus pour augmenter leur sensibilité aux coups
et aux caresses.
Pour Harry la situation est différente et Joana l’a allongé sur la table de la cuisine en lui attachant les mains et les pieds aux quatre pieds. Son sexe est en érection et Joana le regarde avec un
certain intérêt.
Les premiers gémissements venus de la cave les font sursauter et Joana semble sortir d’une longue rêverie.
- Bon à nous deux mon petit Harry. Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de toi, te serrer les couilles dans un étau, t’enculer avec des carottes, voyons voir ce qu’il y a d’intéressant dans
cette cuisine.
Son regard parcourt les meubles mais il n’y a que des instruments électroménagers ou des couteaux, des fourchettes ou des cuillères. Les casseroles sont sans intérêt. Son regard tombe sur une pince
à épiler et ses yeux s’illuminent.
-Voilà nous allons commencer par cela, une épilation complète de tes testicules pour les rendre plus agréables à sucer.
Aussitôt dit, aussitôt fait elle se place entre les cuisses de Harry et, saisissant le premier poil avec sa pince elle tire dessus d’un coup sec et l’arrache.
-Aiee, la vache tu m’as fait mal, vas-y plus doucement.
-Harry tu oublies ce qui se passe ? Tu es là parce que tu es puni, si tu était resté bien sage, on t’aurait offert Marie-Claude toute la nuit et même au-delà et, crois moi, tu aurais eu du mal à la
satisfaire. De toute façon nous étions encore deux, Julia et moi pour assouvir tes dernières ardeurs. Maintenant c’est trop tard, tu as gâché ton anniversaire, c’est à nous de nous amuser.
Tout en finissant son discours, Joana a repris sa pince et l’arrachage systématique des poils.
Harry crie, rouspète et sursaute à chaque arrachage mais rien n’arrête l’opération et 10 minutes après, ses couilles sont lisses comme celles d’un nouveau né ce qui réjoui Joana qui s’empresse de
les goûter pour vérifier son travail. Harry passe de la douleur au plaisir car la langue de Joana est douce et elle sait malaxer des testicules avec douceur. Le sexe d’Harry a repris des
proportions dignes d’intérêt ce que remarque Joana.
-Ah je vois que tu reprends goût à la vie, c’est bien. Tu entends crier Marie-Claude, à mon avis elle passe un mauvais moment, c’est vrai que c’est elle qui a provoqué la situation actuelle. Tant
pis pour elle, elle mérite sa punition. Bon voyons voir ce qu’il y a encore dans les tiroirs.
Un par un Joana a ouvert les tiroirs des meubles de la cuisine et elle en sort une bougie de bon diamètre, de la ficelle à attacher les poulets, des épices pimentées et des pinces à linge.
Elle détache les mains de Harry et le fait se redresser pour pouvoir lui rattacher les mains derrière le dos. Puis elle lui détache les pieds et Harry se remet debout. Joana le fait pivoter et le
force à se coucher sur la table. Son cul est ainsi à la merci d’une sodomisation impromptue ce qui se passe dans la minute qui suit avec l’introduction forcée dans son anus rebelle de la bougie
trouvée dans le tiroir. Harry pousse un cri, il vient de se faire violer par une femme et son esprit ne l’accepte pas. Mais Joana avait prévu sa réaction et de son autre main elle s’empare des
couilles d’Harry et les presse légèrement entre ses doigts ce qui a le don de le calmer.
- OK Joana j’ai compris, je ne bougerais plus mais j’ai mal.
- Ce n’est pas grave, dans quelques minutes tu seras habitué et tu verras, jouir avec une telle charge dans le cul, c’est un plaisir inoubliable, fait moi confiance je m’y connais.
Les paroles de Joana ont ramené un peu de baume au cœur et les opérations suivantes le font moins souffrir. Elle a pris la ficelle et, après avoir fait une encoche à la base de la bougie, elle la
fait passer dedans, la glisse entre les couilles d’Harry, fait un tour mort serré autour de sa verge, la fait remonter jusque sur son épaule puis la fait redescendre pour finalement l’attacher à
l’autre extrémité en tendant bien les deux bouts ce qui n’est pas du goût d’Harry car son sexe est pincé par la ficelle. Il se rend compte que, par ce biais il aura du mal à débander pour le plus
grand plaisir de ces 3 femelles. Il est bel et bien piégé.
Joana a sortit un briquet qu’elle allume et promène la flamme prés du sexe tendu qui sursaute chaque fois que la température monte. Cela a le don de faire rire Joana qui s’amuse de la peur de sa
victime.
- N’est pas peur mon joli Harry, il n’y a pas de saucisses au repas de ce soir par contre il va y avoir des merguez.
Harry ne comprend pas mais, dans sa position il ne pose pas de questions. Il attend la suite vaguement inquiet.
Joana s’est dirigée vers un pot de miel qui était sur l’étagère du fond. Elle l’ouvre et, avec une petite cuillère, elle en prélève une bonne quantité qu’elle place sur une coupelle. Puis, elle
prend le pot d’épices marqué Rat Hel Hazoum, une épice orientale aux vertus quelques peu excitantes. Elle en ajoute une bonne cuillère au miel et place le tout dans le micro-onde pendant quelques
secondes. A peine sorti du four, elle mélange le sucré et l’épicé et, se servant de la petite cuillère comme d’un pinceau, elle en enduit le sexe et les couilles d’Harry qui sursaute sous la
chaleur du mélange. Mais Joana continue sans se préoccuper de lui. Elle lui décalotte le gland et dépose sa mixture joyeusement en branlant Harry. Le miel et les épices mélangées se collent à la
peau et à la muqueuse et Harry commence à ressentir la chaleur des épices qui devient supérieure à celle du miel qui s’est vite refroidi d’ailleurs. La sensation de brûlures excitante devient très
forte et Harry à envie de se branler mais il est attaché et seule Joana peut faire quelque chose pour lui ce qu’elle se refuse à faire.
-Joana, je t’en prie caresses moi, cette sensation est intolérable, je deviens fou, suce moi, branle-moi, ohhhh c’est fou, tu es diabolique, salope, suce moi. Ouiiiii comme ça ouiii encore
Ahhhhhhhhh que ça fait du bien. Merci mon ange mon démon. Aie !
Après l’avoir tendrement branlé, d’une pression de ses doigts, Joana a calmé les ardeurs naissantes d’Harry.
-Gardes tes forces pour Marie-Claude mon tout beau, tu vas en avoir besoin car Julia est en train de la chauffer aussi et je ne sais pas si tu arriveras à la vaincre tout seul. Alors maîtrise toi,
c’est bientôt l’heure.
Par Christian
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1
Dimanche 7 décembre
7
07
/12
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08:12
Hannah rassemble tout son courage. “Moi, je pense à d’autres choses qu’on peut
faire la nuit.’’
Jake sourit doucement. Sa main sort de l’obscurité et se pose sur le bras nu de Hannah. Son visage s’avance dans l’espace qui les sépare. Ses lèvres gercées par le soleil sont entrouvertes. Des
poils de barbe blonds brillent autour de sa bouche. Juste avant qu’il l’embrasse, elle voit ses paupières closes, comme des volets blancs sur sa peau brune.
Ils les enlèvent l’un après l’autre, jusqu ce que leurs vêtements soient répandus comme des flaques en désordre sur le plancher de la maison de Hannah. Il examine les marques de bronzage qui
découpent le corps de Hannah en zones blanches et brunes. Il connaît la forme de son corps mais pas les endroits que le soleil n’a pas atteints, où les veinules bleues courent sous la surface d’une
peau soyeuse au toucher. Quand ils se déshabillent sur la plage, l’autre se retourne toujours. Chaque fois que Jake quitte sa bouche et lève la tête, l’épais volume d’une bible apparaît dans le
coin de son champ de vision, comme un crapaud qui refuse de s’en aller. Il éteint la lumière, les rendant délibérément aveugles tous les deux. Ils doivent tâtonner pour se trouver. Hannah trébuche
jusqu’à la fenêtre et lève à moitié un des stores. Il la regarde de dos tandis qu’elle tire sur le cordon. Les lumières de la rue forment un contour argenté à son corps. Avant qu’elle se retourne
il est là, debout à coté d’elle.
- reste, souffle-t-il quand elle essaie de se retourner vers lui. Il soulève ses cheveux et pose les lèvres sur sa nuque. Comme il glisse la bouche sur sa peau, elle tend les bras en arrière et lui
passe les mains sur les hanches en une caresse qui le fait frissonner. Jake n’a pas l’habitude de se retenir ; il doit se forcer à prendre son temps. Comme si elle lisait dans ses pensées, elle
vient lui mordre l’épaule pour le stimuler. Il se tend vers sa bouche et la couvre de la sienne, plus avide que jamais il n’a été.
Elle ne commence à se raidir que lorsqu’il descend les mains plus bas sur son corps. Elle se tourne. Il la lâche avant qu’elle repousse ses mains. Mais au contraire elle les lui retient et indique
la chambre. Il la regarde ramasser ses vêtements et la suit dans le couloir.
Ils grimpent dans le grand lit aux draps froids et amidonnés. C’est comme de monter en scène. Jake préférerait qu’ils soient restés couchés par terre au salon. Dans cette chambre, avec l’armoire
ancienne, la coiffeuse et chêne et le plafond façon stuc, ils sont devenus plus formels et une partie de la chaleur a disparu. Il se demande si c’est le dit de ses parents. Hannah se met à parler
maintenant qu’ils se touchent et Jake comprend qu’elle essaie de calmer le jeu. Elle lui parle d’un garçon dans une salle de cinéma, un inconnu qui avait pris sa main comme s’ils se trouvaient dans
un rêve. Elle lui raconte les histoires qu’elle a bâties autour de lui et son regret de ne pas être restée. Jack la titille du bout des doigts et elle tient sa verge tout en parlant, sa voix
devenant plus rauque à mesure que ses histoires deviennent plus sauvages. Ils roulent et rient dans le noir et commencent à se comprendre de manière très différente de ce qu’ils connaissaient
jusqu’à présent. Par ses mots, elle s’expose à lui, elle sourit et se dénude sans cesse au point qu’il lui verrait presque les os.
Par Extrait de Surfer la nuit - Fiona Capp
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Samedi 6 décembre
6
06
/12
/Déc
08:17
Hasard, quel heureux hasard de se retrouver dans le même train à un wagon
d’écart ! Le destin nous réunit de nouveau. Hier encore, je ne savais pas que nous pourrions être ensemble aujourd’hui. Notre appel téléphonique fût de bon augure.
Je te vois à ma place, tu m’attends depuis Lyon. Moi, je monte au Creusot. Sourire d’être près de toi. De retrouver ta bouche et tes baisers. Une heure trente de voyage que je ne vois pas passer.
Ta compagnie m’est vraiment agréable. De quoi avons-nous parlé, je ne sais plus…
Gare de Lyon, nous devons prendre le métro, sortie Gare Saint-Lazare. Depuis la veille je sais que tu me réserves une surprise. J’avoue être un peu en crainte de trop de nouveauté. Il est certain
qu’à dix heures du matin il est difficile de trouver une chambre d’hôtel prête. Il te fallait bien trouver un remplacement.
Je te suis avec confiance, main dans la main, à travers les rues de Paris. Tu sembles connaître ton chemin. Tu n’hésites pas. L’entrée de l’immeuble est plutôt moderne mais rien indique où tu
m’emmènes vraiment. En arrivant à l’étage, devant la porte, une plaque marquée « HAMMAM – SAUNA » m’éclaire un peu. L’entrée est assez petite, je suis derrière toi.
Après que tu aies payé, l’homme de l’accueil nous fait visiter le lieu. Il fait sombre, quelques lumières allumées laissent l’endroit serein. Après nous être déshabillés au vestiaire et avoir
déposé nos habits, c’est en peignoir que nous allons prendre une boisson. Ensuite tu m’emmènes vers les douches. Je me retrouve nue, l’eau est bonne et chaude.
Lorsque l’on entre à l’intérieur du hammam, je distingue le jeune couple qui s’était déshabillé en même temps que nous. Au vestiaire je les ai à peine regardé. Non, quand je quittais mes vêtements,
je leur tournais le dos. Maintenant, ils sont assis sur la banquette du haut. L’homme porte sa compagne sur lui, elle est encastrée sur ses cuisses. Ils s’embrassent. Un autre couple est assis plus
sagement sur la première margelle, ils se caressent. Tu te places à côté d’eux. Moi, je viens m’allonger près de toi, ma tête sur tes cuisses, et je relève les jambes pour pouvoir tenir car c’est
plutôt exigu.
Je ferme les yeux. Toi, Pierre, tu m’embrasses doucement, ta langue est douce et tendre. De tes mains tu me caresses les seins. Le couple qui était à côté de nous sort du hammam rempli de vapeur.
Tu te lèves à ton tour et viens me lécher entre les cuisses. J’aime beaucoup ta langue qui me fouille. Ton sexe est dressé, tu es debout à côté de moi. Je suis encore couchée sur le dos. Tu diriges
ta verge vers ma bouche pour que je te suce, te lèche à mon tour. Mais je sens l’autre couple proche de nous, je ne suis pas vraiment à l’aise. Je pense à eux et j’entends un bruit sourd qui emplit
la pièce. Cela m’intrigue, me dérange, je me demande ce que c’est.
* — Sortons, me dis-tu.
Après avoir remis nos peignoirs, tu me prends la main. Le long des couloirs, plusieurs alcôves peuvent recevoir les couples qui veulent se reposer ou s’aimer. Les portes sont entrebâillées pour
certains, plus ouvertes pour d’autres. Je reconnais les deux jeunes noirs. Maintenant, c’est la fille qui est sur son ami. Il est couché sur le dos, elle a un très beau corps souple et nerveux. Je
n’ose trop regarder, m’approcher. Je pose à peine mon regard sur eux. Pourtant tu me dis qu’ils aiment être vus. Peut-être, mais c’est dérangeant pour mon esprit. Pas de honte, non. J’ai surtout le
sentiment de ne pas avoir le droit de les regarder. Tous les couples que j’ai vus m’ont fait ressentir cela. Non, je n’étais pas à ma place en ce lieu.
Un homme seul semble rôder, ses yeux se posent trop souvent sur moi. Pourtant je n’ai pas de problème avec ma nudité : mon corps, je l’aime bien, je suis pas trop mal faite pour mon âge. Toi, tu me
trouves belle et je me sens jolie quand je jette un œil aux miroirs accrochés aux murs. Mais je ne voudrais pas que cet homme me touche. Non, pas envie de lui ou d’un autre inconnu.
Je préfère entrer avec toi dans une petite chambre, m’allonger sur les matelas plastifiés bleus. Deux coussins sont posés en travers. J’ai envie de caresses, d’être simplement couchée. Retrouver
ton odeur, la douceur de ta peau. Oui, te toucher.
Nous commençons notre ballet des corps. Nous retrouver, sentir ton envie de moi. Tes baisers, tes caresses… Je te lèche, te suce, te happe. Ta verge respire le désir. Tu es sur moi à me lécher le
minou, seulement moi je pense que l’on peux me voir, j’imagine l’homme seul dans le couloir me regardant… Et s’il entrait !
Je me sens bloquée, je voudrais jouir car j’en ai envie mais je ne peux pas. Tu le sens, je crois même te l’avoir dit. Tu te lèves et vas fermer la porte à clé. Mais rien ne change dans mon esprit,
je n’arrive pas à oublier l’endroit où je me trouve. Nous reprenons nos caresses. Tu me demandes de te lécher l’anus, c’est doux. Tu t’es épilé, ma langue glisse sur ta peau. Tu aimes cela. De mes
mains je frôle, je prends tes bourses. Elles sont pleines, chaudes, charnues.
J’aime quand tu entres dans moi, quand tu me limes, me laboures, me bouscules. Mais je ne peux toujours pas me lâcher, mon corps résiste à l’abandon. Je ne crie pas non plus. Alors que j’adore
cela, laisser ma voix s’emporter sans retenue.
* — Dis-moi ce que tu voudrais, ce que tu as envie, me demandes-tu.
Et là, je t’avoue que je veux que tu m’aimes… Que tu m’aimes.
Et sous tes mots, sous tes doigts, ton sexe dans ma bouche, je t’ai offert un orgasme venu de très loin, enfoui au fond de moi. Quel moment de bonheur. Et des râles sont sortis de moi, trop de
jouissance pour pouvoir me retenir… Crier, crier encore… Jouirrrrrrrrrrrrrrr.
Quelques instants de répit et tu recommences à me caresser, à titiller mes seins, à jouer avec mon corps. Tu me fais me mettre à genoux. Doucement, tout doucement, tu entres en moi dans le creux de
mes reins. Tu me dis des mots crus, me donnes des tapes sur les fesses. Je sens ta verge qui force le passage. Je suis serrée. Lentement, ma corolle s’entrouvre et, en douceur, tu prends possession
de mon intimité. De longues minutes à savourer tes allers-retours, tes va-et-vient en moi. Sentir la pression de ton corps sur ma peau, dans mon dos, la tête dans l’oreiller. Je me retourne et
j’aime voir ton regard, j’aime te voir me prendre, encore et encore.
Je m’assieds sur le bord de la banquette pour mieux te saisir dans ma bouche. Tu voudrais venir jouir sur ma langue et me demande de te mettre un doigt dans l’anus. Que je te caresse au niveau de
la prostate… Tu aimes trop cela. J’aime te sentir vibrer, tendu, prêt à exploser. Mais je préfère te recevoir dans mon corps. Que tu te remettes dans mon vagin et sous tes coups de reins sentir
toute ta décharge et ton énergie à jouir. Oui, moments merveilleux pour moi…
Nous nous sommes levés pour reprendre une douche et pour rejoindre le sauna. Là aussi, des couples qui se caressent. Encore pour moi l’envie de fermer les yeux. La belle noire suce son compagnon
juste à côté de moi, il a une queue superbe. Un peu plus loin, d’autres amants se lèchent. Avec Toi, Pierre, tendrement nous nous donnons encore des caresses et j’aime beaucoup ce moment de détente
et d’harmonie.
J’ai le sourire aux lèvres d’avoir été aimée…
Par Ellecoucou
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Samedi 29 novembre
6
29
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09:56
Un bon film à aller voir :Chomsky & Cie
À l’heure où impuissance et résignation l’emportent, le travail de Noam Chomsky est un antidote radical pour
tous ceux qui veulent en finir avec la fabrique de l’impuissance et ses chiens de garde intello-médiatiques.
Inlassable, inclassable, implacable, « l’intellectuel le plus populaire et le plus cité au monde » poursuit la mise à nu des mécanismes de domination avec une étonnante vitalité. Mais pas
d’hagiographie, pas de prêt à penser. Souvent l’intellectuel est celui qui veut nous faire penser comme lui.
Au contraire, Chomsky nous incite à développer par nous-mêmes une pensée critique contre les différentes formes de pouvoir et les idéologies qui les justifient. Il montre que les changements
sociaux sont à notre portée.
Et d’ailleurs il n’est pas seul. De Boston à Bruxelles, nous rencontrons chercheurs, journalistes, activistes tels que Jean Bricmont, ou encore Normand Baillargeon auteur du «Petit cours
d’autodéfense intellectuelle», ce qui pourrait être le sous-titre de ce film engagé contre le cynisme conformiste et la pensée molle des faux rebelles.
Par ALBC
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1
Dimanche 23 novembre
7
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04:50
En ces temps de baisse des bourses, et de problèmes des sans papiers même si avec la crise économique et
financière on en parle moins. Voici une solution innovante aux problèmes des frontières mise en musique il y a déjà quelques années. L'internationalisation...
Pour écouter, cliquer sur l'image.
Cette petite chanson de gaston Ouvrard chanteur français a été extraite d'une ancienne émission de La bas, si j'y suis de daniel Mermet. Une émission de référence
que vous invite à écouter.
Le site de l'émission:
Par Lucie et M
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1
Vendredi 21 novembre
5
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10:25
Milieu de la nuit, je n’arrive pas à dormir. La nuit est pourtant fraîche, hier il a plu une bonne partie de la journée. C’est la troisième fois que j’ouvre les yeux, il n’est que quatre heures du
matin, et mes pensées volent vers toi à chaque réveil.
Vers ce sexe qui m’attend, ce sexe qui m’échauffe le sang, m’échauffe l’esprit, me fait ressentir plus qu’un grésillement au fond du ventre. Comme un feu qui couve et demande à prendre vie. Tu m’en
as trop bien parlé hier, il est resté gravé en fond d’écran, je t’imagine derrière moi, prêt à m’offrir.
Ma main caresse ma peau, caresse mon épaule, seule ma nuisette noire me couvre. J’aime me frôler du bout des doigts, légèrement, faire plein de petits allers-retours sur ma peau si réceptive, pour
m’envelopper d’une chair de poule, en petits frissons qui passent sur tout mon corps, j’aime trop ces douceurs.
Oh ! Mes mamelons sont tout pointés, du bout de mon ongle, je contourne mon aréole du sein droit. Elle est assez large, pas très foncée. Je ne sais pas pourquoi mais mon sein droit a toujours reçu
plus de caresses. Et mon téton est plus gros, plus réactif aussi, il a plus d’entraînement, c’est comme dans tous les domaines, l’action amène l’endurance.
Frémir, ressentir mes doigts courir sur cette poitrine qui a envie d’être tétée, aspirée, gobée, malaxée. Oui gonfler sous la pression de mes paumes. Être pleine d’envie d’aspiration. La prendre à
pleines mains et serrer fort, pour sentir la chaleur et la rondeur qui s’en dégage. Continuer mon chemin, descendre vers mon ventre ; ce qu’il est chaud et doux, moelleux et souple.
Quelques tours d’index sur mon nombril et je continue vers mes cuisses entrouvertes. Ma toison pousse, je la laisse pousser, envie de retrouver mes poils, envie de cette garniture noire sur mon
mont de vénus. Depuis un bon mois je ne m’épile plus. Pour te permettre de fouiner, fouiller, débusquer l’odeur sauvage de mon fumet, cadeau pour tes narines à notre prochaine rencontre. Pour
l’instant elle n’est pas très fournie, ni foisonnante, ils ne mesurent qu’un centimètre environ mes petits poils noirs !
Sois patient, bientôt je me prendrai en photo, sous plusieurs angles, sans pudeur, pour te la montrer… Oui, très bientôt nous allons pouvoir nous découvrir.
Hier matin encore une fois au téléphone, nous avons joué à entretenir le désir, à le faire monter d’un cran supplémentaire. Petit rituel ô combien excitant. J’aime à être docile, à obéir à tes
mots. Je réclame le son de ta voix, ton accent envoûtant, eux seuls suffisent à émoustiller mon bas-ventre.
Quand tu me demandes de m’allonger nue sur mon lit à plat ventre, je le fais. Quand tu me demandes de remonter mes jambes, tendre mes fesses au plus haut, je le fais. Quand tu me demandes de ne pas
me toucher, de rester à genoux, en lordose, je le fais…
Je fais tout ce que tu me murmures, désirante et soumise, je suis. Oh ! Douce et bonne attente.
Il me plaît d’être femme demandant d’être baisée. D’être femme réclamant à faire l’amour…
Ta voix qui me parle de ton sexe tendu, de ton sexe qui pointe vers ton ventre, de ton sexe qui est dur comme un pieu, comme un bout de bois, dur tel un sabre pour glisser dans ma chair. Tu veux
écarter mes chairs. De tes gouttes de désir qui pointent au bout de ton gland. Qui bientôt me prendra. De toi en érection, derrière moi me regardant, de tes yeux sur mon bouton à éclore, de mon
anus que tu veux lécher, de ta langue qui veut goûter à mon nectar, de ton nez qui aimerait tant renifler l’odeur de ma fleur la plus intime.
Au son, au rythme de tes mots, mon bassin tanguait pour faire monter le désir un peu plus près de la sortie. Oui ce brasier au fond de mon vagin, tu arrives à l’amener sans que je me touche, aux
portes de mes lèvres. Lèvres, que j’effleure à peine, déjà recouvertes d’un filet juteux. L’humidité suinte sous l’émoi, sous l’envie d’être prise.
Oui, oui.
* — Baise-moi, baise-moi… Je te dis, je te le crie…
* — Baise-moi, baise-moi.
* — Donne-moi ton sexe, entre dans moi, juste un tout petit peu. Encore, je te veux… sont mes mots
* — Non, doucement, pas si vite, calme-toi… je t’entends me répondre.
Et encore ta voix qui m’accompagne, tes mots qui font venir le plaisir. Tes mots qui me chantent ma vulve, mon anus, l’envie de me prendre. Encore elle, l’Envie…
* — Laisse-moi te regarder, montre-moi, ouvre-toi, me dis-tu.
Je ne suis que soupirs et lamentations. Douce torture pour mon corps en attente. Enfin tu m’autorises à me toucher, à franchir la frontière du lâcher prise.
Inexorablement le plaisir se déverse doucement, au frôlement de mon clitoris, petit mais si sensible. Ma main gauche est bien à plat sur mon ventre, et la droite enferme mon clito entre le pouce et
mon index, pour le titiller lentement. Je me concentre complètement sur la montée douce de sensations grisantes.
* — Maintenant prends ton gode, pose-le juste sur ton clito, dis-toi que c’est moi.
Enfin, je le glisse dans mon intérieur, le reçois comme une verge tendue pour moi.
Le plaisir, je le ressens de mes orteils, il remonte derrière mes cuisses, s’insinue entre mes fesses, glisse vers mon dos. Mon souffle se fait court, ma respiration s’accélère, j’ai chaud, très
chaud, entre mes seins coule ma sueur.
Je freine mes mouvements de doigts et du gode, lorsque je sens que je suis en bordure de ne pouvoir arrêter le septième ciel se propager dans mon corps. Je stoppe dix à quinze secondes, et je
reprends la montée lente du plaisir diffus mais bien réel. Je ferme les yeux, mon imaginaire spontanément m’ouvre avec limpidité tous les possibles de l’indicible. Je t’imagine si bien près de
moi.
Plusieurs fois comme ça. Jouer à arriver à ne pas franchir la limite où le chavirement devient trop impérieux. Pourtant à un moment, même si je souhaite encore me retenir, retarder la délivrance,
ma main s’agite implacable sur mon bouton rose en feu, gorgé d’espoir. Et alors une onde de jouissance déferle de partout dans mon être. L’orgasme se déclenche en spasmes, vibrations, ondulations,
en passant du bout de mes ongles, à mes doigts écartés, de ma nuque, jusqu’à mes cheveux. Comme une vague énorme emportant tout sur son passage ! Je laisse mes râles sortir de ma gorge et mes cris
les accompagner. Tu en redemandes et encore ma jouissance plusieurs fois je te donne. Toujours de plus en plus profond, le plaisir je vais le chercher. Pour toi, pour que tu entendes. Tu aimes
tellement.
Je suis dans un état de flottement complet. Mon cœur bat prêt à se rompre. L’ivresse du moment, vertiges et abandon. Étranges sensations mais si bonnes. Oui ! Jouir, jouir, jouir… totalement…
Et doucement je reviens à la vie, lentement tout s’apaise, j’ai envie de repos… Je ferme les yeux, encore, je suis bien. Heureuse… je vais me rendormir, aussi bon qu’hier. Hummm ! Au revoir mon
cœur…
Par Ellecoucou
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1
Dimanche 16 novembre
7
16
/11
/Nov
04:56
Un petit sujet sur la polygamie ou plus généralement le pluralisme dans la relation amoureuse. Une petite vidéo
extraite d'un reportage très bien fait, sur un couple californien Summer et Kestrel, qui de duo sont passés à un trio avec l’arrivé de Lucy après sept ans de vie commune. Comment fonctionne cette
relation basée sur la liberté de chacun, comment est ce que cela fonctionne au jour le jour.
La vidéo est en anglais sorry... mais je n'ai pas trouvée de reportage aussi bien fait en version francaise.
Petit rapel pour ceux qui n'ont pas le petit Robert sous la main: La polygamie désigne la situation dans laquelle une personne dispose au même moment de plusieurs conjoints de même sexe. Le terme
est formé à partir de deux mots grecs, "polus" qui signifie "plusieurs" et "gamos", signifiant "mariage".
Pour voir, cliquer sur l'image.
Par Claire
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Publié dans : Sortir
2
Samedi 15 novembre
6
15
/11
/Nov
06:58
Voilà en quelques lignes la description d’un film qui n’est pas encore sortit en France mais qu’il faut
découvrir: The Babysitters.
The babysitters, titre américain ok, mais
l’histoire c’est quoi ? Shirley Lyner est une lycéenne américaine d’une ville moyenne classique. Elle étudie pour aller à l’université et met de l’argent de coté en faisant du baby-sitting.
Mais lorsque Gail et Michael Beltran lui demande de venir un soir pour s’occuper de leurs enfants, sa vie change de manière inattendue. Shirley et Michael débute une relation, et Michael lui achète
son silence avec de gros pourboires. Lorsqu’un ami de Michael entends parler de cette relation, le schéma de leur relation change complètement. Il n’est pas choqué mais plutôt intéressé. Le
principe du baby-sitting est alors ré-inventé par Shirley et quelques une de ces amis proches. Engagée sur la voie du sexe, de l’argent facile, les certitudes des protagoniste vont être mises au
défis.
Ce premier film du réalisateur David Ross n’est certes pas parfait, mais s’inscrivant dans la droite ligne de American Beauty, il s’efforce de montrer l’envers du décor d’une banlieue pavillonnaire
comme il y en a tant aux Etats-Unis.
Il semble que lors du montage certaines coupes ont été un peu hasardeuse, en effet la transformation de Shirley est un peu trop rapide, et les raisons derrière ce changement comme les raisons qui
poussent Michael dans ses bras sont trop rapidement évacuées. Ils semblent ces scènes ont été tournées mais coupées d’après certains journalistes.
Ce film est aussi bien mieux qu’il aurait pu être en évitant ainsi les dérives que l’on pourrait craindre, genre teen movie, en présentant avec un certain réalisme, et beaucoup de cynisme une
société de classe moyenne ou la rébellion contre les normes explicites ou implicites et l’ennuie de ce que certain appelle suburbia peut prendre différent forme. Ce film propose un regard, plus
sévère qu’American beauty, peut être aussi plus touchant par la violence des personnages et des situations.
A vous maintenant de vous faire votre avis.
La fiche :
Réalisé par David Ross
Avec Katherine Waterston, John Leguizamo, Cynthia Nixon Plus...
Film américain. / Genre : Drame
Date de sortie : 09/05/2008 /Durée : 1h 30min.
Année de production : 2007
Par Aline
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Publié dans : Films and zik !!
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Mardi 28 octobre
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12:16
Je suis dans l’ascenseur en train de remonter vers mon appartement, j’examine le
reflet que me renvoie le miroir qui se trouve au fond de celui-ci. Je suis plutôt satisfaite, malgré mes quarante printemps depuis quelques semaines je me trouve encore séduisante.
Bien sûr j’ai pris quelques rondeurs ma poitrine est devenue plus généreuse, je suis passée au C désormais. Mes hanches se sont arrondies elles aussi mais en me mettant de profil la cambrure des
mes reins et la rondeur de mes fesses n’ont rien perdu de leurs charmes, enfin c’est mon impression.
Mon visage reste lisse, même si quelques fines et presque imperceptibles stries apparaissent au coin de mes yeux noisette.
Il faut dire que ma tenue vestimentaire m’aide bien, mon nouveau job en agence immobilière demande d’avoir toujours une apparence très BCBG, mon tailleur me va à ravir. D’autant plus que j’en ai
choisi un plutôt sexy dans ma garde-robe, ayant rendez-vous avec un client pour une visite dans l’après-midi et j’ai remarqué qu’une apparence le moins sage possible permet d’être plus
convaincante, du moins quand ma clientèle est masculine.
Là la jupe de mon tailleur est assez courte et remonte bien au-dessus du genou, quasi mi-cuisse pour être précise, et moule très bien mon bassin, mon collant noir et mes escarpins finissent
d’affiner ma silhouette. Mon haut est plus sage et consiste juste en une veste classique, la couleur bleu assez sombre, elle fait bien ressortir la couleur châtain clair presque blonde de mes
cheveux, pas très naturelle pour être honnête. Je les fais éclaircir, cela aussi est bon pour le commerce.
Le bruit mécanique de l’ascenseur qui arrive au bon niveau me tire de ma contemplation quelque peu narcissique il faut bien le dire, un dernier coup d’œil au miroir et j’avance vers mon
appartement.
Je pense alors que Sabrina va être bien surprise de me voir arriver à cette heure, au milieu de l’après-midi. Mon prochain client vient de me téléphoner pour signaler son retard de peut-être deux
heures pour la visite prévue cette après-midi.
Comme l’appartement en question se trouve près de chez moi et que j’étais presque à destination, je n’ai pas eu le courage de revenir à l’agence pour quasiment repartir aussitôt.
Sabrina est une jeune fille que j’ai prise pour quelques heures de ménage par semaine, j’ai un emploi du temps bien chargé et préfère sacrifier quelques euros pour conserver mon peu de temps
libre.
Penser à elle me fait sourire, j’ai le sentiment très net qu’elle éprouve pour moi une profonde admiration. Je dois représenter pour elle la réussite parfaite avec mes airs de grande bourgeoise
bien propre sur elle. Elle s’adresse toujours à moi très timidement, j’ai beau lui dire de m’appeler Catherine, elle n’y arrive pas et elle me lance toujours un timide « madame ».
Ceci a le don de m’énerver mais finalement j’ai renoncé à la corriger là-dessus. Et puis elle est charmante et il faut dire que j’ai déjà eu des expériences intimes avec d’autres femme dans le
passé et que sa jeunesse et sa beauté naturelle me font un certain effet, me plaisent, m’attirent même peut-être à y réfléchir…
Je rentre dans l’appartement, me déchausse et avance le long du couloir, je m’apprête à appeler Sabrina quand il me semble entendre un bruit étrange venant du fond. Ce bruit m’intrigue et j’avance
en restant finalement muette. En approchant le son devient plus clair et ressemble à des gémissements, cela vient du couloir où se trouvent les chambres. Maintenant la source est claire, cela
provient directement de ma chambre.
Je passe la tête par la porte entrebâillée et ce que je vois me laisse complètement stupéfaite. Sabrina est allongée sur mon lit, son caleçon pantacourt élastique qu’elle porte habituellement quand
elle vient travailler, est baissé sur ses chevilles, jambes bien écartées elle utilise mon sex-toy avec passion, machinalement je jette un œil vers le tiroir de la table de nuit où je le range, le
tiroir est bien grand ouvert.
Quand mon regard se porte de nouveau sur elle, je me rends compte qu’elle tient près de son visage une de mes petites culottes, celle que j’ai mise la veille dans le bac de linge sale. Sa tête est
tournée sur le côté et elle regarde un cadre qu’elle a posé à côté, sur le lit. Je reconnais immédiatement la photo qui trône normalement sur la commode, de ma sœur et moi, prise pour le dernier
réveillon.
Un peu stupidement je me retire en arrière comme si c’est moi qui étais coupable de quelque chose, sans trop savoir pourquoi je retourne vers l’entrée en pensant au spectacle auquel je viens
d’assister. Ce que je pensais être de l’admiration est en fait clairement une attirance sexuelle que Sabrina a pour moi.
Soudain cette nouvelle vérité qui vient de m’éclater sous les yeux fait naître en moi une certaine excitation, mais finalement je prends pitié par avance d’elle en imaginant son désarroi si je la
surprenais ainsi, connaissant sa timidité.
Je rechausse mes escarpins, et faisant le plus de bruit possible j’avance dans le couloir, en hurlant presque :
* — Sabrina c’est moi, ne t’inquiète pas je suis juste de passage pour une heure ou deux.
J’imagine la panique qui doit régner dans ma chambre, volontairement je traîne pour déposer ma veste sur un dossier de chaise et une fois avoir estimé que ma petite « amoureuse » a eu le temps de
se reprendre, j’avance vers ma chambre. À proximité c’est maintenant le bruit de l’aspirateur que j’entends, j’ouvre la porte et lui lance :
* — Ah tu es là, bonjour comment vas tu ?
Elle a remis de l’ordre à la vitesse de l’éclair, seul le dessus du lit toujours un peu froissé me prouve que je n’ai pas eu d’hallucination. Encore une fois je jette un œil machinalement vers ma
table de nuit, le tiroir est désormais bien fermé, le cadre lui aussi a retrouvé sa place.
À y regarder de près son visage est quand même quelque peu rouge finalement elle me bredouille dans un souffle :
* — Bonjour Madame.
Je lui explique alors la raison de ma présence et que la veille j’avais fini un peu tard la soirée, et que m’étendre un peu en attendant que mon client soit enfin disponible me fera le plus grand
bien.
* — Je vais vous libérer la chambre, j’en ai fini pour l’aspirateur aujourd’hui vous serez au calme.
Pendant qu’elle s’affaire au rangement de l’aspirateur, courbée en deux, je ne peux m’empêcher de l’observer en pensant à ce moment intime que je viens de surprendre. Je la regarde maintenant d’un
œil bien différent, plus détaillé, voire même je l’inspecte.
Le fin tissu de son pantacourt rouge pâle élastique moule parfaitement son bassin et ses fesses, qu’elle a bien rebondis et musclés, le tissu pénètre légèrement à l’intérieur de son fessier faisant
encore plus ressortir son galbe généreux, elle a un beau cul comme on dit ! C’est évident.
Son top blanc à bretelle lui va à ravir, je devine en dessous une poitrine bien ferme et plus menue que la mienne, mais que malgré tout je vois bien tressauter sous le tissu alors qu’elle se débat
avec le matériel.
J’examine aussi comme si c’était la première fois son visage, je le redécouvre presque, il est follement attirant, des lèvres charnues dessinent une bouche large qui se découpe parfaitement sur une
peau mate, ses yeux sombres et grands laissent deviner malgré cette apparente timidité un petit quelque chose de coquin, peut-être des restes du plaisir interrompu.
* — Voilà je m’en vais, dit-elle avec un large sourire. Je vais essayer de faire le moins de bruit possible.
* — Ne t’embête pas, je compte juste m’allonger un peu. Ça m’étonnerait que j’arrive à m’endormir !
D’autant plus que les récents événement m’ont plutôt mise dans un certain état, plus proche de l’excitation que du sommeil.
Voilà elle a quitté la pièce, désormais seule je peux m’étendre sur mon lit. Je défais un peu la fermeture de ma jupe pour être plus à l’aise et je m’allonge en attrapant un magazine, bien décidée
à me laver l’esprit et d’être le plus prête possible pour ma visite de tout à l’heure.
Après quelques minutes, ou peut-être plus, la sensation d’une présence me fait lever les yeux. Mécaniquement mon regard quitte la revue et tombe sur le large miroir situé le long de mon lit faisant
face au mur où se trouve la porte. Grâce à son reflet je peux voir que la porte est restée entrebâillée, et que le visage de Sabrina est là visible dans l’ouverture.
Visiblement elle ne s’est pas rendue compte que j’avais repéré sa présence, il est vrai que je n’ai pas bougé mise à part mon regard. Elle est là à m’observer, la bouche légèrement entre ouverte,
visiblement elle à l’air de prendre du plaisir à me regarder ainsi couché sur mon lit.
Se sentir ainsi espionnée, détaillée avec envie, relance de nouveau en moi se doux plaisir qu’est de sentir l’excitation gravir petit à petit tout son corps, la chaleur monter au visage. Je me
rends compte qu’elle observe mes jambes, dans le miroir je peux aussi voir qu’en m’allongeant ma jupe a glissé vers le haut, dévoilant ainsi une grande partie de celles-ci, presque la totalité.
J’éprouve alors l’envie, le besoin de lui en montrer plus, je remonte une jambe et tourne mon bassin. Le plaisir illumine son visage, visiblement elle apprécie mais moi aussi cette modeste
exhibition amplifie encore un peu plus mon excitation naissante et donne toutes les envies sauf celle d’arrêter ce petit jeu-là.
Elle veut voir un beau spectacle, eh bien je vais faire de mon mieux, une idée me vient pour corser un peu la situation.
En prenant mon temps je me retourne et me lève, bien sûr Sabrina a disparu de son observatoire. Je réajuste à peine ma jupe et me dirige vers les toilettes. Je traverse le salon et vois Sabrina
prenant un air très occupé sur les vitres de la fenêtre, je souris, elle est rapide ma belle Sabrina.
Une fois dans les WC, je remonte ma jupe autour de la taille, retire mon collant, ma culotte et réenfile de nouveau ma seconde peau de nylon. J’examine un instant en baissant la tête ce que cela
donne, le collant est plus clair dans sa partie haute, mon triangle brun d’amour se découpe parfaitement au travers du tissu, l’ensemble me paraît très sexy, même très chaud.
En passant je jette mon dessous dans la panière à linge sale et regagne la chambre. Marcher ainsi fait frotter mon collant sur mon sexe, ce qui bien sûr chauffe encore un peu plus mes sens, voilà
bien longtemps que je n’avait pas fait ça. De nouveau dans ma chambre je prends bien soin de laisser la porte entrouverte et je me recouche sur le dos, la tête tournée vers le miroir. Je reprends
mon magazine, mais mon attention reste fixée sur le reflet du miroir et sur l’entrée de ma chambre.
L’attente est longue, interminable, le visage n’apparaît plus. Je me mets à douter, lui aurais-je fait peur ? Deux fois surprise en train de faire des choses peu avouables et elle se dit que c’est
déjà trop ?
Non ! Voilà, une fois de plus le miroir me permet de voir son doux profil réapparaître dans l’embrasure. N’y tenant plus et de peur qu’elle disparaisse, j’agis de mon mieux pour lui donner raison
d’être revenue et de lui offrir un beau spectacle, c’est ce qu’elle cherche et moi aussi maintenant.
Je me laisse glisser un peu vers le fond du lit, comme espéré ma jupe se retrousse et remonte très haut, la glace me permet de bien voir par moi-même le spectacle que je lui offre.
Ma jupe s’est retroussée jusqu’en haut de mes cuisses, gainées de noir par le collant elles me paraissent plus grandes que dans la réalité.
Tout en gardant la tête tournée de côté, je fais pivoter mon bassin pour le tourner vers la porte. Une jambe toujours étendue je replie l’autre et écarte doucement la cuisse. Une fois de plus son
visage s’illumine, devient même passablement rouge signe que je lui fais bien l’effet escompté.
Je peux voir que son regard plonge dans mon entrejambe, elle est hypnotisée par ce qu’elle voit. Je pourrais tourner la tête et la regarder directement qu’elle ne s’en rendrait pas compte.
De sentir son regard fouiller ce lieu si intime normalement décuple encore mon plaisir. J’imagine ce qu’elle peut voir, le triangle sombre et bien taillé de ma toison, mon sexe qui commence à
s’ouvrir sous l’excitation. Je mouille, je le sens, elle doit le voir.
Il faut que j’aille plus loin, mon embrasement est tel que j’en veux toujours plus, montrer plus pour encore plus de plaisir !
Je profite que ses yeux soient occupés pour déboutonner mon corsage, voilà il ne reste plus que les deux ou trois bouton du bas. Comme une gourde je n’ai pas pensé à « refaire » un peu mon haut
comme mon bas. Par chance j’ai mis ce matin un soutien-gorge bustier, très échancré et dont les brettelles sont juste fixées devant, sur les côtés.
D’une main experte je dégrafe les deux bretelles discrètement tout en l’observant dans le miroir, c’est bon elle n’a pas vu mon petit jeu et ses yeux sont toujours rivés sur mon entrejambe.
Finalement je me mets complètement sur le dos, la tête toujours tournée dans la bonne direction face au miroir en ayant l’air absorbé par la lecture de mon magazine. J’écarte mon bras libre tout en
gonflant la poitrine comme si je m’étirais, comme espéré mon chemisier s’ouvre largement, glisse sur les côtés, libérant ma poitrine.
Le regard de Sabrina monte pour s’arrêter sur mes seins. La glace me renvoie une belle image de mon buste, le chemisier s’est totalement écarté et mes seins, bien que toujours protégés par mon
soutien-gorge, ressortent comme deux belles collines, l’échancrure prononcée laisse apparaître une bonne moitié de ma poitrine, il en faudrait peu pour qu’un mamelon ne s’échappe de sa prison de
dentelle.
Ceci me donne une idée, faisant mine de vouloir me gratouiller le pied je me redresse, écarte un peu les jambes en tailleur et me penche en avant. Un coup d’œil discret vers le bas de la porte me
montre que Sabrina est toujours là, je vois ses pieds.
Je n’ose pas regarder son visage mais j’imagine que ma nouvelle position lui plaît car je sens mon soutien-gorge glisser un peu, bien sûr je ne fais rien pour contrarier cette descente et
rapidement un de mes mamelons apparaît, Je sens l’autre à la limite de réussir lui aussi sa tentative d’évasion.
Un bref regard vers mes seins le confirme, je vois parfaitement les large aréoles de mes seins bien brunes et un mamelon pointant vers le ciel bien raide d’excitation. Il faut dire que j’ai encore
passé une étape, je suis en feu, je dois me retenir pour ne pas me jeter sur mes seins pour les caresser, les titiller.
Mon regard glisse vers mon entrejambe que je peux voir étant donné ma position, ce qui ne fait qu’amplifier encore mon désir de caresses. Ma petite fleur s’est bien ouverte, je la vois malgré le
nylon, mes lèvres sont épanouies et luisent, recouvertes par l’humidité, fruit de mon plaisir.
Je me remets sur le dos sinon je vais craquer, je conserve mes jambes repliées et écarte les cuisses autant que cela soit possible pour avoir l’air naturel, si bien que je sens un courant de
fraîcheur glisser sur ma petite chatte bien humide, j’en crispe les pieds de plaisir tout en fermant les yeux un instant.
Un œil sur le miroir, Sabrina semble elle aussi dans tous ses états, elle est cramoisie, je vois qu’une main s’est glissée entre son pantalon et son ventre, la bosse de sa main sur son pubis est
bien visible, et bouge d’ailleurs, elle se caresse !
Tu prends du plaisir on dirait ? Attends tu n’as pas encore tout vu… faisant mine de chercher quelque chose de l’autre côté du lit, au pied du miroir, je me mets à quatre pattes sur le lit et
plonge à son pied les fesses bien hautes, jambes légèrement écartées. Je sens mes lèvres s’ouvrir encore plus et une fois de plus l’air glisser dessus malgré le collant me faisant mille caresses
toutes plus exquises les unes que les autres.
J’imagine la vison qu’elle a de moi ou plutôt de mon fessier, recouvert de ce nylon qui cache si peu de chose, de mon sexe brûlant et trempé à la fois qui s’offre à son regard et qui ne demande
qu’à être admiré, frotté et plus encore. Mes seins se sont totalement libérés du coup, mon soutien-gorge n’est plus qu’une sorte de drôle de ceinture autour de ma taille.
Quand je me redresse je les sens se promener à l’air libre. Je peux de nouveau regarder vers le miroir, mes seins lourds se balancent, mes tétons pointent comme deux gros boutons qui ne
demanderaient qu’à être utilisés, ma jupe n’est plus qu’un mince bandeau entourant mon bassin, mon visage aussi a pris des couleurs, je brûle de partout.
Sabrina aussi est au bord de la rupture, du moins c’est l’impression qu’elle donne. Sa main s’active tellement sur son bas-ventre qu’elle en a fait glisser son shorty un peu plus bas sur sa taille,
son autre main est passée sous son top et caresse ses seins avec une certaine brutalité.
C’en est trop il faut que je m’occupe de moi, j’en ai assez fait pour elle. Je m’étends de nouveau sur le dos, jambes bien repliées et écartées comme auparavant, mais plus de lecture maintenant. Je
laisse mon visage faire face au plafond, ma main glisse le long de ma cuisse, elle est maintenant presque sur l’aine, le premier contact m’électrise tout le corps je me retiens pour ne pas
geindre.
Ça y est mes doigts glissent sur mon sexe en feu, chaque passage me provoque des frissons, je regarde maintenant directement la porte, Sabrina n’a d’yeux que pour cette main qui glisse et reglisse
le long de mon sexe trempé. Mon autre main s’est machinalement occupée de ma poitrine, elle caresse, pétrit, elle s’occupe de mon mamelon, le pince, l’étire…
Je suis complètement sous l’emprise du désir et l’envie de jouir, mes mains s’activent avec frénésie sur mes lèvres, mon clitoris, mais ce maudit collant si infime qu’il soit est encore un rempart.
Non ça y est, mes ongles ont transpercé le nylon, mes doigt plongent dans mon sexe détrempé, c’est chaud, c’est bon. Ils entament un va-et-vient et rapidement je jouis une première fois, j’étais
tellement excitée, j’ai attendu si longtemps.
Mais ce n’est pas suffisant, mes mains s’activent encore et encore sur mes seins et ma chatte, je me rends compte que je suis en train de gémir, à moins que ce ne soit Sabrina ? Non c’est bien moi.
Sabrina est toujours là, le regard sur mon sexe en feu et sur mes mains jouant les pompiers, trop occupée à son plaisir personnel pour voir que je l’observe directement, nouvelle jouissance aussi
brutale que la première en la regardant.
Il me faut un moment pour me rendre compte d’un bruit dans le lointain, j’émerge un peu de l’état second où me suis mise pour me rendre compte que c’est mon téléphone que j’avais posé sur la table.
Il me faut encore un moment pour sortir de mon hébétude et me dire « Hou ! Hou ! tu as ton téléphone qui sonne. »
Je décroche enfin, et d’une voix sortie d’on ne sait où je dis le « Allô ? » traditionnel.
C’est mon client qui me dit qu’il est arrivé à l’appartement et qu’il m’attend pour la visite, je bredouille un « je suis en route, j’arrive ».
Sabrina a disparu, je suis encore toute flageolante de ma petite séance. Il est temps de se reprendre et de se mettre présentable, mon collant est complètement déchiré à l’entrejambe, moi qui
croyais avoir juste un petit trou, toute ma foufoune est à l’air, tant pis je replace ma jupe. Mon soutien-gorge ? Et puis zut je l’enlève pas le temps de chercher à remettre les bretelles.
Je traverse le séjour presque en courant et tombe sur Sabrina. Je ne sais pas si j’ai une tête aussi chavirée qu’elle, je préfère ne pas savoir, mais elle aussi a dû prendre son pied. Comme pour
vérifier mon regard se porte vers son entrejambe, une tache sombre se dessine au bas de son pubis… Elle est comme moi elle mouille abondamment.
Péniblement je lui sors quelques mots : client, retard, il m’attend, je dois y aller.
Me re-voilà dans l’ascenseur, dans la glace je vois que le tressautement amorçant la descente fait ballotter mes seins libres de tout soutien sous mon chemisier, loin de m’affoler je trouve ça,…
sympa. Tiens il est même un peu trop boutonné ce chemisier, je défais deux boutons, voilà là c’est mieux ! J’ai un beau décolleté pourquoi le cacher ? Cette jupe, voyons on peut bien la remonter un
peu sur la taille aussi, parfait comme ça !
Marchant dans la rue pour rejoindre ma voiture, je sens l’air s’engouffrer sous ma jupe et venir se frotter à mon pubis libre de toute protection, Bon Dieu que c’est bon ! J’aurais dû faire ça
avant !
Mon pas vif donne un beau mouvement de va-et-vient à ma poitrine, ce qui n’échappe pas à deux passants mâles que je croise, j’aime ce regard… Une nouvelle Catherine est-elle née ? Ou juste des
restes de mon show avec Sabrina, pas le temps de s’éterniser là-dessus !
J’ai un client qui m’attend on verra ça après.
À suivre
Par Bijanus
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Publié dans : Eros - essais érotiques
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